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Bravely Second: End Layer

Bravely Second

Tout commence à Guatelatio, deux ans après la victoire contre le dévoreur de mondes. L'Orthodoxie et le Duché d'Eternia vont enfin faire la paix. Mais lorsque la papesse Agnès ainsi que le templier Braev Lee vont proclamer la cessation des hostilités, un individu fracasse le vitrail de la cathédrale et enlève la dirigeante de la religion. Ce mystérieux individu est accompagné par une cristalline de noir vêtue qui se délecte de l'impuissance des protagonistes.

Et c’est sans plus tarder que l'aventure Bravely Second démarre !

:: Avec comme personnages principaux

Yew Geneolgia

Yew Généolgia en tant que "le héros", enfin "l'érudit" plutôt.
Yew est l'héritier de la famille Généolgia. Chef des trois cavaliers, ordre de combattants sous la direction de l'Orthodoxie cristalline, il est formé au maniement des armes. Chevalier sans peur et sans reproche, il aura bien évidemment la réponse à quasiment n'importe quelle question théorique, historique ou scientifique. Par contre, dès qu'il s'agit d'un fantôme ou d'un bruit dans les broussailles, ça touchera forcément son unique peur très ciblée sur ce qui fait frissonner à ce moment.

Magnolia Arch

Magnolia Arch en tant que "la belle plante".
Magnolia est une casseuse de Ba'al, une combattante qui affronte ces horreurs multicolores. Ses compères et elle protègent l'humanité grâce à leur technologie spatiale qui permet de détruire ces entités venues d'autres mondes, mais qui passent gentiment par l'espace avant d'attaquer Luxendarc. Car oui, Magnolia vient de la Lune ! Elle a été élevée loin de Luxendarc, loin de ses coutumes, loin de tout. Ici, elle est perdue et découvre le monde.

Tiz Arrior

Tiz Arrior en tant que "le réceptacle" (ce n'est pas du spoil, laissez tourner votre jeu sans charger de sauvegarde)
Tiz est de retour. Ramené d'entre les morts par la puissance de SPOILER, son assurance ne sera pas de trop pour sauver le monde, ramener l'ordre et sauver Agnès. Surtout sauver Agnès en fait, parce que pas touche au Love Interest. C'est le vétéran, celui qui remarque des détails insignifiants et qui porte les clés du scénario. Son calme contraste avec le bouillonnement de la charmante blonde qui suit.

Edea Lee

Edéa Lee en tant que... bah elle-même.
Capitaine d'Eternia, elle participe fortement à l'effort de paix avec l'Orthodoxie. Dotée d'une forte autorité, c'est en effet elle qui tranche lors des quêtes annexes. Elle est toujours impétueuse et impatiente, peut-être même plus depuis la disparition de Ringabel. Après l'enlèvement d'Agnès, elle part mener sa croisade contre l'Empiiiiiiire du mal. Personnage central dans les quêtes annexes du jeu, elle dynamise aussi l'histoire principale en incitant le groupe à se magner le train.

Agnes Oblige

Agnès Oblige en tant que "la demoiselle en détresse".
Papesse de l'Orthodoxie cristalline, Agnès œuvre à l'établissement d'un traité de paix. Elle souhaite plus que tout la fin du conflit entre Eternia et l'Orthodoxie. Hélas, lors de la cérémonie de signature, elle se fait enlever par le Kaiser Oblivion. Par la suite, elle discute avec l'équipe grâce à son ancien talisman. Elle apparaît dans les menus telle Airy dans Bravely Default, les côtés insupportable et traîtresse en moins.

Kaiser Oblivion

Le Kaiser Oblivion en tant que "l'idéaliste qui fait des sacrifices".
Souverain de l'empire de Glanz, il enlève Agnès et répand le chaos à travers le monde. Même s'il se montre paternel envers ses subalternes, il n'hésite pas à les sacrifier si cela permet de se rapprocher de son but. Il porte un masque pour cacher son identité et pour augmenter sa prestance, déjà aidée par sa carrure d'environ 2m30, prérogative des personnes de pouvoir (n'est-ce pas Braev ? Oui vous n’allez pas nous faire croire que les personnages mesurent 1m40).

