Ma fan fic sur FF8
Publié : 08 août 2006 13:30
Salut, c'est ma première fan fiction, elle est pas finie mais je voulais avoir votre avis alors dites moi les commentaires. Je n'ai même pas finie le premier chapitre mais qu'est-ce que vous en dites ?
Note : Les italiques sont soit des pensées des personnages soit des notes de l'auteur.
C'était un beau matin de printemps, tout était calme. Le soleil rayonnait et le froid de la nuit commençait à se dissiper. Tout l'équipage du vaisseau bondissait et criait de joie. La terre de Balamb pointait le bout de son nez. La chaleur commençait à envahir Saria, des rêves submergeaient sa tête. Puis tout s'effaça, elle revenait sur Terre. Ils ne la reconnaîtront sûrement pas. Elle se demandait si elle aurait du aller voir son père avant, peut-être l'aurait-il mieux cru que son frère ? Non, sûrement pas; et de toute façon, elle se posait beaucoup trop de questions. Son parcours pour les retrouver lui avait paru une éternité. Il avait été bien trop long et fastidieux pour elle pour abandonner aujourd'hui. C'était décidé, elle se battrait pour sa reconnaissance de la part de sa famille.
Une fois arrimés à Balamb City, ils se sont dirigés vers la BGU -Balamb Garden University, université formant des mercenaires appelés Seeds. Dans la voiture, Zone, un ami de Saria, lui demanda ce qu'était un Seed :
« Un Seed est un mercenaire formé à la BGU. Un élève rentre à l'université entre cinq et treize ans. A partir de 15 ans, il peut obtenir son diplôme et travailler pour des factions civiles ou pour des états contre de l'argent revenant à la BGU, pour financer les études des autres élèves. Le Seed est payé suivant son niveau. Les niveaux vont de 1 à 30 et un niveau A existe pour les plus puissants. Il peut aussi si il veut, devenir instructeur en passant un second examen après une autre année d'étude. Après vingt cinq ans, seul les instructeurs et le proviseur reste à l'université. » Son explication avait laissé Zone un peu perplexe.
A la fenêtre de la voiture, la BGU se dessinait. D'un blanc éclatant, elle avait la forme d'un gigantesque oiseau de métal sans aile. Cet oiseau était posé au milieu d'un grand campus où des élèves et des diplômés s'amusaient et révisaient. L'immense intérieur était tout aussi beau que l'extérieur, des bacs étaient remplis de fleurs bleues. Tout resplendissait comme de l'or. Tout était impeccable, pas une bourre, pas une poussière, rien de sale ne se voyait.
Deux femmes les attendaient à la sortie du parking. La première était brune et apparemment japonaise. Sa tenue paraissait être son uniforme, une jupe et une veste en jean, et un foulard jaune noué autour du cou formaient un ensemble assez sage et sérieux. Toutes les Seed avait le même costume. Pour les hommes, on avait remplacé la jupe par un pantalon et le foulard avait été supprimé. La seconde femme était blonde. Sa chevelure était retirée en arrière, juste deux mèches épaisses pendaient sur les cotés du visage. Ses yeux d'un bleu myosotis étaient sur lignés par deux sourcils mordorés, l'ensemble lui donnaient un air sérieux. Un petit nez fin réjouissait tout le visage. Sa bouche d'un rouge presque marron paraissait douce. Son menton semblait fin mais résistant. Cet jeune femme était vêtue d'une jupe d'un brun orangé et de hautes bottes noires. Une veste de la même couleur que la jupe agrémentait la tenue, cette veste était juste fermée eu niveau de la poitrine, laissant ainsi son cou libre et son ventre en vue.
« Je m'appelle Quistis, dis la femme blonde, et elle c'est Shu. » La femme brune s'inclina.
« Tu peux te relever, dit Saria, nous ne demandons pas tant.
-C'est ma façon de vous dire bonjour, répondit Shu, un peu gênée que nous n'ayons pas compris son geste, Pourquoi êtes-vous ici ?
-Nous voulons voir le directeur de cet établissement, Mr.Léonhart.
-Très bien, répondit Quistis, votre nom ?
-Mlle.Loire. » Cette révélation avait laissé les deux femmes sceptiques et un peu surprises, elles se regardèrent, réfléchirent, chuchotèrent et firent un signe de tête pour acquiescer.
« -Mlle.Loire, qui vous accompagne ?
-Hole, un Seed blanc et Zone, un ancien résistant de Timber, que vous connaissez je crois! » Quistis était toute retournée.
« Zone, je ne t'avais pas reconnu.
-Je suis toujours le maître dans l'art du déguisement, répondit Zone un peu vantard.
-Euh, répondit Quistis, je crois surtout que t'as pris un bon coup de vieux. » Tout le monde rigola.
Le second étage était assez petit. Une allée centrale peinte en blanc ornait le sol. A coté, deux bandes beiges laissait place à de petits bacs de fleurs multicolores. Au bout du petit couloir, une porte menant à la plate-forme de contrôle. L'ancien appartement du proviseur avait été entrouvert pour laisser place à une grande tige de métal qui soutenait la plate-forme. De grandes baies offraient une vue magnifique sur l'extérieur. Soudain, un bout de la plate-forme se détacha. Un homme descendait dessus. Le directeur avait 20 ans. Ses cheveux marrons aux reflets cuivrés faisait penser à une châtaigne. Ils paraissait soigneusement coiffés comme ils doivent l'être. Une mèche partait de son front pour s'arrêter derrière son oreille gauche, emprisonnant d'autres mèches, plus petites et plus fines. Une petite touffe horizontale de cheveux, fine et allongée, partait du haut de son front. Son front était droit et plat, mais s'accordait parfaitement à son visage. Il avait les yeux d'un bleu saphir éclatants comme la pierre. Il portait juste au dessus, des sourcils bruns, pointus et droits qui sublimaient ses yeux. Une cicatrice se situait entre ces deux yeux, partant du haut du sourcil droit jusqu'au bas de l'oeil gauche. Son nez, long et fin, paraissait être celui d'un mannequin. Ses lèvres, couleur de pêches, semblaient légèrement rosés comme un crépuscule. Son menton était fin mais paraissait large.
Une chaîne était précieusement posée sur le t-shirt blanc comme le lait de cet homme. Comportant pour seul pendentif, une tête de lion. Ce lion s'appelait Chronos et semblait pour le directeur un symbole de force et d'honneur. Il portait aussi un veste, plus courte, qui n'atteignait pas la taille, elle semblait noire comme la nuit mais elle était sublimée par un col de fourrure blanche comme une hermine l'hiver. Son pantalon, fait de cuir noir, était en cigarette, fermé aux chevilles. Deux ceintures, toutes les deux cloutées de clous différents, portées en croix par ce proviseur, et toutes les deux en cuir noir lui donnaient son originalité. Il portait aussi de simples chaussures noires. Shu nous présenta. A la diction de mon nom, le directeur se rebiffa :
« Loire, ce n'est pas possible.
