I à III. Ma chérie...
Publié : 29 mars 2005 23:32
I.
Une jeune femme irakienne dans les rues d'une grande ville. Elle portait sur elle ses deux enfants.
Elle courait, sa progéniture aux bras, en essayant d'esquiver les tirs de mitrailleuses posséder par les groupes rebels.
Malheureusement, une jeep l'avait heurter à la jambe droite.
L'artère fémorale de la demoiselle venait d'écalter sous le choc, provoquant une hémoragie interne dans la cuisse.
Le corps se retrouve éjecté du milieu de la route, la nuque de la femme heurta violemment quelques rochers disposer sur les bords de route.
J'étais poster là, mon famas à la main. Mes coéquipiers répondaient aux tirs des rebels. Mais je restais là, j'observait l'accident mortel qui venait de se produire devant moi.
On nous a pourtant appris à garder notre sang froid pendant les guerres.
On nous a également appris à tirer sur quiconques se mettraient en travers de notre chemin.
Mais personne ne nous avait appris à ne pas avoir de sentiments face à cela.
Comment devais-je faire pour rester concentrer sur l'ennemi, alors que j'entendais légèrement les vertèbres cervicales de la victimes craquées.
Je l'observais.
On aurait dit un pantin auquel on aurait subitement tranché les cordes qui le tenait.
Son bras droit s'était replié sur sa poitrine alors que son bras gauche ensanglanté, souillait le sable des trottoirs. Une marre de sang s'était former autour d'elle. Personne n'était venu la secourir.
Je me marre...
Je venais de la voir se faire shooter par une jeep, qui l'avait projetter et qui avait surement tuer ses enfants sur le coup et je me marre.
J'avais entendu son dernier cri et je me marre.
J'étais seul, poster derrière un sac de sable, qui me protégeais et je me demandais ce qui me faisait rire.
Aucunes réponses.
Rien ne m'avait fait rigoler. La jeune femme est morte et la seule chose qu'elle a dû surement entendre c'était mon rire.
Pourquoi ai-je ris?
La fatigue?
Certes j'ai des insomnies depuis neuf jours, mais lorsque j'étais prés de Bagdad et que j'en avais eu pendant trois semaines, je ne m'étais pas mis à me marrer devant chaques morts.
Pourtant, Dieu seul sais combien j'en ai vu pendant ces trois semaines.
Chérie, j'ai été envoyé dans un nouveau corps d'élite. Je t'avais dit que je partais pour la Guyane, mais nos supérieurs nous ont anoncés à bord de notre avion, que nous étions en direction de l'Irak. Je n'ai pas pu essayer de t'envoyer une lettre avant. Nous sommes dans un secteur bombarder par les groupes de forces rebelles.
Je te jure, je ne vais plus trés bien. Je vois beaucoup de morts et pourtant aujourd'hui mes lèvres souriaient.
Cela n'avait rien de drôle, alors pourquoi ai-je ris?
La nervosité?
Je ne suis pas vraiment du genre nerveux. Et comme tu le sais je suis plutôt pour la paix. Pour moi partir d'une vie de merde et faire la guerre pour ensuite retrouner dans cette vie de merde n'est pas vraiment ma façon de voir les choses.
Pourtant je me suis engager dans l'armée de terre, en tant que soldat de première ligne.
Tu sais trés bien que j'aurais voulut rester avec toi et te soutenir pour l'accouchement d notre petite Emilie. Mais je devais trouver un moyen de nous sortir du pétrin et enfin trouver de l'argent.
Au combat, je n'arrête pas de penser à vous, vous êtes les seules personnes qui me permettent de rester zen devant l'ennemi.
Mais si ce n'est pas nerveux, pourquoi ai-je ris?
Je ne sais pas. Ni les autres, ni moi ne détennons une réponse. Le véhicule avait renversé la jeune fille et ses enfants, grillé un de ces "stop" orientaux, et avait failli rentrer dans un des véhicules de transports blindés des forces américaines. Deux de nos hommes sont morts fusilliés, surement à cause de moi...
Chérie, tu ne sais pas comment je t'aime...
Ne t'en fais surtout pas pour moi, je reviendrais avant que tu mettes au monde notre joli bébé.
Ma chérie... je te dis à bientôt.