Anne

Anne en tant que "la cristalline".
La cristalline de l'épisode, toute vêtue de sombre. Elle accompagne le Kaiser Oblivion et le conseille. Que dire sur elle ? Bah c'est la cristalline, ne vous attendez pas à ce qu'elle n’ait rien à cacher.

Il y a bien évidemment une pléthore d'autres personnages. Janne Angard et Nikolaï Nikolanikov, les deux autres membres de la garde cristalline, seront de la partie. Quasiment tout le roaster d'antagonistes de Bravely Default sera là pour les quêtes annexes. Le Kaïser a une flopée de larbins à vous envoyer dans les pattes. De la rescapée d'un concert de goth métal au tueur d'un slasher en environnement médical, les antagonistes sont assez variés.

:: En guise de plat de résistance

Pour ce qui est du gameplay, il est sensiblement le même que dans Bravely Default. Il a gagné quelques niveaux en ergonomie, notamment en combat où l'on peut calibrer plus facilement le nombre d'actions qu'on entreprend. En appuyant sur L dans le menu de sélection de l'action, cette action est exécutée deux fois (une action supplémentaire). On peut toujours enregistrer des actions ou réutiliser les actions précédentes, pratique pour automatiser le farming (ou quand vous êtes complètement surpuissants, pour faire des boucles avec les boss longs à tuer).

Pour les retardataires, les cancres qui dorment à côté du radiateur et ceux qui n'ont pas joué à Bravely Default, en quoi consiste le gameplay ? Hors combat, RPG classique, peu d'énigmes pas très très dures, pas d'interactions entre vos classes et l'extérieur, beaucoup d'interactions entre les personnages et l'extérieur. À la FFV, vous avez des classes et des emplacements de compétences passives. Ces compétences coûtent un ou plusieurs emplacements. En plus de la ligne de capacités actives de la classe, chaque personnage peut s'équiper d'une deuxième ligne de capacités. En combat, à chaque tour vous gagnez des points Brave qui vous permettent de faire vos actions. Une action coûte un PB, et vous pouvez réaliser jusqu'à 4 actions par personnage dans le même tour. Garder ne consomme pas de PB. Si un personnage a un nombre de PB négatif au début du tour, il passe le tour. En plus de cela, vous avez des SP ou Sleep Points, points que vous gagnez en laissant tourner la console, 8h = 1 SP. Ces SP vous permettent d'activer Bravely Second (pas le jeu, hein) et d'arrêter le temps. À ce moment, les SP sont dépensés comme des PB pour un personnage choisi, avec la particularité que le maximum de dégâts passe de 9999 à 999999. Il y a en plus des fonctionnalités en ligne vous permettant d'envoyer des coups que vous avez infligés à vos amis et à tous ceux qui vous invoqueront. De même, chaque jour vous pouvez récupérer cinq coups d'inconnus.

Pfiou, bon, le rappel, c'est fait !

Amateurs de la reconstruction de Norende, vous ne serez pas sur votre faim avec la reconstruction de la Lune. Point noir : les développeurs se sont rendu compte que c'était une mauvaise idée de mettre des armes trop fortes dans les magasins de Norende, donc elles ne sont pas dans les magasins de la Lune.

À l'instar du premier opus, l'histoire est sympathique mais guère plus. Elle souffre des mêmes défauts, à savoir un boss de fin catapulté tel une Ultimécia, une tête à claque ailée qui donne des envies de cristallicide et une trame spatio-temporelle démembrée. Sinon elle se suit bien, c'est un plaisir de redécouvrir les zones et villes déjà connues et un bonheur de découvrir les nouvelles zones. L'histoire a au moins le mérite de bien éclairer sur la grande peste, cause de la rébellion d'Eternia.

Parlons vite fait du level design... bon ben c'est un squelette de poisson, mais suffisamment déguisé et assez large pour que ce ne soit pas gênant.

:: Les bouchées de délice

Graphiquement, le jeu est beau. Le style graphique s'adapte parfaitement au support de la 3DS. Les décors sont enchanteurs, la direction artistique est centrée sur le côté dessin. Chaque ville est différente et a son identité. L'ambiance Bravely est là, oscillant entre le mignon des personnages en SD et la grandeur des décors picturaux.