-Et pourtant si, répondit Saria, je suis devant vous.
-Vous prétendez être quelqu'un alors qu'il n'en est rien.
-Vous avez bien une bague avec un lion dessus.
-Eh bien !
-J'ai la même.
-C'est impossible, dit-il sur de lui.
-Vous ne me croyez pas ! Regardez ! » Elle fouilla dans sa poche pour en sortir la bague. Aucun signe d'elle. Non, ce n'est pas vrai ! Elle était sur de l'avoir. A ce moment précis, la peur l'envahit. Ouf ! La voilà ! Elle lui la tendit, il l'a prise violemment, l'examina, la retourna, la regarda, la tourna en tous sens et lui la rendit. Un silence s'installa, pour le briser, elle lui dit : « Alors, c'est bien la même. » Il ne répondait pas. « Alors, c'est la même? » Le répéter n'avait servi à rien. Il commençait doucement à l'énerver.
« Vous me répondez, cela s'appelle du manque de respect, dit-elle en repoussant toute sa colère.
-Ma bague est unique, répondit le directeur. Il ne peut pas y avoir de deuxième exemplaire.
-Vous êtes vraiment borné, et la mienne, c'est quoi ?
-Shu, Quistis, sortez !
-Mais...
-Sortez, répéta le proviseur, un peu furieux.
-Zone et Hole, laissez-nous, dis-je
-A toute à l'heure! » On les laissa sortir. Le proviseur ferma la porte, revint et demanda :
« Où avez-vous eu cette bague ?
-Je l'ai depuis ma naissance.
-Vous l'avez depuis votre naissance ?
-Oui, tout comme vous.
-Effectivement, avez-vous une autre preuve que vous êtes de ma famille ?
-Je dirai même votre soeur. Sur votre gunblade, il y a le même lion que sur nos bagues.
-Et ?
-Sur mon arme, il y ai aussi.
-Quelle est votre arme?
-Mon arme ? La principale, le bâton rose. Mais celle qui nous intéresse est ma secondaire, le bâton à la gueule de lion..
-Le bâton à la gueule de lion ! Faites voir !
-Le voilà ! » Elle le détacha de la lanière qui le retenait près de la taille. Et le fit voir. Le bâton légendaire terrifiait ou fascinait les gens qui le voyait. Pour le directeur, c'était un mélange des deux. Il fixait la tête de lion, qui lorsqu'elle se matérialisait en un corps entier de ce félin, pouvait arracher un membre avec une telle puissance que nulle ne peut résister à ses mâchoires. Ce bâton n'était pas ordinaire, il était ensorcelé. Seul des prêtresses pouvaient le contrôler. Le directeur s'interrogeait :
« -Comment pouvez-vous le contrôler ?
-Je suis l'héritière d'une prêtresse
-De qui êtes-vous l'héritière ?
-Edéa, notre gouvernante, étant son héritière, j'ai reçu une infime partie de ses pouvoirs. Juste assez pour pouvoir contrôler le bâton que j'ai dérobé à Bahamut lorsque je l'ai vaincu.
-Vous avez vaincu Bahamut, vous devez être très puissante.
-Effectivement, mais je pense que vous l'êtes tout autant que moi.
-Bon, laissez-moi réfléchir et revenez me voir demain.
-A demain, réfléchissez bien. » Elle sortit, prit l'ascenseur et descendit au rez-de-chaussée. Zone et Hole l'attendaient vers le parking. Dès qu'ils la virent, ils coururent vers elle pour lui poser un tas de questions : « Est-ce qu'il t'a cru ? », « Qu'a-t-il dit ? », « Comment a-t-il réagi ? » ou « Comment ça s'est passé ? ». Voyant qu'elle ne répondais pas, Zone lui demanda :
« Il ne t'as pas cru ?
-Pas vraiment, répondis-je.
-Ca s'est mal passé ? Demanda Hole.
-Assez.
-Explique ! » Elle leur a tout expliqué. Que le proviseur lui avait demandé des preuves, qu'il était sceptique voir en colère, Qu'il ne la croyait qu'à moitié et leur discussion dans ses moindres détails. Au moment où elle énonçait au directeur qu'elle était l'héritière d'Edéa, une idée lui vint à l'esprit : Edéa ! Elle connaissait son histoire, elle pourrait la raconter à son frère.
« Hole, rends-toi à Centra, et ramène Edéa, ordonna-t-elle. Elle devrait se trouver à l'orphelinat.
-Nous ne voulons pas te laisser, répondit Hole. Tu es notre chef.
-Chef ou pas, je te demande une faveur, va à Centra et ramène Edéa.
-Pourquoi ?
-Tu comprendras assez tôt. Maintenant vas-y et emmène Zone avec toi.
-Mais ...
-Il n'y a pas de mais et de toute façon,il ne peuvent rien faire contre moi. Je suis l'héritière d'Edéa, la plus puissante des prêtresses et en plus je possède le bâton légendaire. Tu n'as pas à t'en faire. Ramène juste Edéa.
-Bon, c'est d'accord, je ferais de mon mieux.
-Maintenant vas-y. » Hole s'en alla suivi de près par Zone. Il en avait pour plusieurs jours à ramener Edéa. Il y avait peut-être des archives à la bibliothèque. Non, elle risquerait de faire croire qu'elle veut attaquer la BGU ou quelque chose comme ça. Elle allait faire un tour du coté de la cafétéria.
La cafétéria était petite et accueillante. Des tables et des chaises étaient entreposées au fond de la petite pièce. La file d'attente atteignait la porte. Au bout de la salle, des comptoirs où des élèves accourraient pour essayer d'obtenir les derniers bretzels. Vraiment, elle se disait que rien n'avait changé. Derrière les comptoirs, deux femmes, une distribuait la nourriture, l'autre lavait la vaisselle ou cuisinait.
« Qu'est-ce que vous voulez ?
-Une rose pétante.
-Ca marche ! » La rose pétante était servie dans un grand verre. Ce cocktail en rose dégradé était paré d'une rose rouge. Une seule table était vide au fond de la petite pièce. Saria s'assit et réfléchit en sirotant son cocktail. Que va-t-il lui dire demain, allait-il la croire ou pas ? Elle n'en avait aucune idée.
« Est-ce que je peux m'installer avec vous ? » Elle leva la tête et lui dit oui. Cette femme semblait avoir 20 ans. Son visage était ovale et pale mais très légèrement bronzé jaune. Ses cheveux noirs portaient élégamment quelques mèches châtain clair sur ses premiers cheveux coupées en dégradé. Ses sourcils formaient deux arcs de petits poils fins et noirs. Ses cils, de couleur identique, soulignaient ses deux yeux noirs comme l'ébène d'une façon amusante. Son petit nez semblait encore plus pale presque comme le lait. Sa bouche paraissait fine et allongée. Son menton était fin et bien dessiné. L'ensemble du visage semblait être celui d'une femme intelligente et douce.
