Publié : 18 oct. 2005 6:57
Chapitre 7 : Les héritiers en cours.
Nos trois pitoyables héros traversèrent une bonne partie de la ville avant d’arriver chez la jeune fille où il n’y avait personne. Suki leur fit visiter la maison en terminant par sa chambre à mur noir, avec de l’encens et pleins d’autres objets faisant penser à la sorcellerie. Elle est bizarre se dit Saladin. Chacun leur tour ils prirent une douche et mirent des vêtements propres puis mangèrent quelque onigiri (j’adore la sonorité) et dormir, avant de partir en direction de l’Académie, dans la soirée.
Sur le chemin, les deux garçons ouvrirent grands leurs yeux lorsqu’ils passèrent dans le quartier où de nombreuses jolies femmes se promenaient habillées très, très légèrement. A partir de ce moment, Suki leur marcha souvent sur les talons malencontreusement, laissant échapper des jurons de la part des jeunes hommes qui se mirent à marcher plus rapidement pour plus de prudence et ne firent donc plus attention aux alentours. (=D)
La jeune sadique s’arrêta net devant un immense mur de cinq mètres de haut avec une grille de fer forgé, aiguisé sur les bouts. Des fils barbelés recouvraient les murs et un poste de garde, devant l’entrée était surveillé par deux armoires à glaces. Le bâtiment, lui semblait austère et faisait quand même penser à une prison.
« Je comprends pourquoi khyos n’ait pas venu me voir depuis deux ans. Ils doivent interdire tout contact avec l’extérieur. »
« Ou alors, il ne voulait pas te voir. »
« Crétin. »
Et Suki planta son pied dans la jambe à Saladin qui tomba. Havok sourit et s’avança vers la grille et s’apprêta à entrer quand un homme lui barra la route. Grand d’à peu près deux mètres de haut, avec une musculature impressionnante, il représentait un obstacle de taille.
« Les non-résidents ne sont pas autorisés à entrer dans l’enceinte de l’Académie. Veuillez faire demi-tour. »
Le ton très calme de l’homme n’apaisa pas la méfiance de nos héros. Suki s’avança et vient se planter devant lui levant la tête et le regarder dans les yeux.
« Nous aimerions devenir élèves dans cette école. »
Elle fit un sourire éblouissant à l'homme qui réfléchissait s’il devait les faire rentrer.
« Attendez-moi ici, je vais consulter le directeur. »
Il passa la grille et un deuxième garde à l’air complètement abruti vint prendre sa place. Les trois amis prirent de la distance pour pouvoir parler sans être écouté.
« Qu’est ce qui te prends ! » Murmura furieusement Saladin à Suki.
« C’est le seul moyen d’entrée sans employer la force. »
« Mais tu as vu comment c’est gardé ! On ne pourra jamais en sortir de cette foutue prison. Et d’abord ne prend pas d’initiative sans nous en parler. Nous sommes une équipe. » Répliqua Havok.
« Elle est belle l’équipe. » Pensa t’elle.« Le plus important est de le retrouver, pour la suite nous improviserons. » Dit-elle.
Ils furent interrompus par les grincements de la porte qui s’ouvrait. Un homme entièrement recouvert d’une cape était au côté du monsieur muscle qui les avait accueilli. Lorsqu’il se découvrit la tête, ils furent abasourdis. C’était une femme ! Ses yeux d’une couleur violet les transperça complètement. Fine, musclé et c’est avec un visage autoritaire et même austère qu’elle les accueillit mais ce qui la rendait plus bizarre encore c’était son crane complètement rasé.
« Je suis la Directrice de cet établissement. On vient de me faire part de votre désir d’y entrer ce que vous êtes autorisés à faire seulement il faudra savoir dans quelle branche et j’aimerais savoir pourquoi trois jeunes gens de votre âge souhaitent rentrer dans mon établissement en pleine année scolaire, seulement nous verrons cela une fois dans mon bureau. Suivez-moi ! »
Elle se détourna, revenant sur ses pas mais cette fois suivit des trois jeunes gens qui soit dit en passant, se méfiaient beaucoup de cette femme. Sa voix dure et autoritaire légèrement grinçante ne leur avait pas vraiment donné une bonne impression. Lorsqu’ils entrèrent enfin dans l’enceinte du bâtiment, ils se sentirent très vite mal à l’aise avec les murs noirs, des bougies rouges fondant, la cire devenant comme du sang, les hommes qui surveillaient les allées et venues des résidents. Les trois amis montèrent à la suite de la Directrice vers son bureau qu’ils trouvèrent assorti à la tête de sa propriétaire. Elle leur fit signe de s’asseoir et leur fournit des documents à remplir, ce qu’ils fient.
