Dolly Bretteur (parodie d'Harry Potter) [Korok et Eiko]
Publié : 07 nov. 2005 20:57
Bonjour à tous, voilà ma nouvelle fic qui parodira Harry Potter... bon courage pour tout lire...
PARTIE 1 : DOLLY BRETTEUR A L’ECOLE DES POMMIERS
chapitre 1 : Le survivant de la mort qui tue
Mr et Mrs Dulait, qui habitait au 4, Navet cerise, avaient toujours affirmé avec la plus grande fierté qu’ils étaient à peut près normaux, tant pis pour eux. Jamais Quiconque (un voisin) n’aurait imaginé qu’ils puissent se trouver impliqués dans quoi que ce soit d’étrange ou de mystérieux. Ils n’avaient pas de temps à perdre avec des sornettes.
Mr Dulait dirigeait la Grosinge, une entreprise qui fabriquait des perceuses. C’était un homme grand et massif, qui n’avait pratiquement pas de cou, mais possédait en revanche, une moustache de belle taille et un triple menton. Mrs Dulait, quant à elle, était mince et blonde (que ce soit mentalement ou physiquement) et disposait d’un cou deux fois plus long que la moyenne, ce qui lui était fort utile pour espionner les voisins en regardant par-dessus les clôtures des jardins. Les Dulait avaient un petit garçon prénommé Dupet et c’était à leurs yeux le plus bel enfant du monde.
Les Dulait avaient tout ce qu’ils voulaient. La seule chose indésirable qu’ils possédaient, c’était un secret dont ils craignaient plus que tout qu’on le découvre un jour (ou un soir aussi). Si jamais Quiconque (le voisin) venait à entendre parler des Bretteur, ils étaient convaincus qu’ils ne s’en remettraient pas avant un mois en tout cas. Mrs Bretteur était la sœur de Mrs Dulait, mais toutes deux ne s’étaient plus revues depuis des années. En fait, Mrs Dulait faisait comme si elle était fille unique, car sa sœur et son bon à tout faire de mari étaient aussi éloignés que possible de tout ce qui faisait un Dulait, tant mieux pour eux. Les Dulait tremblaient d’épouvante à la pensée de ce que dirait Quiconque (le voisin, il faut suivre !) si il voyait par malheur les Bretteur dans la rue. Ils savaient que les Bretteur, eux aussi, avaient un petit garçon, mais ils ne l’avaient jamais vu. Son existence constituait une raison supplémentaire de tenir les Bretteur à distance : Il n’était pas question que le petit Bretteur fréquente un enfant comme Dupet.
Lorsque Mr et Mrs Dulait s’éveillèrent, au matin du mardi oú commence cette fic, il faisait gris et triste et rien dans le ciel nuageux ne laissait prévoir les conneries qui seront écrites par la suite. Mr Dulait fredonnait l’air des Télétubbies en nouant un bandana sinistre autour de sa tête pour aller travailler et Mrs Dulait parlait toute seule en tentant d’installer surs sa chaise de bébé le jeune Dupet qui braillait de toute le force de ses poumons.
Aucun d’eux ne remarqua Vincent McDoom faisant coucou devant la fenêtre.
A huit heures et demie, Mr Dulait prit son sachet plastique, tenta d’éviter le bisou que voulait faire sa femme et les céréales que lui balançait son fils à la gueule.
-Sacré petit con, gloussa Mr Dulait en se dépêchant de quitter la maison.
Il monta sur son tricycle et recula le long de l’allée qui menait à sa maison.
Ce fut au coin de la rue qu’il remarqua pour la première fois un détail insolite : un chat tigré qui lui faisait un doigt d’honneur. Mr Dulait cligna des yeux pour regarder une seconde fois. Le chat tigré faisait toujours un doigt d’honneur.
-Et ta mère ! Dit Mr Dulait en passant devant le chat tigré avec son tricycle. Il eut pour simple réponse un miaulement haineux. « Tsss, tous pareil ces chats !» pensa-il. Il se ressaisit et chassa le chat tigré de son esprit, il s’imaginait des choses torrides durant le trajet qui menait à la ville.
Mais lorsqu’il parvint aux abords de la ville quelque chose chassa les filles en maillots de bain de sa tête. Pendant le feu rouge il remarqua plusieurs passants vêtus d’une étrange façon : ils portaient des capes rose fluo. Mr Dulait ne supportait pas le rose, c’est comme le rouge avec les taureaux, ça le rend colérique. Durant le reste du trajet il vit plusieurs personnes vêtus de capes roses et vertes fluo. Lorsqu’il gara son tricycle dans le parking de la Grosinge, les filles en maillot de bain étaient revenus dans son esprit.
Dans son bureau au 8ème étage, Mr Dulait s’asseyait toujours de dos à la fenêtre, il travaillait mieux ainsi. Pendant ce temps les passants qui, dans la rue, pointaient leur doigts dans le ciel pour montrer des hiboux qui volaient en pleins jour. A midi, après avoir virer sa secrétaire et frappé quelques-uns de ses employés, Mr Dulait décida de s’acheter à manger chez le boulanger d’en face.
Il vît à nouveaux des passants portants des capes fluo dans la rue. Il n’y fit pas attention et alla s’acheter des beignets. Quand il sortit de la boutique, il entendit quelques mots d’une conversation entre deux types portant une cape fluo.
-Les Bretteur, c’est ça, c’est ce que j’ai entendu dire…
-Oui, leurs fils, Dolly…
Mr Dulait s’immobilisa, envahi par une peur soudaine. Il tourna la tête vers les gens qui discutaient, mais ils avaient disparus…
Durant toute l’après-midi il pensa à ce qu’il avait entendu, mais comme il n’était pas sur du nom que portait le fils de la sœur de Pétunia, peut être était-ce Davis Ou Dufy, Il était inutile d’appeler Mrs Dulait pour l’inquiéter. Il ne pouvait en vouloir à Mrs Dulait si elle avait eut une sœur comme celle-là…
Mais enfin quand même, tous ces gens vêtus de capes fluo…
Lorsqu’il quitta le bureau à cinq heures, il était perdu dans ses pensés et heurta accidentellement quelqu’un devant la porte.
-Navré, grommela-t-il au vieil homme lilliputien qu’il avait manqué de faire tombé.
Il se passa quelques secondes avant que Mr Dulait remarqua que l’homme qu’il avait bousculé portait une cape violette fluo.
-Ne soyez pas navré, mon cher Monsieur. Rien aujourd’hui ne saurait me mettre en colère, Réjouissez vous, puisque Celui-dont-il-ne-faut-pas-prononcer-le-nom-car-cela-ne-se-fait-pas-alors-il-ne-faut-pas-le-prononcer a enfin disparu. Même les Molducus comme vous devraient fêter cet heureux, très heureux jour !
