[Kito] LSDG, L'Arbre aux Anciens
Publié : 25 juil. 2004 8:43
et bien voilà le premier chapitre de ma première histoire dans la saga. j'attends vos comentaires!
La Saga de Gorgoroth
I. L'Arbre aux Anciens
Chapitre 1, L’heure de l’affrontement. Année 4564 ap. Tour du Zéphire, Ere de l’Eau
« Le vainqueur est donc Yoruth de Lohriff ! »
Cette voix était celle de l’arbitre, que tout le monde appelait « le Vieux ». Le Vieux car il arbitrait les épiques combats de chevalier du royaume de Klorh depuis maintenant fort longtemps.
Ces combats étaient des affrontements de guerrier venu du continent du Hersji, ils pouvaient être très dangereux, voir mortel.
La voix du Vieux retentit à nouveau :
« Son adversaire, Désaale est mort…mais il est mort en guerrier, tout le monde se souviendra de sa brave mort.
- C’est injuste, s’écria un membre du public, on ne peut pas tuer des gens juste pour en évaluer d’autre !
- Ceci est la volonté du roi, répliqua le Vieux.
- Alors…Mort au roi ! »
Une porte s’ouvrit alors, et une demi-douzaine de soldat surgirent emportèrent le malheureux qui avait osé proféré la mort du roi.
« Heu…oui, alors nous allons passer au combat suivant, balbutia le Vieux, quelqu’un a d’autre remarque à faire ?
Silence dans la salle.
-Bien, alors nous pouvons continuer. C’est l’heure d’un nouvel affrontement ! J’appelle sur le cercle de combat le grand Gugorofh de la montagne du Souffre, ainsi que Reel du royaume de Klorh.
- Vas-y mon chéri ! s’écria la mère de Reel dans le public. »
Reel baissa les yeux de honte. Il aurait très bientôt son age majeur, c'est-à-dire vingt-et-un ans. Son anniversaire était le jour du nouvel an. Le monde n’allait pas passé une nouvelle année normale, non car cette année serait le passage à l’ère de l’Arbre. Le continent de Hersji en était à sa septième ère. Les ères étaient toutes écrites au château, dans le livre du sage, elle se suivaient toute, et ça depuis le début de la légendaire tour du Zéphire.
Les ères se sont suivies de cette façon : La terre est née, la montagne a poussé de la terre, les nuages ont surplombés la montagnes, l’orage est descendus des nuages, le feu a surgit de l’orage, l’eau a éteint le feu, l’arbre a poussé de l’eau…
Et les nouvelles ères seront écrites dans le livre du sage. Reel revint à moitié au moment présent, il observa la pièce : elle était grande, de grande fleur pendaient du plafond, une petite centaines de personnes étaient sur un balcon et un grand homme barbu se tenait devant lui. Il revint alors complètement à la réalité.
La voix du Vieux souffla doucement à son oreille :
« C’est à toi mon garçon, fait attention à toi. Si tu gagne tu seras dans l’armée du roi alors, fait attention !
-Oui, je pense que ton éducation aura porté ses fruits.
-Je l’espère, répondit avec un sourire le Vieux, puis il ajouta plus fort, de façon à s’adresser à tout le monde : Que le combat commence !
Le barbu en face de Reel s’exclama :
- C’est pas un gringalet comme toi qui va battre le grand Gugorofh !
- On verra bien, répliqua Reel. »
Reel avait un secret, ce secret était un médaillon caché sous sa chemise de soie. Le médaillon était un objet magique qui représentait chaque ère, une image y avait été incrustée, on pouvait y distinguer l’ère actuelle. L’image du médaillon générait une magie en rapport avec l’ère actuelle, donc en ce moment Reel avait de la magie de l’eau. Et il comptait s’en servir contre Gugorofh.
« Avance que je t’écrase, s’impatienta le grand homme.
-Comme tu veux ! »
Reel était muni d’une épée longue, il se concentra et il senti l’eau, claire et douce, couler dans son épée. Il s’avança et bondit sur son adversaire qui, surprit, essaya de se protéger de l’épée adverse, mais en vain ! Le bruit de fer qui s’entrechoque résonna dans la pièce. Les deux adversaires forçaient tout les deux pour briser la défense adverse. Reel passa sous Gugorofh, et fit un mouvement vertical puissant. L’épée trancha comme une grande vague puissante et en colère. Gugorofh, tétanisé, regarda son ventre où gisait une grosse rayure sanguine.