« Je me nomme Zuïa et vous ? »
« Voici Saladin, Havok et moi c’est Suki. »
« Bien. Maintenant je vais vous donner quelques informations sur le règlement intérieur. Interdiction de sortir sans autorisation sauf sous un prétexte grave, d’envoyer des lettres. Il vous faudra respecter les horaires de couvre feu et ne jamais arriver en retard, faire ses devoirs, toujours ! Respecter les professeurs et vos camarades. Si une de ces règles est transgressée vous serez puni par moi-même et je vous jure qu’après ça vous ne recommencerais pas. »
Le sourire glacial qu’elle leur réserva leur fit froid dans le dos et Suki se demanda si elle avait bien fait finalement, ils auraient peut-être du tenter autre chose.
« Puis-je savoir pourquoi voulez-vous entrer ici ? »
« Et bien moi j’ai toujours aimé les lettres et la philosophie. » Répondit Saladin, ce qui était foncièrement vrai.
« Moi j’ai promis à ma mère. » Fit Suki à son tour, mentant très facilement.
« Je ne sais pas. » Dit à son tour Havok platement.
« Oh moins, c’est clair. Bon voici vos emplois du temps. Vous commencez demain, veuillez aller dans vos chambres à présent. »
« Merci, au revoir Madame la Directrice. » La saluèrent t’ils en chœur.
****
« Espèce de crétin ! Tu ne te rends même pas compte des risques que tu nous fais prendre. Chercher cette gamine… Grrrrr. Inconscient, complètement inconscient. » Pesta Toulal.
« A c’est bon. Ils ne se sont doutés de rien et qu’est ce qu’il fou Slippou là. Il devait revenir avant la soirée. »
« Ne change pas de conversation ! »
« Il y a quelqu’un ? »
Squallounet virevolta et se trouva face à l’espion revenu de sa filature et lui sauta au cou, content.
« Alors, alors ? Ils sont ou ? »
« Ils sont rentrés dans l’Académie dirigée par Zuïa. Ils vont y devenir élève le temps, je pense, de retrouver l’héritier suivant. J’ai posé quelques questions aux habitants de cette ville à propos de cette école. Ils disent que certains élèves n’en sortent jamais et que parfois ils entendent des hurlements. Ces rumeurs qu’ils racontent font froid dans le dos. »
« Hum… Suivez-moi. »
Et Squallounet s’engouffra dans la ville à une vitesse impressionnante, les guidant jusqu’au grand bâtiment tant redouté. Il alla tout de suite trouver le garde à l’entrée et fit quérir la Directrice. Cette dernière arriva peu après légèrement énervée.
« Que voulez-vous ? »
« Auriez-vous besoins de prof ? »Demanda t’il.
« En quelle matière ? » Demanda t’elle de plus en plus irrité.
« Torture et sorcellerie. »
La Directrice ouvrit de grands yeux surpris puis sa moue irritée se transforma en sourire machiavélique. Elle leur fit signe de la suivre. Squallounet se retourna vers ses deux compagnons.
« Slippou tu surveillera l’Académie. »
Et il partit à la suite de Zuïa tournant le dos à une Toulal, hors d’elle et engagea la conversation avec la Directrice. Il trouva la décoration très réussit. Une fois tous installé, elle sortit deux formulaires à remplir.
« Bien sur votre demande est rejeté. Vous comprenez, il m’est interdit d’enseigner ce genre de pratique mais deux autres postes peuvent vous convenir. Toulal, les langues anciennes devraient vous convenir, étant un mage vous devez normalement les connaître et vous Squallounet, professeur de science humaine. »
Le sourire calculateur de cette femme leur fit clairement comprendre qu’ils pouvaient faire leurs cours comme bon leur semblaient.
« On accepte. » Fit Squallounet lui rendant un sourire torve.
« Vous commencerez demain. »
****
Suki se réveilla en sursaut, la sonnerie de l’école ayant retenti pour tout le monde, signifiant le début des cours. Elle se prépara rapidement et partit au réfectoire pour retrouver les deux garçons. La jeune fille avait passé la nuit avec une autre plus âgé. Elle était toute maigre avec de longs cheveux roses et un visage cerné par la fatigue et la tension. Elles n’avaient échangé que des formules de politesses et leurs prénoms.
Sakura l’accompagna puis la quitta pour retrouver ses amis. Les deux garçons regardaient leurs bols ébahis. Il contenait un liquide dégageant une forte odeur très dérangeante au point que la nausée pointée chez Saladin.
« Qu’est-ce que c’est que cette chose ! »
« Je ne sais pas. » Répondit son voisin.