L’étrange vieil homme serra Mr Dulait dans ses bras et partit en riant. Mr Dulait resta cloué sur place, il s’était bien fait appelé « molducu » ? ce qui n’avait aucun sens. Il en était tout retourné et se dépêcha d’enfourcher son tricycle pour rentrer à sa maison. « J’ai du imaginer ce mot… » se dit-il.
Lorsqu’il s’engagea dans l’allée numéro 4 de sa rue, il vit à nouveau le chat tigré. Il était sur qu’il s’agissait du même chat car il reconnaissait les dessins de son pelage autour de ses yeux.
-Allez, barre toi connard ! s’exclama Mr Dulait.
Le chat ne bougea pas. Il se contenta de le regarder d’un air sévère. Mr Dulait se demanda si c’était un comportement normal pour un chat. Lorsqu’il rentra à la maison il décida de ne rien révéler à sa femme.
Mrs Dulait avait passé une journée agréable et parfaitement normale. Au cour du dîner, elle lui raconta tous les problèmes que la voisine d’à coté avait avec son hamster et lui signala que Dupet avait appris un nouveau mot : « Ta gueule !». Mr Dulait s’efforça de se conduire le plus normalement du monde (ce qui est dur pour un type allant au boulot en tricycle) et après que Dupet eut été mis au lit, il s’installa dans le salon pour regarder la fin de Star Academy :
-D’après le témoignage de Magalie, elle n’est pas venue car des hiboux l’auraient attaqués, c’est bien fait pour sa gueule, de toute façon on l’aurait viré. Voici maintenant la météo avec Mireille Mathieu !
-Bonsoir à tous, commença la présentatrice météo. Alors certaines personne se son plaintes car je me suis trompé dans mes prédictions, j’ai annoncé de la pluie, et au lieu de ça il a fait grand beau. Quoi qu’il en soit, vous pouvez être sur que le temps de la nuit prochaine sera sombre.
-Merci Mireille, nous nous retrouvons dans 25 minutes, après la pub.
Mr Dulait se figea sur son fauteuil. Mireille Mathieu qui se trompe de prédiction météorologique, des hiboux qui attaquent Magalie, des gens portant des capes fluo et ces rumeurs sur les Bretteur. Décidément il se passe de drôle de choses…
Mrs Dulait entra dans le salon avec du shit. Décidément, il y avait quelque chose qui n’allait pas. Il faillit lui en parler. Mr Dulait, un peut nerveux, s’éclaircit la gorge.
-Euh… Pétunia, ma chérie, dit il, tu n’as pas eut des nouvelles de ta {censuré} de sœur récemment ?
Comme il s’y attendait, son épouse sourit lorsqu’elle entendit « {censuré} de sœur ». Elle faisait comme si elle n’avait pas de sœur à moins que l’on l’insulte.
-Non, répondit elle joyeusement. Pourquoi ?
-Ils ont dit un truc bizarre à la télé, grommela Mr Dulait. Magalie se fait attaquer par des hiboux… Mireille Mathieu se trompe dans la météo… et il y avait un tas de gens qui avaient un drôle d’air aujourd’hui.
-Et alors ? lança Mrs Dulait.
-Rien, je me disait que… peut être… ça avait quelque chose à voir avec… sa bande…
Mrs Dulait retroussa ses lèvre en fumant son shit étrangement. Son mari se demanda si il allait oser lui raconter qu’il avait entendu prononcer le nom « Bretteur ». Il préféra s’en abstenir. D’un air aussi détaché que possible ,il dit :
-Leur fils.. Il a à peut près le même age que Dupet, non ?
-J’imagine, répliqua Mrs Dulait avec raideur.
-Comment s’appel-t-il, déjà ? Dufy, c’est ça ?
-Dolly. Un nom ordinaire pour garçon, très désagréable, si tu veux mon avis.
-Ah oui, répondit Mr Dulait en sentant son cœur s’arrêter. Oui, je suis d’accord avec toi.
Il ne dit plus un mot de plus à ce sujet tandis qu’ils montaient l’escalier pour aller se coucher. Pendant que Mrs Dulait était dans la salle de bain, Mr Dulait se glissa vers la fenêtre de la chambre et jeta un coup d’œil dans le jardin. Le chat était toujours là. Il regardait dans la rue comme si il voulait chier et que ça sortait pas.
Les Dulait se mirent au lit. Mrs Dulait s’endormit très vite mais son mari resta éveillé, retournant dans sa tête tout les évènements de la journée. La seule pensée qui le consola était que Magalie sera virée de la Star Academy.
Tandis que Mr Dulait se laissait emporté dans un sommeil quelque peut agité, le chat sur le mur. Lui, ne montrait aucun signes de somnolence. Il ne bougea pas lorsqu’un hiboux lui chia dessus, ni quand Vincent McDoom passa devant lui en chantant « I’m sining in the rain… ». Il était presque minuit quand il bougea enfin.
Un homme apparut à l’angle de la rue que le chat avait observé pendant tout ce temps. Il apparut si soudainement et dans un tel silence qu’il semblait avoir jaillit du sol. Le chat fit un clin d’œil discret à l’homme qui venait d’apparaître et sa queue frémit. On n’avait jamais vu à Navet Cerise quelque chose qui ressemblât à cet homme. Il était grand, mince et très vieux, à en juger par la couleur argentée de ses cheveux et de sa barbe qui lui descendait jusqu’à la taille. Il portait une longue robe, une cape violette fluo qui balayait le sol et chaussé de bottes à haut talons munies de boucles. Ses yeux bleus et brillants étincelaient derrière ses lunettes en forme de cœur et son long nez crochu donnait l’impression d’avoir été cassé au moins deux fois. Cet homme s’appelait Alus Bubbledore.
Il chercha quelque chose dans sa poche mais il se sentant observé, il leva brusquement les yeux vers le chat
-Ho non, pas cette pot de colle…
Il avait trouvé ce qu’il cherchait dans un poche intérieur. Apparemment il s’agissait d’un briquet en argent, mais il fait aussi radio, canif et Eteignoir. Il leva le briquet au-dessus de la tête et l’alluma. Le réverbère le plus proche s’éteignit alors avec un petit claquement. Il fit de même pour tout les réverbères de la rue. Si quelqu’un regardait par la fenêtre en cet instant, il aurait été incapable de voir le moindre détail de ce qui se passait dans la rue. Bubbledore rangea son super briquet multifonctions dans la poche de sa cape et marcha en direction du numéro 4. Lorsqu’il y parvint, il s’assit sur le muret à coté du chat. Il ne lui accorda pas un regard, mais après un moment de silence, il lui parla :
-C’est vraiment chiant de vous trouver ici, professeur McDonald, dit-il.
Il tourna la tête et lança un regard noir au chat tigré, mais celui-ci avait disparu. Bubbledore souriait méchamment à une femme d’allure sévère avec des lunettes rose bonbon qui avaient exactement la même forme que les motifs autour des yeux du chat. Elle aussi portait une cape, d’un vert émeraude… fluo. Ses cheveux étaient tirés en un chignon serré et elle avait l’air singulièrement agacée.
