|fantasy|[FENRIL]Les artefacts sacrés.

[Sephiroth84]

Ta fic est super tu te débrouilles très bien et pui l'histoire est superbement bien racontée Bravo !!!!

[Fenril]

bon voila c'est édité!!! bonne chance pour la lecture.ce chapitre fait, je pense, bien comprendre l'histoire dans son ensemble, mais ne vous inquiétez pas, la suite nous réserve encore bien des surprises, bien que dans les prochains chapitres il n'y en ait pas trop. Je vais peut etre pouvoir ecrire un autre chapitre avant jeudi, mais après je pars en vacs jusqu'au 20 aout il n'y aura donc plus rien jusque la, mais ne vous inquitez pas, la fic sera tjrs belle et bien la

[King_Within]

0_0)...rien a dire...^_^;;Bravo....

T'est un doué0_0

[Fenril]

bon je viens de relire du feist alors j'ai vu que ma fic faisait trop cliché dans l'histoire, qu'il n'y avait pas assez de descriptions, enfin tout ca pour dire que bon,..........je continue ^^. je sais que je n'atteindrais jamais le niveau d'un grand ecrivain de fantasy tel tolkien, swann ou feist mais bon... je vais rajouter des descriptions sur mes anciens chapitres, relisez les et dites moi ce que vous en pensez. un nouveau chapitre sera ecrit dans 3 semaines, quand je reviendrai de vacs.

[Fenril]

me revoilou de vacs, et comme j'ai encore relu de la fantasy, j'ai rajouté quelques petits trucs, dont carrément une partie d'histoire avant qu'Asmiran ne rencontre Sinreth. Relisez si vous voulez se donner cette peine, mais c'est pas indispensable. J'ai eu une idée lumineuse durant les vacs..., je vais pas faire des chaps trop trop longs pour faciliter la lecture ( ile ne feront pas 10 lignes rassurez vous^^) mais quand j'aurai fini, je rassemblerai des chapitres afin d'en faire des plus gros. voila je vais écrire le chap 5.... pour mercredi je pense.

[Fenril]

Chapitre5: Le choix


-Bon alors? Tu la ressens où la puissance Armados?

-Je ne sais pas Sinreth, je suis fatigué. Il me semble qu'elle vient de par là.

Il désigna du doigt la route qui partait sur leur droite. Ils avaient marché plusieurs jours, avaient traversé les Landes Miroitantes et la forêt de Pendrone sans rencontrer d'embûches. Ils avaient soigneusement évité les contingents d'Orks et de Goblins patrouillant partout. Puis leur route s'était dirigé vers le Nord-Est, à travers les vastes plaines. Ils avaient trouvé une auberge où ils avaient alors pu se procurer des vivres et des montures. S'était ensuivi une folle chevauchée à travers les Plaines Sauvages. Ils arrivaient maintenant, après 8h de chevauchée, à un carrefour au début de la forêt d'Anteris. Armados descendit de son cheval, prit son arc et Bazargard et alla s'asseoir sur le monticule qui se trouvait là.

-Mais avant de faire quoi que ce soit, reposons nous ici. Ca fait si longtemps que je n'était pas monté sur un cheval... et si longtemps que je ne me suis lavé. Vous entendez la rivière? On va faire une halte d'une heure et prendre le temps de se restaurer et de se laver. Je vais chercher de quoi nous nourrir, préparez le feu.

-Non, je tiens à y aller avec toi.

C'était Asmiran qui venait de parler. S'il était fatigué, il n'en laissait rien paraitre. Rien. Pas une goutte de sueur, de cernes, rien. Armados ne pouvait qu'accepter.

-Très bien, si tu le veux. Sinreth, alors...

-Non pas question, je ne reste pas tout seul. Vous ne vous débarasserez pas de moi comme ca!

Un sourire se dessina sur son visage.

-Bon, très bien allez y tous les deux alors, je vais chercher de quoi faire un feu alors.

Et il s'éclipsa discrètement.

-Bon, allons-y Asmiran, notre proie nous attend.

Ils partirent et, au bout de 10 minutes, ils virent un lapin mangeant du trèfle dans une clairiere. Asmiran se prépara à tirer, lorsque Sinreth tomba à coté de lui, une flèche dans le flanc.

-Que...?

Une autre flèche rasa son oreille. Il s'était retourné et vit alors un Gobelin, encochant une flèche empennée de noir dans son arc court. Trop lentement cependant. Avant qu'il n'ait pu lever son arc, il s'effondra, une flèche dans la gorge. Asmiran regarda autour de lui, il n'y avait personne d'autre. Ce gobelin était un éclaireur solitaire, mais s'il y avait un éclaireur, alors il n'était pas seul dans la forêt.
Asmiran baissa la tête et s'abaissa auprès de Sinreth, le teint pâle.
Celui-ci avait la face livide et bougea sa bouche en un rictus forcé.

-Vous voyez, vous avez finalement réussi à vous débarasser de moi.

Ce fut son dernier souffle. La flèche avait atteint le foie, et elle était empoisonée. Asmiran savait qu'il n'y avait rien à faire, juste remettre l'âme de Sinreth à Driman, Dieu de la Mort.

Lorsqu' Armados vit Asmiran revenir, il vit que sur son dos n'était pas posé un cerf, mais Sinreth, immobile.

-Désolé Armados. Je m'appretais a tuer un lapin, quand il est tombé, une flèche dans le coté. Je l'ai vengé. J'ai tué le gobelin qui a fait ca.
Mais c'était trop tard, la flèche était empoisonnée.

Asmiran déposa le corps de Sinreth, puis Armados s'agenouilla, la tristesse peinte sur son visage.

-Sinreth, tu étais mon ami le plus proche. Tu as été présent lorsque j'en avait besoin, tel un frère. Driman ait ton ame.

Il se releva, une farouche détermination dans les yeux.

-Asmiran, il nous faut trouver Noruma et détruire ces forces ténébreuses à jamais, où nos proches mourront comme Sinreth. Nous le porterons jusqu'au prochain village, afin de l'enterrer dignement.

Il prit Sinreth dans ses bars, lui baisa le front et le déposa sur son cheval. Puis il monta lui même sur le sien, tandis qu'Asmiran était déja prêt.

-Asmiran, nous nous passerons de repos jusqu'à la prochaine auberge, même si aucun repos ne peut réelement exister tant que Gazaroth est envie. Chevauchons, mon ami, chevauchons vers la victoire et la Lumière, ou contre les Ténèbres et la mort, qui seule pourra nous arrêter.

Et il lanca son cheval en direction de l'Est, talonée par Asmiran et le cheval de Sinreth, celui-ci sur son dos.

[Sephiroth84]

Nan sérieusement t'es un bon de la fic moi je dit bravo avec mension ( applaudissement et tout le tralala habituel bon j'en fais trop...ou pa ?. lol ) Tu te débrouillesq vachement bien et même les petites fautes d'inatention ne gachent pas le plaisir de lire ta fic.

[Fenril]

Chapitre 6: Sinreth

Le cheval de Sinreth revint. Il était accompagné d'Asmiran et de son propre cheval. Celui-ci était gris tacheté de blanc et était d'une grâce royale. Il portait de l'eau, tandis que celui de Sinreth portait deux lapins et une perdrix. Asmiran était parti chasser durant le temps qu'Armados se lavait dans la rivière.