Havok repoussa son bol aussi loin qu’il le put mais à peine c’était-il levé qu’il reçut un coup de martinet sur les mains qui lui fit pousser un cri de douleur. Derrière son dos une femme a l’allure de mégère attendait.
« Buvez votre huile de morue. C’est obligatoire et vous aussi jeune gens sinon on vous le fait avaler de force. » Dit-elle en s’adressant également aux deux autres.
Suki la but cul-sec contrairement au garçon qui prenaient des mines dégoûtées, l’avalant en de nombreuses fois, les débarrassant de la surveillante. Ils se rendirent ensemble à leur premier cour de philosophie ensemble étant tombé dans le même classe. Leur professeur, s’appelant Spilen les présenta à la classe puis commença. Les héritiers c’étaient attendu à des enseignants sadiques et cruels mais finalement, ils étaient bien tombés.
« Bien maintenant reprenez vos cours là où nous nous étions arrêtés ainsi que vos crayons et notez : Ces représentations peuvent-être aussi insensé que le désir éveillé du fou. Par exemple il est insensé de rêver que nous sommes réveillé alors que nous dormons. De même ces représentations peuvent-être identique à ce que nous vivons dans la réalité… »
Suki et Havok passèrent les trois heurs à s’ennuyer ferme pendant que Saladin suivait attentivement, grandement intéressé. La jeune fille se précipita à la sortie dès que se fut terminé et heurta un jeune homme qui tomba à terre.
« Pardon, euh … »
« Harry… Harry Potter. »
« Quoiiiiiiii ! Le Harry Potter ! Celui du livre ! Le sorcier ! L’Elue de la Prophétie ! Celui qui va sûrement tuer Voldemort ! Avec… »
« Tu vas la fermer oui ! C’est qu’un bouquin, des conneries. Tout est faux. » La coupa t’elle brutalement.
« Oh… Et Hermione et Ron, ils ne sont pas réels alors. » Constata t’elle déçu.
« Ah si. Ils existent malheureusement. Hermione est conne comme un ballet et Ron, lui je le hais ! Bon dégage maintenant. A cause de toi j’ai raté Drago, on devait se retrouver. »
Suki recula d’un pas devant le regard plein de rage de Harry Potter. Les mains de celui-ci se mirent à tracer devant elle, des glyphes complexes de couleurs bleues qui plusieurs secondes après, formaient une rune. La paume de sa main droite la heurta, l’activant et une force invisible heurta Suki dans le ventre la propulsant contre un mur. Elle hoqueta sous l’impact. Harry partit alors laissant la jeune fille affalée contre le mur, essayant de se remettre. Havok fit irruption dans le couloir puis en la voyant se précipita vers elle.
« Qu’est ce qui t’es arrivé ? »
« Harry Potter m’a propulsé contre le mur avec une rune d’attaque. »
Les yeux de Suki lançaient des éclaires et ses brutalement qu’elle avait répondu à son ami.
« Harry Potter !! Je veux un autographe ! » Fit Havok avec un regard de merlan frit émerveillé.
« SUKI ! »
L’interpellée tourna sa tête à sa gauche et se releva d’un coup et sauta dans les bras du nouveau venu. Ce dernier fit tout son possible pour la repousser, n’appréciant pas à priori les contacts. Havok méfiant resta en arrière puis fut rejoint par Saladin qui interrogea son ami du regard et qui ne reçut qu’un haussement d’épaule comme unique réponse.
« Oui, oui je sais mais je suis tellement contente de te voir khyos et puis un câlin réel de ma part ne te fera pas de mal. »
khyos… Ce nom mit un certain temps à arriver au cerveau des deux autres garçons et lorsqu’ils se souvinrent qui c’était, ils allèrent le saluer et se présenter.
« Je te présente Havok Detirne et Saladin Konoha, on est venu pour toi. »
« Cassos. »
khyos leur tourna le dos et partit, les laissant planter là où ils étaient.
« khyos ! Où vas-tu ? Attends ! » Cria Suki.
« En cour. Je ne tiens pas à me prendre des coups de fouet. A plus tard. »
Et il disparut dans un couloir.
« Des coups de fouet… »
Saladin détalla en direction de leur prochain cour suivit des deux autres.
****
Squallounet voyait sortir de sa classe des élèves blancs comme un linge, un sourire satisfait sur son visage. Il rangea rapidement ce qu’il s’était servi pour le cours et en pris un nouveau pour le prochain. Il avait beaucoup aimé montrer aux élèves de deuxième année quels organes étaient plus fragiles, plus fort, plus facile à atteindre mais la fatigue commençait à pointer son nez car il avait passé sa nuit à trouver des spécimens pour son cours. Il se rappela d’une des filles nullement affectée par cette leçon quelque peu inhabituelle. Elle l’intriguait.