Elle portait un manteau en laine bleu ciel. Son t-shirt paraissait plus noir que l'ébène, plus noir que la nuit. Sur son élégant décolleté, un collier pendait avec deux pendentifs, une simple bague en or blanc et une bague en argent sur laquelle était gravé un monstre du nom de Chronos (c'était la même que celle de Saria, cela devait être celle de son frère). Une large ceinture de tissu bleu ornait son short noir. Elle portait aussi une veste simplement attachée par deux cordons noués à hauteur de la poitrine. Sur ses homoplates, deux ailes d'un blanc éclatant comme la neige étaient gracieusement dessinés sur cette veste. Ses pieds étaient recouverts par deux chaussures montantes noir bleuté. Elle s'assit et engagea la discussion.
« Bonjour, êtes-vous Mlle.Loire ?
-Oui, mais vous pouvez m'appeler Saria.
-Et moi, je suis Linoa Léonhart ou Heartilly si vous préférez et ..
-Vous êtes la femme du proviseur, la coupa Saria, je sais.
-Vous êtes bien renseignée mais peut-être trop.
-Qu'insinuez-vous ?
-Je n'insinue rien mais je suis venu vous demandez de laisser mon mari tranquille. Il a déjà trop souffert.
-Je ne suis pas venu le faire souffrir. Bien au contraire.
-Vous n'avez pas l'air de com...
-Salut !! » Linoa n'avait pas eu le temps de finir sa phrase. Un grand homme musclé venait d'apparaître et de saluer Linoa. Il semblait avoir 20 ans. Son visage apparaissait ovale et très légèrement rougeaud. Couleur des blés, ses cheveux portaient quelques épis tel un hérisson sur le haut du front. A l'arrière, sa chevelure semblait être celle d'un homme d'affaire, lisse, plate et très soigneusement coiffée. Son front paraissait large, droit et pale comme la neige. A l'affût de la moindre bêtise, ses yeux ronds, légèrement en amande, portaient la couleur du ciel au mois de Juillet. Deux arcs de poils fins mordorés soulignaient ses deux yeux d'une manière délicieuse. Son nez, long et droit un peu comme une lame de couteau, séparaient ses deux taches bleutées comme une barrière sépare deux prés. De la couleur des cerises, ses lèvres semblaient avoir la douceur du velours et le velouté qui couvre les pêches. Sa bouche paraissait fine et allongée telle une coquille Saint-Jacques vue de face. Fin, son menton était idéalement dessiné comme dans un portrait d'artiste. Sa joue gauche portait un tatouage semblable à une aile de dragon, s'étalant du front jusqu'au menton. L'ensemble du visage paraissait appartenir à un grand enfant par ses traits joyeux et amusés.
Ce demi-adulte était vêtu d'un t-shirt bleu marine presque noir comme le ciel la nuit. Par dessus, il mettait une veste, bleue sur les épaules et noire sur les manches. Sur ces dernières, il y avait des symboles bleus voulant dire « Je suis d'abord un combattant ! » en un langage qu'il ne connaissait sûrement pas : celui des nécromanciennes. A la base de la veste, il y avait du rouge sang qui mettait en valeur son visage. Ses mains était ornés par des gants de cuir noirs. Sur les articulations de ses mains, il y avait du fer pour garantir des coups puissants et robustes. Il portait toujours un pantalon bleu avec une poche où il gardait une paire de gants de rechange. Et une ceinture du même cuir noir que ces gants. La boucle d'or de la ceinture était ornés d'un symbole de puissance. Ses baskets noir et rouge agrémentait sa tenue d'une toute petite touche sportive. Ce jeune homme s'assit et demanda qui était cette fille, assise là avec Linoa. Comme cette dernière semblait gênée et ne savait pas quoi répondre, Saria prit la parole :
« Je m'appelle Saria, je suis une Seed. » A ces mots, Linoa fit une drôle de figure, pleine de reproches. Mais elle rebaissa la tête et regarda ses pieds sous le regard assuré de Saria. « Et moi, c'est Zell. » Il se frotta la main sur son pantalon et la tendit à Saria. Elle la prit, elle se dit que ses mains devaient être douces sous le cuir de ces gants. Puis il commença à parler, Saria regardait tous ces gestes et écoutait toute ses paroles. Elle regarda aussi longuement son regard. Elle se dit qu'elle irait bien, si elle le pouvait, s'y noyer. Elle se sentait absolument en confiance. Ca ne lui était pas arrivé depuis longtemps. D'habitude, elle avait besoin d' un ou deux ans pour être autant en confiance qu'à ce moment précis. Pourtant, elle ne le connaissait que depuis quelques minutes. A force de pensée et d'observation de cet homme blond, Saria ne se rendit même pas compte que Linoa était partie sans dire un mot. Zell ne l'avait apparemment pas non plus remarqué. Ils étaient tous les deux absorbé par l'autre.
« Non, je n'ai pas suivi un cursus scolaire normal. J'ai passé mes premières années au coté de Cid Kramer. Puis, à l'age de cinq ou six ans, je suis partie sur le vaisseau des Seeds blancs. A quinze ans, je suis passé directement en dernière année et j'ai passé mon examen sur le terrain avec réussite. Et je suis parti m'installer à Dollet pour une mission d'espionnage. Jusqu'à ce qu'on m'appelle pour le rapport. » Zell était complément passionné par ce que disait Saria. Le soleil était couché depuis longtemps lorsque Saria se réveilla que cela faisait presque douze heures qu'ils discutaient. Zell était encore en train de parler :
« Moi, j'ai simplement été adopté. Comme j'habitais à Balamb City, Ma mère adoptive m'a placé à la BGU. Malgré que je sois déjà apprenti dans la mécanique. Mais j'étais doué pour me battre. Elle souhaitait aussi que la BGU, puisse m'apprendre à contrôler mes émotions. Et aussi m'apprendre à être ordonné.
-Désolé, Zell, mais il faudrait que j'aille me coucher. Enfin, merci pour la visite de l'université. Même si je n'en avais pas besoin. » Il salua Saria en faisant la révérence, et rajouta : A votre service ma dame. Cela fit beaucoup rire Saria.