Asmiran s'approcha du feu qui brulait déja et l'attisa avec un long bâton, puis remit une bûche dessus. Sinreth gisait dans une couverture près de là, sans vie. Il entendait Armados nager dans la rivière, en chantonnant un air mélancolique. L'ex capitaine détacha l'eau du dos du cheval du mort, puis la mit dans la casserole qui se trouvait la. Puis il dépeca les lapins. La clairière dans laquelle ils s'étaient installés était ombragé, ne laissant que peu de choses à découvert. Concentré sur son travail, Asmiran ne vit pas Sinreth se relever et s'avancer vers lui. Il sentit seulement sa main se resserer autour de son cou, d'une poigne de fer. Il abandonna aussitôt son travail et se retourna pour voir ce qui l'agressait. Et alors il vit la face livide de Sinreth, les yeux révulsés, la terre mélée au sang sur son visage. Il eut un instant de frayeur, mais se ressaisit vite. Il ne savait ce qui se passait, mais il était conscient du danger le menaçant. Il chercha à tatons son couteau de chasse dans sa botte tout en se débatant afin de ne pas se faire étrangler par son compagnon. Il trouva son arme et taillada la main qui le retenait prisonnier. Sinreth regarda sa main, un moment perdu, ne comprenant ce qui venait de se passer. Il se rua sur sa rapière et se jeta de nouveau sur Asmiran. Avant de pouvoir l'atteindre, une flèche était enfoncée dans son torse, le traversant de part en part. Il s'arrêta un instant, pris de court, puis, comme si rien ne s'était passé, avanca d'un pas sur et lent vers Asmiran. Asmiran était effaré.La flèche lui avait traversé le corps, il devrait être mort. Il prit son épée non loin et commenca à réfléchir à quelle stratégie adopter face à un tel adversaire. S'il ne pouvait mourir, comment pouvait t'il le vaincre??

Il s'élanca, et donna un coup de coté, que Sinreth para facilement. Il recula un instant, puis, dans une feinte, se fendit, avant de se retourner etde proter un coup rapide et sec à la tête du mort. Elle fut tranchée net. Asmiran regarda lentement la tête tomber au sol, heureux de s'être débarassé de cet adversaire. Du moins le croyait t'il. Car Sinreth, privé de tête, s'avancait toujours dans sa direction, épée à la main. Tout se passa alors très vite. Asmiran para la première attaque de Sinreth, contre-attaqua rapidement d'un coup d'estoc, mais Sinreth se mit sur le coté, comme si ses yeux étaient encore présents. Asmiran sut qu'il était fait. Il s'était trop élancé, et n'avait désormais plus assez de maitrise de lui même pour se retourner et parer le coup rapide que lui donnerai Sinreth. Il repassa sa vie en vue avant de voir la lueur sur sa droite et Sinreth s'arrêter.
Armados était la, nu, a part un casque magnifique et surmonté d'un dragon, et une gigantesque boule de lumière se concentrait dans ses mains.

"-Asmiran, pars, vite!!

Ce fut là ses seules paroles. Asmiran ne se le fit pas dire deux fois, il prit les affaires qui trainaient la et s'éloigna rapidement dans la forêt, seul perdu dans ses pensées.

Il courut 10 minutes avant de se sentir en sécurité. Il ralentit alors l'allure. L'expression qu'il avait vu sur le visage d'Armados était d'une autorité suprême, et son regard empreint d'une grande sagesse. Il continua dans la direction qu'il avait prise, et sut qu'il se dirigeait vers l'Est, dans la direction de la puissance, bonne ou mauvaise, qu'avait ressentie Armados.

***

Armados avait ressenti la puissance qu'émanait la rivière à son entrée dans l'eau fraîche. Il savait que cette rivière était baignée d'une puissance, mais il ne savait laquelle. l se baigna une dizaine de minutes lorsqu'il entendit Asmran revenir. Il voulut le rejoindre, lorsqu'une magnifique créature jaillit des eaux. Nue, elle était entourée d'un manteau d'eau, qui se fondait avec les couleurs de son corps. Ses fores étaient parfaites, et s'accordaient avec sa taille. Armados la contempla, l'image même de la beauté et du désir, et en oublia tout ce qui l'entourait.

"-Armados, guerrier légendaire, accomplis tu la quête qui t'es destinée??

Sa voix était limpide telle l'eau de la rivière. Un fin filament qui sortait de sa bouche. Armados s'agenouilla dans l'eau et hocha la tête silencieusement.

-Très bien, ce n'est alors pas le hasard qui t'a mené à moi... Je suis Eilen, la détentrice de Headling. Il est écrit depuis bien longtemps que tu viendrais ici. Je te confie donc Headling, casque de la lumière. Fais en bon usage, tu pourrais en avoir besoin avant que tu ne t'y attendes.

Armados entendait les bruits de combat, mais il savait qu'il ne pouvait rien faire pour le moment. Il devait attendre l'instant prévu. Eilen devait lui passer le casque et lui transmettre le savoir des Chimères Destructrices. Elle entra dans son esprit et lui enseigna tout ce qu'elle savait et, tandis qu'Armados écoutait mentalement Eilen, Asmiran venait de plonger une flèche dans le torse de Sinreth.

Armados sut comment appeler les Chimères des tréfonds de l'espace temps qui séparait les mondes, du bout de l'univers, où étaent rassemblés les puissances oubliées des âges perdues. Et tandis qu'il engrangeait ce savoir, Eilen le coiffa du casque Headling, premier des artefacts de la lumière qu'il trouverait.
Quand Armados se releva et ouvrit les yeux, elle avait disparu, l'eau était plate comme si rien ne s'était produit. La seule différence avec les instants précédents était le casque qu'il portait, et d'ou émanait une puissance si gigantesque qu'elle en semblait palpable. Le casque était surmonté d'un dragon argenté, et il recouvrait la face de celui qui le portait, ne laissant que des interstices pour les yeux et la bouche.

Armados entendit alors les bruits du combat et savait ce qu'il s'était passé, et e qu'il lui fallait faire. Il s'avanca lentement et vit la tête de Sinreth tomber tandis qu'il appelait du fond de son âme la Chimère qui sauverait Asmiran. Il concentra tout son pouvoir entre ses mains, puis, alors que le temps semblait s'être arreté, que le corps de Sinreth et Amiran l'observaient, il donna son avertissement à Asmiran, qui partit, puis appela Eridra.

Celle ci répondit à son appel, bientôt elle fut dans la clairiere avec lui, une dragonne de la taille d'un cheval, puis tout sembla se stopper, comme si les yeux du tisserand de l'univers s'était posé sur la petite clairière de la forêt d'Ithuil. Puis ce fut comme un coup de tonerre, un flash, un grand bruit, puis tout s'arrêta. Armados ouvrit les yeux et vit Sinreth à terre, la tête rattachée son corps.
Sinreth ouvrit alors un oeil, et il était vert, comme à son habitude.

[Sephiroth84]

Très beau chapitre magnifique même si je me suis embrouillé au début avec les noms des persos mais c'est une très belle fic bravo !

[Fenril]

bon normalement je pense que je vais m'arrêter la, j'ai perdu l'inspiration et cie....
enfin bon p-e que ca reviendra un jour mai c'est pr le moment oublié.

pour ceux que ca interesse, j'ai reecrit quelques trucs ds les anciens chapitres y'a qque temps, et changé la morphologie de ces derniers:
voila le tout =D:





Chapitre 1.