Il entendit les premiers élèves parler devant la porte. Des jeunes filles lançaient des coups d’oeils pour apercevoir leur nouveau professeur qui sourit. Il sortit à leur rencontre remarquant qu’elles étaient les premières et resta à leur côté faisant semblant de ne pas remarquer les rougeurs sur leurs joues. ( xD pas pu résister ! ) Il attendit quelques minutes que la plupart des élèves soient arrivés.
« Vous savez si tout le monde est là ? »
Squallounet avait posé la question à un jeune garçon au cheveu blanc platine plaqué sur son crane et avec un air mauvais qui d’ailleurs lui plus d’entrée.
« Il en manque trois, les nouveaux mais la fille ne risque de ne pas pouvoir marcher pendant un petit moment. Un de mes amis lui a lancé une attaque runale. »
« Je vois. »
Le sourire du gamin s’effaça à la vue de deux garçons en train de courir suivi de la jeune fille qui n’aurait pas du pouvoir marcher et surtout pas courir.
« C’est impossible ! »
« Ton prénom ? »
« Drago. »
« Veuillez tous rentrer. » Ordonna Squallounet.
Il s’assit derrière son bureau attendant avec impatience d’être confronté aux trois héritiers qui rentrèrent juste au moment où il allait chercher son spécimens d’études.
« Bien tout le monde est là. Allez tous dans le fond de la classe, c’est moi qui décide où vous vous installez. »
Suki complètement folle de rage en s’apercevant qu’il était leur professeur de bio, tapa dans une table et sautilla après en se tenant son pied endolori. Tous les élèves à part la principal intéressée rigolèrent même Saladin et Havok riaient avec les autres. Suki promit de se venger de ses deux là.
« Bon quand cette jeune fille aura terminé de faire son intéressante, je pourrais faire la répartition. »
Le regard glacial de Squallounet fit taire les étudiants d’un coup mais en faites, il s’amusait comme un petit fou.
« Bon vous mademoiselle, asseyez-vous devant mon bureau. »
Suki s’avança à sa rencontre et fit ce qu’il lui avait dit en s’asseyant à sa place puis Squallounet répartit les autres.
« Hum… Drago à côté de Suki. Voilà, maintenant nous allons pouvoir commencer votre première leçon. Mais avant, je vais me présenter. Je m’appelle Kaï, j’ai 18 ans et suis célibataire. »
Il fit un clin d’œil à la classe puis partit dans la pièce d’où il ramena une table roulante. Sur cette table quelque chose y reposait et était couvert d’une grande bâche.
« Je vous présente notre première leçon. Les points faibles du corps humain. »
Il retira la bâche et presque tous devinrent blancs comme un linge.
« Monsieur, je peux sortir s’il vous plait ? » Demanda Sakura, une main sur la bouche.
« Nan. Si tu rates cette leçon, tu seras puni. »
« Je vais vomir monsieur. » Gémit-elle.
« Il y a un sot à ta droite. »
Des larmes coulèrent le long de ses joues et Squallounet se tourna vers la table avec un sourire méprisant.
« Les sentiments sont la pire des faiblesses. » Pensa t’il.
« Bien commençons. Qu’avez-vous sur cette table ? »
« Un cadavre. » Dit Malefoy semblant aimer ce cours.
« De quoi ? »
« D’un homme d’une trentaine d’année qui semblait être en bonne forme physique mais pas très honnête vu son tatouage représenter le symbole d’un clan. Il a été tué avec une petite lame plantée à la base de son coup. »
« Très bonne analyse Suki. »
Squallounet remarqua que les deux autres héritiers semblaient surpris par cette description très précise et un peu inquiet mais pour lui, l’intérêt qu’il leur portait, grandissait de plus en plus.
« Rapprochez-vous tous. »
Retissant, ils mirent un certain temps à lui obéir. Une grande brune regarda le visage du mort.
« NAAAAAAAAAAANNNNNNNN ! »
Le cri strident qu’elle poussa leurs glaça le sang.
« Mon frère… »
Elle fendit en sanglots et s’écroula à terre.
Squallounet sentit un frisson lui monter le long de la colonne vertébrale et sa conscience fut repoussé dans un coin de son esprit, repoussé par une autre plus puissante, bien plus puissante.