Au niveau des performances, le jeu ne rame pas, même sur le premier modèle de 3DS (et c'est pas l'ensemble des jeux qui peuvent s'en vanter). Il est fluide et agréable à prendre en main.

Les personnages sont très mémorables, notamment avec les voix originelles. Leur caractère est bien trempé et ils ont chacun leur petite histoire. Les boss ne sont pas des copies les uns des autres.

Si l'histoire a certains défauts, les quatre premiers chapitres ont un parti pris assez intéressant. Il s'agit d'une production qui se veut enchanteresse et non réaliste, et pourtant les ennemis meurent. Vraiment, vous les tuez. Certains reviennent, mais in fine, ils meurent sous vos coups. Autre bon point sur l'histoire, elle ne fait que très peu écho à Bravely Default, donc vous pouvez globalement jouer au 2 sans trop vous spoiler le 1.

Autre point positif et non des moindres : l'entraînement de vos personnages est toujours aussi agréable, les classes et les niveaux montent assez vite, comptez une dizaine d'heures pour monter ceux-ci au maximum. Pour monter les statistiques au maximum, c'est possible, mais là par contre il faut plus compter entre 30 et 50 heures de farm répétitif. À noter qu'il n'est en AUCUN cas nécessaire d'avoir des personnages dont la puissance dépasse les 9000 unités pour vaincre les boss auxquels vous serez confrontés. Après, pour certains boss cachés, c'est mieux (surtout ceux avec 9999 de défense, quand votre attaque ne peut dépasser 999 par arme, donc 0 dégât…)

Et avant de passer à la suite, mention spéciale pour le vaisseau, il est particulièrement exquis.

:: Les ratés laissés dans le fond de la marmite

Le scénario du jeu souffre de quelques incohérences. Il s'attaque à un concept qu'il vaut mieux manipuler avec précaution : le temps. Et le problème c'est qu'ici deux théories temporelles sont mises en place : celle qui dit qu'un voyage dans le passé crée une rupture et annihile le présent tel qu'il existe, et celle qui dit que le passé est déjà écrit, dont l'arrivée du voyageur temporel, et que donc le temps est immuable. Et le gros problème c'est que ces deux théories sont normalement inconciliables. Enfin bref, cela arrangeait les scénaristes donc pourquoi pas.

Autre chose, le jeu se veut moins répétitif dans sa construction que son grand frère. MAIS il dissémine à peine la façon de passer du chapitre 4 au chapitre 5, et il est facilement possible de devoir refaire les 4 premiers chapitres en boucle. Assez lourd surtout que cela n'apporte rien, les coffres sont ouverts, les ennemis ne sont pas plus durs, et le scénario est le même à chaque boucle. Donc pour vous éviter cette souffrance, pro-tip : pour passer du chapitre 4 au chapitre 5, faites un new game + comme le jeu vous invite à le faire, et pendant le combat contre le kaiser, lorsque vous contrôlez Yew, appuyez sur Start et déclenchez Bravely Second, même si vous n'avez pas de SP.

Faisons rapidement un point sur les musiques du jeu. Elles sont très inégales. Parfois un peu trop surchargées, parfois timides, seules quelques musiques ressortent du lot, sans compter les titres repris de Bravely Default qui fait que l'une des bandes-son les plus marquantes du jeu reste le thème d'Eternia.

:: Le dessert et les crédits

Bravely Second est une suite de Bravely Default qui se tient en tant que jeu seul ainsi que membre de la saga Bravely. Comme le premier opus avant lui, il annonce la suite à sa fin. L'unique scène présente augure du bon, même si elle est bien moins longue que la preview de Second à la fin de Default.

Un RPG « classique » bien exécuté, à l'ambiance variant agréablement entre le mignon et le grandiose. De plus, n'oublions pas ce détail, il tourne de façon fluide sur sa console ! Bref, si vous cherchez un petit RPG sympathique sur lequel passer une centaine d'heures, foncez !

Dates de sortie
Japon 23 avril 2015
États-Unis 15 avril 2016
France 26 février 2016

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