L'auberge était sale et une odeur de vieux poisson régnait dans l'atmosphère. Les individus se trouvant la n'avaient souvent pas assez d'argent pour aller au "Vieux loup de mer". On trouvait à la "Mouette dorée" des marins en attente d'un bateau, des individus peu recommandables passant des marchés avec d'autres ainsi que des mercenaires sans travail, attendant une caravane qui partirait pour une ville de l'Empire. Un homme se tenait à l'écart, seul à une table. Il devait avoir une cinquantaine d'année, avait un corps athlétique, la peau basanée d'un homme ayant vécu la guerre et s'étant bruni au soleil de l'Est de l'Empire. Il portait une épée dont on voyait qu'elle avait servi, mais dont la lame était affutée. Cet homme attendait quelque chose, ou quelqu'un, emmitouflé dans sa cape.

Armados finissait son verre. La bière était amère et il savait que son origine était des terres du Sud, mais cette auberge ne devait pas avoir les moyens de s'offrir de la bière telle qu'il en avait bu à Kriliad, capitale de l'Empire, en des temps meilleurs. Cela faisait 20 minutes qu'il attendait ses compagnons dans ce bar désafecté du port. Il savaient qu'ils viendrait, car ce qu'ils avaient à se dire était important. Il recommanda une bière et attendit...
Il leva la tête. Il devait s'être assoupi quelques instants quand quelqu'un l'avait rappelé à la réalité. Il reconnut Sinreth, son ami de longue date, avec qui il avait écumé les mers et les océans à la recherche de la Lame Sacrée, Excalibur. Cette quête les avait mené dans des endroits encore inexplorés et, dans une grotte qui avait du etre dans les anciens temps aux nains de Rufra, il avait trouvé sa maintenant malheuresement pour certains célebre épée, Bazargard, tandis que Sinreth avait lui trouvé Azrath, une hache à double tranchant d'une puissance étonnante, mais paradoxalement d'une légereté de plume. Cet homme était fin et il préférait manier la rapière que sa hache, qui était surtout un trophée. C'était un amateur d'art d'art, à la peau blance et à l'air jovial. Il était un cuisinier hors pair comme avait pu le constater Armados lors de leurs périples.

"-Sinreth mon ami! Comment vas-tu?? Tu n'as pas trop rencontré d'imprévus en voyage?.

Il l'étreignit et lui proposa de venir s'asseoir prendre une bière. Une chose inquiétait Armados, c'était le retard de ses amis, mais plus encore l'air sombre de Sinreth.

-Sinreth, as-tu vu nos amis en route?

-Je crains qu'ils ne puissent venir.

-Comment?? Pourquoi dis-tu ca?

-Je les ai vu en train de se faire bouffer par des vautours au croisement des 4 routes. J'ai ramené ce qui reste de leurs corps afin de leur offrir une tombe digne de ce nom.

Armados se leva et se mit à faire les cent pas. Voila qui expliquait l'air sombre de Sinreth. On pouvait voir la tristesse se peindre sur son visage mais aussi la rage. Il savait que s'ils étaient morts, cela confirmait peut etre ses pires craintes. Il se rassit, et s'il était triste, il n'en laissa rien paraitre. Armados avait pour qualité, ou par défaut pour certains moment, de toujours dissimuler ses émotions les plus profondes.

-Sinreth, il faut que je les voie."



**********************



Dans le chariot se tenaient les corps décharnés des compagnons d'Armados et de Sinreth, rongés par les vautours. Ils étaient tous liés par leur desin, ils s'étaient rencontrés il y a plusieurs années et luttaient contre les orcs, répugnés par leur comportement. Ils étaiet ensuite devenus mercenaires, ayant besoin d'argent.
Armados s'approcha et mit une main devant sa figure tellement l'odeur de chair morte depuis plusieurs jours empestait.

"-Comment t'as fait pour rester deux jours avec cette odeur derriere toi, ca empeste!"


Les corps étaient rongés par les vers, mais quand Armados s'approcha, on distinguait encore bien les marques de coups, de griffures et de dents sur leurs dos et leur visage. leurs vetements étaient déchiquetés et plusieur n'avaient plus d'oeil.

-J'en ai assez vu, partons d'ici, vite!

Ils sillonnaient la route depuis maintenant 4h. Ils étaient sur un chemin rocailleux, dans les Falaises des Pins. Armados n'avait pas parlé de tout le voyage et un air sombre était peint sur son visage. Il n'avait encore rien dit à Sinreth, qui ne savait pas ou ils allaient.

-Bon Armados, tu m'expliques ou on va s'il te plait!! Je te suis sans savoir et c'est vraiment insupportable!!

-Tu sauras où nous allons en temps voulu. Je cherche un endroit ou nous cacher.

Il vit alors une cavité rocheuse, une petite grotte, pas énormément enfoncée dans la falaise, mais suffisante pour s'y cacher l'espace d'une nuit. L'intérieur était un peu humide, la roche était du calcaire. Des restes de feu étaient sur le sol, ainsi que des os.

-Bon, mettons nous ici, ca devait aller. Cherche du bois pour le feu, mais allume le juste quand je reviens, pas avant !! Je vais chercher de quoi bouffer et je reviens.

Il sortit son arc long de son sac et partit, en quête de quelque cerf, daim ou encore lapin. La forêt était sombre et il devait être 7 heures du soir. Les pins étaient épais et cachaient bien Armados. Il marchait silencieusement depuis 15 minutes quand il entendit un bruit. Il se tassa dans un fourré proche de l'endroit où il était, dissimulant tout bruit en ôtant ses bottes, se mettant pieds nus. Il remarqua alors le lac et le cerf qui s'en approchait. Il avait une allure fière, sa chair avait l'air tendre. Armados tira une fleche de son carquois et visa. CLAC!!! La corde de l'arc se détendit et la fleche alla frapper le cerf en plein torse. Il tomba à terre, sans vie, sans un bruit. Armados s'approcha de sa victime, fit une rapide prière de remerciement à Delos, dieu de la faune et de la flore, et prit le cerf sur son dos. Il allait partir quand il entendit des bruits de pas rapides venir dans sa direction. Quelqu'un approchait, mais il était peu discret. Il retourna dans son fourré et attendit, sortant Bazargard et son arc, flèche encochée. Des Goblins arrivèrent alors, avec des Orks, visiblement à la recherche de quelqu'un. Les Goblins étaient de petites créatures cruelles et dangereuses s'ils étaient en meute, mais individuellement ils étaient froussards et s'enfuyaient à la vue d'un homme. Les Orcs,eux étaient beaucoup plus grands et un seul valait 4 Goblins. Ils étaient bien plus résistants et belliqueux. Un Goblin avec un arc court parla, de sa voix aigue et percante.

-J'vous jure qu'il était la chef!!! Un beau cerf, de la bonne chair!

-S'il était la, vermine, il y serait encore. Tu nous a fait bouger pour rien!! Tu vas payer, le Big Boss sera pas content de savoir qu'on a rien ramené à bouffer, mais il faut bien quelque chose, et on aura quelque chose, répondit un Ork plus grand que les autres, en sortant son énorme masse. Il portait un plastron en cuir, arborant les couleurs des Orcs de Mirzin, célèbres pour leur cruauté et leur non-pitié.