« Oh…plus fort…que…moi penser…, bredouilla-t-il avant de s’effondrer.
-Et Reel du royaume de Klorh gagne ! C’est la fin des combats pour ce soir, demain il y aura trente nouveaux combats. »
Les personnes qui avaient assistés au combat en parlaient beaucoup, surtout ils se demandaient comment Reel avait réussi à terrasser son adversaire en si peu de temps. La mère de Reel, Moya, vint le félicité à la sortie :
« Reel, je te félicite, tu a été très fort ! Tu t’es bien sûr servit du médaillon ?
-Oui maman, j’ai senti une grande vague frapper Gugorofh. Je ne l’aie heureusement pas tué, je l’aie juste assommé avec une blessure vraiment superficielle.
-Ceux qui tuent à ce genre de combat ne sont que des brutes ! Nous vivons dans un royaume sévère c’est sûr. Le roi Handoj a prit le pouvoir car c’est un très grand stratège d’après certain.
- A ce qui parait il a un grand château au sommet d’une montagne.
-Oui, mais récemment il a été attaqué par des dragons !
Ils arrivèrent devant la porte de leur maison.
Nous sommes arrivés à la maison, nous allons fêter ta victoire. »
Reel vit alors trois ombres sortir peu à peu de l’obscurité, il regarda plus précisément et aperçu ses amis de toujours : Yuhoj, un grand elfe brun qui venait d’être majeur il y a deux mois. Mylasélïs, une humaine qui serait bientôt majeure et Bynuoha, une demi-dragonne qui dans un an serait majeure. Reel lui-même était humain. Yuhoj couru jusqu'à Reel et lui dit :
« C’était génial ! Tu vas faire parti de l’armée ! Moi je passe au douzième combat demain.
Mylasélïs arriva elle aussi et le félicita :
-Tu as été très fort ! Toi et Yuhoj vous nous écrirez quand vous ne serez plus là hein ?
-Bien sur que oui, répondit Reel, mais c’est l’heure de la fête maintenant, donc ne pensons pas à des choses tristes !
Bynuoha arriva un peu en retard car elle avait trébuché et elle était tombée dans un buisson.
- Toi avoir été puissant, moi félicité beaucoup toi. Toi et Yuhoj avoir chance, beaucoup chance, s’exclama-t-elle, moi et autre vouloir faire fête en ton honneur !
-Si vous voulez bien tous m’aider à préparer, répondit Moya.
-Dépêchons nous alors, pressa Reel. »
Ils s’activèrent, et ils commencèrent à tout décorer. Reel grâce à son médaillon fit de belle farandole d’eau au plafond. Bynuoha elle, allait beaucoup plus vite car elle pouvait se faire mouvoir les objet à distance et Yuhoj arrivait à créer des objets pas trop gros. Moya et Mylasélïs qui n’avait aucun don de ce genre, firent de leur mieux pour aller vite. Huit heure approchait, une trentaine de personne avait été conviées. Les préparatifs furent achevés à neuf heure, les préparateurs se reposèrent quelques instant puis Moya sortie pour sonner la cloche de leur maison, signe qu’une fête était prête, quelque personne approchèrent mais elles repartirent. Le Vieux arriva, avec une bonne liasse de papier sous les bras. Moya l’accueillit et elle le fit rentrer. Les jeunes gens le saluèrent.
Le Vieux leur annonça :
« Tout ces papiers sont des notes et des cartes du monde.
- Même des autres continents ?demanda Mylasélïs
- Oui et aussi des autres mondes !
-Autres mondes ?interrogea Reel
-D’autres étendu de terre émergée de la mer, de nouvelle grandeur à exploiter.
-Veuillez pardonnez mon ignorance, mais pourquoi vous avait emmenée toutes ces cartes ?questionna Yuhoj
-Je vous le dirais quand les combats seront finis.
-Mais ce ne sera que dans un mois ! s’écria Reel
-Et bien, vous patienterez jusque là n’est-ce pas ? Pendant ce temps, il se tourna vers Moya, je veux que tu garde ces papiers cachés dans ta maison, et personne même toi et Reel n’ont le droit de les regarder d’accord ?
-Tu as ma promesse le Vieux. répondit calmement Moya. Vous rentrez à l’intérieur ? La fête en l’honneur de Reel va bientôt commencer !
Le Vieux jeta des regards inquiets aux alentours, puis reprit :
-Une fête !? Vous aviez oublié ou quoi ? C’est l’anniversaire de la grande Hécatombe, le roi Handoj a interdit toute sorte de réjouissance ce jour !
