[Squall 59] Balles perdues
Publié : 14 juil. 2004 15:10
Etant donné que mon esprit créatif et romancier s'est mis en marche ( autant en profité), j'ai décidé de faire une fic rapportant la vie d'un tueur à gages, contraint de remplir ses missions pour sauver un membre de sa famille.
Je ne vous en dis pas plus et vous laisse découvrir par vous même ma nouvelle création, tout droit sortie de mon cerveau en ébullition lol
BALLES PERDUES
CHAPITRE I
BOOOOM !!!
Bris de glaces, râles d'agonie. Le souffle de l'explosion projeta les gardes postés à l'entrée à quelques mètres de la porte. Le C-4 avait fait son effet. Le jeune homme, responsable de ce désastre, a l'air réjoui. Il n'accorde aucune confiance aux minuteries. Son dada, c'est les détonateurs. Il aime avoir le contrôle sur ce qu'il fait. Il s'est posté à l'abri, derrière des buissons, pour admirer la scène. Une foule d'hommes armés sort de la maison, celle-ci commençant à prendre feu. Quelques uns toussent, les autres tombent comme des mouches. Rien de tel qu'un mélange fait maison pour éliminer les importuns qui se mettent en travers de la route du jeune homme. Une épaisse fumée noire, mélangée à une odeur de corps calcinés, s'échappe de l'ouverture produite par l'explosif. L'adolescent prépubère n'attend patiemment qu'une seule et unique chose: sa vengeance. Le criminel, qui a tué deux ans auparavant ses parents, réside à l'intérieur de cette bâtisse. Il a minutieusement étudié les plans du complexe. Il ne peut pas se tromper. Cette fois sera la bonne. La cible sort de la maison, escortée de ces deux molosses de gardes. Il suffoque, à cause de la fumée, et semble avoir des difficultés à respirer. Mais ceci n'est que le début de la souffrance qu'il va endurer. Il se dirige vers sa voiture blindée, ses larbins étant presque dans l'obligation de devoir le soulever pour le transporter. C'est maintenant qu'il faut agir. Maintenant ou jamais. Luca, ainsi se prénomme-t-il, empoigna fortement la crosse de son fusil, penchant sa tête sur le côté, de manière à avoir un bon angle de vue. La lunette de visée du fusil, nettoyée bien avant la mission, est d'une précision telle que Luca aurait pu tuer une mouche à un kilomètre. Cependant, lorsqu'il aperçut sa cible grossie par la lunette, il eut un moment d'hésitation. Il respire fortement, troublant ainsi la précision de son tir, ce qui est tout à fait anormal. Il s'est entraîné longuement avant d'avoir décidé quoi que ce soit. Pourquoi aurait-il du remords à ôter la vie de cette pourriture ? Pourquoi maintenant ? Se ressaisissant presque aussi vite qu'il est parti dans ses souvenirs, il régle la netteté de son fusil, juste pour se régaler du spectacle. Mais au moment d'appuyer sur la gachette, il sent ses muscles se détendrent, ses jambes vacillent et il tombe au sol. Son fusil alla glisser loin de son corps ( son seul ami aussi le pensait-il chaque jour que Dieu faisait ), et malgré tous ses efforts pour le récupérer, il n'y parvint pas. Il n'eut même pas la force de se retourner, pour voir le visage de celui qui lui a tiré dessus, traversant le poumon droit. Il entend juste un petit ricanement, puis tout devint noir, et enfin apparu cet habituel message qui en énervait plus d'un...GAME OVER.
- J'en ai marre de ce satané jeu, m'exclamai-je, hors de moi. Ca fait vingt fois que je recommence cette mission, et je meurs toujours au même endroit.