-Mais...mais chef, si j'vous dit que...
SPROTCH, l'Ork écrasa le Goblin de sa lourde masse. Les autres Goblins prirent les armes et se révoltèrent, tuant le peu d'Orks qui étaient à coté d'eux. Mais les autres Orks rappliquèrent et le combat s'engagea. Armados pensa qu'il était mieux de filer avant que les Orks, qui allaient écraser les Goblins, ne le remarquent.

**********


Il marchait depuis 4 jours a la recherche de la bête. Il suivait sa piste en suivant les excréments ou les animaux morts.
Asmiran n'était pas homme à abandonner une poursuite aisément. On le lui avait enseigné depuis tout petit, la persévérance paie toujours. Or il était à l'orée d'une forêt lorsqu'il entendit des bruits bestiaux et des cris de joie. Il s'approcha lentement, puis derriere un buisson il vit le camp. Un camp d'Orks et de Goblins festoyaient autour d'un feu ou l'on pouvait voir rotir deux autres Goblins.
Asmiran s'éloigna, conscient qu'il ne pourrait vaincre tant d'adversaires. Il marcha encore 4 heures et alors il sentit l'odeur. Une odeur nauséabonde qui enfuma ses narines, dont on sentait qu'elle n'etait pas saine.
Au tournant du chemin il la vit alors. Une bête telle qu'il n'en avait jamais vu. Elle s'approchait d'unbe caverne ou Asmiran pourrait facilement la tuer. Mais un homme sortit alors, armé d'une rapière, et ne put voir la bête, lui sautant dessus en le désarmant, d'une rapidité peu commune. Il eut le réflexe de mettre son bras en avant, et les crocs ne se plantèrent que dans celui-ci, au lieu du cou que la bête visait. Asmiran prit son arc long tout en courant vers la grotte. L'homme à terre cherchait sa rapière tout en essayant de se protéger, en vain. Asmiran encocha alors une flèche et tira. La flèche s'engouffra dans la chair avec une force surprenante, tuant la bête sur le coup. Asmiran regarda l'homme se relever, encore plein de poussiere.

************

Cela faisait 10minutes qu'Armados était parti et Sinreth avait trouvé de quoi faire un bon feu. Il aiguisait Azrath, quand il entendit un bruit. Il prit sa rapière et se dirigea dehors.

-Armados?? C'est toi??

Il sentit ses pieds se décoller du sol et ne comprit que maintenant que quelque chose lui était tombé dessus. Une lourde masse, pleine de poils. Il sentit des crocs se planter dans son bras et hurla de douleur, tentant de repousser la créature qui l'attaquait, en vain. C'est alors qu'il remarqua qu'elle ne bougeait plus, inerte, et vit la longue fleche qui lui traversait le flanc de part en part ( ca se dit ca lol??) Il vit une énorme main attraper la bete et la soulever. L'homme mesurait dans les 1m90 et avait une carrure de soldat, épaules larges, buste en avant, le teint bruni par les journées de garde. Il aida Sinreth à se relever, le prenant d'une poigne incroyablement puissante.

-Merci bien....

-Asmiran, capitaine Asmiran, ancien soldat de la Garde Imperiale.

-Ben merci capitaine alors. Je me nomme Sinreth, voyageur itinérant. Je ne sais pas ce que j'aurais fait si vous n'étiez pas arrivé. Je ne serai certainement plus la à l'heure qu'il est. Je vous dois la vie, donc j'ai une dette envers vous.

Il avait décidé de ne pas dire exactement quel genre de voyageur il était. L'homme inspirait confiance, mais mieux valait attendre le retour d'Armados.

-Bien, alors défaites vous en immédiatemment, en me disant ce que vous faites par ici, caché, proximité d'un camp d'Orks.

-Un camp d'Ork o_o?? Je savais pas qu'il y avait de ces bestioles par la!! Pour votre question, je ne saurais y répondre moi-meme, car c'est un ami à moi qui m'a embarqué, j'aimerais autant que vous savoir pourquoi. Tout ce que je peux vous dire c'est que nous sommes partis du port de Rafurth apres que nos amis soient morts, et que Armados, mon ami, ait vu des marques de griffures et de coupures sur leur dos. Il a dit qu'il fallait partir tout de suite, comme ca sans explication. Il est un peu bizarre desfois, mais il m'a sauvé tant de fois que bon... Il est parti chasser, vous n'avez qu'a attendre avec moi et, peut etre, si vous le voulez manger ensuite. Vous verrez je suis le meilleur cuisinier de la région!

-Hmmm très bien j'attendrai avec vous. Un petit repas ne fera pas de mal à mon estomac, surtout avec la longue route qui m'attend.

Ils s'assirent sur la roche et discutèrent un temps de choses et d'autres, puis au bout d'un moment ils se turent, perdus chacun dans leurs pensées. Le chien, si on voulait appeler cette créature un chien, plus gros qu'un ours. Ses poils étaient drus, longs et bruns. Ils avaient des crocs d'une dizaine de centimètres et sa queue se terminait par un long pique. Sinreth n'avait jamais vu de betes telles que celle-là. Dans les vieilles légendes on parlait de créatures similaires à celles-ci. Il devait attendre Armados.


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Armados voyait enfin la grotte ou il avait laissé Sinreth. Le cerf commencait a peser et il serait content de le poser puis de le manger. En s'approchant il remarqua un arc long, chose étrange car Sinreth ne maniait pas l'arc, préférant le corps à corps à la rapière, la casserole pour la cusine, ou encore la harpe. En effet, Sinreth était aussi bon musicien qu'il était guerrier ou cuisinier. Il l'avait rencontré alors qu'il faisait maints voyages à travers le monde de Milosia. Il s'était lié rapidement d'amitié avec ce garcon qui, plus tard, devint son compagnon d'armes qui le distrayait et lui faisait gagner de quoi vivre dans les tavernes. Ah, le bon temps, ou nul tourment ne venait encore....Bref il s'inquietait maintenant de savoir qui, ou ce qui était avec son ami. Il déposa le cerf, puis sortit son arc, mit Bazargard a portée de main et encocha une flèche.

Il commenca à entendre des voix, quand il vit ce qu'il redoutait de croiser. La bete était allongée, et nul moyen n'était de savoir si elle était vivante ou morte. Il regarda plus attentivement. Il vit finalement le bout d'une fleche dépasser de son flanc droit, en concluant qu'elle était morte. Le visiteur ne devait donc vouloir aucun mal à Sinreth, vu qu'il l'avait sauvé. Il s'avanca prudemment et ce qu'il vit le surprit. Sinreth, en train de discuter avec son ancien meilleur éleve. Il s'approcha lentement, ne pouvant réaliser ce qu'il voyait.

"-A...Asmiran?? C'est toi??

Le soldat se releva et fit un large sourire à Armados. Celui ci le lui rendit.

-Général, c'est bien vous. Quand on m'a annoncé votre nom, j'ai eu un moment l'espoir que ca soit vous, mais en me rappelant que vous étiez.....mort, ca m'a vite coupé tout esperance. Mais vous êtes bien vivant, en chair et en os, quoique plutot en os d'apres ce que je vois, mais vous n'avez pas changé, malgré des années de séparation.