Tout en longeant les couloirs, Squall réfléchissait. Que devait-il faire ? Devait-il la croire ? Il avait déjà un père, une cousine et une femme, pourquoi pas une soeur ? Cela compléterait la famille qu'il venait de constituer. Mais, et si elle était venue inventer cette histoire pour la célébrité de cet école et du groupe S dont il faisait parti. C'était aussi possible mais moins probable. Elle lui avait paru très sincère. Quoiqu'elle pouvait très bien joué la comédie. Il arriva enfin à l'ascenseur qu'il prit pour descendre au sous-sol. C'était l'unique endroit où il se sentait bien, et seul. Ca lui manquait un peu de pouvoir se sentir seul. Il faut dire qu'avant, avant l'arrivée de cet fille qui l'avait métamorphosé, il était solitaire. Pas vraiment solitaire, plutôt introverti. Il n'aimait pas vraiment exprimer ses sentiments. Il faut dire qu'il avait sa raison. Ellone y était pour beaucoup. Enfin, elle n'avait pas décidé. Edéa le lui avait demandé. Comme elle était leur gouvernante, Ellone n'avait pas refusé. Du coup, Squall c'était intériorisé. Il n'en était devenu que plus puissant, plus dévastateur. Cela avait beaucoup aidé le groupe S, durant le combat fatal. Mais maintenant, il était devenu un être tout à fait normal, il s'était fait des amis, tous les membres du groupe S l'était. Et grâce à ses compagnons, Laguna avait osé lui avouer qu'il était son fils et celui de Raine. Raine était morte à sa naissance - et à celle de Saria. Mais elle avait prévu son coup, elle avait donné à chacun de ses enfants, une bague, identique. Un lion était l'emblème de sa famille. Elle avait façonné deux bagues avec ce lion. Pour qu'ils puissent, si ils le désiraient, retrouver leur père. Saria avait été mis à part. Mais pour ce qui est de Squall, c'était pour vérifier que c'était son fils, si Laguna ne le voyait pas d'un long moment, pour cause de voyage diplomatique ou autre. Après tout il était le président d'Esthar, il ne pouvait pas se permettre de ne pas reconnaître son fils.
Squall s'assit. Il regarda l'emplacement initial de Norg. Il l'avait vaincu, il y a maintenant presque trois ans. A l'époque, il était encore ce jeune adolescent. Il n'avait qu'une vingtaine d'année mais il se sentait devenir plus sage, quoiqu'il l'était déjà beaucoup. Il se sentait aussi moins souple. Moins fringant. Pourtant, il était encore le plus puissant de la BGU, suivi de près par Seifer. D'ailleurs, il se disait que cela faisait longtemps qu'il n'avait pas vu Seifer. Ce dernier a été réintégré à la BGU comme étudiant, et Fujin et Raijin ses deux acolytes, eux aussi avait réintégré le conseil de discipline. Mais, il revint à sa soi-disant soeur, qu'allait-il lui dire demain ? Il ne le savait toujours pas. Puis il entendit quelques pas derrière lui. Il n'eut pas besoin de se retourner pour comprendre qui c'était. La seule personne qui avait réussi à lui faire avouer ses sentiments. Sa femme.
« Tu es toujours là à réfléchir.
-Écoute, désolé si je ne passe pas assez de temps avec toi. Mais je me pose une question.
-Laquelle ?
-Dois-je croire cette Seed Blanc.
-Je ne veux pas influencer ton choix mais je pense qu'elle ne serait venue si elle n'avait pas d'intérêt.
-Oui, mais est-ce que son intérêt est d'avoir un frère, ou de devenir la soeur de l'homme connu pour avoir combattu Ultimécia, la calamité ?
-Je pencherai plus pour la première solution.
-Pourquoi ?
-Je l'ai vu juste après votre entretien et je lui ai parlé. Elle m'a paru sincère, pour l'être humain.
-Et pour la sorcière que tu es ?
-Sincère aussi, j'ai lu dans ses pensées, elle ne pensait qu'à une seule chose, avoir un frère, un vrai. Et une famille. Mais j'ai aussi lu autre chose.
-Quoi ?
-N'en parle à personne, mais elle est attirée par Zell et cela marche aussi à l'inverse.
-Tu voudrais dire que nous pourrions avoir un troisième couple sur les bras.
-Après Quistis et Seifer, Selphie et Irvine, nous pourrions bien avoir Zell et Saria.
-Elle s'appelle Saria ?
-Oui. » Il se leva, et se dirigea vers Linoa. Il lui dit à l'oreille Merci et l'embrassa tendrement.
Arrivés devant la chambre de Saria, la numéro 87, ils continuèrent à discuter un peu.
« C'est vrai, disait Zell, qu'avec le reste du groupe S on a du boulot. Surtout depuis la malédiction.
-Bon, et bien bonne nuit qu'après on ne va pas y arriver pas.
-Oui, bonne nuit. Je suis chambre 52 si t'as besoin.
-OK !
-Tiens, je vais aller dire bonjour à Irvine, ajouta Zell pour lui même.
-Attends-moi. Tu me présentera en même temps, renfloua une petite voix du fond de la chambre 87.
-Bon d'accord, je t'attends, mais pas éternellement, OK ! »
Tout en disant cela, il se retourna et fut surpris de voir Saria était là et dans une tenue qui paraissait être son pyjama. Zell se disait qu'avec cette robe unie blanche, elle était sexy. Saria était accoudée à la porte. Le regard malicieux et son bras droit sur la hanche. Sa main alla caresser la joue de Zell et Saria dit d'un ton amical : « On y va. ». Il restait comme cloué sur place, immobile à la contempler. Il se disait que sous ses airs d'amis, elle était aussi séductrice. Pas comme Irvine, lui c'était le dragueur par excellence, le dieu de la drague comme l'appelait Squall, durant ces heures de bonne humeur. Saria s'avança après avoir pris le soin de fermer la porte. Comme son ami ne bougeait pas, elle le prit par la main et le tira vers elle. Elle lui donna une claque pour essayer de le réveiller de sa transe. Cela n'eut absolument aucun effet. Saria réfléchit à ce qu'elle devait faire ou pouvait faire. Elle l'emmena dans sa chambre, l'assit sur le lit et elle alla fermer la porte. Puis elle s'assit à coté de lui. Elle le regarda, le ramena vers elle et l'entoura avec ses bras. Puis d'un geste amical, elle caressa sa tête avec toute la douceur d'une mère avec son enfant. Au bout de quelques minutes, elle se rendit compte que cela aussi n'avait servi à rien. Elle se dit qu'il n'y avait plus qu'une seule solution : l'embrasser. Ce n'est pas que cette pensée l'enchantait mais au plus profond d'elle-même, elle ressentait une joie. Un fragment de cette joie la transperça de part en part sous forme de frisson. Elle crut que c'était la pensée qu'elle dut l'embrasser qui la terrifiait. Mais dans son for intérieur, elle savait que c'était un sentiment beaucoup plus fort qui l'habitait. Puis elle se résigna, ferma les yeux et avança sa bouche.
Elle toucha enfin d'autres lèvres après quelques secondes qui lui parurent quelques éternités. Elle sentit les lèvres s'animer, puis un frôlement au niveau des hanches. Son coeur s'accéléra comme pour une poussée d'adrénaline. Elle comprit alors que des mains s'étaient posées dans son dos et la serraient contre le torse de ce blondinet. Elle s'apaisa, son coeur diminua le rythme et son corps se détendit. Maintenant, les deux amis profitaient de l'instant sans penser à rien. Cet instant. Un instant magique. Elle se promit alors de ne jamais l'oublier. Non, elle ne l'oublierai jamais.