-Comment avez-vous su que c’était moi ? Demanda-t-elle.
-Je n’ai jamais vu un chat aussi laid et se tenant aussi raide de ma vie.
-Vous aussi, vous seriez un peut raide si vous restiez assis toute une journée sur un mur de briques, répondit le professeur McDonald.
-Toute la journée ? Je n’aurais jamais crut que vous étiez aussi…. enfin bref, vous auriez du fêter l’évènement avec les autres. J’ai dû voir une bonne douzaine de banquets et de fêtes en venant ici.
Le professeur McDonald renifla bruyamment la morve qui coulait de son nez.
-Oui, oui, je sais, tout le monde fait la fête, dit-elle avec agacement. Même les Molducus ont remarqué quelque chose. Ils en ont parlé à la Star Academy. Mireille Mathieu s’est trompée à la météo, des hiboux ont attaqués Magalie, Mr Dulait s’est douté de quelque chose.
-On ne peut pas leur en vouloir, dit Bubbledore avec douceur. Nous n’avons pas eut grand chose à célébrer depuis 11 ans.
-Je sais, répliqua le professeur McDonald d’un air sévère, mais ce n’est pas une raison pour sortir en pleins jour s’en prendre la précaution de s’habiller comme un Molducu !
Elle regarda Bubbledore en espérant qu’il serait de son avis.
-Vous voulez un esquimau au citron ?
-Un quoi ?
-Un esquimau au citron. C’est une friandise que fabriquent les Molducus et je dois dire que c’est plutôt dégueulasse, c’est pour ça que je vous en proposais.
-Merci, pas pour moi, répondit froidement le professeur McDonald qui semblait estimer que ce n’était pas le moment de manger des glaces au citron. Je vous disais que même si Celui-dont-il-ne-faut-pas-prononcer-le-nom-car-cela-ne-se-fait-pas-alors-il-ne-faut-pas-le-prononcer est vraiment parti…
-Mon cher professeur, quelqu’un d’aussi {censuré} que vous ne devrait pas hésiter à prononcer son nom, ne croyez-vous pas ? Cette façon de dire tout le temps « Celui-dont-il-ne-faut-pas-prononcer-le-nom-car-cela-ne-se-fait-pas-alors-il-ne-faut-pas-le-prononcer » n’a aucun sens. Pendant onze ans, j’ai essayé de convaincre les gens de l’appeler par son vrai nom : Voldecoke.
Le professeur McDonald fit une grimace, mais Bubbledore qui avait déjà sortit deux esquimaux au citron ne parut pas le remarquer.
-Si nous continuons à dire « Celui-dont-il-ne-faut-pas-prononcer-le-nom-car-cela-ne-se-fait-pas-alors-il-ne-faut-pas-le-prononcer », nous allons finir par créer la confusion. Je ne vois aucune raison d’avoir peur de prononcer le nom de Voldecoke.
-Je sais bien que vous n’en voyez pas, répliqua le professeur McDonald qui semblait à moitié exaspérée, moitié en train de se faire chier. Mais vous, vous êtes différent des autres. Tout le monde sait que vous êtes le seul à avoir jamais fait peur à Celui-dont-il-ne-faut-pas-prononcer-le-nom-car-cela-ne-se-fait-pas-alors-il-ne-faut-pas-le-prononcer … ou à Voldecoke, si vous y tenez.
-Vous me flattez, dit Bubbledore d’une voix tranquille. Voldecoke a des capes fluo que je n’ais jamais eus.
-C’est simplement parce que vous avez pas assez de fric pour vous en payer, au lieu de le dépenser pour des p****, vous devriez le dépenser dans des vêtements.
-Heureusement qu’il fait nuit.. Je n’ai jamais autant rougi depuis le jour ou Madame Pommfraîche m’a dit qu’elle trouvait mes nouveaux cache-oreilles ravissants.
Le professeur McDonald lança un regard perçant à Bubbledore.
-Les hiboux, ce n’est rien comparé aux rumeurs qui circulent, déclara-t-elle. Vous savez ce que tout le monde dit sur les raisons de sa disparition ? Ce qui a fini par l’arrêter ?
Le professeur McDonald regarda intensément Bubbledore, cette question lui brûlait les lèvres depuis ce matin, quand elle s’est assise sur ce mur glacial. C’était d’ailleurs la raison qui l’a poussée à venir. Bubbledore n’avait pas écouté ce qu’avait dit le professeur McDonald, il était trop occupé à se demander quel sera le parfum de son prochain esquimau.
-Ce qu’ils disent, poursuivit le professeur, c’est que Voldecoke est venu hier soir à Sleepy’s Hollow pour y chercher les Bretteur. D’après la rumeur, Lala et Jesmes Bretteur sont… enfin, on dit qu’ils sont… mort….
Bubbledore inclina la tête. Le professeur McDonald avait du mal à reprendre sa respiration (elle est asthmatique).
-Lala et Jesmes… Depuis le temps que j’attendais ce mo… heu… Je veux dire… Je suis si triste… c’est horrible… je n’arrive pas à y croire… Oh, Alus…
Bubbledore tendit la main et lui tapota l’épaule, jusqu’à ce qu’elle crie de douleur.
-Je sais… je sais… dit il gravement.
-Et ce n’est pas tout, reprit le professeur McDonald d’une voix tremblante. On dit qu’il a essayé de tuer Dolly, le fils des Bretteurs. Mais il en a été incapable. Il n’a pas réussit à supprimer ce môme. Personne ne sait pourquoi ni comment, mais tout le monde raconte que lorsqu’il a essayé de tuer Dolly Bretteur sans y parvenir, le pouvoir de Voldecoke s’est brisé, pour ainsi dire, et c’est pour ça qu’il a… disparu.
Bubbledore hocha la tête d’un aire sombre.
-C’est… c’est vrai ? bredouilla le professeur McDonald. Après tout ce qu’il à fait… tous les gens qu’il a tués… il n’a pas réussit à tuer cette petite merde de Dolly ? C’est stupéfiant… rien d’autre n’avait pu l’arrêter… mais, au nom du fils et du saint esprit, comment se fait-il que Dolly ait pu survivre ?
-On ne peut faire que des suppositions, répondit Bubbledore. On ne saura peut être jamais.
Le professeur McDonald et Bubbledore restèrent silencieux durant 5 minutes, puis Bubbledore sortit une montre en bronze de sa poche qu’il consulta. C’était une montre étrange. Elle avait 12345 aiguilles, mais pas de chiffres. A la place il y avait divers images des Teletubbies, plus débiles les unes des autres. Tout cela devait avoir un sens pour Bubbledore car il remit la montre dans sa poche en disant :
-Haride est en retard. Au fait, j’imagine que c’est ce gros tas qui vous a dit que je serais ici ?
