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Chains of Promathia : Chapitre 05 - Partie 1

C’est donc par nos propres moyens que nous devons nous rendre à San d’Oria. Nous savons que Louverance agissait en tant que représentant du roi, mais tout de même. Accepter de prendre Prishe, Ulmia et Tenzen à bord mais pas nous ?! Est-ce qu’il a quelque chose à nous cacher ? Cette histoire nous laisse dubitatif. Nous nous pressons donc d’arriver à destination. Pendant le voyage, nous n’arrêtons pas de penser à Prishe. Sa vie n’a pas dû être une sinécure. Et pourtant, elle est toujours pleine d’entrain et de vie. Nous admirons sa force de caractère. Après plusieurs longues heures, nous arrivons enfin à destination. Nous nous rendons directement à la cathédrale afin de retrouver nos amis. Nous demandons aux prêtres où les retrouver, mais ces derniers ne savent pas de quoi nous parlons. Ils n’étaient même pas au courant que Louverance avait reçu un ordre de mission. Étrange… Nous nous rendons donc au port de San d’Oria afin de vérifier auprès d’un responsable si l’aéronef est bien arrivé sans encombre. Après tout, nous ne sommes jamais à l’abri d’un imprévu. Mais le contremaître nous apprend qu’aucun aéronef en provenance de Tavnazia n’est prévu pour aujourd’hui. Comment ? Cette histoire ne sent pas bon. Où est-ce qu’ils ont bien pu passer ? Qu’est-ce que Louverance est en train de faire ?

S'ils ne se sont pas rendus à San d’Oria, il n’a pas pu aller bien loin. Nous allons inspecter les quais des autres nations. Et la plus proche se trouve être la République de Bastok. Pris de panique, nous louons un chocobo afin de gagner un maximum de temps  sur le trajet. Nous n’avons pas de temps à perdre ! Arrivé à Bastok, nous mettons pied à terre et nous nous précipitons vers les quais. Pas besoin de s’occuper du volatile, l’animal saura rentrer seul. Coup de chance pour nous, quelqu’un confirme avoir vu un navire en provenance de Tavnazia se poser et avoir vu plusieurs personnes en sortir. Un Elvaan avec une épée massive, une barde, une enfant excitée et un Hume portant une drôle de tenue. Ce sont eux ! Heureusement, à Bastok les murs ont des oreilles. Moyennant finance, il est possible de trouver tout ce que l’on souhaite. Dont des informations. Et nous trouvons notre bonheur auprès d’un commerçant : la direction qu’ils ont prise. Le petit groupe s’est rendu dans l’atelier de Cid. Qu’est-ce que ce vieux grigou a encore prévu ? Il aurait pu nous prévenir tout de même. Il va nous entendre. Notre informateur avait raison. Ils sont tous là. Louverance est même surpris de voir que nous avons réussi à retrouver leur piste. 

Cid est fier de son dernier petit bijou : son nouvel aéronef. Plus puissant, plus rapide que tous ceux existant, même ceux de Jeuno ! Mais bien vite, l’ingénieur change de sujet. Il demande à Louverance s’il a retrouvé la cardinale. C’était donc l’ingénieur qui était derrière toute cette mascarade ! Mais pourquoi donc ? Le chevalier répond par la négative. Cid demande alors s’il a découvert quelque chose à propos de la magicite. Tenzen nous demande de quoi il s’agit. Nous lui expliquons alors ce que nous savons sur ce minerai porteur de malheur. Pendant que nous étions au Refuge, Cid ne s’est pas non plus tourné les pouces. Il a mené quelques recherches et a découvert quelques informations. Elle n’a pas été trouvée telle quelle dans les terres du nord, mais à l’intérieur, dans une relique. Une boîte plus précisément. Une boîte forgée par les Anciens en cermet, le même métal qui constitue les crags. Prishe nous dit connaître cette boîte. Elle nous explique que les théologiens de Tavnazia s’en servaient de bénitier lors des baptêmes. Il devrait se trouver dans le tabernacle de la sacristie. 