-Deurtre ! J’avais oublié. »
Deurtre était une expression locale, qui exprimait la surprise, l’exclamation.
Après avoir fini de leurs expliquer la gravité de leurs actes, le Vieux les pressa de vite ranger les décorations, et de mettre un terme à la magie décorative. En aidant à ranger, le vieil homme disait souvent « Ce n’est plus de mon age ! » ou des « Aie, mon dos ! ». Une fois finis, tout ce petit monde alla à la cuisine pour boire de l’eau, du lait et même une bière pour le Vieux. Après cela, le Vieux se mit en tête de partir mais il se ravisa :
« J’allai oublier de vous donner la paperasse sur les autres mondes et continents !
Il regarda sur la table de l’entrée et s’exclama :
-Je les avais posé là ! Elles n’y sont plus ! Quelqu’un d’entre vous les aurais prise ?
Moya et les quatre jeunes gens plièrent leurs mains comme pour donné un coup de poing et ils collèrent leurs deux poings l’un contre l’autre, signe pour jurer.
-Et bien, est-tu sûr que tu ne les a pas posé autre part ? demanda Moya.
-Non ! s’écria le Vieux, c’est une catastrophe ! Une ca-ta-strophe !
-Pourquoi ? Seulement être cartes et notes, pas important. questionna Bynuoha.
-Ces notes révèlent l’emplacement de… non ! Pas avant la fin du tournoi.
-Tout à l’heure je crois avoir entendu du bruit près de l’entrée, quand nous étions dans la cuisine mais j’ai pensé que c’était un Tlurp vagabond. dit Yuhoj.
-Tu penses trop gamin ! répliqua le Vieux »
Un Tlurp était un petit animal d’à peu près la taille d’une grenouille avec des jambes immenses qui se terminent par des sabots. Le Tlurp est totalement dénué d’intelligence, aussi il peine à marcher droit. Souvent, cet animal arrive à rentrer dans les maisons ouvertes, mais son sens instinctif le rendant peureux l’oblige à partir vite.
Enfin, Yuhoj n’était pas si éloigné que ça de la bonne réponse. En effet, à quelques centaines de mètres de là…
« Dézhaï ! Le Sage tlurp n’est toujours pas rentré ? s’écria une personne assis dans l’ombre.
-Non monsieur le Junada… il a rompu le contrôle télépathique ! Je n’exerce plus le contrôle que j’avais avant, il a acquis énormément de puissance c’est temps-ci, sûrement à cause de… commença une autre entrain de manger du pain.
-Oui de la goutte du lac sacré ! C’est bon je sais. Dépêche-toi de me le retrouver ou c’est moi qui vais y aller pour lui faire sa fête, et après je vais t’étriper !
-Bien monsieur le Junada. s’inclina le dénommé Dézhaï puis, il partit. »
C’est deux personne était des Genhaïdoss ou des chasseurs de sang dans leur langue. Ce sont des assassins ou des voleurs, se sont des humains à la peau tendant sur le rouge. Ils se déplacent par groupe de quatre, chaque groupe obéissant aux ordres d’un Junada lui-même obéissant aux ordres d’un Mümajhu. Les Genhaïdoss sont passé maître dans l’art de manier deux rapières en même temps. Le groupe de Dézhaï s’est vu retiré deux membres pour plus de discrétion dans leur mission, et un Sage tlurp les accompagnent. Un Sage tlurp est très rare, contrairement à ses cousins normaux le Sage est doté d’intelligence et du don de télépathie et de télékinésie ce qui en font des êtres très recherché pour les revendre comme esclave, bien que les Sages tuent leurs futurs maîtres avant…
Dézhaï détestait son Junada et encore plus son Mümajhu, il ne faisait ce travail juste pour gagner de l’argent et se nourrir. Il voulait partir loin, très loin sur un autre continent pour vivre en paix. Le Sage tlurp et lui était devenu ami, et comme Dézhaï était lui aussi doué de télépathie, ils communiquaient facilement par la pensée. Les propos de Dézhaï n’étaient que mensonges qui servaient de pretexte rien que pour aller se balader un peu.
« Hogoga ? questionna Dézhaï par la pensée, j’ai embobiné le Junada pour aller me balader. Que faisait-tu pendant tout ce temps ?
-Pourquoi tu ne m’appelle pas le Sage comme tes congénères ? demanda le Sage tlurp.