-Oui, admit le professeur McDonald, et je suppose que vous n’avez pas l’intention de me dire pour quelle raison vous êtes venu dans cet endroit précis ?
-Exactement, je ne te dirais pas que je suis venu confier Dolly à sa tante et son oncle, qui sont la seule famille qui lui reste désormais.
-Vous voulez dire… non, c’est impossible ! Pas les gens qui habitent dans cette maison ! S’écria le professeur McDonald en se levant d’un bond, le doigt pointé sur le numéro 4 de la rue. Bubbledore… Cette famille est cinglée, le père et le mère fument du shit et le fils n’arrête pas de dire « Ta gueule ! » en donnant des coups de poing à sa mère. Si Dolly va ici il sera…
-C’est bien ce que je dis, c’est le meilleur endroit pour lui. Répliqua Bubbledore d’un ton joyeux. Son oncle et sa tante lui expliqueront tout quand il sera plus grand. Je leur ai écrit une lettre.
-Une lettre ? répéta le professeur McDonald d’une voix éteinte en se rasseyant sur le muret. Bubbledore, vous croyez vraiment qu’il est possible d’expliquer tout ça dans une lettre ? Des Molducus pareils seront incapables de comprendre ce garçon ! Il va devenir célèbre, une véritable légende vivant, je ne serais d’ailleurs pas étonnée que la date d’aujourd’hui devienne la fête de Dolly Bretteur. On écrira des livres sur lui, tous les enfants de notre monde connaîtront son nom !
-Exactement, ce gamin doit vivre à l’écart de tout cela, il ne mérite pas de vivre dans la gloire, car ce n’est qu’un bambin qui a survécu alors qu’on aurait préféré sa mort… Je plaisante Minèrve, pas la peine de sourire.
-Oui, oui, bien sûr, vous avez raison. Mais comment cet enfant va-t-il arriver ici, Bubbledore ?
Elle regarda soudainement sa cape comme si elle pensait que Dolly était caché dessous.
-C’est Haride qui doit l’amener, dit Bubbledore.
-Haride… HAHAHAHAHAHA !… Excusez moi, vous croyez vraiment qu’il est… sage de confier une tâche aussi importante à Haride ?
-Je confierais mon propre poisson rouge à Haride, assura Bubbledore.
-Je ne dit pas qu’il manque de cœur, répondit le professeur McDonald avec réticence, mais reconnaissez qu’il est passablement négligent. Il a tendance à… Qu’est ce que c’est que ça ?
Un grondement sourd se fit entendre et un homme apparut. Il était à peu près deux fois plus grand que la moyenne et au moins cinq fois plus large. Il était tellement grand qu’on avait peine à le croire. On aurait dit un sauvage, avec ses longs cheveux noirs en broussaille, sa barbe qui cachait presque entièrement son visage, ses mains de la taille d’un couvercle de poubelle et ses pieds chaussés de bottes en cuir qui avaient l’air de bébés dauphins. L’homme tenait un parapluie rose et un tas de couvertures dans ses immenses bras musculeux.
-Salut bande de blaireaux, comment ça va ? fit le géant en voyant Bubbledore et McDonald.
Bien, bien, répondit Bubbledore. Vous n’avez pas eu de problèmes ?
-Non, Monsieur. La maison était presque entièrement détruite mais je me suis débrouillé pour sortir de là avant que les Molducus commencent à rappliquer. Il s’est endormi après que je lui ais raconté la blague sur le sorcier et le Molducu.
Bubbledore et le professeur McDonald se penchèrent sur le tas de couvertures. A l’intérieur, à peine visible, un bébé dormait profondément. Sous une touffe de cheveux d’un noir de jais, ils distinguèrent sur son front une étrange coupure en forme de cannabis.
-C’est là que ?… s’exclama le professeur McDonald.
-Oui, répondit Bubbledore. Il gardera cette cicatrice à tout jamais.
-Bien fait pour lui… Murmura le professeur McDonald.
-Vous ne pouvez pas arranger ça Bubbledore ? Demanda Haride.
-Même si je le pouvais, je ne le ferais pas. Les cicatrices sont parfois utiles. Moi-même, j’en ai une au dessus du genou gauche, qui représente le plan exacte de la colline des Teletubbies. Donnez-le moi Haride, il est tant de faire ce qu’il faut.
-Est-ce que… est-ce que je pourrais lui dire au revoir Monsieur ? demanda Haride.
-Non. Répliqua sèchement Bubbledore.
Haride lâcha alors un long hurlement de chien blessé.
-Chut ! siffla le professeur McDonald. Vous allez réveiller les Molducus !
-Mais il ne veut pas que… et Lala et Jesmes qui meurent… ce pauvre petit qui va aller vivre chez des Molducus…
-Vous n’aviez cas lui dire au revoir avant, mais ressaisissez-vous, Haride, sinon nous allons nous faire repérer, chuchota le professeur McDonald en tapotant doucement la jambe d’Haride tandis que Bubbledore enjambait le muret du jardin et s’avançait vers l’entrée de la maison.
Avec violence il lâchât Harry devant la porte, glissa une lettre entre les couvertures puis revint vers les deux autres.
-Eh bien voilà, dit Bubbledore. Il est inutile de rester plus longtemps ici. Autant rejoindre les autres pour faire la fête.
-Oui, dit Haride d’une vois étouffée. Moi je vais rendre visite à Sirius, il m’a aidé à chercher Dolly sous les décombres. Bonne nuit, professeur McDonald, professeur Bubbledore, Monsieur.
Haride disparut avec fracas, laissant un étrange nuage de fumée derrière-lui.
-A bientôt, j’imagine, professeur McDonald, dit Bubbledore avec un signe de tête.
Il fit volte-face et s’éloigna le long de la rue. Il s’arrêta au coin, prit son briquet multifonction et ralluma tout les réverbères. Navet Cerise fut soudain baigné d’une lueur orangée et Bubbledore aperçut un chat tigré qui tournait à l’angle de la rue. Il aperçut également le tas de couvertures devant la porte du numéro 4.
-Bonne chance Dolly… quelle sale nom d’ailleurs… murmura Bubbledore avant de disparaître dans un bruissement de cape.
La rue était redevenue silencieuse, jamais on n’aurait imaginé que des évènements extraordinaires venaient de ce dérouler il y à quelques secondeS. Dolly Bretteur se retourna dans ses couvertures, sans se réveiller. Sa petite main se referma sur la lettre posée à coté de lui et il continua de dormir sans savoir qu’il était un être exceptionnel, sans savoir qu’il était déjà célèbre, sans savoir que deux et deux faisaient 4 et enfin, sans savoir qu’il sera réveillé dans quelques heures par les cris de Mrs Dulait qui ouvrirait la porte pour sortir les bouteilles de lait et que pendant des semaines, il serait piqué et pincé par son cousin Dupet… Il ne sait pas non plus que partout dans le monde, des gens s’étaient rassemblés en secret et qu’ils levaient leur verre en murmurant : « A la santé de Dolly Bretteur. Le survivant de la mort qui tue.