Louverance se voit malheureusement obligé de la contredire. Lors de son enquête au Refuge, il a pu constater que le meuble avait été forcé et le bénitier volé. Nag’molada… La dernière fois qu’il est venu, il a récupéré avec lui un objet du Refuge. Nous savons maintenant de quoi il s’agit. Cid rumine comme jamais. Pour lui, les scientifiques de Jeuno ont volé cette boîte afin qu’on ne découvre pas les origines de la magicite. Impossible de continuer à creuser cette piste. A moins que… Mais oui, Prishe doit connaître cet objet ! Elle a fait partie de l’Eglise de Tavanzia. Elle pourra sans doute nous donner des informations utiles ! Prishe prend un air sombre. Cette boîte a changé sa vie. C’est elle qui l’a transformée. C’est elle qui est responsable de ses souffrances. Nag’molada n’a pas le droit de mettre ses sales pattes dessus ! Prishe s'échappe alors vers la ville. Ulmia et Tenzen tentent de la rattraper et de la calmer. En parlant de Nag’molada, Louverance se souvient de notre mission à Pso’Xja. Le chevalier est de plus en plus intrigué par cette histoire et tient à nous accompagner. Ce sera l’occasion parfaite pour lui tirer les vers du nez. De son côté, Cid va continuer à chercher plus d’informations sur la magicite et l’artefact. Il est temps de rassembler tout ce petit groupe avant de partir pour les Terres du nord.

Nag’molada nous a demandé d’entrer dans la tour la plus à l’ouest. Ladite tour se trouve au fin fond d’un tout petit chemin de terre. Nous avons eu un peu de mal à la trouver. A l’intérieur, Louverance ne peut s’empêcher d’être émerveillé par l’architecture. Prishe n’est toujours pas à l’aise en la présence du chevalier, mais ce dernier la rassure. Il est ici en tant qu'héritier de la famille Mistalle, pas comme envoyé de la royauté. Il souhaite savoir ce qui a coûté la vie à Francmage, rien de plus. Le chemin se fait long et Nag’molada est introuvable. Il a dû trouver le quatrième Cristal-mère et nous attendre là-bas. Pour éviter de perdre du temps dans ce dédale, Tenzen utilise le pouvoir de Phoenix pour nous guider à travers les ruines. L’Avatar peut sentir l'énergie des Cristaux-mère. Une boussole plus que pratique. Nous aurions aimé l’avoir plus tôt.

Au bout du chemin, le voilà. Le quatrième cristal ! Nos compagnons n’en croient pas leurs yeux ! Tenzen plus que les autres admire ce spectacle rare. Il est devant l’un des piliers qui maintiennent la stabilité du monde. Prishe, quant à elle, tend l’oreille. Elle entend une mélodie, un chant. Comme si… le cristal nous appelait. Récitant les paroles qu’elle perçoit, Prishe s’approche du joyaux géant.

“Cette étoile... toi...chant... le tien...

...un jour... l'espoir... devient... des rêves... nos prières...

... Et ce qui était divisé en deux, redeviendra entier. Complet et inséparable de toute éternité.”

Soudain, la voix du cristal s’estompe. Le jeune garçon vient d'apparaître derrière nous. Et juste devant le cristal, c’est Nag’molada qui fait son entrée en scène, le bénitier à la main. Aussi impulsive qu’à son habitude, Prishe lui ordonne de nous rendre la boîte. Le politicien rit. Il avoue que cela l’a amusé de voir comment Tavnazia se servait de cet artefact. Comme si des créatures sous-évoluées comme nous ressentaient inconsciemment la puissance qu’elle renferme. Il sait donc à quoi sert réellement cette boîte ! Il confesse que oui, il le sait. Tout comme l’utilité véritable de l’amulette que porte Prishe. Il y a plusieurs millénaires de cela, le roi des Zilarts a conçu ces amulettes afin de pouvoir observer le cœur des Kuluus. Les Zilarts avaient une particularité : celle de communiquer directement dans l’esprit de leurs semblables. Ils appelaient ce don “le murmure de l’âme”. Mais au fil des siècles, certaines personnes se faisaient submerger par le Vide et perdaient cette faculté. Les Zilarts ayant perdu le murmure de l’âme étaient connus sous le nom de Kuluus. Via ces amulettes, les Zilarts contenaient le Vide à l’intérieur de ces pauvres ères et ouvraient leur cœur. Ainsi, le roi des Zilarts pouvait de nouveau avoir accès à leurs pensées.