« Maître. »
___________________________________________________
Et voila la suite avec un peu de retard mais c'est pas grave lol
J'ai déja commencé le 8 =)
Merci pour les commentaires :p
Edit : Saladin j'aime te faire souffrir xD et hum Squallounet, je ne sais pas quand tu vas te battre et d'abord je révèle rien NA ! Pour ce qui est de khyos je vais bien m'amusé xD la plein de petite phrase qu'il sort que je vais mettre /me rigole diaboliquement. Lui aussi j 'ai envi de le faire souffrir =D
Nos trois pitoyables héros traversèrent une bonne partie de la ville avant d’arriver chez la jeune fille où il n’y avait personne. Suki leur fit visiter la maison en terminant par sa chambre à mur noir, avec de l’encens et pleins d’autres objets faisant penser à la sorcellerie. Elle est bizarre se dit Saladin. Chacun leur tour ils prirent une douche et mirent des vêtements propres puis mangèrent quelque onigiri (j’adore la sonorité) et dormir, avant de partir en direction de l’Académie, dans la soirée.
Sur le chemin, les deux garçons ouvrirent grands leurs yeux lorsqu’ils passèrent dans le quartier où de nombreuses jolies femmes se promenaient habillées très, très légèrement. A partir de ce moment, Suki leur marcha souvent sur les talons malencontreusement, laissant échapper des jurons de la part des jeunes hommes qui se mirent à marcher plus rapidement pour plus de prudence et ne firent donc plus attention aux alentours. (=D)
La jeune sadique s’arrêta net devant un immense mur de cinq mètres de haut avec une grille de fer forgé, aiguisé sur les bouts. Des fils barbelés recouvraient les murs et un poste de garde, devant l’entrée était surveillé par deux armoires à glaces. Le bâtiment, lui semblait austère et faisait quand même penser à une prison.
« Je comprends pourquoi khyos n’ait pas venu me voir depuis deux ans. Ils doivent interdire tout contact avec l’extérieur. »
« Ou alors, il ne voulait pas te voir. »
« Crétin. »
Et Suki planta son pied dans la jambe à Saladin qui tomba. Havok sourit et s’avança vers la grille et s’apprêta à entrer quand un homme lui barra la route. Grand d’à peu près deux mètres de haut, avec une musculature impressionnante, il représentait un obstacle de taille.
« Les non-résidents ne sont pas autorisés à entrer dans l’enceinte de l’Académie. Veuillez faire demi-tour. »
Le ton très calme de l’homme n’apaisa pas la méfiance de nos héros. Suki s’avança et vient se planter devant lui levant la tête et le regarder dans les yeux.
« Nous aimerions devenir élèves dans cette école. »
Elle fit un sourire éblouissant à l'homme qui réfléchissait s’il devait les faire rentrer.
« Attendez-moi ici, je vais consulter le directeur. »
Il passa la grille et un deuxième garde à l’air complètement abruti vint prendre sa place. Les trois amis prirent de la distance pour pouvoir parler sans être écouté.
« Qu’est ce qui te prends ! » Murmura furieusement Saladin à Suki.
« C’est le seul moyen d’entrée sans employer la force. »
« Mais tu as vu comment c’est gardé ! On ne pourra jamais en sortir de cette foutue prison. Et d’abord ne prend pas d’initiative sans nous en parler. Nous sommes une équipe. » Répliqua Havok.
« Elle est belle l’équipe. » Pensa t’elle.« Le plus important est de le retrouver, pour la suite nous improviserons. » Dit-elle.
Ils furent interrompus par les grincements de la porte qui s’ouvrait. Un homme entièrement recouvert d’une cape était au côté du monsieur muscle qui les avait accueilli. Lorsqu’il se découvrit la tête, ils furent abasourdis. C’était une femme ! Ses yeux d’une couleur violet les transperça complètement. Fine, musclé et c’est avec un visage autoritaire et même austère qu’elle les accueillit mais ce qui la rendait plus bizarre encore c’était son crane complètement rasé.
« Je suis la Directrice de cet établissement. On vient de me faire part de votre désir d’y entrer ce que vous êtes autorisés à faire seulement il faudra savoir dans quelle branche et j’aimerais savoir pourquoi trois jeunes gens de votre âge souhaitent rentrer dans mon établissement en pleine année scolaire, seulement nous verrons cela une fois dans mon bureau. Suivez-moi ! »
Elle se détourna, revenant sur ses pas mais cette fois suivit des trois jeunes gens qui soit dit en passant, se méfiaient beaucoup de cette femme. Sa voix dure et autoritaire légèrement grinçante ne leur avait pas vraiment donné une bonne impression. Lorsqu’ils entrèrent enfin dans l’enceinte du bâtiment, ils se sentirent très vite mal à l’aise avec les murs noirs, des bougies rouges fondant, la cire devenant comme du sang, les hommes qui surveillaient les allées et venues des résidents. Les trois amis montèrent à la suite de la Directrice vers son bureau qu’ils trouvèrent assorti à la tête de sa propriétaire. Elle leur fit signe de s’asseoir et leur fournit des documents à remplir, ce qu’ils fient.