Puis les lèvres se refermèrent et les têtes s'éloignèrent en un interminable trajet. Lorsque les deux ouvrirent les yeux et se rendirent compte qu'ils fixaient l'autre, ils réagirent de deux manières différentes. Saria s'enferma dans un mutisme que même elle ne se connaissait pas. Zell, lui, préféra fuir.
Il parcourait maintenant les couloirs en réfléchissant à ce qu'il s'était passé. Il avait captivé par cette fille. Pas par un sort mais par les sentiments. Cela l'avait troublé. Elle semblait avoir la beauté divine, avec ses longs cheveux bois et ondulés, ses courbes parfaites et ses grands yeux bleus. Pourtant, quelque chose le troublait, au fond de son coeur. Il était heureux. Une joie intense. Il ne se rappelait avoir ressenti ça que deux fois, lorsque Mam' l'avait adopté et maintenant. C'était une joie silencieuse mais présente. Elle lui donna envie de sourire. Il était tellement absorbé par ses pensées qu'il ne vit même pas Irvine qui pourtant l'avait appelé et lui avait tapoté l'épaule. Décidément, Zell me surprendra toujours, pensa Irvine.
Saria s'était allongé et repensait à ce qui s'était passé. Elle se rappela cette joie qu'elle avait ressenti. Est-ce que ce frisson était vraiment du à la pensée de l'embrasser ? Non, elle savait que c'était plutôt une peur. La peur d'éprouver quelque chose de plus fort que de l'amitié pour cet homme. Oui, c'était ça. Elle avait peur. Peur de tomber amoureuse. Amoureuse de ce grand blond. Elle l'avait vue comme un ami. Mais il était plus. Il fallait qu'elle lui dise. Mais après son entretien avec Squall le lendemain. Comme cela, si elle ne demeurait pas ici. Elle resterait cette Saria. Cet être mystérieux et sympathique. Il ignorait son lien de parenté avec le chef des Seeds, c'était mieux comme cela. Il l'apprendrait en temps voulu. A force de pensée, elle s'endormit.
Saria ouvrit les yeux et repensa à la veille. Décidément, elle ferait toujours tout pour se mettre dans des ennuis pas possible. Elle se leva et chercha ses habits. Soudain, elle entendit frapper à la porte. Elle se retourna surprise et demanda qui c'était. C'était Shu, venant lui annoncer que le chef des Seeds l'attendait dans son bureau. Saria acquiesça et trouva son jean qu'elle enfila. Puis, sous une pile de livres, elle trouva son top qu'elle noua soigneusement vers le nombril. Elle mit ses chaussures et prit ses deux bâtons, le grand dans le dos et le petit à la taille. Elle sortit et se dirigea vers l'ascenseur après avoir fermé sa porte à clef. En chemin, elle croisa deux étudiants qui lui demandèrent des conseils. Elle leur en donna deux et puis partit. Elle n'avait pas le temps pour ça, pas aujourd'hui, pas ce matin. D'abord Squall, puis Zell. Elle prit l'ascenseur. Durant l'interminable montée, elle sentit son estomac se nouer, ses cotes se serrer et son crane sur le point d'exploser. Elle arriva enfin au deuxième étage. Shu ouvrit la porte, Saria était resté muette devant son frère qui regardait l'extérieur. Elle s'avança et se mit à ses cotés, cherchant ce qu'il pouvait bien fixé comme ça.
Il bougea enfin, et alla s'asseoir à son bureau. Il mit son menton entre ses deux mains. Saria marcha jusqu'au devant du bureau et s'assit sur une des chaises. Accoudé au bureau, Squall lui dit ceci :
« Bon, j'ai réfléchit et j'aimerai que tu restes un moment avec nous et voir .... après » Il avait été coupé par ce spectacle cocasse. Saria s'était levé d'un bond et sautait comme un ressort. Elle ne s'est arrêté que pour le prendre dans ses bras avant de continuer de plus belle. Il pensa qu'elle était faite pour s'entendre avec Zell, et Selphie aussi. Puis Saria reprit ses esprits et retourna s'asseoir. Une fois assise, elle regarda Squall. Il lui dit de son ton le plus amical :
« Bon, alors, ce soir, il y a un bal, j'aimerai que tu y assiste pour te faire connaître un peu et égayer un peu la soirée, ajouta Squall, le sourire aux lèvres. Puis, tu pourra faire plus ample connaissance avec Zell.
-Mais, .. comment tu sais ? ... Oh et puis ça fait rien, continua Saria résignée. »
-Quand comptes-tu dire à Laguna qu'il a deux enfants ? reprit Squall avec tout son sérieux.
-Dans un jour ou deux, le temps de me faire connaître de ton groupe. Plutôt pour attendre l'arrivée d'Edéa.
-Comme tu voudras. Au fait, j'ai appris que tu étais Seed.
-Effectivement je le suis. Pourquoi cette question ?
-Comme ça. Bon, alors à ce soir, j'espère que tu as un cavalier. Mais je pense que ce ne sera pas trop difficile à trouver, n'est-ce pas ? » Saria lui lança un regard noir comme elle put avec ses yeux bleu vert. Juste avant de prendre l'ascenseur, elle demanda à Squall s'il savait où était Zell. Il lui avait répondu qu'il ne l'avait pas vu de la journée. Elle descendit au rez-de-chaussée et alla à la cafétéria manger un morceau. Elle prit deux bretzels avec un jus de rose et alla s'asseoir. Elle mangea le premier bretzel en réfléchissant. Elle se demandait où était passé Zell. Cela la chiffonnait qu'il ne sorte pas de sa chambre et que personne ne l'est vu. Elle avait demandé à la serveuse mais elle n'ont plus ne l'avait aperçu.
Elle allait entamer le deuxième bretzel lorsqu'elle le laissa retomber sur la table, bouche bée. Hole se tenait dans l'embrasure de la porte, Zone sur ses talons. Ils entrèrent tous les deux, précédant la gouvernante, Edéa. Ils vinrent s'asseoir et Saria ne bougeait pas, elle n'en revenait pas qu'il est fait aussi vite. Leur gouvernante vint la sortir de sa rêverie.
« Mon enfant, qui y-a-t-il ?
-Je ... Je voulais vous demander de parler de moi à Squall, de lui raconter mon histoire.
-Je vois que tu as décidé de lui dire la vérité. Tu as bien fait. Squall ne sera pas le plus dur à convaincre, ce sera Laguna.
-Mais pour Laguna, j'aurai Ellone. Cela pourra être un atout.
-Tu as raison. Je vais aller voir Squall. M'accompagnes-tu ? » Elle repensa qu'elle devait aller voir Zell, mais elle remit son entretien avec lui pour plus tard.
Saria était de retour au deuxième étage, dans le bureau de son frère. Squall releva la tête et fut surpris. Il ne s'attendait pas à voir leur gouvernante aujourd'hui. Il se reprit et demanda :
« -Je ne m'attendais pas à vous voir, gouvernante. Que venez-vous faire ici ?
-Je suis venue te parler du commencement de ta vie, ton enfance.