PARTIE 1 : DOLLY BRETTEUR A L’ECOLE DES POMMIERS
chapitre 1 : Le survivant de la mort qui tue
Mr et Mrs Dulait, qui habitait au 4, Navet cerise, avaient toujours affirmé avec la plus grande fierté qu’ils étaient à peut près normaux, tant pis pour eux. Jamais Quiconque (un voisin) n’aurait imaginé qu’ils puissent se trouver impliqués dans quoi que ce soit d’étrange ou de mystérieux. Ils n’avaient pas de temps à perdre avec des sornettes.
Mr Dulait dirigeait la Grosinge, une entreprise qui fabriquait des perceuses. C’était un homme grand et massif, qui n’avait pratiquement pas de cou, mais possédait en revanche, une moustache de belle taille et un triple menton. Mrs Dulait, quant à elle, était mince et blonde (que ce soit mentalement ou physiquement) et disposait d’un cou deux fois plus long que la moyenne, ce qui lui était fort utile pour espionner les voisins en regardant par-dessus les clôtures des jardins. Les Dulait avaient un petit garçon prénommé Dupet et c’était à leurs yeux le plus bel enfant du monde.
Les Dulait avaient tout ce qu’ils voulaient. La seule chose indésirable qu’ils possédaient, c’était un secret dont ils craignaient plus que tout qu’on le découvre un jour (ou un soir aussi). Si jamais Quiconque (le voisin) venait à entendre parler des Bretteur, ils étaient convaincus qu’ils ne s’en remettraient pas avant un mois en tout cas. Mrs Bretteur était la sœur de Mrs Dulait, mais toutes deux ne s’étaient plus revues depuis des années. En fait, Mrs Dulait faisait comme si elle était fille unique, car sa sœur et son bon à tout faire de mari étaient aussi éloignés que possible de tout ce qui faisait un Dulait, tant mieux pour eux. Les Dulait tremblaient d’épouvante à la pensée de ce que dirait Quiconque (le voisin, il faut suivre !) si il voyait par malheur les Bretteur dans la rue. Ils savaient que les Bretteur, eux aussi, avaient un petit garçon, mais ils ne l’avaient jamais vu. Son existence constituait une raison supplémentaire de tenir les Bretteur à distance : Il n’était pas question que le petit Bretteur fréquente un enfant comme Dupet.
Lorsque Mr et Mrs Dulait s’éveillèrent, au matin du mardi oú commence cette fic, il faisait gris et triste et rien dans le ciel nuageux ne laissait prévoir les conneries qui seront écrites par la suite. Mr Dulait fredonnait l’air des Télétubbies en nouant un bandana sinistre autour de sa tête pour aller travailler et Mrs Dulait parlait toute seule en tentant d’installer surs sa chaise de bébé le jeune Dupet qui braillait de toute le force de ses poumons.
Aucun d’eux ne remarqua Vincent McDoom faisant coucou devant la fenêtre.
A huit heures et demie, Mr Dulait prit son sachet plastique, tenta d’éviter le bisou que voulait faire sa femme et les céréales que lui balançait son fils à la gueule.
-Sacré petit con, gloussa Mr Dulait en se dépêchant de quitter la maison.
Il monta sur son tricycle et recula le long de l’allée qui menait à sa maison.
Ce fut au coin de la rue qu’il remarqua pour la première fois un détail insolite : un chat tigré qui lui faisait un doigt d’honneur. Mr Dulait cligna des yeux pour regarder une seconde fois. Le chat tigré faisait toujours un doigt d’honneur.
-Et ta mère ! Dit Mr Dulait en passant devant le chat tigré avec son tricycle. Il eut pour simple réponse un miaulement haineux. « Tsss, tous pareil ces chats !» pensa-il. Il se ressaisit et chassa le chat tigré de son esprit, il s’imaginait des choses torrides durant le trajet qui menait à la ville.
Mais lorsqu’il parvint aux abords de la ville quelque chose chassa les filles en maillots de bain de sa tête. Pendant le feu rouge il remarqua plusieurs passants vêtus d’une étrange façon : ils portaient des capes rose fluo. Mr Dulait ne supportait pas le rose, c’est comme le rouge avec les taureaux, ça le rend colérique. Durant le reste du trajet il vit plusieurs personnes vêtus de capes roses et vertes fluo. Lorsqu’il gara son tricycle dans le parking de la Grosinge, les filles en maillot de bain étaient revenus dans son esprit.
Dans son bureau au 8ème étage, Mr Dulait s’asseyait toujours de dos à la fenêtre, il travaillait mieux ainsi. Pendant ce temps les passants qui, dans la rue, pointaient leur doigts dans le ciel pour montrer des hiboux qui volaient en pleins jour. A midi, après avoir virer sa secrétaire et frappé quelques-uns de ses employés, Mr Dulait décida de s’acheter à manger chez le boulanger d’en face.
Il vît à nouveaux des passants portants des capes fluo dans la rue. Il n’y fit pas attention et alla s’acheter des beignets. Quand il sortit de la boutique, il entendit quelques mots d’une conversation entre deux types portant une cape fluo.
-Les Bretteur, c’est ça, c’est ce que j’ai entendu dire…
-Oui, leurs fils, Dolly…
Mr Dulait s’immobilisa, envahi par une peur soudaine. Il tourna la tête vers les gens qui discutaient, mais ils avaient disparus…
Durant toute l’après-midi il pensa à ce qu’il avait entendu, mais comme il n’était pas sur du nom que portait le fils de la sœur de Pétunia, peut être était-ce Davis Ou Dufy, Il était inutile d’appeler Mrs Dulait pour l’inquiéter. Il ne pouvait en vouloir à Mrs Dulait si elle avait eut une sœur comme celle-là…
Mais enfin quand même, tous ces gens vêtus de capes fluo…
Lorsqu’il quitta le bureau à cinq heures, il était perdu dans ses pensés et heurta accidentellement quelqu’un devant la porte.
-Navré, grommela-t-il au vieil homme lilliputien qu’il avait manqué de faire tombé.
Il se passa quelques secondes avant que Mr Dulait remarqua que l’homme qu’il avait bousculé portait une cape violette fluo.
-Ne soyez pas navré, mon cher Monsieur. Rien aujourd’hui ne saurait me mettre en colère, Réjouissez vous, puisque Celui-dont-il-ne-faut-pas-prononcer-le-nom-car-cela-ne-se-fait-pas-alors-il-ne-faut-pas-le-prononcer a enfin disparu. Même les Molducus comme vous devraient fêter cet heureux, très heureux jour !
L’étrange vieil homme serra Mr Dulait dans ses bras et partit en riant. Mr Dulait resta cloué sur place, il s’était bien fait appelé « molducu » ? ce qui n’avait aucun sens. Il en était tout retourné et se dépêcha d’enfourcher son tricycle pour rentrer à sa maison. « J’ai du imaginer ce mot… » se dit-il.