« Je me nomme Zuïa et vous ? »
« Voici Saladin, Havok et moi c’est Suki. »
« Bien. Maintenant je vais vous donner quelques informations sur le règlement intérieur. Interdiction de sortir sans autorisation sauf sous un prétexte grave, d’envoyer des lettres. Il vous faudra respecter les horaires de couvre feu et ne jamais arriver en retard, faire ses devoirs, toujours ! Respecter les professeurs et vos camarades. Si une de ces règles est transgressée vous serez puni par moi-même et je vous jure qu’après ça vous ne recommencerais pas. »
Le sourire glacial qu’elle leur réserva leur fit froid dans le dos et Suki se demanda si elle avait bien fait finalement, ils auraient peut-être du tenter autre chose.
« Puis-je savoir pourquoi voulez-vous entrer ici ? »
« Et bien moi j’ai toujours aimé les lettres et la philosophie. » Répondit Saladin, ce qui était foncièrement vrai.
« Moi j’ai promis à ma mère. » Fit Suki à son tour, mentant très facilement.
« Je ne sais pas. » Dit à son tour Havok platement.
« Oh moins, c’est clair. Bon voici vos emplois du temps. Vous commencez demain, veuillez aller dans vos chambres à présent. »
« Merci, au revoir Madame la Directrice. » La saluèrent t’ils en chœur.
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« Espèce de crétin ! Tu ne te rends même pas compte des risques que tu nous fais prendre. Chercher cette gamine… Grrrrr. Inconscient, complètement inconscient. » Pesta Toulal.
« A c’est bon. Ils ne se sont doutés de rien et qu’est ce qu’il fou Slippou là. Il devait revenir avant la soirée. »
« Ne change pas de conversation ! »
« Il y a quelqu’un ? »
Squallounet virevolta et se trouva face à l’espion revenu de sa filature et lui sauta au cou, content.
« Alors, alors ? Ils sont ou ? »
« Ils sont rentrés dans l’Académie dirigée par Zuïa. Ils vont y devenir élève le temps, je pense, de retrouver l’héritier suivant. J’ai posé quelques questions aux habitants de cette ville à propos de cette école. Ils disent que certains élèves n’en sortent jamais et que parfois ils entendent des hurlements. Ces rumeurs qu’ils racontent font froid dans le dos. »
« Hum… Suivez-moi. »
Et Squallounet s’engouffra dans la ville à une vitesse impressionnante, les guidant jusqu’au grand bâtiment tant redouté. Il alla tout de suite trouver le garde à l’entrée et fit quérir la Directrice. Cette dernière arriva peu après légèrement énervée.
« Que voulez-vous ? »
« Auriez-vous besoins de prof ? »Demanda t’il.
« En quelle matière ? » Demanda t’elle de plus en plus irrité.
« Torture et sorcellerie. »
La Directrice ouvrit de grands yeux surpris puis sa moue irritée se transforma en sourire machiavélique. Elle leur fit signe de la suivre. Squallounet se retourna vers ses deux compagnons.
« Slippou tu surveillera l’Académie. »
Et il partit à la suite de Zuïa tournant le dos à une Toulal, hors d’elle et engagea la conversation avec la Directrice. Il trouva la décoration très réussit. Une fois tous installé, elle sortit deux formulaires à remplir.
« Bien sur votre demande est rejeté. Vous comprenez, il m’est interdit d’enseigner ce genre de pratique mais deux autres postes peuvent vous convenir. Toulal, les langues anciennes devraient vous convenir, étant un mage vous devez normalement les connaître et vous Squallounet, professeur de science humaine. »
Le sourire calculateur de cette femme leur fit clairement comprendre qu’ils pouvaient faire leurs cours comme bon leur semblaient.
« On accepte. » Fit Squallounet lui rendant un sourire torve.
« Vous commencerez demain. »
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Suki se réveilla en sursaut, la sonnerie de l’école ayant retenti pour tout le monde, signifiant le début des cours. Elle se prépara rapidement et partit au réfectoire pour retrouver les deux garçons. La jeune fille avait passé la nuit avec une autre plus âgé. Elle était toute maigre avec de longs cheveux roses et un visage cerné par la fatigue et la tension. Elles n’avaient échangé que des formules de politesses et leurs prénoms.
Sakura l’accompagna puis la quitta pour retrouver ses amis. Les deux garçons regardaient leurs bols ébahis. Il contenait un liquide dégageant une forte odeur très dérangeante au point que la nausée pointée chez Saladin.
« Qu’est-ce que c’est que cette chose ! »
« Je ne sais pas. » Répondit son voisin.
Havok repoussa son bol aussi loin qu’il le put mais à peine c’était-il levé qu’il reçut un coup de martinet sur les mains qui lui fit pousser un cri de douleur. Derrière son dos une femme a l’allure de mégère attendait.