Mais ce n’est pas tout, non. Le garçon s’en sert comme d'un repère spatial pour voyager dans ce monde qu’il ne connaît pas. Cette amulette qu'il a reçue des mains de l'aîné des princes zilarts. C’est donc pour cela qu’il apparaissait toujours à nos côtés ! Nous lui servions de balise. A chaque fois que nous pensions le trouver devant les Cristaux-mère, c’est nous qui l’y menions ! Heureusement, nous avons été de pitoyables guides. Ce qui lui a laissé assez de temps pour récupérer cette “boîte” et découvrir l’identité de ce garçon. Celui qui a mis fin à toute une ère. Celui qui s’est retourné contre les Zilarts et les Kuluus. Celui qui, bien qu’ayant reçu la volonté des Avatars, les a trahis. Celui qui, bien qu’étant né du Cristal-mère, s'apprête à le détruire. Selh’teus. Bien que Nag’molada brûle d’envie de savoir pourquoi, c’est une tout autre question qu’il lui pose : où a-t-il obtenu le pouvoir de contrôler le Vide ? Que s’est-il passé le jour où les Portes du Paradis se sont ouvertes et qu’Al’Taieu a été détruite ? Qu’a-t-il vu ? Qu’a-t-il appris ? Malgré toutes ces questions, Nag’molada n’a pour seule réponse que le sempiternel silence de Selh’teus. 

Peiné, le politicien compte bien forcer le traître à utiliser ses pouvoirs. Plusieurs scientifiques de Jeuno apparaissent et commencent à attaquer à vue. Prishe se jette au secours de Selh’teus. Ulmia se fait attaquer par un des scientifiques de Jeuno mais Tenzen la protège en tranchant son adversaire. Louverance aussi subit un assaut mais s’en défait facilement. Selh’teus invoque le Vide pour tenter d’y emprisonner Nag’molada, mais ce dernier riposte. La boîte s’ouvre finalement, révélant un étrange cube. A sa lueur, le vide déployé par Selh’teus se cristallise. Le politicien lâche un rire bruyant. Voici “l'œil d’Altana” ! L’artefact qui transforme le Vide en magicite ! Durant un moment d’hésitation, Semh’teus se fait prendre dans un sort d’immobilisation. Nag’molada menace d’utiliser l'œil d’Altana directement sur lui à moins qu’il ne réponde à ses questions. Ce qui risque de le tuer instantanément. 

Prishe a soudain une idée. Elle nous rend notre amulette et implore Selh’teus de l’aider. De lui transmettre, grâce au pouvoir du Murmure de l’âme, le quatrième verset de la Memoro de la Stono. Le garçon ne se fait pas prier et Prishe le récite aussitôt.

“Cette étoile, c'est toi, et ce chant est le tien.

Et un jour, cet espoir deviendra nos rêves... nos prières...

Brille, étoile d'espoir ! Laissez votre chanson résonner dans tout Vana'diel !

Et ce qui a été divisé en deux va redevenir entier. Complet et inséparable de toute éternité.”

A ces mots, le Cristal-mère se met à briller de tout son éclat. Il résonne aux paroles du chant sacré. Sa pureté réchauffe notre coeur. A l’inverse, il repousse Nag’molada et ses hommes. Le politicien résiste tant bien que mal. Il ne comprend pas pourquoi il est ainsi rejeté. C’est comme si le cristal essayait de lui parler, de lui répondre. Mais en tant que Kuluu, il est incapable de l’entendre. Selh’teus et Prishe se tiennent pourtant à portée de bras du cristal. Soudain, le garçon s’élève et touche le cristal. Ce qui a pour conséquence de tous nous faire aspirer par le Vide… Cela commence à devenir une mauvaise habitude.