-Mes « congénères » comme tu dit on peurs de toi, mais pas moi. répliqua le Genhaïdoss.
-Bonne réponse ! dit Hogoga amusé, tu sais, je suis arrivé dans une ville et je suis rentré dans une maison et j’y ait trouvé des cartes et des notes d’autres mondes et de continents ! Je me suis dit que cela te plairait pour trouver où aller quand tu auras assez d’argent.
-Oh, c’est fantastique ! Tu as eu une idée géniale ! jubila Dézhaï. Je peux les voir ?
-Le seul petit problème, c’est que j’ai perdu les papiers en route… tu comprends avec des pattes de Tlurp, c’est dur de transporter quelque chose.
-C’est énervant… tu as une idée de où tu les aurait perdus ?
-Hum… oui ! A l’entrée de la ville. C’est à environ deux doubles feuilles d’ici vers l’ouest répondit Hogoga, gêné. »
Les doubles feuilles sont des mesures courantes. Ces mesures ont été crées dans un petit hameau au sud de Hersji, d’abord elle étaient seulement utilisées dans la région mais elle se sont vite répandues. Une feuille équivaut à à peu près cinq cent mètre. Une double feuille est donc un kilomètre et deux doubles feuilles sont deux kilomètre. Il y a aussi les demi feuilles qui sont non pas deux cent cinquante mètres mais deux cents mètres. Pour les mesures en dessous des demi feuilles on parle en tronc, un tronc étant un mètre. Après, il y a bien sûr des mesures plus petites et certains disent que cela rend fou de compter dans les petites mesures. Même les plus sages et réfléchis s’y perdent à ce qu’il parait.
« Bon, reprit Dézhaï, je vais aller les chercher. Où es-tu en ce moment ?
Le Sage ne répondit pas. Dézhaï sentit que quelque chose bougeait autour de lui.
-Où es-tu Hogoga ? Je n’ai pas de temps à perdre !
-Ici ! cria le Tlurp en sautant sur le chasseur de sang.
-Je déteste quand tu fait ça ! Mettons-nous en route ! Je n’ai pas envie qu’un passant vienne à voler les papiers. »
La nuit était tombée et du côté de Zhatalès, qui est la quart-capitale autrement dit la quatrième ville la plus importante après la capitale, du royaume de Klorh. C’est la ville où vive Reel, sa mère, le Vieux, les amis de Reel et puis environ cinquante mille autre personne, aussi bien des humains que d’autre race, comme les elfes, les nains ou les demi dragons.
Le Vieux était de plus en plus inquiet et il se décida à partir à la recherche des ses notes.
« Mais il fait nuit, s’exclama Moya, tu ne vas pas partir maintenant ! Attend au moins le matin, ce ne sont pas les assassins et autres roublards qui traînent ces temps-ci !
-Non ! la contredit-il, vous pourrez dire ce que vous voudrez, j’irai ! D’ailleurs j’y vais de ce pas.
-Bon, se résolut Reel, je vais avec lui puis j’avais envie de prendre l’air de toute façon.
- Je vais venir aussi, dit à son tour Yuhoj, et puis si des voleurs arrivent, ils tâteront de ma hallebarde !
-Moi avoir envie de dégourdir jambe à moi, et manants avoir qu’à bien se tenir. annonça Bynuoha
-Si vous y aller tous, je vais m’ennuyer moi. dit discrètement Mylasélïs, et puis je sait combattre moi aussi.
-Je vous laisse y aller, déclara Moya, je n’ai aucune envie d’aller me battre. »
Tout le monde fut donc d’accord. Les papiers étaient tombés au pied d’un arbre dans un bosquet. Ce bosquet était surnommé « Le bosquet des sept géants » car sept arbres immenses trônaient au milieu de ce bosquet. Après une petite heure, Dézhaï et Hogoga étaient arrivé à l’entrée du bosquet, il en était de même pour le Vieux et les jeunes gens. Dézhaï qui, par nature, avait appris à repérer les gens de loin, avait sorti ses rapières.
« Hogoga, prépare tes pouvoirs, lui ordonna Dézhaï, je sens qu’ils sont très fort…
-Combien sont-ils ? questionna le Sage.
-Entre deux et huit personnes, mais tu pourrais le savoir grâce à tes pouvoirs non ?
-Ce bosquet à l’air d’entraver mes pouvoirs. Oh regarde, je vois nos adversaires !
-Cinq, ils sont cinq. Et ils ont l’air déterminé en plus !
-Ne t’inquiète pas, dit Hogoga, je suis prêt.