L'adolescent colérique que vous venez "d'entendre" n'est autre que moi, Pete Standford. Je vis dans une modeste maison de l'état du Colorado, avec ma mère; mon père m'ayant quitté alors que je n'avais que 5 ans. J'adore ma mère et fait tout ce qui est en mon pouvoir pour lui simplifier la vie. J'ai 19 ans, mais semble beaucoup plus mature que mon âge ne pourrait le laisser croire ( enfin, d'après les psy d'orientation ). Mes cheveux hirsutes et mes quelques mèches rebelles me retombant sur ses yeux me donnent une apparence de délinquant. Mais la réalité est toute autre: je fais des études de criminologie dans la plus prestigieuse des facultés de Denver. J'ai refusé l'internat pour pouvoir m'occuper de ma mère et fais le trajet du retour chaque semaine avec mon meilleur ami, le futur Dr. Roy Williams, habitant lui aussi dans la même ville que moi. Hormis mon sens de l'humour très developpé, je suis l'un des élèves les plus prometteurs de mon école. Je m'attire facilement le soutien de tous mes professeurs par mon efficacité dans mes exposés, et l'amitié de nombreux camarades de classe par mon charisme et mon comique.
- Tout va bien, mon chéri ? demanda ma mère, affolée.
- T'as pas de soucis à te faire. C'est juste une histoire entre moi et cette saleté de machine.
J'éteignis mon ordinateur, pris ma veste, et dévalais les escaliers quatre à quatre. Je mis ma main sur la poignée de la porte d'entrée lorsque ma mère intervint.
- Où est ce que tu vas ?
- Je vais voir Roy. On doit aller se faire un cinoch'.
- Ne rentres pas trop tard ! Demain tu as de la route à faire !
- Je rentrerai quand Roy rentrera, voyons. En plus, c'est lui qui viens me chercher demain.
Sur ce, j'enfilai mon blouson et sortit. Le temps était plutôt froid et j'avais du chemin à parcourir pour arriver jusqu'à la maison de mon ami. Au bout de 20 minutes de marche, j'aperçu enfin la rue dans laquelle se trouvait la maison de Roy. Je fis quelques pas à peine lorsque j'entendis un cri de femme apeurée, puis un crissement de pneu. La voiture en faute arriva à ma hauteur, une des portières s'ouvrit, laissant sortir un homme à la carrure impressionnante. Ce même homme me souleva par mon veston pour me faire rentrer à l'intérieur de la berline. Une fois fait, la voiture reparti en trombe par là où elle était arrivée.
- Qu'est ce que...
Une main glaciale me vétit d'une cagoule, m'empêchant ainsi d'identifier mes agresseurs. J'avais juste eu le temps de remarquer que l'homme qui était descendu de la voiture était bâti comme une armoire à glaces, mais également qu'il était chauve.
La voiture roula ainsi pendant une bonne trentaine de minutes, puis s'arrêta. Je pu déduire, d'après les chaos de la route, que nous nous étions stoppés sur une route gravillonnée. Une main puissante me propulsa en dehors du véhicule, me faisant choir, ce qui pour conséquence de me meurtrir le visage sur les cailloux. Immédiatement après, ne me laissant aucun laps de temps pour retirer ma cagoule, je fus remis sur pied. Un des hommes, car ils étaient plusieurs ( au moins trois d'après les voix que j'avais pu entendre ) me poussa, m'incitant à avancer. Nous marchâmes un instant, puis l'un deux m'adressa la parole.
- Dis petit, me fit l'homme, tu aimes le danger ?
- Comme tout le monde, répliquai-je, confiant.
- Ne joue pas au plus fin avec moi. Avance ! s'énerva l'homme.
Arrivés devant un bâtiment sombre, l'homme qui me poussait m'ôta la cagoule. Je mis un certain temps à me réhabituait à la lumière du jour. Je fis un demi-tour sur moi même mais n'aperçus qu'une rangée d'arbres, ce qui ne me fus pas très utile pour me donner une idée de l'endroit où nous étions. J'entrai donc à l'intérieur de l'entrepôt et le gorille me fit m'asseoir sur une chaise se trouvant au centre de la pièce. Des bruits de pas se firent entendre et un homme à l'âge mur au teint terne et aux yeux plissés se présenta.
- Alors, monsieur Standford, comment avez-vous trouvé la petite ballade ?
- Agréable. Juste quelques chaos à l'arrivée mais sinon, je suis prêt à recommencer quand vous le voulez, lancai-je avec assurance.
- Ahahaha !! Monsieur a de l'humour, à ce que je voie. Je sens que je vais apprécier votre compagnie.
- Et moi donc. Mais avant toute chose, appelez-moi Pete. Nous sommes entre amis, voyons.