-Asmiran, j'ai de longues choses à vous raconter à toi et à Sinreth. Mais faisons cela autour d'un bon repas.

Sinreth regarda le capitaine d'un air interrogateur. Il ne comprenait décidemment plus rien a cete affaire.

-Général?? Mort?? Il était soldat?? Ouhlala ca en fait beaucoup pour moi d'un coup!!

-Il ne vous a jamais parlé de sa vie?? Ca ne m'étonne pas de lui. Ah Général Armados, il n'a pas changé. Je crois qu'il nous éclaircira tous deux sur de nombreuses choses.

Il finissait juste sa phrase quand Armados revint, un cerf majestueux sur les épaules.

-Bon, qu'attendons nous?? Faisons un feu, et mangeons!, dit-il d'un air réjoui.



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Chapitre 2.



Armados finissait de manger sa part. Le cerf était jeune, la viande était donc tendre et savoureuse. Il se tourna vers le chien et l'observa un moment.

"-Hé bien je vois que mon apprentissage t’a été utile Asmiran. Tir d’une précision étonnante, sachant que Sinreth était en dessous.

Il se tourna vers ses deux compagnons. Il remarqua qu’il était le seul à manger. Il avait oublié un moment ses soucis, retardant l’heure ou il faudrait leur dire ce qui les attendait. Asmiran acquiesca mais son regard ne le fit pas. Sinreth quant à lui regardait Armados avec intensité.

-Bon je vois qu vous attendez tous deux des réponses, aussi vais-je vous les donner. Installez vous car ca risque d’etre long.

Sinreth et Asmiran s’assirent tandis qu’Armados sortait sa pipe. Il l’alluma et commenca à faire des ronds de fumée, tout en éteignant le feu afin de ne pas trahir leur présence. Desfois que les Orks les remarquent, ils seraient en mauvaise posture à trois contre plusieurs dizaines.


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-Il faut, pour commencer, que je vous parle du début de la guerre entre l’Empire de Dros et l’Empire de Balania.

Il y a 2 siecles a peu pres, le Grand Empereur Sirios mourut. A l’époque il n’existait qu’un empire, l’empire de Madallan, qui combattait les Orks et autres de ces créatures. Or à la mort de l’Empereur, deux grands généraux se disputèrent sa place. Le Duc Drans et le Baron Grapar combattirent et ils devinrent chacun Chef de ceux qui soutenaient leurs idées. Drans fut Chef des armées de l’Ouest et Grapar Chef des armées de l’Est. Ces deux armées combattirent mais aucune n’arriva à prendre l’avantage durant la décénnie de guerre. Le Grand Empire se scinda donc en deux plus petits, l’Empire de Dros, le notre, et l’Empire de Balania, de l’autre coté de la Triste Mer. Il n’y eut plus que de petites batailles mais la guerre ne cessa plus. Il y a trente ans de cela, j’avais alors une vingtaine d’année, je m’engageai dans l’Armée de l’Ouest, prêt à donner ma vie pour l’Empire de Dros. La guerre reprit une ardeur qu’elle n’avait connu depuis son commencement à ce moment la. J’accomplis de hauts faits d’armes et grimpait rapidement les échelons, et à 32 ans, l’age à Asmiran…

-J’ai 38 ans Général!

-Presque l’age d’Asmiran, il ya vingt ans donc, j’avais deja à mon service Asmiran et il était mon meilleur soldat malgré son jeune âge, je fus nommé Général. Ma joie fut intense, j’avais enfin atteint mon but. Pour me tester” dans mes nouvelles fonctions de commandant, on m’envoya sur le front est, ou l’Armée de Balania prenait le dessus et ou notrearmée reculait petit à petit. J’arrivais à Arlen, petite garnison de 700 hommes, alors que l’armée ennemie était à trois jours à cheval. J’avais emmené avec moi 2000 valheureux hommes prêts à mourir pour l’Empire. J’étais dans cette idée la aussi, étant sur que l’idée pour laquelle nous nous battions était la meilleure au monde.Nous vainquinmes nos adversaires et les repoussèrent jusqu’à la Triste Mer, ou nous les avons massacré sans exeptions, femmes et enfants avec.
Nous nous sommes reposés dans un village le soir, mais une troupe d’Orks et de Trolls passa la nuit et ravagea le village. Je me souviens des flammes, des meutres d’enfants de l’Empire, des viols des femmes. Nos soldats étaient épuisés et ne pouvait combattre les 200 Ork set les 120 Trolls. Nous nous sommes donc repliés vers Arlen, mais d’autres Orks et Goblins nous attendaient sur leurs Skirs, mi-ours, mi-chiens. Mon cheval s’emballa et courut vers la forêt. Je me rapelle qu’il a cabré devant la rivière et que je suis tombé dedans, emporté par le courant. Je me réveillai plus tard dans un lit, dans une petite maison. Une petite fille était assise près de moi et m’essuyai le visage avec une serviette humide.

-Excuse moi petite, tu sais ou je suis?

-Oui m’sieur, vous êtes sur l’île Marlir, en plein milieu de la Mer des Morts. Heureusement pour vous, mon père était parti pécher et vous a trouvé.
-La Mer des Morts??!! Ah je me rapelle…la guerre… les Orks…..oui ca me revient, je suis tombé dans la rivière Starei. Mais depuis combien de temps suis-je ici petite?
-Vous êtes arrivé il y a deux jours. Vous étiez fiévreux, mais grace aux talents de mage blanc de mon père, vous serez vite sur pied.
-J’ai l’impression que je dois beaucoup à ton père. Ou est t-il?
-Il reviendra dans trois, peut etre 4 jours. Il est allé prier pour vous au temple de Morcraï, de l’autre coté de l’île.
-Je l’attendrai afin de le remercier, puis je retournerai sur mon continent afin de reprendre la guerre contre ce maudit Empire. Mais maintenant, les Orks se battent aussi et je ne sais pas s’ils sont avec Balania ou s’ils agissent seuls.


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La maison était grande, en bois et la plage était à coté. J'aidais Salora à faire des chateaux, lui faisait à manger et lui racontait multiples histoires, me liant d'amitié avc cette petite. Son père revint 4 jours plus tard. Un homme d'une cinquantaine d'année aurais-je dis à l'époque, qui avait du etre grand plus jeune, mais qui était maintenant courbu par le poids des ages. Il avait des cheveux brun grisonnants coupés courts et rabattus en arrière. Son regard était inquisiteur mais l'on ne se sentait pas agressé lorsqu'il infiltrait votre esprit. C'était au contraire un déstressant. Il fut heureux de me voir en si bonne forme et me proposa de rester un peu. Je me plaisais ici et je décidai d’accepter. Une semaine après le retour de Shinzaï, car c’est ainsi que se nommait le père de Salora, j’ai eu une discussion importante avec Shinzaï, une discussion qui changerai ma vie. Nous sirotions une orangeade sur la terrasse et nous parlions de choses et d’autres quand il me demanda:

-Qu’allez vous faire quand vous repartirez ?

-Il faut que je retourne dans mon empire, à l’Ouest, afin d’informer, si ce n’est déjà fait, le Chef des armées de l’Ouest, Marlin Martul, que des Orks, des Goblins et des Trolls sont sur nos terres. Il faut aussi que j’aille combattre l’Empire de Balania afin de reprendre ce qui était notre, le Grand Empire de Madallan.