-Je vous écoute.
-Voilà. Tu es le fils de Laguna et Raine Loire. Ta mère et morte à ta naissance et ne pouvant te garder au près de lui, et pour protéger Ellone, il vous mit tous les deux dans mon orphelinat. Tu as grandi là-bas avec elle jusqu'à ce que nous décidions de faire un navire uniquement pour la préserver. Après tu as rejoint la BGU pour y devenir Seed.
-Je sais tout ça.
-Mais j'ai des choses à mettre au clair. Effectivement, ta mère est morte à ta naissance mais aussi à celle de Saria, qui est ta soeur jumelle. Après, tu as oublié les quelques mois qu'elle a passé avec vous. Maintenant je vais t'expliquer sa situation. A votre naissance, elle a été mis à part par Raine pour empêcher trop de remords à Laguna. Saria fut nourri avec le lait d'une jument. Puis vers l'age de deux ans, une vieille dame nous a appelé de Winhill en nous disant qu'elle avait la soeur d'un de nos enfants. Bien sur, nous sommes allez la chercher et nous l'avons mêlé à vous pendant quelques mois. Mais cela ne s'est pas bien passé. Elle restait solitaire et ne parlait à personne. Et puis, toi tu la rejeté alors, elle passait ses journées fermée dans le phare. Par la suite, nous avons décidé de la placer à la BGU pour qu'elle fasse son apprentissage. Mais tu as voulu y rentrer et nous l'avons transféré à la TGU, le Garden de Trabia. Nous prenions des nouvelles régulièrement mais c'était toujours le même constat : Elle est sérieuse, puissante mais solitaire. Jusqu'au jour où elle devenu amie avec une autre élève que tu connais. Cette élève lui mettait de la bonne humeur et à force, elle a changé son caractère et est devenu plus ouverte mais elle est un peu dans le même cas que toi. Elle est plus sociable mais elle n'extériorise pas vraiment ses sentiments. Sauf lorsque de moments d'égarement. Comme tout à l'heure, pensa Squall. Mais lors de missions, d'exercices ou encore de cours, elle est encore plus concentré que le professeur. Lors des combats, elle est dévastatrice. Puis un jour, elle est venu passé son examen en même temps que toi et son amie. Elle était au service des renseignement mais elle contredit cela et sauva les gens dans la rue à la suite d'une vision provoqué par le peu de pouvoirs qu'elle possédait. Cette vision te représentait toi, poursuivi par Goliath. Cela lui valut sa promotion Seed. Mais elle ne reçut pas son diplôme en même temps que toi mais en privé. Elle fut nommé direct en niveau 22, vu son niveau et ses capacités. Elle était de loin la meilleure de sa promotion. Mais depuis, elle encore monté, et elle est au niveau A.
-Cette amie, serait-ce Selphie ?
-Effectivement, c'est elle.
-Mais, cela nous fait donc quatre Seed niveau A. Moi, Quistis, Zell et Saria. Voilà la quatrième que je cherchais dans les fichiers.
-Euh ... Excusez-moi ... dit une petite voix du fond de la pièce ... Mais vous vous êtes arrêté à ma promotion, je vais continuer. Je suis parti à Dollet pour une mission d'espionnage. » Edéa me regarda presque suppliant de m'arrêter. Mais il était le chef des Seed et il avait le droit de savoir pourquoi j'ai été pendant trois années à Dollet.
« J'ai espionné un gang. Un gang terroriste qui envoyait des ordres à des bureaux sur place mais je ne vais pas énumérer mon rapport. J'ai découvert des choses et je faisais régulièrement un mini rapport à Cid. Mais dernièrement, il m'a rappelé et je me suis précipité ici. D'autant plus que je savais que tu étais là. » Edéa paraissait soulagée que je ne dise que ça. « Pendant que j'y pense, où est Cid, il faut que je lui fasse mon rapport.
-Il est resté à l'orphelinat pour surveillé les enfants.
Note : Les italiques sont soit des pensées des personnages soit des notes de l'auteur.
C'était un beau matin de printemps, tout était calme. Le soleil rayonnait et le froid de la nuit commençait à se dissiper. Tout l'équipage du vaisseau bondissait et criait de joie. La terre de Balamb pointait le bout de son nez. La chaleur commençait à envahir Saria, des rêves submergeaient sa tête. Puis tout s'effaça, elle revenait sur Terre. Ils ne la reconnaîtront sûrement pas. Elle se demandait si elle aurait du aller voir son père avant, peut-être l'aurait-il mieux cru que son frère ? Non, sûrement pas; et de toute façon, elle se posait beaucoup trop de questions. Son parcours pour les retrouver lui avait paru une éternité. Il avait été bien trop long et fastidieux pour elle pour abandonner aujourd'hui. C'était décidé, elle se battrait pour sa reconnaissance de la part de sa famille.
Une fois arrimés à Balamb City, ils se sont dirigés vers la BGU -Balamb Garden University, université formant des mercenaires appelés Seeds. Dans la voiture, Zone, un ami de Saria, lui demanda ce qu'était un Seed :
« Un Seed est un mercenaire formé à la BGU. Un élève rentre à l'université entre cinq et treize ans. A partir de 15 ans, il peut obtenir son diplôme et travailler pour des factions civiles ou pour des états contre de l'argent revenant à la BGU, pour financer les études des autres élèves. Le Seed est payé suivant son niveau. Les niveaux vont de 1 à 30 et un niveau A existe pour les plus puissants. Il peut aussi si il veut, devenir instructeur en passant un second examen après une autre année d'étude. Après vingt cinq ans, seul les instructeurs et le proviseur reste à l'université. » Son explication avait laissé Zone un peu perplexe.
A la fenêtre de la voiture, la BGU se dessinait. D'un blanc éclatant, elle avait la forme d'un gigantesque oiseau de métal sans aile. Cet oiseau était posé au milieu d'un grand campus où des élèves et des diplômés s'amusaient et révisaient. L'immense intérieur était tout aussi beau que l'extérieur, des bacs étaient remplis de fleurs bleues. Tout resplendissait comme de l'or. Tout était impeccable, pas une bourre, pas une poussière, rien de sale ne se voyait.
Deux femmes les attendaient à la sortie du parking. La première était brune et apparemment japonaise. Sa tenue paraissait être son uniforme, une jupe et une veste en jean, et un foulard jaune noué autour du cou formaient un ensemble assez sage et sérieux. Toutes les Seed avait le même costume. Pour les hommes, on avait remplacé la jupe par un pantalon et le foulard avait été supprimé. La seconde femme était blonde. Sa chevelure était retirée en arrière, juste deux mèches épaisses pendaient sur les cotés du visage. Ses yeux d'un bleu myosotis étaient sur lignés par deux sourcils mordorés, l'ensemble lui donnaient un air sérieux. Un petit nez fin réjouissait tout le visage. Sa bouche d'un rouge presque marron paraissait douce. Son menton semblait fin mais résistant. Cet jeune femme était vêtue d'une jupe d'un brun orangé et de hautes bottes noires. Une veste de la même couleur que la jupe agrémentait la tenue, cette veste était juste fermée eu niveau de la poitrine, laissant ainsi son cou libre et son ventre en vue.