Le colosse à la calvitie prononcée me bouscula, me faisant presque tomber de mon siège.
- Fais gaffe à ce que tu dis, gringalet, dit-il.
- Laissez, fit le vieil homme. J'aime assez ce petit. Il a du cran.
- Vous trouvez ? ne sachant quoi répondre d'autre.
- Oh que oui, dit le vieillard. Mais comme l'a dit Maurice, vous devriez mesurer vos paroles, mon jeune ami. Nous détenons en notre possession quelque chose, ou devrais-je plutôt dire quelqu'un d'irremplacable à vos yeux.
Je réfléchis, puis l'évidence m'éclata aux yeux comme un ballon que l'on aurait trop gonflé.
- Maman, fis-je d'une voix tremblotante.
Ma mère était ma seule famille. Etant fils unique, je n'avais nul autre endroit où aller si jamais il lui arrivait malheur. Je ne pus qu'attendre la suite, impuissant de par le nombre d'hommes armés qui m'entouraient. Le vieil homme reprit la parole.
- Oh, comme c'est mignon. Oui, en effet, nous avons votre maman. Ah, l'instinct maternel, toujours à se préoccuper du bien-être de son fiston, mais c'est elle qui aurait eu besoin de protection lorsque nous sommes allés la chercher.
Je me sentais, vaseux. Les premiers symptômes d'un malaise apparaissaient sur mon visage. Je transpirais et tremblait, alors que j'avais à l'habitude un tempérament plutôt serein. La tête me tournait, la lumière diminuait en intensité, des spasmes me prenait, puis tout à coup, plus rien, mis à part la voix du vieillard qui trottait dans ma tête.
- ...Au revoir.., Pete...
J'entendis un ricanement semblable à celui de mon jeu, et ne pouvant lutter davantage, je décidai de me laisser plonger dans l'obscurité, dans un sommeil forcé...
Squall 59
*****
Voila, c'est tout pour le chapitre 1. Si cette histoire plaît, je mettrai de nouveaux chapitres à la suite, mais pour le prochain, il faudra attendre un petit peu (Fin Juillet)
Vous pouvez déposer commentaires, critiques, menaces (nan pas menaces, lol), je serais heureux de les lire.
Je ne vous en dis pas plus et vous laisse découvrir par vous même ma nouvelle création, tout droit sortie de mon cerveau en ébullition lol
BALLES PERDUES
CHAPITRE I
BOOOOM !!!
Bris de glaces, râles d'agonie. Le souffle de l'explosion projeta les gardes postés à l'entrée à quelques mètres de la porte. Le C-4 avait fait son effet. Le jeune homme, responsable de ce désastre, a l'air réjoui. Il n'accorde aucune confiance aux minuteries. Son dada, c'est les détonateurs. Il aime avoir le contrôle sur ce qu'il fait. Il s'est posté à l'abri, derrière des buissons, pour admirer la scène. Une foule d'hommes armés sort de la maison, celle-ci commençant à prendre feu. Quelques uns toussent, les autres tombent comme des mouches. Rien de tel qu'un mélange fait maison pour éliminer les importuns qui se mettent en travers de la route du jeune homme. Une épaisse fumée noire, mélangée à une odeur de corps calcinés, s'échappe de l'ouverture produite par l'explosif. L'adolescent prépubère n'attend patiemment qu'une seule et unique chose: sa vengeance. Le criminel, qui a tué deux ans auparavant ses parents, réside à l'intérieur de cette bâtisse. Il a minutieusement étudié les plans du complexe. Il ne peut pas se tromper. Cette fois sera la bonne. La cible sort de la maison, escortée de ces deux molosses de gardes. Il suffoque, à cause de la fumée, et semble avoir des difficultés à respirer. Mais ceci n'est que le début de la souffrance qu'il va endurer. Il se dirige vers sa voiture blindée, ses larbins étant presque dans l'obligation de devoir le soulever pour le transporter. C'est maintenant qu'il faut agir. Maintenant ou jamais. Luca, ainsi se prénomme-t-il, empoigna fortement la crosse de son fusil, penchant sa tête sur le côté, de manière à avoir un bon angle de vue. La lunette de visée du fusil, nettoyée bien avant la mission, est d'une précision telle que Luca