Des réminiscences du passé nous apparaissent soudain. Yve’noile, accompagnée par lui-même et Nag’molada, souhaitent que le roi leur accorde sa bénédiction. Ainsi ils pourront rejoindre la cité des Kuluus en toute quiétude. Selh’teus ne semble pas ravi de cette perspective mais la prêtresse le rassure. Les chercheurs mettent tout en œuvre pour que les Kuluus retrouvent le Murmure de l’âme. Ainsi le peuple retrouvera son unicité. Mais en attendant, il faudra apprendre à vivre en ayant foi en l’autre. Un second souvenir se dévoile. Selh’teus se trouve en compagnie des Kuluus. Gravi’iton lui demande pourquoi il souhaite à ce point leur montrer la vision du paradis partagée par Eald’narche. C’est une évidence pour le jeune homme. Si tous les Kuluus pouvaient la voir, alors ils comprendraient les objectifs des Zilarts, et ainsi les conflits entre les deux populations s’arrêteraient. Il ne comprend d’ailleurs pas pourquoi les Kuluus ne souhaitent pas retrouver leur Murmure de l’âme. Grav’iton lui explique qu’il est déjà trop tard. Le Vide s’est déjà trop immiscé en eux. Il est impossible de les en séparer. Un troisième souvenir débute. Nag’molada souhaite s’entretenir avec Yve’noile. Cette dernière se demande pourquoi un Kuluu comme lui travaille avec les Zilarts. Le point de non-retour a déjà été franchi entre les deux peuples. Pour Nag’molada, tout cela est la faute des Avatars Terrestres. Ce sont eux qui manipulent les Kuluus pour empêcher le roi des Zilarts d’ouvrir les Portes du Paradis. Et de toute façon, les Kuluus ne veulent pas de lui. Ils le considèrent comme un traître. Alors que la seule chose qu’il ait faite, c’est de rester fidèle à Yve’noile. Pourtant, cette dernière n’est pas sereine. Elle avoue qu’elle compte bien trahir les Zilarts à son tour…

Lorsque nous reprenons nos esprits, nous sommes à l’intérieur du Vide. Ces fameux espaces distordus. Le Promyvion. Rien de bien compliqué pour sortir. Une fois que nous en connaissons un, nous les connaissons tous ! Et celui-ci est déjà le quatrième. Il y a toutefois une différence avec les fois précédentes : c’est que nous ne sommes pas seul. Nous devons retrouver nos compagnons. En avançant, nous finissons par entendre la voix de Tenzen ! Nous la suivons jusqu’à ce que ce dernier se matérialise devant nous. Il nous avoue avoir été avalé par le Vide, et plus rien. Il était incapable de faire quoi que ce soit à part appeler à l’aide. Heureusement que nous sommes arrivé pour lui rendre forme humaine. En continuant notre route, nous secourons Louverance, puis Ulmia. Tous les trois ne savent que dire devant le paysage de désolation qu’est le Promyvion. Nous les rassurons et leur expliquons comment sortir d’ici. Malheureusement pour nous, il semblerait que le destin ait décidé de nous faire mentir. Le chemin se termine sur un cul-de-sac. Impossible d’atteindre la sortie. Contre toute attente, c’est Nag’molada qui nous propose une solution pour sortir. Il est donc indemne ? Mais pourquoi nous aider ? C’est ce que Diabolos lui a dit lors d’un rêve. Il s’agit de la seule façon de sortir d’ici. Grâce à l’Oeil d’Altana, le Kuluu peut solidifier le Vide et nous créer de nouveaux chemins. Nous pouvons ainsi avancer jusqu’à la sortie.