« Je m'appelle Quistis, dis la femme blonde, et elle c'est Shu. » La femme brune s'inclina.
« Tu peux te relever, dit Saria, nous ne demandons pas tant.
-C'est ma façon de vous dire bonjour, répondit Shu, un peu gênée que nous n'ayons pas compris son geste, Pourquoi êtes-vous ici ?
-Nous voulons voir le directeur de cet établissement, Mr.Léonhart.
-Très bien, répondit Quistis, votre nom ?
-Mlle.Loire. » Cette révélation avait laissé les deux femmes sceptiques et un peu surprises, elles se regardèrent, réfléchirent, chuchotèrent et firent un signe de tête pour acquiescer.
« -Mlle.Loire, qui vous accompagne ?
-Hole, un Seed blanc et Zone, un ancien résistant de Timber, que vous connaissez je crois! » Quistis était toute retournée.
« Zone, je ne t'avais pas reconnu.
-Je suis toujours le maître dans l'art du déguisement, répondit Zone un peu vantard.
-Euh, répondit Quistis, je crois surtout que t'as pris un bon coup de vieux. » Tout le monde rigola.
Le second étage était assez petit. Une allée centrale peinte en blanc ornait le sol. A coté, deux bandes beiges laissait place à de petits bacs de fleurs multicolores. Au bout du petit couloir, une porte menant à la plate-forme de contrôle. L'ancien appartement du proviseur avait été entrouvert pour laisser place à une grande tige de métal qui soutenait la plate-forme. De grandes baies offraient une vue magnifique sur l'extérieur. Soudain, un bout de la plate-forme se détacha. Un homme descendait dessus. Le directeur avait 20 ans. Ses cheveux marrons aux reflets cuivrés faisait penser à une châtaigne. Ils paraissait soigneusement coiffés comme ils doivent l'être. Une mèche partait de son front pour s'arrêter derrière son oreille gauche, emprisonnant d'autres mèches, plus petites et plus fines. Une petite touffe horizontale de cheveux, fine et allongée, partait du haut de son front. Son front était droit et plat, mais s'accordait parfaitement à son visage. Il avait les yeux d'un bleu saphir éclatants comme la pierre. Il portait juste au dessus, des sourcils bruns, pointus et droits qui sublimaient ses yeux. Une cicatrice se situait entre ces deux yeux, partant du haut du sourcil droit jusqu'au bas de l'oeil gauche. Son nez, long et fin, paraissait être celui d'un mannequin. Ses lèvres, couleur de pêches, semblaient légèrement rosés comme un crépuscule. Son menton était fin mais paraissait large.
Une chaîne était précieusement posée sur le t-shirt blanc comme le lait de cet homme. Comportant pour seul pendentif, une tête de lion. Ce lion s'appelait Chronos et semblait pour le directeur un symbole de force et d'honneur. Il portait aussi un veste, plus courte, qui n'atteignait pas la taille, elle semblait noire comme la nuit mais elle était sublimée par un col de fourrure blanche comme une hermine l'hiver. Son pantalon, fait de cuir noir, était en cigarette, fermé aux chevilles. Deux ceintures, toutes les deux cloutées de clous différents, portées en croix par ce proviseur, et toutes les deux en cuir noir lui donnaient son originalité. Il portait aussi de simples chaussures noires. Shu nous présenta. A la diction de mon nom, le directeur se rebiffa :
« Loire, ce n'est pas possible.
-Et pourtant si, répondit Saria, je suis devant vous.
-Vous prétendez être quelqu'un alors qu'il n'en est rien.
-Vous avez bien une bague avec un lion dessus.
-Eh bien !
-J'ai la même.
-C'est impossible, dit-il sur de lui.
-Vous ne me croyez pas ! Regardez ! » Elle fouilla dans sa poche pour en sortir la bague. Aucun signe d'elle. Non, ce n'est pas vrai ! Elle était sur de l'avoir. A ce moment précis, la peur l'envahit. Ouf ! La voilà ! Elle lui la tendit, il l'a prise violemment, l'examina, la retourna, la regarda, la tourna en tous sens et lui la rendit. Un silence s'installa, pour le briser, elle lui dit : « Alors, c'est bien la même. » Il ne répondait pas. « Alors, c'est la même? » Le répéter n'avait servi à rien. Il commençait doucement à l'énerver.
« Vous me répondez, cela s'appelle du manque de respect, dit-elle en repoussant toute sa colère.
-Ma bague est unique, répondit le directeur. Il ne peut pas y avoir de deuxième exemplaire.
-Vous êtes vraiment borné, et la mienne, c'est quoi ?
-Shu, Quistis, sortez !
-Mais...
-Sortez, répéta le proviseur, un peu furieux.
-Zone et Hole, laissez-nous, dis-je
-A toute à l'heure! » On les laissa sortir. Le proviseur ferma la porte, revint et demanda :
« Où avez-vous eu cette bague ?
-Je l'ai depuis ma naissance.
-Vous l'avez depuis votre naissance ?
-Oui, tout comme vous.
-Effectivement, avez-vous une autre preuve que vous êtes de ma famille ?
-Je dirai même votre soeur. Sur votre gunblade, il y a le même lion que sur nos bagues.
-Et ?
-Sur mon arme, il y ai aussi.
-Quelle est votre arme?
-Mon arme ? La principale, le bâton rose. Mais celle qui nous intéresse est ma secondaire, le bâton à la gueule de lion..
-Le bâton à la gueule de lion ! Faites voir !
-Le voilà ! » Elle le détacha de la lanière qui le retenait près de la taille. Et le fit voir. Le bâton légendaire terrifiait ou fascinait les gens qui le voyait. Pour le directeur, c'était un mélange des deux. Il fixait la tête de lion, qui lorsqu'elle se matérialisait en un corps entier de ce félin, pouvait arracher un membre avec une telle puissance que nulle ne peut résister à ses mâchoires. Ce bâton n'était pas ordinaire, il était ensorcelé. Seul des prêtresses pouvaient le contrôler. Le directeur s'interrogeait :
« -Comment pouvez-vous le contrôler ?
-Je suis l'héritière d'une prêtresse
-De qui êtes-vous l'héritière ?
-Edéa, notre gouvernante, étant son héritière, j'ai reçu une infime partie de ses pouvoirs. Juste assez pour pouvoir contrôler le bâton que j'ai dérobé à Bahamut lorsque je l'ai vaincu.
-Vous avez vaincu Bahamut, vous devez être très puissante.
-Effectivement, mais je pense que vous l'êtes tout autant que moi.
-Bon, laissez-moi réfléchir et revenez me voir demain.