Lorsqu’il s’engagea dans l’allée numéro 4 de sa rue, il vit à nouveau le chat tigré. Il était sur qu’il s’agissait du même chat car il reconnaissait les dessins de son pelage autour de ses yeux.
-Allez, barre toi connard ! s’exclama Mr Dulait.
Le chat ne bougea pas. Il se contenta de le regarder d’un air sévère. Mr Dulait se demanda si c’était un comportement normal pour un chat. Lorsqu’il rentra à la maison il décida de ne rien révéler à sa femme.
Mrs Dulait avait passé une journée agréable et parfaitement normale. Au cour du dîner, elle lui raconta tous les problèmes que la voisine d’à coté avait avec son hamster et lui signala que Dupet avait appris un nouveau mot : « Ta gueule !». Mr Dulait s’efforça de se conduire le plus normalement du monde (ce qui est dur pour un type allant au boulot en tricycle) et après que Dupet eut été mis au lit, il s’installa dans le salon pour regarder la fin de Star Academy :
-D’après le témoignage de Magalie, elle n’est pas venue car des hiboux l’auraient attaqués, c’est bien fait pour sa gueule, de toute façon on l’aurait viré. Voici maintenant la météo avec Mireille Mathieu !
-Bonsoir à tous, commença la présentatrice météo. Alors certaines personne se son plaintes car je me suis trompé dans mes prédictions, j’ai annoncé de la pluie, et au lieu de ça il a fait grand beau. Quoi qu’il en soit, vous pouvez être sur que le temps de la nuit prochaine sera sombre.
-Merci Mireille, nous nous retrouvons dans 25 minutes, après la pub.
Mr Dulait se figea sur son fauteuil. Mireille Mathieu qui se trompe de prédiction météorologique, des hiboux qui attaquent Magalie, des gens portant des capes fluo et ces rumeurs sur les Bretteur. Décidément il se passe de drôle de choses…
Mrs Dulait entra dans le salon avec du shit. Décidément, il y avait quelque chose qui n’allait pas. Il faillit lui en parler. Mr Dulait, un peut nerveux, s’éclaircit la gorge.
-Euh… Pétunia, ma chérie, dit il, tu n’as pas eut des nouvelles de ta {censuré} de sœur récemment ?
Comme il s’y attendait, son épouse sourit lorsqu’elle entendit « {censuré} de sœur ». Elle faisait comme si elle n’avait pas de sœur à moins que l’on l’insulte.
-Non, répondit elle joyeusement. Pourquoi ?
-Ils ont dit un truc bizarre à la télé, grommela Mr Dulait. Magalie se fait attaquer par des hiboux… Mireille Mathieu se trompe dans la météo… et il y avait un tas de gens qui avaient un drôle d’air aujourd’hui.
-Et alors ? lança Mrs Dulait.
-Rien, je me disait que… peut être… ça avait quelque chose à voir avec… sa bande…
Mrs Dulait retroussa ses lèvre en fumant son shit étrangement. Son mari se demanda si il allait oser lui raconter qu’il avait entendu prononcer le nom « Bretteur ». Il préféra s’en abstenir. D’un air aussi détaché que possible ,il dit :
-Leur fils.. Il a à peut près le même age que Dupet, non ?
-J’imagine, répliqua Mrs Dulait avec raideur.
-Comment s’appel-t-il, déjà ? Dufy, c’est ça ?
-Dolly. Un nom ordinaire pour garçon, très désagréable, si tu veux mon avis.
-Ah oui, répondit Mr Dulait en sentant son cœur s’arrêter. Oui, je suis d’accord avec toi.
Il ne dit plus un mot de plus à ce sujet tandis qu’ils montaient l’escalier pour aller se coucher. Pendant que Mrs Dulait était dans la salle de bain, Mr Dulait se glissa vers la fenêtre de la chambre et jeta un coup d’œil dans le jardin. Le chat était toujours là. Il regardait dans la rue comme si il voulait chier et que ça sortait pas.
Les Dulait se mirent au lit. Mrs Dulait s’endormit très vite mais son mari resta éveillé, retournant dans sa tête tout les évènements de la journée. La seule pensée qui le consola était que Magalie sera virée de la Star Academy.
Tandis que Mr Dulait se laissait emporté dans un sommeil quelque peut agité, le chat sur le mur. Lui, ne montrait aucun signes de somnolence. Il ne bougea pas lorsqu’un hiboux lui chia dessus, ni quand Vincent McDoom passa devant lui en chantant « I’m sining in the rain… ». Il était presque minuit quand il bougea enfin.
Un homme apparut à l’angle de la rue que le chat avait observé pendant tout ce temps. Il apparut si soudainement et dans un tel silence qu’il semblait avoir jaillit du sol. Le chat fit un clin d’œil discret à l’homme qui venait d’apparaître et sa queue frémit. On n’avait jamais vu à Navet Cerise quelque chose qui ressemblât à cet homme. Il était grand, mince et très vieux, à en juger par la couleur argentée de ses cheveux et de sa barbe qui lui descendait jusqu’à la taille. Il portait une longue robe, une cape violette fluo qui balayait le sol et chaussé de bottes à haut talons munies de boucles. Ses yeux bleus et brillants étincelaient derrière ses lunettes en forme de cœur et son long nez crochu donnait l’impression d’avoir été cassé au moins deux fois. Cet homme s’appelait Alus Bubbledore.
Il chercha quelque chose dans sa poche mais il se sentant observé, il leva brusquement les yeux vers le chat
-Ho non, pas cette pot de colle…
Il avait trouvé ce qu’il cherchait dans un poche intérieur. Apparemment il s’agissait d’un briquet en argent, mais il fait aussi radio, canif et Eteignoir. Il leva le briquet au-dessus de la tête et l’alluma. Le réverbère le plus proche s’éteignit alors avec un petit claquement. Il fit de même pour tout les réverbères de la rue. Si quelqu’un regardait par la fenêtre en cet instant, il aurait été incapable de voir le moindre détail de ce qui se passait dans la rue. Bubbledore rangea son super briquet multifonctions dans la poche de sa cape et marcha en direction du numéro 4. Lorsqu’il y parvint, il s’assit sur le muret à coté du chat. Il ne lui accorda pas un regard, mais après un moment de silence, il lui parla :
-C’est vraiment chiant de vous trouver ici, professeur McDonald, dit-il.
Il tourna la tête et lança un regard noir au chat tigré, mais celui-ci avait disparu. Bubbledore souriait méchamment à une femme d’allure sévère avec des lunettes rose bonbon qui avaient exactement la même forme que les motifs autour des yeux du chat. Elle aussi portait une cape, d’un vert émeraude… fluo. Ses cheveux étaient tirés en un chignon serré et elle avait l’air singulièrement agacée.