- 29 Septembre 2005
Une jeune femme irakienne dans les rues d'une grande ville. Elle portait sur elle ses deux enfants.
Elle courait, sa progéniture aux bras, en essayant d'esquiver les tirs de mitrailleuses posséder par les groupes rebels.
Malheureusement, une jeep l'avait heurter à la jambe droite.
L'artère fémorale de la demoiselle venait d'écalter sous le choc, provoquant une hémoragie interne dans la cuisse.
Le corps se retrouve éjecté du milieu de la route, la nuque de la femme heurta violemment quelques rochers disposer sur les bords de route.
J'étais poster là, mon famas à la main. Mes coéquipiers répondaient aux tirs des rebels. Mais je restais là, j'observait l'accident mortel qui venait de se produire devant moi.
On nous a pourtant appris à garder notre sang froid pendant les guerres.
On nous a également appris à tirer sur quiconques se mettraient en travers de notre chemin.
Mais personne ne nous avait appris à ne pas avoir de sentiments face à cela.
Comment devais-je faire pour rester concentrer sur l'ennemi, alors que j'entendais légèrement les vertèbres cervicales de la victimes craquées.
Je l'observais.
On aurait dit un pantin auquel on aurait subitement tranché les cordes qui le tenait.
Son bras droit s'était replié sur sa poitrine alors que son bras gauche ensanglanté, souillait le sable des trottoirs. Une marre de sang s'était former autour d'elle. Personne n'était venu la secourir.
Je me marre...
Je venais de la voir se faire shooter par une jeep, qui l'avait projetter et qui avait surement tuer ses enfants sur le coup et je me marre.
J'avais entendu son dernier cri et je me marre.
J'étais seul, poster derrière un sac de sable, qui me protégeais et je me demandais ce qui me faisait rire.
Aucunes réponses.
Rien ne m'avait fait rigoler. La jeune femme est morte et la seule chose qu'elle a dû surement entendre c'était mon rire.
Pourquoi ai-je ris?
La fatigue?
Certes j'ai des insomnies depuis neuf jours, mais lorsque j'étais prés de Bagdad et que j'en avais eu pendant trois semaines, je ne m'étais pas mis à me marrer devant chaques morts.
Pourtant, Dieu seul sais combien j'en ai vu pendant ces trois semaines.
Chérie, j'ai été envoyé dans un nouveau corps d'élite. Je t'avais dit que je partais pour la Guyane, mais nos supérieurs nous ont anoncés à bord de notre avion, que nous étions en direction de l'Irak. Je n'ai pas pu essayer de t'envoyer une lettre avant. Nous sommes dans un secteur bombarder par les groupes de forces rebelles.
Je te jure, je ne vais plus trés bien. Je vois beaucoup de morts et pourtant aujourd'hui mes lèvres souriaient.
Cela n'avait rien de drôle, alors pourquoi ai-je ris?
La nervosité?
Je ne suis pas vraiment du genre nerveux. Et comme tu le sais je suis plutôt pour la paix. Pour moi partir d'une vie de merde et faire la guerre pour ensuite retrouner dans cette vie de merde n'est pas vraiment ma façon de voir les choses.
Pourtant je me suis engager dans l'armée de terre, en tant que soldat de première ligne.
Tu sais trés bien que j'aurais voulut rester avec toi et te soutenir pour l'accouchement d notre petite Emilie. Mais je devais trouver un moyen de nous sortir du pétrin et enfin trouver de l'argent.
Au combat, je n'arrête pas de penser à vous, vous êtes les seules personnes qui me permettent de rester zen devant l'ennemi.
Mais si ce n'est pas nerveux, pourquoi ai-je ris?
Je ne sais pas. Ni les autres, ni moi ne détennons une réponse. Le véhicule avait renversé la jeune fille et ses enfants, grillé un de ces "stop" orientaux, et avait failli rentrer dans un des véhicules de transports blindés des forces américaines. Deux de nos hommes sont morts fusilliés, surement à cause de moi...
Chérie, tu ne sais pas comment je t'aime...
Ne t'en fais surtout pas pour moi, je reviendrais avant que tu mettes au monde notre joli bébé.
Ma chérie... je te dis à bientôt.
- 29 Septembre 2005