I à III. Ma chérie...

[Ante]

I.

Une jeune femme irakienne dans les rues d'une grande ville. Elle portait sur elle ses deux enfants.
Elle courait, sa progéniture aux bras, en essayant d'esquiver les tirs de mitrailleuses posséder par les groupes rebels.
Malheureusement, une jeep l'avait heurter à la jambe droite.
L'artère fémorale de la demoiselle venait d'écalter sous le choc, provoquant une hémoragie interne dans la cuisse.
Le corps se retrouve éjecté du milieu de la route, la nuque de la femme heurta violemment quelques rochers disposer sur les bords de route.

J'étais poster là, mon famas à la main. Mes coéquipiers répondaient aux tirs des rebels. Mais je restais là, j'observait l'accident mortel qui venait de se produire devant moi.
On nous a pourtant appris à garder notre sang froid pendant les guerres.
On nous a également appris à tirer sur quiconques se mettraient en travers de notre chemin.
Mais personne ne nous avait appris à ne pas avoir de sentiments face à cela.

Comment devais-je faire pour rester concentrer sur l'ennemi, alors que j'entendais légèrement les vertèbres cervicales de la victimes craquées.
Je l'observais.
On aurait dit un pantin auquel on aurait subitement tranché les cordes qui le tenait.
Son bras droit s'était replié sur sa poitrine alors que son bras gauche ensanglanté, souillait le sable des trottoirs. Une marre de sang s'était former autour d'elle. Personne n'était venu la secourir.
Je me marre...
Je venais de la voir se faire shooter par une jeep, qui l'avait projetter et qui avait surement tuer ses enfants sur le coup et je me marre.
J'avais entendu son dernier cri et je me marre.
J'étais seul, poster derrière un sac de sable, qui me protégeais et je me demandais ce qui me faisait rire.
Aucunes réponses.
Rien ne m'avait fait rigoler. La jeune femme est morte et la seule chose qu'elle a dû surement entendre c'était mon rire.
Pourquoi ai-je ris?

La fatigue?

Certes j'ai des insomnies depuis neuf jours, mais lorsque j'étais prés de Bagdad et que j'en avais eu pendant trois semaines, je ne m'étais pas mis à me marrer devant chaques morts.
Pourtant, Dieu seul sais combien j'en ai vu pendant ces trois semaines.
Chérie, j'ai été envoyé dans un nouveau corps d'élite. Je t'avais dit que je partais pour la Guyane, mais nos supérieurs nous ont anoncés à bord de notre avion, que nous étions en direction de l'Irak. Je n'ai pas pu essayer de t'envoyer une lettre avant. Nous sommes dans un secteur bombarder par les groupes de forces rebelles.
Je te jure, je ne vais plus trés bien. Je vois beaucoup de morts et pourtant aujourd'hui mes lèvres souriaient.
Cela n'avait rien de drôle, alors pourquoi ai-je ris?

La nervosité?

Je ne suis pas vraiment du genre nerveux. Et comme tu le sais je suis plutôt pour la paix. Pour moi partir d'une vie de merde et faire la guerre pour ensuite retrouner dans cette vie de merde n'est pas vraiment ma façon de voir les choses.
Pourtant je me suis engager dans l'armée de terre, en tant que soldat de première ligne.
Tu sais trés bien que j'aurais voulut rester avec toi et te soutenir pour l'accouchement d notre petite Emilie. Mais je devais trouver un moyen de nous sortir du pétrin et enfin trouver de l'argent.
Au combat, je n'arrête pas de penser à vous, vous êtes les seules personnes qui me permettent de rester zen devant l'ennemi.
Mais si ce n'est pas nerveux, pourquoi ai-je ris?

Je ne sais pas. Ni les autres, ni moi ne détennons une réponse. Le véhicule avait renversé la jeune fille et ses enfants, grillé un de ces "stop" orientaux, et avait failli rentrer dans un des véhicules de transports blindés des forces américaines. Deux de nos hommes sont morts fusilliés, surement à cause de moi...

Chérie, tu ne sais pas comment je t'aime...
Ne t'en fais surtout pas pour moi, je reviendrais avant que tu mettes au monde notre joli bébé.

Ma chérie... je te dis à bientôt.

- 29 Septembre 2005

[Darki]

bravo ante génial cette histoire un peu triste quand même (tu m'étonne) mais super bien racontée fais ns une suite aussi bien que ça ^^

[Ante]

Et bien merci, heureux que ca te plaise... je ferais la suite surement demain ou aprés-demain selon le boulot que j'ai à faire...

Espèrons que de nouveaux lecteurs viendront lire l'histoire...

.:EDIT: Je pense que je vais vous doner la suite aujourd'hui... je vais voir...