-Comment avez-vous su que c’était moi ? Demanda-t-elle.
-Je n’ai jamais vu un chat aussi laid et se tenant aussi raide de ma vie.
-Vous aussi, vous seriez un peut raide si vous restiez assis toute une journée sur un mur de briques, répondit le professeur McDonald.
-Toute la journée ? Je n’aurais jamais crut que vous étiez aussi…. enfin bref, vous auriez du fêter l’évènement avec les autres. J’ai dû voir une bonne douzaine de banquets et de fêtes en venant ici.
Le professeur McDonald renifla bruyamment la morve qui coulait de son nez.
-Oui, oui, je sais, tout le monde fait la fête, dit-elle avec agacement. Même les Molducus ont remarqué quelque chose. Ils en ont parlé à la Star Academy. Mireille Mathieu s’est trompée à la météo, des hiboux ont attaqués Magalie, Mr Dulait s’est douté de quelque chose.
-On ne peut pas leur en vouloir, dit Bubbledore avec douceur. Nous n’avons pas eut grand chose à célébrer depuis 11 ans.
-Je sais, répliqua le professeur McDonald d’un air sévère, mais ce n’est pas une raison pour sortir en pleins jour s’en prendre la précaution de s’habiller comme un Molducu !
Elle regarda Bubbledore en espérant qu’il serait de son avis.
-Vous voulez un esquimau au citron ?
-Un quoi ?
-Un esquimau au citron. C’est une friandise que fabriquent les Molducus et je dois dire que c’est plutôt dégueulasse, c’est pour ça que je vous en proposais.
-Merci, pas pour moi, répondit froidement le professeur McDonald qui semblait estimer que ce n’était pas le moment de manger des glaces au citron. Je vous disais que même si Celui-dont-il-ne-faut-pas-prononcer-le-nom-car-cela-ne-se-fait-pas-alors-il-ne-faut-pas-le-prononcer est vraiment parti…
-Mon cher professeur, quelqu’un d’aussi {censuré} que vous ne devrait pas hésiter à prononcer son nom, ne croyez-vous pas ? Cette façon de dire tout le temps « Celui-dont-il-ne-faut-pas-prononcer-le-nom-car-cela-ne-se-fait-pas-alors-il-ne-faut-pas-le-prononcer » n’a aucun sens. Pendant onze ans, j’ai essayé de convaincre les gens de l’appeler par son vrai nom : Voldecoke.
Le professeur McDonald fit une grimace, mais Bubbledore qui avait déjà sortit deux esquimaux au citron ne parut pas le remarquer.
-Si nous continuons à dire « Celui-dont-il-ne-faut-pas-prononcer-le-nom-car-cela-ne-se-fait-pas-alors-il-ne-faut-pas-le-prononcer », nous allons finir par créer la confusion. Je ne vois aucune raison d’avoir peur de prononcer le nom de Voldecoke.
-Je sais bien que vous n’en voyez pas, répliqua le professeur McDonald qui semblait à moitié exaspérée, moitié en train de se faire chier. Mais vous, vous êtes différent des autres. Tout le monde sait que vous êtes le seul à avoir jamais fait peur à Celui-dont-il-ne-faut-pas-prononcer-le-nom-car-cela-ne-se-fait-pas-alors-il-ne-faut-pas-le-prononcer … ou à Voldecoke, si vous y tenez.
-Vous me flattez, dit Bubbledore d’une voix tranquille. Voldecoke a des capes fluo que je n’ais jamais eus.
-C’est simplement parce que vous avez pas assez de fric pour vous en payer, au lieu de le dépenser pour des p****, vous devriez le dépenser dans des vêtements.
-Heureusement qu’il fait nuit.. Je n’ai jamais autant rougi depuis le jour ou Madame Pommfraîche m’a dit qu’elle trouvait mes nouveaux cache-oreilles ravissants.
Le professeur McDonald lança un regard perçant à Bubbledore.
-Les hiboux, ce n’est rien comparé aux rumeurs qui circulent, déclara-t-elle. Vous savez ce que tout le monde dit sur les raisons de sa disparition ? Ce qui a fini par l’arrêter ?
Le professeur McDonald regarda intensément Bubbledore, cette question lui brûlait les lèvres depuis ce matin, quand elle s’est assise sur ce mur glacial. C’était d’ailleurs la raison qui l’a poussée à venir. Bubbledore n’avait pas écouté ce qu’avait dit le professeur McDonald, il était trop occupé à se demander quel sera le parfum de son prochain esquimau.
-Ce qu’ils disent, poursuivit le professeur, c’est que Voldecoke est venu hier soir à Sleepy’s Hollow pour y chercher les Bretteur. D’après la rumeur, Lala et Jesmes Bretteur sont… enfin, on dit qu’ils sont… mort….
Bubbledore inclina la tête. Le professeur McDonald avait du mal à reprendre sa respiration (elle est asthmatique).
-Lala et Jesmes… Depuis le temps que j’attendais ce mo… heu… Je veux dire… Je suis si triste… c’est horrible… je n’arrive pas à y croire… Oh, Alus…
Bubbledore tendit la main et lui tapota l’épaule, jusqu’à ce qu’elle crie de douleur.
-Je sais… je sais… dit il gravement.
-Et ce n’est pas tout, reprit le professeur McDonald d’une voix tremblante. On dit qu’il a essayé de tuer Dolly, le fils des Bretteurs. Mais il en a été incapable. Il n’a pas réussit à supprimer ce môme. Personne ne sait pourquoi ni comment, mais tout le monde raconte que lorsqu’il a essayé de tuer Dolly Bretteur sans y parvenir, le pouvoir de Voldecoke s’est brisé, pour ainsi dire, et c’est pour ça qu’il a… disparu.
Bubbledore hocha la tête d’un aire sombre.
-C’est… c’est vrai ? bredouilla le professeur McDonald. Après tout ce qu’il à fait… tous les gens qu’il a tués… il n’a pas réussit à tuer cette petite merde de Dolly ? C’est stupéfiant… rien d’autre n’avait pu l’arrêter… mais, au nom du fils et du saint esprit, comment se fait-il que Dolly ait pu survivre ?
-On ne peut faire que des suppositions, répondit Bubbledore. On ne saura peut être jamais.
Le professeur McDonald et Bubbledore restèrent silencieux durant 5 minutes, puis Bubbledore sortit une montre en bronze de sa poche qu’il consulta. C’était une montre étrange. Elle avait 12345 aiguilles, mais pas de chiffres. A la place il y avait divers images des Teletubbies, plus débiles les unes des autres. Tout cela devait avoir un sens pour Bubbledore car il remit la montre dans sa poche en disant :
-Haride est en retard. Au fait, j’imagine que c’est ce gros tas qui vous a dit que je serais ici ?
-Oui, admit le professeur McDonald, et je suppose que vous n’avez pas l’intention de me dire pour quelle raison vous êtes venu dans cet endroit précis ?