« Buvez votre huile de morue. C’est obligatoire et vous aussi jeune gens sinon on vous le fait avaler de force. » Dit-elle en s’adressant également aux deux autres.
Suki la but cul-sec contrairement au garçon qui prenaient des mines dégoûtées, l’avalant en de nombreuses fois, les débarrassant de la surveillante. Ils se rendirent ensemble à leur premier cour de philosophie ensemble étant tombé dans le même classe. Leur professeur, s’appelant Spilen les présenta à la classe puis commença. Les héritiers c’étaient attendu à des enseignants sadiques et cruels mais finalement, ils étaient bien tombés.
« Bien maintenant reprenez vos cours là où nous nous étions arrêtés ainsi que vos crayons et notez : Ces représentations peuvent-être aussi insensé que le désir éveillé du fou. Par exemple il est insensé de rêver que nous sommes réveillé alors que nous dormons. De même ces représentations peuvent-être identique à ce que nous vivons dans la réalité… »
Suki et Havok passèrent les trois heurs à s’ennuyer ferme pendant que Saladin suivait attentivement, grandement intéressé. La jeune fille se précipita à la sortie dès que se fut terminé et heurta un jeune homme qui tomba à terre.
« Pardon, euh … »
« Harry… Harry Potter. »
« Quoiiiiiiii ! Le Harry Potter ! Celui du livre ! Le sorcier ! L’Elue de la Prophétie ! Celui qui va sûrement tuer Voldemort ! Avec… »
« Tu vas la fermer oui ! C’est qu’un bouquin, des conneries. Tout est faux. » La coupa t’elle brutalement.
« Oh… Et Hermione et Ron, ils ne sont pas réels alors. » Constata t’elle déçu.
« Ah si. Ils existent malheureusement. Hermione est conne comme un ballet et Ron, lui je le hais ! Bon dégage maintenant. A cause de toi j’ai raté Drago, on devait se retrouver. »
Suki recula d’un pas devant le regard plein de rage de Harry Potter. Les mains de celui-ci se mirent à tracer devant elle, des glyphes complexes de couleurs bleues qui plusieurs secondes après, formaient une rune. La paume de sa main droite la heurta, l’activant et une force invisible heurta Suki dans le ventre la propulsant contre un mur. Elle hoqueta sous l’impact. Harry partit alors laissant la jeune fille affalée contre le mur, essayant de se remettre. Havok fit irruption dans le couloir puis en la voyant se précipita vers elle.
« Qu’est ce qui t’es arrivé ? »
« Harry Potter m’a propulsé contre le mur avec une rune d’attaque. »
Les yeux de Suki lançaient des éclaires et ses brutalement qu’elle avait répondu à son ami.
« Harry Potter !! Je veux un autographe ! » Fit Havok avec un regard de merlan frit émerveillé.
« SUKI ! »
L’interpellée tourna sa tête à sa gauche et se releva d’un coup et sauta dans les bras du nouveau venu. Ce dernier fit tout son possible pour la repousser, n’appréciant pas à priori les contacts. Havok méfiant resta en arrière puis fut rejoint par Saladin qui interrogea son ami du regard et qui ne reçut qu’un haussement d’épaule comme unique réponse.
« Oui, oui je sais mais je suis tellement contente de te voir khyos et puis un câlin réel de ma part ne te fera pas de mal. »
khyos… Ce nom mit un certain temps à arriver au cerveau des deux autres garçons et lorsqu’ils se souvinrent qui c’était, ils allèrent le saluer et se présenter.
« Je te présente Havok Detirne et Saladin Konoha, on est venu pour toi. »
« Cassos. »
khyos leur tourna le dos et partit, les laissant planter là où ils étaient.
« khyos ! Où vas-tu ? Attends ! » Cria Suki.
« En cour. Je ne tiens pas à me prendre des coups de fouet. A plus tard. »
Et il disparut dans un couloir.
« Des coups de fouet… »
Saladin détalla en direction de leur prochain cour suivit des deux autres.
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Squallounet voyait sortir de sa classe des élèves blancs comme un linge, un sourire satisfait sur son visage. Il rangea rapidement ce qu’il s’était servi pour le cours et en pris un nouveau pour le prochain. Il avait beaucoup aimé montrer aux élèves de deuxième année quels organes étaient plus fragiles, plus fort, plus facile à atteindre mais la fatigue commençait à pointer son nez car il avait passé sa nuit à trouver des spécimens pour son cours. Il se rappela d’une des filles nullement affectée par cette leçon quelque peu inhabituelle. Elle l’intriguait.