Malheureusement, le portail qui nous permet de retrouver Vana’diel se met à vaciller. Une immense chauve-souris en sort. Non, c’est Diabolos ! Et il détient Prishe, endormie, entre ses griffes. L’Avatar nous prévient qu’avec quatre Cristaux-mère ayant perdu leur lumière, le monde n’en a plus pour longtemps. Il est désormais impossible de stopper les plans de Selh’teus. Diabolos est au courant de ses agissements ? Que prévoit-il de faire ? Il faut nous le dire ! C’est grâce aux rêves de Prishe que l’Avatar a découvert ses véritables intentions. Ces deux-là sont connectés. Son but n’est pas de plonger le monde dans le Vide, mais cela est une conséquence inévitable de ses actions. S’il a quitté la capitale céleste d’Al’Taieu, c’est pour la protéger. Nag’molada s’offusque. La cité a été détruite il y a dix mille ans ! Mais Diabolos conteste. Contrairement à ce que tout le monde pense, Al’Taieu n’a pas disparu. La cité, ainsi que tous ses habitants, existent encore. Dans un lieu par-delà le cinquième cristal. Qu’est-ce que cela veut dire ? Est-ce que cela veut dire que les Portes du Paradis s’y trouvent également ? Diabolos s’esclaffe. Les enfants d’Altana ne changent pas, peu importe l’époque. Toujours à chercher un moyen d’atteindre le domaine des Dieux. Il nous donne un conseil : si nous souhaitons nous rendre au Paradis tant convoité, cela ne sera pas de notre fait. Mais bel et bien celui de Promathia. Chacune des âmes qui peuple Vana’diel est soumise à la volonté du Dieu du Crépuscule. Et c’est pour cette raison que Bahamut souhaite tous nous détruire.

Tenzen en déduit que nous sommes l’ennemi de Bahamut uniquement à cause de la malédiction de Promathia. Si nous trouvions un moyen de briser les chaînes qui nous relient au Dieu du Crépuscule, alors nous serions sauvés de son courroux. Diabolos confirme qu’il existe bien un moyen. A l’époque des Anciens, les Kuluus avaient fait la même requête au maître des rêves. Il s’exécuta, mais le résultat fut tragique. Les Kuluus devinrent des créatures difformes. Diabolos nous met donc en garde : la malédiction de Promathia est nécessaire à la survie des Enfants d’Altana. Sans elle, nous ne serions rien. Elle n’est une malédiction que parce que nous la voyons comme telle. Il n’y a de chaînes que parce que nous les avons forgées. Tenzen l'interrompt. Si nous ne pouvons pas nous défaire de cette malédiction, alors la bataille avec Bahamut et son armée est inévitable. Et quand bien même nous en sortirions vainqueur, nous n’avons aucun moyen de stopper la propagation du Vide sur Vana’diel. Diabolos est fataliste. Les Enfants d’Altana ne peuvent rien faire. Et les Avatars Terrestres ne seront d’aucune aide. Phoenix n’est plus que l’ombre d’elle-même, Fenrir a perdu tous ses pouvoirs, et Carbuncle ne sait toujours pas s’il souhaite nous aider. Il hésite entre sauver Vana’diel et ses habitants. 

Nous devons apprendre des erreurs de Selh’teus. Essayer de sauver tout ce qui est n’apporte que peine et désespoir. Prishe reprend alors ses esprits à ce moment-là et contredit l’Avatar. Au moins, Selh’teus a essayé. Et au contraire, nous nous devons de suivre son exemple. Elle se retourne et fustige l’Avatar. S’il avait ne serait-ce qu’un semblant d’âme, il saurait que la douleur fait partie de la vie. On ne peut rien accomplir dans la crainte permanente de blesser ou d’être blessé. Dynamis n’est rien de plus qu’un moyen de se détourner de la réalité. L’Avatar est incapable de sauver qui que ce soit. C’en est trop pour Diabolos. Si la volonté de Prishe est si inflexible, elle n’a qu’à porter le poids du monde entier sur ses épaules ! Il lui suffit de se sacrifier et le pacte passé avec Bahamut sera rompu. Ainsi Vana’diel sera sauvée. Comment ça “se sacrifier” ? Prishe serait le Gardien de l’Apocalypse ? Qu’est-ce que cela veut dire ? Prishe n’y avait jamais pensé. Tuer le Gardien et briser le pacte…  Nous n’avons malheureusement pas la chance de continuer cette discussion. Nous voilà téléporté à l’extérieur du Promyvion.