aurait pu tuer une mouche à un kilomètre. Cependant, lorsqu'il aperçut sa cible grossie par la lunette, il eut un moment d'hésitation. Il respire fortement, troublant ainsi la précision de son tir, ce qui est tout à fait anormal. Il s'est entraîné longuement avant d'avoir décidé quoi que ce soit. Pourquoi aurait-il du remords à ôter la vie de cette pourriture ? Pourquoi maintenant ? Se ressaisissant presque aussi vite qu'il est parti dans ses souvenirs, il régle la netteté de son fusil, juste pour se régaler du spectacle. Mais au moment d'appuyer sur la gachette, il sent ses muscles se détendrent, ses jambes vacillent et il tombe au sol. Son fusil alla glisser loin de son corps ( son seul ami aussi le pensait-il chaque jour que Dieu faisait ), et malgré tous ses efforts pour le récupérer, il n'y parvint pas. Il n'eut même pas la force de se retourner, pour voir le visage de celui qui lui a tiré dessus, traversant le poumon droit. Il entend juste un petit ricanement, puis tout devint noir, et enfin apparu cet habituel message qui en énervait plus d'un...GAME OVER.
- J'en ai marre de ce satané jeu, m'exclamai-je, hors de moi. Ca fait vingt fois que je recommence cette mission, et je meurs toujours au même endroit.
L'adolescent colérique que vous venez "d'entendre" n'est autre que moi, Pete Standford. Je vis dans une modeste maison de l'état du Colorado, avec ma mère; mon père m'ayant quitté alors que je n'avais que 5 ans. J'adore ma mère et fait tout ce qui est en mon pouvoir pour lui simplifier la vie. J'ai 19 ans, mais semble beaucoup plus mature que mon âge ne pourrait le laisser croire ( enfin, d'après les psy d'orientation ). Mes cheveux hirsutes et mes quelques mèches rebelles me retombant sur ses yeux me donnent une apparence de délinquant. Mais la réalité est toute autre: je fais des études de criminologie dans la plus prestigieuse des facultés de Denver. J'ai refusé l'internat pour pouvoir m'occuper de ma mère et fais le trajet du retour chaque semaine avec mon meilleur ami, le futur Dr. Roy Williams, habitant lui aussi dans la même ville que moi. Hormis mon sens de l'humour très developpé, je suis l'un des élèves les plus prometteurs de mon école. Je m'attire facilement le soutien de tous mes professeurs par mon efficacité dans mes exposés, et l'amitié de nombreux camarades de classe par mon charisme et mon comique.
- Tout va bien, mon chéri ? demanda ma mère, affolée.
- T'as pas de soucis à te faire. C'est juste une histoire entre moi et cette saleté de machine.
J'éteignis mon ordinateur, pris ma veste, et dévalais les escaliers quatre à quatre. Je mis ma main sur la poignée de la porte d'entrée lorsque ma mère intervint.
- Où est ce que tu vas ?
- Je vais voir Roy. On doit aller se faire un cinoch'.
- Ne rentres pas trop tard ! Demain tu as de la route à faire !
- Je rentrerai quand Roy rentrera, voyons. En plus, c'est lui qui viens me chercher demain.
Sur ce, j'enfilai mon blouson et sortit. Le temps était plutôt froid et j'avais du chemin à parcourir pour arriver jusqu'à la maison de mon ami. Au bout de 20 minutes de marche, j'aperçu enfin la rue dans laquelle se trouvait la maison de Roy. Je fis quelques pas à peine lorsque j'entendis un cri de femme apeurée, puis un crissement de pneu. La voiture en faute arriva à ma hauteur, une des portières s'ouvrit, laissant sortir un homme à la carrure impressionnante. Ce même homme me souleva par mon veston pour me faire rentrer à l'intérieur de la berline. Une fois fait, la voiture reparti en trombe par là où elle était arrivée.
- Qu'est ce que...
Une main glaciale me vétit d'une cagoule, m'empêchant ainsi d'identifier mes agresseurs. J'avais juste eu le temps de remarquer que l'homme qui était descendu de la voiture était bâti comme une armoire à glaces, mais également qu'il était chauve.