-Moi aussi. Ca va être l’heure de l’affrontement...
La Saga de Gorgoroth
I. L'Arbre aux Anciens
Chapitre 1, L’heure de l’affrontement. Année 4564 ap. Tour du Zéphire, Ere de l’Eau
« Le vainqueur est donc Yoruth de Lohriff ! »
Cette voix était celle de l’arbitre, que tout le monde appelait « le Vieux ». Le Vieux car il arbitrait les épiques combats de chevalier du royaume de Klorh depuis maintenant fort longtemps.
Ces combats étaient des affrontements de guerrier venu du continent du Hersji, ils pouvaient être très dangereux, voir mortel.
La voix du Vieux retentit à nouveau :
« Son adversaire, Désaale est mort…mais il est mort en guerrier, tout le monde se souviendra de sa brave mort.
- C’est injuste, s’écria un membre du public, on ne peut pas tuer des gens juste pour en évaluer d’autre !
- Ceci est la volonté du roi, répliqua le Vieux.
- Alors…Mort au roi ! »
Une porte s’ouvrit alors, et une demi-douzaine de soldat surgirent emportèrent le malheureux qui avait osé proféré la mort du roi.
« Heu…oui, alors nous allons passer au combat suivant, balbutia le Vieux, quelqu’un a d’autre remarque à faire ?
Silence dans la salle.
-Bien, alors nous pouvons continuer. C’est l’heure d’un nouvel affrontement ! J’appelle sur le cercle de combat le grand Gugorofh de la montagne du Souffre, ainsi que Reel du royaume de Klorh.
- Vas-y mon chéri ! s’écria la mère de Reel dans le public. »
Reel baissa les yeux de honte. Il aurait très bientôt son age majeur, c'est-à-dire vingt-et-un ans. Son anniversaire était le jour du nouvel an. Le monde n’allait pas passé une nouvelle année normale, non car cette année serait le passage à l’ère de l’Arbre. Le continent de Hersji en était à sa septième ère. Les ères étaient toutes écrites au château, dans le livre du sage, elle se suivaient toute, et ça depuis le début de la légendaire tour du Zéphire.
Les ères se sont suivies de cette façon : La terre est née, la montagne a poussé de la terre, les nuages ont surplombés la montagnes, l’orage est descendus des nuages, le feu a surgit de l’orage, l’eau a éteint le feu, l’arbre a poussé de l’eau…
Et les nouvelles ères seront écrites dans le livre du sage. Reel revint à moitié au moment présent, il observa la pièce : elle était grande, de grande fleur pendaient du plafond, une petite centaines de personnes étaient sur un balcon et un grand homme barbu se tenait devant lui. Il revint alors complètement à la réalité.
La voix du Vieux souffla doucement à son oreille :
« C’est à toi mon garçon, fait attention à toi. Si tu gagne tu seras dans l’armée du roi alors, fait attention !
-Oui, je pense que ton éducation aura porté ses fruits.
-Je l’espère, répondit avec un sourire le Vieux, puis il ajouta plus fort, de façon à s’adresser à tout le monde : Que le combat commence !
Le barbu en face de Reel s’exclama :
- C’est pas un gringalet comme toi qui va battre le grand Gugorofh !
- On verra bien, répliqua Reel. »
Reel avait un secret, ce secret était un médaillon caché sous sa chemise de soie. Le médaillon était un objet magique qui représentait chaque ère, une image y avait été incrustée, on pouvait y distinguer l’ère actuelle. L’image du médaillon générait une magie en rapport avec l’ère actuelle, donc en ce moment Reel avait de la magie de l’eau. Et il comptait s’en servir contre Gugorofh.
« Avance que je t’écrase, s’impatienta le grand homme.
-Comme tu veux ! »
Reel était muni d’une épée longue, il se concentra et il senti l’eau, claire et douce, couler dans son épée. Il s’avança et bondit sur son adversaire qui, surprit, essaya de se protéger de l’épée adverse, mais en vain ! Le bruit de fer qui s’entrechoque résonna dans la pièce. Les deux adversaires forçaient tout les deux pour briser la défense adverse. Reel passa sous Gugorofh, et fit un mouvement vertical puissant. L’épée trancha comme une grande vague puissante et en colère. Gugorofh, tétanisé, regarda son ventre où gisait une grosse rayure sanguine.
« Oh…plus fort…que…moi penser…, bredouilla-t-il avant de s’effondrer.