Notre tête est lourde… Impossible de se lever tout de suite. Nous entendons une voix qui dit avoir trouvé quelque chose. Puis une seconde qui demande à voir. Et enfin une troisième qui répond qu’il ne s’agit que d’un corps. Ces trois voix… Il ne peut s’agir que des triplés Chebukki. Nous sommes incapable de bouger. Les Tarutarus en profitent pour nous faire les poches, volant notre amulette. Ils ne manquent jamais une occasion de se rendre détestables… Une quatrième voix se fait entendre. Il s’agit de Nag’molada. Il leur demande ce qu’ils fabriquent. Étant pris sur le fait, ils remettent l’amulette là où ils l’ont prise et se dépêchent de faire des courbettes au politicien. Mais ce dernier n’en a que faire. Il souhaite savoir pourquoi ils ont activé le mécanisme des ruines de Pso’Xja. Les triplés s’en défendent. Ce sont des aventuriers qui l’ont activé, sous les ordres de Esha’ntarl. Nag’molada ne comprend plus rien. Est-ce qu’elle a activé les ruines pour sceller Diabolos ? Après quelques secondes de réflexion, Nag’molada a compris. Le cinquième cristal repose à Al’Taieu. Nous l’entendons alors s’éloigner à vive allure. Les triplés en revanche sont toujours là. Leur voix criarde nous le confirme. Ils se demandent ce qu’ils doivent faire de Prishe. Elle se trouve dans une tour voisine. Après quelques secondes de délibération, ils choisissent de la laisser. Si jamais elle les voyait, elle les massacrerait sans doute. Et c’est comme ça que nous sommes nous aussi abandonné à notre sort. Les triplés partent, emboîtant sans doute le pas de leur “modèle”. Enfin au calme, notre esprit vagabonde. Nous perdons de nouveau conscience.

Nous nous réveillons quelques heures plus tard, l’esprit pas très clair. Soudain tout nous revient ! Le quatrième Cristal-mère. Selh’teus. Le Promyvion. Diabolos. Prishe. Prishe ! Nous devons la retrouver ! Nous cherchons dans toutes les tours, mais impossible de mettre la main dessus. Ni sur elle, ni sur nos autres compagnons par ailleurs. Nous commençons à nous inquiéter. Qu'a-t-il bien pu leur arriver ? Nous devons retourner voir Cid. Ses ateliers sont en quelque sorte notre point de ralliement. Et puis s’ils ne sont pas là, il nous aidera. C’est paniqué que nous nous dépêchons de retrouver l’ingénieur. Mais heureusement pour nous, nous sommes bien vite rassuré. Ulmia, Tenzen et Louverance sont déjà ici. Prishe cependant est toujours portée disparue. Son absence est inquiétante. D’autant plus que Cid nous apprend que le Grand Duché est également à sa recherche et promet une récompense pour sa capture. Nag’molada doit croire qu’elle est de mèche avec Selh’teus. Le duché ne doit pas lui mettre la main dessus Et puis nous avons des questions à lui poser. A propos du quatrième verset. Du Gardien de l’Apocalypse. Du pacte avec Bahamut. Cid nous demande alors de quel pacte nous parlons. Nous lui expliquons rapidement ce qu’il en est. Bahamut compte tuer tout le monde pour empêcher le Gardien de s’éveiller. D’abord horrifié, Cid retrouve bien vite son calme. Si nous coupons l’herbe sous le pied de Bahamut et empêchons le retour du Gardien, alors Bahamut devra stopper son génocide à venir. Un problème se pose cependant. Le duché pense que Selh’teus est le Gardien. Diabolos a laissé sous-entendre qu’il pourrait s’agir de Prishe. Et tous les deux ont disparu. Nous devons les retrouver au plus vite.

Nous décidons de nous séparer en trois groupes. Chacun avec une mission différente, mais toutes capitales. Tenzen compte débusquer Carbuncle grâce à Phoenix, et lui demander son aide. Ulmia souhaite retrouver Prishe au plus vite. Quant à Louverance, il va enquêter sur la capitale céleste d’Alt’Taieu. Si Selh’teus en vient, il y a forcément un moyen d’y entrer. Quand tout le monde aura atteint son objectif, nous nous retrouverons ici, aux ateliers de Cid. Chacun sait ce qu'il a à faire. De notre côté, nous aiderons nos trois compagnons autant que possible. Notre cœur nous dicte d’accompagner Ulmia pour commencer. Cela serait catastrophique si jamais Jeuno retrouve Prishe avant nous. Et son absence se fait cruellement ressentir. 

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