II.

Ma chérie, nous avons migrés vers une autre ville. Plus précisemment un village, situé dans les montagnes.
C'est pourquoi je n'avais pas pu t'écrire avant...

Tu me manques et j'aurais tellement aimer être à tes côtés pour la naissance de notre petite Emilie. J'espère néanmoins être avec vous pour Noël, pour son premier Noël. J'aimerais tant voir son doux visage angélique, voir notre petit trésor à tout les deux.
Cela me changerais de voir s'effondrer devant moi des femmes et leur enfants, de voir s'écrouler devant moi mes ennemis, qui reste tout de même des hommes, mais plus que tout, de voir mes coéquipiers tomber à terre sous les tirs ennemis.

Il y a quelques jours, mon équipe et moi avions pris d'assault un bâtiment, où se regroupaient des soldats ennemis, des rebels irakiens. J'ai vu devant moi et massacre sanguinaire, plein de rage et de colère.
Nous sommes entrer dans l'infrastructure, tel un véritable commando, armé jusqu'aux dents.
Je portais sur moi un gilet pare-balle, mon casque et ma trailli. J'avais chaud, il faisait chaud, mais il pour notre vie, nous ne devions ôter aucuns habits.
J'avais peur, je tremblais, mais mon supérieur à poser sa main sur la mienne et m'a dit que tout serait bientôt fini et que je pourrais rentrer chez moi.

Le fait de savoir que je pourrais te revoir bientôt ma donner de la motivation, du courage. J'étais entrer dans le bâtiment.
Des hommes me couvraient tandis que je me déplaçais furtivement avec quelques autres soldats français.
Un homme apparu devant moi. Grand, brun, barbu comme la plupart des hommes du pays. Je n'ai vu que son apparence qu'en il était tomber à terre.
En effet, quand il m'est apparu devant moi, la seule chose que j'avais pu apercevoir, ou que mon cerveau me forçait à regarder, c'était son AK-47 pointé sur moi. Mon doigt appuya immédiatement sur la détente.
Je ne bougeais plus, j'avais l'impression d'être touché. Pourtant je ne voyais pas de sang, je ne ressentais aucunes douleurs. Mais il me semblait mourir peu à peu, mais rien.
Je reprît alors mes esprits, c'est surement l'adrénaline qui m'avait provoquer cet effet.

Un des soldats français de mon camp d'approcha de moi et me demanda si tout allait bien.
Je lui avait répondu d'un signe de la tête, m'avança vers le corps saignant de l'homme que je venais d'abbatre et le désarma.
Des escaliers se présentaient devant nous.
Deux hommes se postèrent au pied, pointant vers le haut. Un homme s'approcha lentement, et monta un à un les escaliers. Je le suivît. Il se mît contre le mur alors que je continuer de monter chaque marches en étant prudent, en pensant à toi et à notre bébé. Le soldat, un homme que j'avais connu au camp et qui partageait avec moi la tente, avec deux autres personnes. Lui aussi avait un enfant, Camille, un peu prés un an, je ne sais plus, je n'arrive pas à y penser. Je suis concentrer sur sa couverture.
Il fît un geste brusque vers l'extérieur des escaliers de béton tout en maintenant un doigt sur la détente. J'avais les yeux fixés sur lui. Mais ma tête était ailleur...

Le bruit sourd d'un fusil se fît entendre. Puis deux, trois et enfin quatre. Mon ami était encore debout, mais du sang s'écoulait peu à peu en souillant le sol poussièreux. Son corps bascula en arrière, puis tomba lourdement avant de rouler dans les marches.
Je devais me resaisir. Je pensais encore à toi. Mais je devais le faire. Je me sentais coupable de sa mort.
Je fît le même geste que lui, mais je vît l'homme plus tôt que lui et alors que je venais à peine de cligner des yeux, un coup parti tout seul. Mon cerveau l'avait ordonner, sans que je puisse contrôle mon corps. Un autre coup été parti , pourtant mon doigt ne venait pas d'appuyer. Sans doute mon cerveau.
Je me sentais tout d'un coup comme affaibli, je regardais mon corps aprés mettre planquer dans un coin. J'avais mal. Mon cerveau me signalait que j'avais été toucher.
Je sentais quelques choses sortir de mon corps. C'était du sang, qui s'en allait de mon bras gauche. Je ne savais pas où j'étais touché exactement.

Une artère?

Je n'en sais rien. Je m'en foutais. Je n'arrêtais pas de penser à toi, à notre petite famille.
Je me sentais de plus en plus faible. Et plus rien.

Je suis encore dans la tente de nos médecins de guerre. On m'a soigné comme il le faut ma blessure, mais tout va mieux.
Le médecin vient d'arriver. Il vient me changer mon pansement et voir si rien ne s'est agravé.