-Et pourquoi vous battez vous ? Le savez vous seulement ?

-Bien sur !! Madallan était notre, il nous faut le reprendre à ces barbares de l’Est. Des pillards, sans aucune valeur. Ils ne valent rien !

-Croyez vous valoir plus qu’eux ? Je pratique la magie blanche et je peux lire dans votre esprit. Je sais par conséquent que les derniers à avoir été barbares, c’est vous.

-Comment pouvez vous dire ça ?? Vieillard sénile !

-Vieillard certainement, mais sénile je ne crois pas. N’est-ce pas vous et votre armée qui, après avoir repoussé vos ennemis, les avez massacré dans leur petit village à coté de notre mer ? N’avez-vous pas égorgé des femmes, des enfants, des bébés ? N’êtes vous pas autant des monstres qu’eux ?

-Mais….Vous ne comprenez rien ! Nous faisons ça pour le bien de l’Empire…

-Et eux font ça pour le bien du leur.


Je réfléchissais pendant quelques minutes à ces paroles, qui étaient, je le savais, étaient totalement dénuée de mensonge.

-C’est vrai. Vous avez raison, mais que voulez vous que j’y fasse ? Je ne suis pas Chef des Armées de l’Ouest, je dois obéir à Marlin.

-Non, une tache plus importante te sera attribuée. J’ai vu par delà les vagues et les tempêtes. On cherchai ton corps au bord de la rivière. On a retrouvé ton épée, ton bouclier, ton cheval mort et plusieurs de tes vêtements accrochés à des branches, des rochers en contre bas. On te croit mort. Tu n’existe plus si tu demeures ici.

Je pris ca comme un coup de fouet. On me croyais mort. Qu'avais-je donc fait pour devoir etre oligé de rester ici.Je m'emportai. Mais après tout, la Mer des Morts portait bien son nom. Personne n'a jamais retrouvé les personnes naufragées, passées par dessus bord ou perdues.

-Et pourquoi devrais-je rester ici, dans cette île coupée du monde ?

-Si tu m’avais écouté, tu aurais entendu que j’ai dit qu’une tache plus importante que ces sornettes de guerre t’était attribuée.

-Et comment pouvez vous savoir cela ?? Est-ce des pacotilles que des milliers d’innocents meurent ? Que les Orks et leurs sbires reviennent alors qu’ils étaient repartis dans les Terres du Nord depuis un millénaire, repoussé par nos ancêtres ?

-N’as-tu pas toi-même tué des innocents, qui ne faisaient qu’obéir aux ordres ? Les Orks sont revenus il est vrai, mais c’est suite à des choses bien plus grave que tu apprendras au cours de ton enseignement. Le destin t’a envoyé à moi, ce n’est pas par hasard. Le dernier qui soit arrivé sur cette île était le puissant mage Fenrir, qui vainquit le Roi noir, le nécromancien et qui fonda plus tard le grand Empire de Madallan, que vos ancêtres s’amusèrent à détruire. Je fus le maître de Fenrir.

-Fenrir le mage ? Cette légende a existé ? Même si c’était le cas, cela voudrait dire que vous avez plus de….

-Plus de 1200 ans oui. J’aurai 1213 ans cette année.

-1213 ans ? Comment est-ce possible ?

-J’ai été engendré par une elfe et un Drisior, valet des Dieux. Je resterai jusqu’à ce que les forces du Chaos soient anéanties.


-Mais si Fenrir a vaincu le Roi noir, que faites vous encore ici ?

-Le Nécromancien, Storkamun, a engendré un enfant avec un Wolwins, ces bêtes ressemblant à des chiens de 1 mètre 50 de haut immortels. Son enfant, Gazaroth, a hérité des pouvoirs de son père en ce qui concerne la magie, bien qu’il l’ait accru. Mais il a de plus hérité de la force et de l’esprit stratégique, calculateur et manipulateur de sa mère. Il est donc beaucoup plus dangereux que feu son père. Et cette fois un mage ne suffira pas à le battre. Il nous faut réunir les deux éléments de la Prophétie Divine. La mage noire et le Guerrier légendaire.

-Les Wolwins ? Elles existent ? J’ai toujours cru que ce n’était que des légendes !

-Elles l’étaient. Jusqu’à la naissance de Gazaroth, qui a réveillé les serviteurs de sa mère, les Wolwins et les Barods, qui furent humains mais sont maintenus corrompus par les ténèbres et se repaissent de la chair. Gazaroth est né dans les Terres du Nord, ce qui a poussé les Orks, les Goblins et les Trolls à venir sur ce continent. Il les corrompra sûrement, leur promettant milles richesses. Il y arrivera. Il sera plus dur à battre que son père. Aussi je te propose de commencer tout de suite ton initiation aux arts magiques, car tu as déjà assimilé celui des armes. La mage noir qui t’aidera à vaincre Gazaroth a aujourd’hui 19 ans et commence à suivre la voie de son père, mage noir lui aussi. Elle s’appelle Noruma, et tu la rencontrera en temps voulu.

-Quoi ?? Commencer mon entraînement ? Combattre le fils du Nécromancien ? Qui suis-je pour cela ?

-Celui qui est venu à moi. Mon père m’a averti qu’un Général maniant les armes parfaitement viendrait sur l’île que je garde depuis toujours. Tu es le guerrier légendaire, Armados. Tu devras vaincre Gazaroth à l’aide de Noruma et tes amis devront réunir l’Empire de Madallan quand le besoin s’en fera sentir. Tu connaîtras ce moment, tu le ressentiras au plus profond de toi-même, quand les ténèbres envahiront ton cœur, recherche des amis pour t’aider dans ta quête contre le Nécromancien, et contre ses armées. Seuls les élus pourront se battre à armes égales avec le Démon. La Grande Armée du Grand Empire allié avec les Armées des Terres du Sud ne seraient pas de taille à l’affronter. Toi et Noruma seuls peuvent ramener la paix dans ce monde, et dans les autres.