Il entendit les premiers élèves parler devant la porte. Des jeunes filles lançaient des coups d’oeils pour apercevoir leur nouveau professeur qui sourit. Il sortit à leur rencontre remarquant qu’elles étaient les premières et resta à leur côté faisant semblant de ne pas remarquer les rougeurs sur leurs joues. ( xD pas pu résister ! ) Il attendit quelques minutes que la plupart des élèves soient arrivés.
« Vous savez si tout le monde est là ? »
Squallounet avait posé la question à un jeune garçon au cheveu blanc platine plaqué sur son crane et avec un air mauvais qui d’ailleurs lui plus d’entrée.
« Il en manque trois, les nouveaux mais la fille ne risque de ne pas pouvoir marcher pendant un petit moment. Un de mes amis lui a lancé une attaque runale. »
« Je vois. »
Le sourire du gamin s’effaça à la vue de deux garçons en train de courir suivi de la jeune fille qui n’aurait pas du pouvoir marcher et surtout pas courir.
« C’est impossible ! »
« Ton prénom ? »
« Drago. »
« Veuillez tous rentrer. » Ordonna Squallounet.
Il s’assit derrière son bureau attendant avec impatience d’être confronté aux trois héritiers qui rentrèrent juste au moment où il allait chercher son spécimens d’études.
« Bien tout le monde est là. Allez tous dans le fond de la classe, c’est moi qui décide où vous vous installez. »
Suki complètement folle de rage en s’apercevant qu’il était leur professeur de bio, tapa dans une table et sautilla après en se tenant son pied endolori. Tous les élèves à part la principal intéressée rigolèrent même Saladin et Havok riaient avec les autres. Suki promit de se venger de ses deux là.
« Bon quand cette jeune fille aura terminé de faire son intéressante, je pourrais faire la répartition. »
Le regard glacial de Squallounet fit taire les étudiants d’un coup mais en faites, il s’amusait comme un petit fou.
« Bon vous mademoiselle, asseyez-vous devant mon bureau. »
Suki s’avança à sa rencontre et fit ce qu’il lui avait dit en s’asseyant à sa place puis Squallounet répartit les autres.
« Hum… Drago à côté de Suki. Voilà, maintenant nous allons pouvoir commencer votre première leçon. Mais avant, je vais me présenter. Je m’appelle Kaï, j’ai 18 ans et suis célibataire. »
Il fit un clin d’œil à la classe puis partit dans la pièce d’où il ramena une table roulante. Sur cette table quelque chose y reposait et était couvert d’une grande bâche.
« Je vous présente notre première leçon. Les points faibles du corps humain. »
Il retira la bâche et presque tous devinrent blancs comme un linge.
« Monsieur, je peux sortir s’il vous plait ? » Demanda Sakura, une main sur la bouche.
« Nan. Si tu rates cette leçon, tu seras puni. »
« Je vais vomir monsieur. » Gémit-elle.
« Il y a un sot à ta droite. »
Des larmes coulèrent le long de ses joues et Squallounet se tourna vers la table avec un sourire méprisant.
« Les sentiments sont la pire des faiblesses. » Pensa t’il.
« Bien commençons. Qu’avez-vous sur cette table ? »
« Un cadavre. » Dit Malefoy semblant aimer ce cours.
« De quoi ? »
« D’un homme d’une trentaine d’année qui semblait être en bonne forme physique mais pas très honnête vu son tatouage représenter le symbole d’un clan. Il a été tué avec une petite lame plantée à la base de son coup. »
« Très bonne analyse Suki. »
Squallounet remarqua que les deux autres héritiers semblaient surpris par cette description très précise et un peu inquiet mais pour lui, l’intérêt qu’il leur portait, grandissait de plus en plus.
« Rapprochez-vous tous. »
Retissant, ils mirent un certain temps à lui obéir. Une grande brune regarda le visage du mort.
« NAAAAAAAAAAANNNNNNNN ! »
Le cri strident qu’elle poussa leurs glaça le sang.
« Mon frère… »
Elle fendit en sanglots et s’écroula à terre.
Squallounet sentit un frisson lui monter le long de la colonne vertébrale et sa conscience fut repoussé dans un coin de son esprit, repoussé par une autre plus puissante, bien plus puissante.
« Maître. »
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Et voila la suite avec un peu de retard mais c'est pas grave lol
J'ai déja commencé le 8 =)
Merci pour les commentaires :p
Edit : Saladin j'aime te faire souffrir xD et hum Squallounet, je ne sais pas quand tu vas te battre et d'abord je révèle rien NA ! Pour ce qui est de khyos je vais bien m'amusé xD la plein de petite phrase qu'il sort que je vais mettre /me rigole diaboliquement. Lui aussi j 'ai envi de le faire souffrir =D