-Et Reel du royaume de Klorh gagne ! C’est la fin des combats pour ce soir, demain il y aura trente nouveaux combats. »
Les personnes qui avaient assistés au combat en parlaient beaucoup, surtout ils se demandaient comment Reel avait réussi à terrasser son adversaire en si peu de temps. La mère de Reel, Moya, vint le félicité à la sortie :
« Reel, je te félicite, tu a été très fort ! Tu t’es bien sûr servit du médaillon ?
-Oui maman, j’ai senti une grande vague frapper Gugorofh. Je ne l’aie heureusement pas tué, je l’aie juste assommé avec une blessure vraiment superficielle.
-Ceux qui tuent à ce genre de combat ne sont que des brutes ! Nous vivons dans un royaume sévère c’est sûr. Le roi Handoj a prit le pouvoir car c’est un très grand stratège d’après certain.
- A ce qui parait il a un grand château au sommet d’une montagne.
-Oui, mais récemment il a été attaqué par des dragons !
Ils arrivèrent devant la porte de leur maison.
Nous sommes arrivés à la maison, nous allons fêter ta victoire. »
Reel vit alors trois ombres sortir peu à peu de l’obscurité, il regarda plus précisément et aperçu ses amis de toujours : Yuhoj, un grand elfe brun qui venait d’être majeur il y a deux mois. Mylasélïs, une humaine qui serait bientôt majeure et Bynuoha, une demi-dragonne qui dans un an serait majeure. Reel lui-même était humain. Yuhoj couru jusqu'à Reel et lui dit :
« C’était génial ! Tu vas faire parti de l’armée ! Moi je passe au douzième combat demain.
Mylasélïs arriva elle aussi et le félicita :
-Tu as été très fort ! Toi et Yuhoj vous nous écrirez quand vous ne serez plus là hein ?
-Bien sur que oui, répondit Reel, mais c’est l’heure de la fête maintenant, donc ne pensons pas à des choses tristes !
Bynuoha arriva un peu en retard car elle avait trébuché et elle était tombée dans un buisson.
- Toi avoir été puissant, moi félicité beaucoup toi. Toi et Yuhoj avoir chance, beaucoup chance, s’exclama-t-elle, moi et autre vouloir faire fête en ton honneur !
-Si vous voulez bien tous m’aider à préparer, répondit Moya.
-Dépêchons nous alors, pressa Reel. »
Ils s’activèrent, et ils commencèrent à tout décorer. Reel grâce à son médaillon fit de belle farandole d’eau au plafond. Bynuoha elle, allait beaucoup plus vite car elle pouvait se faire mouvoir les objet à distance et Yuhoj arrivait à créer des objets pas trop gros. Moya et Mylasélïs qui n’avait aucun don de ce genre, firent de leur mieux pour aller vite. Huit heure approchait, une trentaine de personne avait été conviées. Les préparatifs furent achevés à neuf heure, les préparateurs se reposèrent quelques instant puis Moya sortie pour sonner la cloche de leur maison, signe qu’une fête était prête, quelque personne approchèrent mais elles repartirent. Le Vieux arriva, avec une bonne liasse de papier sous les bras. Moya l’accueillit et elle le fit rentrer. Les jeunes gens le saluèrent.
Le Vieux leur annonça :
« Tout ces papiers sont des notes et des cartes du monde.
- Même des autres continents ?demanda Mylasélïs
- Oui et aussi des autres mondes !
-Autres mondes ?interrogea Reel
-D’autres étendu de terre émergée de la mer, de nouvelle grandeur à exploiter.
-Veuillez pardonnez mon ignorance, mais pourquoi vous avait emmenée toutes ces cartes ?questionna Yuhoj
-Je vous le dirais quand les combats seront finis.
-Mais ce ne sera que dans un mois ! s’écria Reel
-Et bien, vous patienterez jusque là n’est-ce pas ? Pendant ce temps, il se tourna vers Moya, je veux que tu garde ces papiers cachés dans ta maison, et personne même toi et Reel n’ont le droit de les regarder d’accord ?
-Tu as ma promesse le Vieux. répondit calmement Moya. Vous rentrez à l’intérieur ? La fête en l’honneur de Reel va bientôt commencer !
Le Vieux jeta des regards inquiets aux alentours, puis reprit :
-Une fête !? Vous aviez oublié ou quoi ? C’est l’anniversaire de la grande Hécatombe, le roi Handoj a interdit toute sorte de réjouissance ce jour !