La voiture roula ainsi pendant une bonne trentaine de minutes, puis s'arrêta. Je pu déduire, d'après les chaos de la route, que nous nous étions stoppés sur une route gravillonnée. Une main puissante me propulsa en dehors du véhicule, me faisant choir, ce qui pour conséquence de me meurtrir le visage sur les cailloux. Immédiatement après, ne me laissant aucun laps de temps pour retirer ma cagoule, je fus remis sur pied. Un des hommes, car ils étaient plusieurs ( au moins trois d'après les voix que j'avais pu entendre ) me poussa, m'incitant à avancer. Nous marchâmes un instant, puis l'un deux m'adressa la parole.
- Dis petit, me fit l'homme, tu aimes le danger ?
- Comme tout le monde, répliquai-je, confiant.
- Ne joue pas au plus fin avec moi. Avance ! s'énerva l'homme.
Arrivés devant un bâtiment sombre, l'homme qui me poussait m'ôta la cagoule. Je mis un certain temps à me réhabituait à la lumière du jour. Je fis un demi-tour sur moi même mais n'aperçus qu'une rangée d'arbres, ce qui ne me fus pas très utile pour me donner une idée de l'endroit où nous étions. J'entrai donc à l'intérieur de l'entrepôt et le gorille me fit m'asseoir sur une chaise se trouvant au centre de la pièce. Des bruits de pas se firent entendre et un homme à l'âge mur au teint terne et aux yeux plissés se présenta.
- Alors, monsieur Standford, comment avez-vous trouvé la petite ballade ?
- Agréable. Juste quelques chaos à l'arrivée mais sinon, je suis prêt à recommencer quand vous le voulez, lancai-je avec assurance.
- Ahahaha !! Monsieur a de l'humour, à ce que je voie. Je sens que je vais apprécier votre compagnie.
- Et moi donc. Mais avant toute chose, appelez-moi Pete. Nous sommes entre amis, voyons.
Le colosse à la calvitie prononcée me bouscula, me faisant presque tomber de mon siège.
- Fais gaffe à ce que tu dis, gringalet, dit-il.
- Laissez, fit le vieil homme. J'aime assez ce petit. Il a du cran.
- Vous trouvez ? ne sachant quoi répondre d'autre.
- Oh que oui, dit le vieillard. Mais comme l'a dit Maurice, vous devriez mesurer vos paroles, mon jeune ami. Nous détenons en notre possession quelque chose, ou devrais-je plutôt dire quelqu'un d'irremplacable à vos yeux.
Je réfléchis, puis l'évidence m'éclata aux yeux comme un ballon que l'on aurait trop gonflé.
- Maman, fis-je d'une voix tremblotante.
Ma mère était ma seule famille. Etant fils unique, je n'avais nul autre endroit où aller si jamais il lui arrivait malheur. Je ne pus qu'attendre la suite, impuissant de par le nombre d'hommes armés qui m'entouraient. Le vieil homme reprit la parole.
- Oh, comme c'est mignon. Oui, en effet, nous avons votre maman. Ah, l'instinct maternel, toujours à se préoccuper du bien-être de son fiston, mais c'est elle qui aurait eu besoin de protection lorsque nous sommes allés la chercher.
Je me sentais, vaseux. Les premiers symptômes d'un malaise apparaissaient sur mon visage. Je transpirais et tremblait, alors que j'avais à l'habitude un tempérament plutôt serein. La tête me tournait, la lumière diminuait en intensité, des spasmes me prenait, puis tout à coup, plus rien, mis à part la voix du vieillard qui trottait dans ma tête.
- ...Au revoir.., Pete...
J'entendis un ricanement semblable à celui de mon jeu, et ne pouvant lutter davantage, je décidai de me laisser plonger dans l'obscurité, dans un sommeil forcé...
Squall 59
*****
Voila, c'est tout pour le chapitre 1. Si cette histoire plaît, je mettrai de nouveaux chapitres à la suite, mais pour le prochain, il faudra attendre un petit peu (Fin Juillet)
Vous pouvez déposer commentaires, critiques, menaces (nan pas menaces, lol), je serais heureux de les lire.