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J’avais compris le poids qui pesait sur mes épaules. Il me fallait tirer en trop peu de temps tout ce que je pouvais prendre à cet homme. Je commençai mon initiation. Elle débuta par le travail de l’esprit. Il m’a raconté tout ce dont il estimait suffisant de me dire, bien que je pense qu’il ne m’ai pas dit tout ce qu’il savait. Les Wolwins et les mages noirs, ainsi que tous les serviteurs du Nécromancien avaient mené une guerre sans merci face aux armées des régions qui étaient en place à ce moment. Fenrir n’avait découvert son pouvoir que tard, mais il avait triomphé de Storkamun après avoir lutté mentalement durant des jours sur la Montagne de la Destruction. Il fonda ensuite le Grand Empire, afin que les armées puissent être réunies rapidement si une menace se faisait sentir. Puis l’Empire se scinda à la mort du Dernier Empereur. Vous connaissez la suite. Après le travail de l’esprit vint la pratique. Il m’expliqua qu’une sphère magique procurait à son possesseur son pouvoir, et que 9 Artefacts de la Lumière et 9 Artefacts des ténèbres étaient disséminés dans le monde, et qu’il nous les faudrait à Noruma et à moi afin de vaincre définitivement Gazaroth. Elles nous apporterait la victoire car, dans chaque artefact était contenue une puissance dévastatrice, une Chimère Destructrice. Je devais trouver les Artefacts de la Lumière tandis que Noruma aurait ceux des ténèbres. Liés, ils invoqueraient la Grande Chimère Dragonne, Ruargh, qui posséderait les pouvoirs de toutes les chimères réunis. Elle serait montée par un grand sorcier, mais Shinzaï ne s’étendit pas la dessus. Les Artefacts de la Lumière sont le diadème Mistras, la bague Brulia, l’épée Excalibur, que nous avons recherché avec Sinreth sans qu’il se doute de son pouvoir, le bouclier Rastonis, le collier Abral, le plastron Legor, les bottes Zarmoï, le casque Headling et l’arc Walheim. Les artefacts que doit trouver Noruma, ceux des ténèbres, sont le diadème Grabias, la bague Dagrom, le bâton Rislon,le collier Lubra, les bottes Gringos, le chapeau Simri, les gants Fratlor, la boucle d’oreille Potia et la robe Brainor. Chacun de ces artefacts nous permettrait d’invoquer une chimère, je ne sais rien de celles ci. J’appris à manier la magie et Shinzaï me donna deux sphères. Je sais désormais utiliser les magies qu’elles contenait, celles de Terre et celle de l’Eau. Chacune contient 4 magies dévastatrices. Quand j’eus fini mon apprentissage, il y a 10 ans, je me mis en quête des autres sphères, en vain. Il y a 5 ans, j’abandonnai mes recherches, ne croyant plus ce que m’avait dit Shinzaï.

Mais il y a 1 semaine a peu près, les ténèbres ont envahi mon cœur. J’ai compris ce qui était en train de se passer. Les cadavres que m’a amené Sinreth et leurs griffures, les Orks se baladant à coté des Wolwins, Gazaroth est revenu, et il compte mettre à sa botte les peuples libres. Il a déjà asservi les Orks et leurs compères. Il nous faut retrouver Noruma."

Un silence pesant se fit sentir dans la grotte.

Ce fut Asmiran qui prit la parole le premier.

-Armados, j'ai quitté l'armée en trouvant que l'idée s'était détourné de pourquoi nous combattions au départ. Je ferais route avec vous afin de retrouver Noruma, puis j'irais convaincre Marlin de m'envoyer en mission de paix voir le chef des armées de l'Est, Riftal.

-Heureux de te savoir avec nous. Nous evons nous diriger vers un village ou nous pourrons glaner des informations, car je ne sais pas du tout ou peut etre Noruma. J'ai juste ressenti une puissance à l'Est, mais je ne sais si elle est ténébreuse. Il nous fat tout de même nous diriger par la.

Il se leva, prit ses affaires et adressa un sourire sans joie à ses amis.

-Mes amis, la guerre a commencé.




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Chapitre 3.



-Bon alors? Tu la ressens où la puissance Armados?

-Je ne sais pas Sinreth, je suis fatigué. Il me semble qu'elle vient de par là.

Il désigna du doigt la route qui partait sur leur droite. Ils avaient marché plusieurs jours, avaient traversé les Landes Miroitantes et la forêt de Pendrone sans rencontrer d'embûches. Ils avaient soigneusement évité les contingents d'Orks et de Goblins patrouillant partout. Puis leur route s'était dirigé vers le Nord-Est, à travers les vastes plaines. Ils avaient trouvé une auberge où ils avaient alors pu se procurer des vivres et des montures. S'était ensuivi une folle chevauchée à travers les Plaines Sauvages. Ils arrivaient maintenant, après 8h de chevauchée, à un carrefour au début de la forêt d'Anteris. Armados descendit de son cheval, prit son arc et Bazargard et alla s'asseoir sur le monticule qui se trouvait là.

-Mais avant de faire quoi que ce soit, reposons nous ici. Ca fait si longtemps que je n'était pas monté sur un cheval... et si longtemps que je ne me suis lavé. Vous entendez la rivière? On va faire une halte d'une heure et prendre le temps de se restaurer et de se laver. Je vais chercher de quoi nous nourrir, préparez le feu.

-Non, je tiens à y aller avec toi.

C'était Asmiran qui venait de parler. S'il était fatigué, il n'en laissait rien paraitre. Rien. Pas une goutte de sueur, de cernes, rien. Armados ne pouvait qu'accepter.

-Très bien, si tu le veux. Sinreth, alors...

-Non pas question, je ne reste pas tout seul. Vous ne vous débarasserez pas de moi comme ca!

Un sourire se dessina sur son visage.

-Bon, très bien allez y tous les deux alors, je vais chercher de quoi faire un feu alors.

Et il s'éclipsa discrètement.

-Bon, allons-y Asmiran, notre proie nous attend.

Ils partirent et, au bout de 10 minutes, ils virent un lapin mangeant du trèfle dans une clairiere. Asmiran se prépara à tirer, lorsque Sinreth tomba à coté de lui, une flèche dans le flanc.

-Que...?

Une autre flèche rasa son oreille. Il s'était retourné et vit alors un Gobelin, encochant une flèche empennée de noir dans son arc court. Trop lentement cependant. Avant qu'il n'ait pu lever son arc, il s'effondra, une flèche dans la gorge. Asmiran regarda autour de lui, il n'y avait personne d'autre. Ce gobelin était un éclaireur solitaire, mais s'il y avait un éclaireur, alors il n'était pas seul dans la forêt.
Asmiran baissa la tête et s'abaissa auprès de Sinreth, le teint pâle.
Celui-ci avait la face livide et bougea sa bouche en un rictus forcé.

-Vous voyez, vous avez finalement réussi à vous débarasser de moi.

Ce fut son dernier souffle. La flèche avait atteint le foie, et elle était empoisonée. Asmiran savait qu'il n'y avait rien à faire, juste remettre l'âme de Sinreth à Driman, Dieu de la Mort.

Lorsqu' Armados vit Asmiran revenir, il vit que sur son dos n'était pas posé un cerf, mais Sinreth, immobile.

-Désolé Armados. Je m'appretais a tuer un lapin, quand il est tombé, une flèche dans le coté. Je l'ai vengé. J'ai tué le gobelin qui a fait ca.
Mais c'était trop tard, la flèche était empoisonnée.

Asmiran déposa le corps de Sinreth, puis Armados s'agenouilla, la tristesse peinte sur son visage.

-Sinreth, tu étais mon ami le plus proche. Tu as été présent lorsque j'en avait besoin, tel un frère. Driman ait ton ame.

Il se releva, une farouche détermination dans les yeux.

-Asmiran, il nous faut trouver Noruma et détruire ces forces ténébreuses à jamais, où nos proches mourront comme Sinreth. Nous le porterons jusqu'au prochain village, afin de l'enterrer dignement.

Il prit Sinreth dans ses bars, lui baisa le front et le déposa sur son cheval. Puis il monta lui même sur le sien, tandis qu'Asmiran était déja prêt.

-Asmiran, nous nous passerons de repos jusqu'à la prochaine auberge, même si aucun repos ne peut réelement exister tant que Gazaroth est envie. Chevauchons, mon ami, chevauchons vers la victoire et la Lumière, et contre les Ténèbres et la mort, qui seule pourra nous arrêter.

Et il lanca son cheval en direction de l'Est, talonée par Asmiran et le cheval de Sinreth, celui-ci sur son dos.