Ma chérie... je t'aime toi et notre bébé...

- 08 Novembre 2005

¤ Voilà je viens de mettre en place un sondage pour que je sache le pourcentage de personne qui aime ma fic et qui aimeraient que je la continu et bien entendu tout ceux qui sont contre...

Que votre vote soi positif ou non, veuillez me dire pourquoi.
Si c'est positif, pour que mes autres textes ne vire pas...
Si c'est négatif, pour que j'améliore la fic...

[Darki]

je n'ai qu'une chose a dire : CONTINUE ta fic est super bien et j'aten la suite ac impatience
je sais pas par contre comment tu va trouver d'autres idées mais je te fais confiance ^^

[Ante]

Je t'en remerci, mais ca m'embête tout de même qu'il n'y ai que toi qui réponde... écrire pour une seule personne c'est un peu blazant mais bon, je continuerais...

[MrKrain]

Lu!
Moi j'ai pas voté parce que je voulais voter "Tres bonne fic..vivement que j'fasse moi d'fautes" XD

Nan elle est vachement bien..mais en meme temps assez bizarre.

Tu maitrise ça va^^.Tu racontes bien et tout..par contre..c'est un peu long XD
Essaye de faire des plus petits pavés XD

Edit: voté :p

[chouca]

continue elle est super cette fanfic
je suis comme dark messenger je ne sais pas ou tu as pu trouvé cette idée mais s'est vraiment bien
CONTINUE !!!!

[Ante]

¤ Pour ce qui est des fautes, il me semble pas en avoir beaucoup et s'il y en a tu sais pourquoi... j'écris le texte alors que je suis en même temps en train de bosser sur Illustrator...

¤ Pour les petits pavés et bien je verrais... vote tout de même...

.:EDIT: Merci Chouca... par contre est-ce que vous pouvez me dire (les personnes qui ne l'aurait pas fait, le pourquoi de votre vote, merci...^^

[Ante]

III.

Ces jours-ci je ne sais pas ce qu'il m'arrive. Il y a quelques jours encore je me trouvais sur le brancard, encore immobiliser à cause de ma blessure et sous un l'état de la morphine.

Le sommeil n'était plus au rendez-vous. Je n'arrivais même pas à fermer l'oeil quelques secondes. La douleur était horrible, l'artère radiale avait touché pendant la fusillade. Ma spécialité en médecine de guerre m'aidait tout de même à éviter certaines souffrances inutiles. Malheureusement, en tant de guerre, mon corps et mon âme servent en tant que soldat et non en tant que médecin.

Quelques jours plus tard, je senti une horrible fièvre envahir mon corps. J'avais horriblement mal à la tête, j'avais du mal à parler et mes articulations étaient comme rouillées.
Pourtant je ne sais pas ce qu'il m'a prît.
Aujourd'hui encore, j'ai pu apercevoir des ombres se trouvant derrière la toile de la tente. De petites ombres minces qui couraient dans tout les sens, s'amusant ensemble.
Quelques fois, je pouvais voir deux enfants entrer dans ma tente, sans vraiment s'approcher de moi.
Les enfants était comme transparents.
Plusieurs questions me trottaient dans la tête...

Est-ce des spectres? Ceux des deux enfants que j'ai pu voir mourir avec leur mére alors que je ricanait?

Est-ce qu'ils sont revenus me voir pour se venger de ne pas les avoir secouru? De ne pas avoir tirer sur la jeep qui les avait renversé?

Est-ce que je deviens fou? Ou est-ce que c'est tout simplement l'effet de la morphine sur mon corps?

Est-ce que je te reverrais ma chérie? Que je verrais au moins une fois notre petite Emilie...

Tant de questions dans ma tête auquel je n'ai aucunes réponses. Personne ne peut m'aider, je ne dors plus, je deviens fous.
J'ai pourtant essayer d'en parler au médecin, mais la seule chose qu'il a fait c'était de me rajouter des doses de morphine.

Ma chérie, je vais m'arrêter là, je n'arrive plus à écrire, mes mains trembles.
Je ne sais pas si je te reverrais un jour, mais sâche que je t'aime.

- 29 Novembre 2005

[Ante]

Bon et bien je posterais sans doute aujourd'hui ou demain la suite de l'histoire, donner vos avis pour que je puisse savoir ce que vous en penser!

[MisterB]

Nan mais ça va aller la les triple post la carrement. Déjà que t'es le roi de floodeur mais faut pas pousser le bouchon un peu trop loin non plus, y'a des limites. Alors encore un coup pareil, et je ferme ta fic pour 3 jours.