-Exactement, je ne te dirais pas que je suis venu confier Dolly à sa tante et son oncle, qui sont la seule famille qui lui reste désormais.
-Vous voulez dire… non, c’est impossible ! Pas les gens qui habitent dans cette maison ! S’écria le professeur McDonald en se levant d’un bond, le doigt pointé sur le numéro 4 de la rue. Bubbledore… Cette famille est cinglée, le père et le mère fument du shit et le fils n’arrête pas de dire « Ta gueule ! » en donnant des coups de poing à sa mère. Si Dolly va ici il sera…
-C’est bien ce que je dis, c’est le meilleur endroit pour lui. Répliqua Bubbledore d’un ton joyeux. Son oncle et sa tante lui expliqueront tout quand il sera plus grand. Je leur ai écrit une lettre.
-Une lettre ? répéta le professeur McDonald d’une voix éteinte en se rasseyant sur le muret. Bubbledore, vous croyez vraiment qu’il est possible d’expliquer tout ça dans une lettre ? Des Molducus pareils seront incapables de comprendre ce garçon ! Il va devenir célèbre, une véritable légende vivant, je ne serais d’ailleurs pas étonnée que la date d’aujourd’hui devienne la fête de Dolly Bretteur. On écrira des livres sur lui, tous les enfants de notre monde connaîtront son nom !
-Exactement, ce gamin doit vivre à l’écart de tout cela, il ne mérite pas de vivre dans la gloire, car ce n’est qu’un bambin qui a survécu alors qu’on aurait préféré sa mort… Je plaisante Minèrve, pas la peine de sourire.
-Oui, oui, bien sûr, vous avez raison. Mais comment cet enfant va-t-il arriver ici, Bubbledore ?
Elle regarda soudainement sa cape comme si elle pensait que Dolly était caché dessous.
-C’est Haride qui doit l’amener, dit Bubbledore.
-Haride… HAHAHAHAHAHA !… Excusez moi, vous croyez vraiment qu’il est… sage de confier une tâche aussi importante à Haride ?
-Je confierais mon propre poisson rouge à Haride, assura Bubbledore.
-Je ne dit pas qu’il manque de cœur, répondit le professeur McDonald avec réticence, mais reconnaissez qu’il est passablement négligent. Il a tendance à… Qu’est ce que c’est que ça ?
Un grondement sourd se fit entendre et un homme apparut. Il était à peu près deux fois plus grand que la moyenne et au moins cinq fois plus large. Il était tellement grand qu’on avait peine à le croire. On aurait dit un sauvage, avec ses longs cheveux noirs en broussaille, sa barbe qui cachait presque entièrement son visage, ses mains de la taille d’un couvercle de poubelle et ses pieds chaussés de bottes en cuir qui avaient l’air de bébés dauphins. L’homme tenait un parapluie rose et un tas de couvertures dans ses immenses bras musculeux.
-Salut bande de blaireaux, comment ça va ? fit le géant en voyant Bubbledore et McDonald.
Bien, bien, répondit Bubbledore. Vous n’avez pas eu de problèmes ?
-Non, Monsieur. La maison était presque entièrement détruite mais je me suis débrouillé pour sortir de là avant que les Molducus commencent à rappliquer. Il s’est endormi après que je lui ais raconté la blague sur le sorcier et le Molducu.
Bubbledore et le professeur McDonald se penchèrent sur le tas de couvertures. A l’intérieur, à peine visible, un bébé dormait profondément. Sous une touffe de cheveux d’un noir de jais, ils distinguèrent sur son front une étrange coupure en forme de cannabis.
-C’est là que ?… s’exclama le professeur McDonald.
-Oui, répondit Bubbledore. Il gardera cette cicatrice à tout jamais.
-Bien fait pour lui… Murmura le professeur McDonald.
-Vous ne pouvez pas arranger ça Bubbledore ? Demanda Haride.
-Même si je le pouvais, je ne le ferais pas. Les cicatrices sont parfois utiles. Moi-même, j’en ai une au dessus du genou gauche, qui représente le plan exacte de la colline des Teletubbies. Donnez-le moi Haride, il est tant de faire ce qu’il faut.
-Est-ce que… est-ce que je pourrais lui dire au revoir Monsieur ? demanda Haride.
-Non. Répliqua sèchement Bubbledore.
Haride lâcha alors un long hurlement de chien blessé.
-Chut ! siffla le professeur McDonald. Vous allez réveiller les Molducus !
-Mais il ne veut pas que… et Lala et Jesmes qui meurent… ce pauvre petit qui va aller vivre chez des Molducus…
-Vous n’aviez cas lui dire au revoir avant, mais ressaisissez-vous, Haride, sinon nous allons nous faire repérer, chuchota le professeur McDonald en tapotant doucement la jambe d’Haride tandis que Bubbledore enjambait le muret du jardin et s’avançait vers l’entrée de la maison.
Avec violence il lâchât Harry devant la porte, glissa une lettre entre les couvertures puis revint vers les deux autres.
-Eh bien voilà, dit Bubbledore. Il est inutile de rester plus longtemps ici. Autant rejoindre les autres pour faire la fête.
-Oui, dit Haride d’une vois étouffée. Moi je vais rendre visite à Sirius, il m’a aidé à chercher Dolly sous les décombres. Bonne nuit, professeur McDonald, professeur Bubbledore, Monsieur.
Haride disparut avec fracas, laissant un étrange nuage de fumée derrière-lui.
-A bientôt, j’imagine, professeur McDonald, dit Bubbledore avec un signe de tête.
Il fit volte-face et s’éloigna le long de la rue. Il s’arrêta au coin, prit son briquet multifonction et ralluma tout les réverbères. Navet Cerise fut soudain baigné d’une lueur orangée et Bubbledore aperçut un chat tigré qui tournait à l’angle de la rue. Il aperçut également le tas de couvertures devant la porte du numéro 4.
-Bonne chance Dolly… quelle sale nom d’ailleurs… murmura Bubbledore avant de disparaître dans un bruissement de cape.
La rue était redevenue silencieuse, jamais on n’aurait imaginé que des évènements extraordinaires venaient de ce dérouler il y à quelques secondeS. Dolly Bretteur se retourna dans ses couvertures, sans se réveiller. Sa petite main se referma sur la lettre posée à coté de lui et il continua de dormir sans savoir qu’il était un être exceptionnel, sans savoir qu’il était déjà célèbre, sans savoir que deux et deux faisaient 4 et enfin, sans savoir qu’il sera réveillé dans quelques heures par les cris de Mrs Dulait qui ouvrirait la porte pour sortir les bouteilles de lait et que pendant des semaines, il serait piqué et pincé par son cousin Dupet… Il ne sait pas non plus que partout dans le monde, des gens s’étaient rassemblés en secret et qu’ils levaient leur verre en murmurant : « A la santé de Dolly Bretteur. Le survivant de la mort qui tue.