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Le cheval de Sinreth revint. Il était accompagné d'Asmiran et de son propre cheval. Celui-ci était gris tacheté de blanc et était d'une grâce royale. Il portait de l'eau, tandis que celui de Sinreth portait deux lapins et une perdrix. Asmiran était parti chasser durant le temps qu'Armados se lavait dans la rivière.

Asmiran s'approcha du feu qui brulait déja et l'attisa avec un long bâton, puis remit une bûche dessus. Sinreth gisait dans une couverture près de là, sans vie. Il entendait Armados nager dans la rivière, en chantonnant un air mélancolique. L'ex capitaine détacha l'eau du dos du cheval du mort, puis la mit dans la casserole qui se trouvait la. Puis il dépeca les lapins. La clairière dans laquelle ils s'étaient installés était ombragé, ne laissant que peu de choses à découvert. Concentré sur son travail, Asmiran ne vit pas Sinreth se relever et s'avancer vers lui. Il sentit seulement sa main se resserer autour de son cou, d'une poigne de fer. Il abandonna aussitôt son travail et se retourna pour voir ce qui l'agressait. Et alors il vit la face livide de Sinreth, les yeux révulsés, la terre mélée au sang sur son visage. Il eut un instant de frayeur, mais se ressaisit vite. Il ne savait ce qui se passait, mais il était conscient du danger le menaçant. Il chercha à tatons son couteau de chasse dans sa botte tout en se débatant afin de ne pas se faire étrangler par son compagnon. Il trouva son arme et taillada la main qui le retenait prisonnier. Sinreth regarda sa main, un moment perdu, ne comprenant ce qui venait de se passer. Il se rua sur sa rapière et se jeta de nouveau sur Asmiran. Avant de pouvoir l'atteindre, une flèche était enfoncée dans son torse, le traversant de part en part. Il s'arrêta un instant, pris de court, puis, comme si rien ne s'était passé, avanca d'un pas sur et lent vers Asmiran. Asmiran était effaré.La flèche lui avait traversé le corps, il devrait être mort. Il prit son épée non loin et commenca à réfléchir à quelle stratégie adopter face à un tel adversaire. S'il ne pouvait mourir, comment pouvait t'il le vaincre??

Il s'élanca, et donna un coup de coté, que Sinreth para facilement. Il recula un instant, puis, dans une feinte, se fendit, avant de se retourner etde proter un coup rapide et sec à la tête du mort. Elle fut tranchée net. Asmiran regarda lentement la tête tomber au sol, heureux de s'être débarassé de cet adversaire. Du moins le croyait t'il. Car Sinreth, privé de tête, s'avancait toujours dans sa direction, épée à la main. Tout se passa alors très vite. Asmiran para la première attaque de Sinreth, contre-attaqua rapidement d'un coup d'estoc, mais Sinreth se mit sur le coté, comme si ses yeux étaient encore présents. Asmiran sut qu'il était fait. Il s'était trop élancé, et n'avait désormais plus assez de maitrise de lui même pour se retourner et parer le coup rapide que lui donnerai Sinreth. Il repassa sa vie en vue avant de voir la lueur sur sa droite et Sinreth s'arrêter.
Armados était la, nu, a part un casque magnifique et surmonté d'un dragon, et une gigantesque boule de lumière se concentrait dans ses mains.

"-Asmiran, pars, vite!!

Ce fut là ses seules paroles. Asmiran ne se le fit pas dire deux fois, il prit les affaires qui trainaient la et s'éloigna rapidement dans la forêt, seul perdu dans ses pensées.

Il courut 10 minutes avant de se sentir en sécurité. Il ralentit alors l'allure. L'expression qu'il avait vu sur le visage d'Armados était d'une autorité suprême, et son regard empreint d'une grande sagesse. Il continua dans la direction qu'il avait prise, et sut qu'il se dirigeait vers l'Est, dans la direction de la puissance, bonne ou mauvaise, qu'avait ressentie Armados.

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Armados avait ressenti la puissance qu'émanait la rivière à son entrée dans l'eau fraîche. Il savait que cette rivière était baignée d'une entité secrete mais il ne savait laquelle. Il se baigna une dizaine de minutes lorsqu'il entendit Asmran revenir. Il voulut le rejoindre, lorsqu'une magnifique créature jaillit des eaux. Nue, elle était entourée d'un manteau d'eau, qui se fondait avec les couleurs de son corps. Ses fores étaient parfaites, et s'accordaient avec sa taille. Armados la contempla, l'image même de la beauté et du désir, et en oublia tout ce qui l'entourait.

"-Armados, guerrier légendaire, accomplis tu la quête qui t'es destinée??

Sa voix était limpide telle l'eau de la rivière. Un fin filament qui sortait de sa bouche. Armados s'agenouilla dans l'eau et hocha la tête silencieusement.

-Très bien, ce n'est alors pas le hasard qui t'a mené à moi... Je suis Eilen, la détentrice de Headling. Il est écrit depuis bien longtemps que tu viendrais ici. Je te confie donc Headling, casque de la lumière. Fais en bon usage, tu pourrais en avoir besoin avant que tu ne t'y attendes.

Armados entendait les bruits de combat, mais il savait qu'il ne pouvait rien faire pour le moment. Il devait attendre l'instant prévu. Eilen devait lui passer le casque et lui transmettre le savoir des Chimères Destructrices. Elle entra dans son esprit et lui enseigna tout ce qu'elle savait et, tandis qu'Armados écoutait mentalement Eilen, Asmiran venait de plonger une flèche dans le torse de Sinreth.

Armados sut comment appeler les Chimères des tréfonds de l'espace temps qui séparait les mondes, du bout de l'univers, où étaent rassemblés les puissances oubliées des âges perdues. Et tandis qu'il engrangeait ce savoir, Eilen le coiffa du casque Headling, premier des artefacts de la lumière qu'il trouverait.
Quand Armados se releva et ouvrit les yeux, elle avait disparu, l'eau était plate comme si rien ne s'était produit. La seule différence avec les instants précédents était le casque qu'il portait, et d'ou émanait une puissance si gigantesque qu'elle en semblait palpable. Le casque était surmonté d'un dragon argenté, et il recouvrait la face de celui qui le portait, ne laissant que des interstices pour les yeux et la bouche.

Armados entendit alors les bruits du combat et savait ce qu'il s'était passé, et e qu'il lui fallait faire. Il s'avanca lentement et vit la tête de Sinreth tomber tandis qu'il appelait du fond de son âme la Chimère qui sauverait Asmiran. Il concentra tout son pouvoir entre ses mains, puis, alors que le temps semblait s'être arreté, que le corps de Sinreth et Amiran l'observaient, il donna son avertissement à Asmiran, qui partit, puis appela Eridra.

Celle ci répondit à son appel, bientôt elle fut dans la clairiere avec lui, une dragonne de la taille d'un cheval, puis tout sembla se stopper, comme si les yeux du tisserand de l'univers s'était posé sur la petite clairière de la forêt d'Ithuil. Puis ce fut comme un coup de tonerre, un flash, un grand bruit, puis tout s'arrêta. Armados ouvrit les yeux et vit Sinreth à terre, la tête rattachée son corps.
Sinreth ouvrit alors un oeil, et il était vert, comme à son habitude.


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