-Deurtre ! J’avais oublié. »
Deurtre était une expression locale, qui exprimait la surprise, l’exclamation.
Après avoir fini de leurs expliquer la gravité de leurs actes, le Vieux les pressa de vite ranger les décorations, et de mettre un terme à la magie décorative. En aidant à ranger, le vieil homme disait souvent « Ce n’est plus de mon age ! » ou des « Aie, mon dos ! ». Une fois finis, tout ce petit monde alla à la cuisine pour boire de l’eau, du lait et même une bière pour le Vieux. Après cela, le Vieux se mit en tête de partir mais il se ravisa :
« J’allai oublier de vous donner la paperasse sur les autres mondes et continents !
Il regarda sur la table de l’entrée et s’exclama :
-Je les avais posé là ! Elles n’y sont plus ! Quelqu’un d’entre vous les aurais prise ?
Moya et les quatre jeunes gens plièrent leurs mains comme pour donné un coup de poing et ils collèrent leurs deux poings l’un contre l’autre, signe pour jurer.
-Et bien, est-tu sûr que tu ne les a pas posé autre part ? demanda Moya.
-Non ! s’écria le Vieux, c’est une catastrophe ! Une ca-ta-strophe !
-Pourquoi ? Seulement être cartes et notes, pas important. questionna Bynuoha.
-Ces notes révèlent l’emplacement de… non ! Pas avant la fin du tournoi.
-Tout à l’heure je crois avoir entendu du bruit près de l’entrée, quand nous étions dans la cuisine mais j’ai pensé que c’était un Tlurp vagabond. dit Yuhoj.
-Tu penses trop gamin ! répliqua le Vieux »
Un Tlurp était un petit animal d’à peu près la taille d’une grenouille avec des jambes immenses qui se terminent par des sabots. Le Tlurp est totalement dénué d’intelligence, aussi il peine à marcher droit. Souvent, cet animal arrive à rentrer dans les maisons ouvertes, mais son sens instinctif le rendant peureux l’oblige à partir vite.
Enfin, Yuhoj n’était pas si éloigné que ça de la bonne réponse. En effet, à quelques centaines de mètres de là…
« Dézhaï ! Le Sage tlurp n’est toujours pas rentré ? s’écria une personne assis dans l’ombre.
-Non monsieur le Junada… il a rompu le contrôle télépathique ! Je n’exerce plus le contrôle que j’avais avant, il a acquis énormément de puissance c’est temps-ci, sûrement à cause de… commença une autre entrain de manger du pain.
-Oui de la goutte du lac sacré ! C’est bon je sais. Dépêche-toi de me le retrouver ou c’est moi qui vais y aller pour lui faire sa fête, et après je vais t’étriper !
-Bien monsieur le Junada. s’inclina le dénommé Dézhaï puis, il partit. »
C’est deux personne était des Genhaïdoss ou des chasseurs de sang dans leur langue. Ce sont des assassins ou des voleurs, se sont des humains à la peau tendant sur le rouge. Ils se déplacent par groupe de quatre, chaque groupe obéissant aux ordres d’un Junada lui-même obéissant aux ordres d’un Mümajhu. Les Genhaïdoss sont passé maître dans l’art de manier deux rapières en même temps. Le groupe de Dézhaï s’est vu retiré deux membres pour plus de discrétion dans leur mission, et un Sage tlurp les accompagnent. Un Sage tlurp est très rare, contrairement à ses cousins normaux le Sage est doté d’intelligence et du don de télépathie et de télékinésie ce qui en font des êtres très recherché pour les revendre comme esclave, bien que les Sages tuent leurs futurs maîtres avant…
Dézhaï détestait son Junada et encore plus son Mümajhu, il ne faisait ce travail juste pour gagner de l’argent et se nourrir. Il voulait partir loin, très loin sur un autre continent pour vivre en paix. Le Sage tlurp et lui était devenu ami, et comme Dézhaï était lui aussi doué de télépathie, ils communiquaient facilement par la pensée. Les propos de Dézhaï n’étaient que mensonges qui servaient de pretexte rien que pour aller se balader un peu.
« Hogoga ? questionna Dézhaï par la pensée, j’ai embobiné le Junada pour aller me balader. Que faisait-tu pendant tout ce temps ?
-Pourquoi tu ne m’appelle pas le Sage comme tes congénères ? demanda le Sage tlurp.
-Mes « congénères » comme tu dit on peurs de toi, mais pas moi. répliqua le Genhaïdoss.
-Bonne réponse ! dit Hogoga amusé, tu sais, je suis arrivé dans une ville et je suis rentré dans une maison et j’y ait trouvé des cartes et des notes d’autres mondes et de continents ! Je me suis dit que cela te plairait pour trouver où aller quand tu auras assez d’argent.
-Oh, c’est fantastique ! Tu as eu une idée géniale ! jubila Dézhaï. Je peux les voir ?
-Le seul petit problème, c’est que j’ai perdu les papiers en route… tu comprends avec des pattes de Tlurp, c’est dur de transporter quelque chose.
-C’est énervant… tu as une idée de où tu les aurait perdus ?
-Hum… oui ! A l’entrée de la ville. C’est à environ deux doubles feuilles d’ici vers l’ouest répondit Hogoga, gêné. »
Les doubles feuilles sont des mesures courantes. Ces mesures ont été crées dans un petit hameau au sud de Hersji, d’abord elle étaient seulement utilisées dans la région mais elle se sont vite répandues. Une feuille équivaut à à peu près cinq cent mètre. Une double feuille est donc un kilomètre et deux doubles feuilles sont deux kilomètre. Il y a aussi les demi feuilles qui sont non pas deux cent cinquante mètres mais deux cents mètres. Pour les mesures en dessous des demi feuilles on parle en tronc, un tronc étant un mètre. Après, il y a bien sûr des mesures plus petites et certains disent que cela rend fou de compter dans les petites mesures. Même les plus sages et réfléchis s’y perdent à ce qu’il parait.
« Bon, reprit Dézhaï, je vais aller les chercher. Où es-tu en ce moment ?
Le Sage ne répondit pas. Dézhaï sentit que quelque chose bougeait autour de lui.
-Où es-tu Hogoga ? Je n’ai pas de temps à perdre !
-Ici ! cria le Tlurp en sautant sur le chasseur de sang.
-Je déteste quand tu fait ça ! Mettons-nous en route ! Je n’ai pas envie qu’un passant vienne à voler les papiers. »
La nuit était tombée et du côté de Zhatalès, qui est la quart-capitale autrement dit la quatrième ville la plus importante après la capitale, du royaume de Klorh. C’est la ville où vive Reel, sa mère, le Vieux, les amis de Reel et puis environ cinquante mille autre personne, aussi bien des humains que d’autre race, comme les elfes, les nains ou les demi dragons.
Le Vieux était de plus en plus inquiet et il se décida à partir à la recherche des ses notes.
« Mais il fait nuit, s’exclama Moya, tu ne vas pas partir maintenant ! Attend au moins le matin, ce ne sont pas les assassins et autres roublards qui traînent ces temps-ci !
-Non ! la contredit-il, vous pourrez dire ce que vous voudrez, j’irai ! D’ailleurs j’y vais de ce pas.
-Bon, se résolut Reel, je vais avec lui puis j’avais envie de prendre l’air de toute façon.
- Je vais venir aussi, dit à son tour Yuhoj, et puis si des voleurs arrivent, ils tâteront de ma hallebarde !
-Moi avoir envie de dégourdir jambe à moi, et manants avoir qu’à bien se tenir. annonça Bynuoha
-Si vous y aller tous, je vais m’ennuyer moi. dit discrètement Mylasélïs, et puis je sait combattre moi aussi.
-Je vous laisse y aller, déclara Moya, je n’ai aucune envie d’aller me battre. »
Tout le monde fut donc d’accord. Les papiers étaient tombés au pied d’un arbre dans un bosquet. Ce bosquet était surnommé « Le bosquet des sept géants » car sept arbres immenses trônaient au milieu de ce bosquet. Après une petite heure, Dézhaï et Hogoga étaient arrivé à l’entrée du bosquet, il en était de même pour le Vieux et les jeunes gens. Dézhaï qui, par nature, avait appris à repérer les gens de loin, avait sorti ses rapières.
« Hogoga, prépare tes pouvoirs, lui ordonna Dézhaï, je sens qu’ils sont très fort…
-Combien sont-ils ? questionna le Sage.
-Entre deux et huit personnes, mais tu pourrais le savoir grâce à tes pouvoirs non ?
-Ce bosquet à l’air d’entraver mes pouvoirs. Oh regarde, je vois nos adversaires !
-Cinq, ils sont cinq. Et ils ont l’air déterminé en plus !
-Ne t’inquiète pas, dit Hogoga, je suis prêt.
-Moi aussi. Ca va être l’heure de l’affrontement...