-A demain, réfléchissez bien. » Elle sortit, prit l'ascenseur et descendit au rez-de-chaussée. Zone et Hole l'attendaient vers le parking. Dès qu'ils la virent, ils coururent vers elle pour lui poser un tas de questions : « Est-ce qu'il t'a cru ? », « Qu'a-t-il dit ? », « Comment a-t-il réagi ? » ou « Comment ça s'est passé ? ». Voyant qu'elle ne répondais pas, Zone lui demanda :
« Il ne t'as pas cru ?
-Pas vraiment, répondis-je.
-Ca s'est mal passé ? Demanda Hole.
-Assez.
-Explique ! » Elle leur a tout expliqué. Que le proviseur lui avait demandé des preuves, qu'il était sceptique voir en colère, Qu'il ne la croyait qu'à moitié et leur discussion dans ses moindres détails. Au moment où elle énonçait au directeur qu'elle était l'héritière d'Edéa, une idée lui vint à l'esprit : Edéa ! Elle connaissait son histoire, elle pourrait la raconter à son frère.
« Hole, rends-toi à Centra, et ramène Edéa, ordonna-t-elle. Elle devrait se trouver à l'orphelinat.
-Nous ne voulons pas te laisser, répondit Hole. Tu es notre chef.
-Chef ou pas, je te demande une faveur, va à Centra et ramène Edéa.
-Pourquoi ?
-Tu comprendras assez tôt. Maintenant vas-y et emmène Zone avec toi.
-Mais ...
-Il n'y a pas de mais et de toute façon,il ne peuvent rien faire contre moi. Je suis l'héritière d'Edéa, la plus puissante des prêtresses et en plus je possède le bâton légendaire. Tu n'as pas à t'en faire. Ramène juste Edéa.
-Bon, c'est d'accord, je ferais de mon mieux.
-Maintenant vas-y. » Hole s'en alla suivi de près par Zone. Il en avait pour plusieurs jours à ramener Edéa. Il y avait peut-être des archives à la bibliothèque. Non, elle risquerait de faire croire qu'elle veut attaquer la BGU ou quelque chose comme ça. Elle allait faire un tour du coté de la cafétéria.
La cafétéria était petite et accueillante. Des tables et des chaises étaient entreposées au fond de la petite pièce. La file d'attente atteignait la porte. Au bout de la salle, des comptoirs où des élèves accourraient pour essayer d'obtenir les derniers bretzels. Vraiment, elle se disait que rien n'avait changé. Derrière les comptoirs, deux femmes, une distribuait la nourriture, l'autre lavait la vaisselle ou cuisinait.
« Qu'est-ce que vous voulez ?
-Une rose pétante.
-Ca marche ! » La rose pétante était servie dans un grand verre. Ce cocktail en rose dégradé était paré d'une rose rouge. Une seule table était vide au fond de la petite pièce. Saria s'assit et réfléchit en sirotant son cocktail. Que va-t-il lui dire demain, allait-il la croire ou pas ? Elle n'en avait aucune idée.
« Est-ce que je peux m'installer avec vous ? » Elle leva la tête et lui dit oui. Cette femme semblait avoir 20 ans. Son visage était ovale et pale mais très légèrement bronzé jaune. Ses cheveux noirs portaient élégamment quelques mèches châtain clair sur ses premiers cheveux coupées en dégradé. Ses sourcils formaient deux arcs de petits poils fins et noirs. Ses cils, de couleur identique, soulignaient ses deux yeux noirs comme l'ébène d'une façon amusante. Son petit nez semblait encore plus pale presque comme le lait. Sa bouche paraissait fine et allongée. Son menton était fin et bien dessiné. L'ensemble du visage semblait être celui d'une femme intelligente et douce.
Elle portait un manteau en laine bleu ciel. Son t-shirt paraissait plus noir que l'ébène, plus noir que la nuit. Sur son élégant décolleté, un collier pendait avec deux pendentifs, une simple bague en or blanc et une bague en argent sur laquelle était gravé un monstre du nom de Chronos (c'était la même que celle de Saria, cela devait être celle de son frère). Une large ceinture de tissu bleu ornait son short noir. Elle portait aussi une veste simplement attachée par deux cordons noués à hauteur de la poitrine. Sur ses homoplates, deux ailes d'un blanc éclatant comme la neige étaient gracieusement dessinés sur cette veste. Ses pieds étaient recouverts par deux chaussures montantes noir bleuté. Elle s'assit et engagea la discussion.
« Bonjour, êtes-vous Mlle.Loire ?
-Oui, mais vous pouvez m'appeler Saria.
-Et moi, je suis Linoa Léonhart ou Heartilly si vous préférez et ..
-Vous êtes la femme du proviseur, la coupa Saria, je sais.
-Vous êtes bien renseignée mais peut-être trop.
-Qu'insinuez-vous ?
-Je n'insinue rien mais je suis venu vous demandez de laisser mon mari tranquille. Il a déjà trop souffert.
-Je ne suis pas venu le faire souffrir. Bien au contraire.
-Vous n'avez pas l'air de com...
-Salut !! » Linoa n'avait pas eu le temps de finir sa phrase. Un grand homme musclé venait d'apparaître et de saluer Linoa. Il semblait avoir 20 ans. Son visage apparaissait ovale et très légèrement rougeaud. Couleur des blés, ses cheveux portaient quelques épis tel un hérisson sur le haut du front. A l'arrière, sa chevelure semblait être celle d'un homme d'affaire, lisse, plate et très soigneusement coiffée. Son front paraissait large, droit et pale comme la neige. A l'affût de la moindre bêtise, ses yeux ronds, légèrement en amande, portaient la couleur du ciel au mois de Juillet. Deux arcs de poils fins mordorés soulignaient ses deux yeux d'une manière délicieuse. Son nez, long et droit un peu comme une lame de couteau, séparaient ses deux taches bleutées comme une barrière sépare deux prés. De la couleur des cerises, ses lèvres semblaient avoir la douceur du velours et le velouté qui couvre les pêches. Sa bouche paraissait fine et allongée telle une coquille Saint-Jacques vue de face. Fin, son menton était idéalement dessiné comme dans un portrait d'artiste. Sa joue gauche portait un tatouage semblable à une aile de dragon, s'étalant du front jusqu'au menton. L'ensemble du visage paraissait appartenir à un grand enfant par ses traits joyeux et amusés.
Ce demi-adulte était vêtu d'un t-shirt bleu marine presque noir comme le ciel la nuit. Par dessus, il mettait une veste, bleue sur les épaules et noire sur les manches. Sur ces dernières, il y avait des symboles bleus voulant dire « Je suis d'abord un combattant ! » en un langage qu'il ne connaissait sûrement pas : celui des nécromanciennes. A la base de la veste, il y avait du rouge sang qui mettait en valeur son visage. Ses mains était ornés par des gants de cuir noirs. Sur les articulations de ses mains, il y avait du fer pour garantir des coups puissants et robustes. Il portait toujours un pantalon bleu avec une poche où il gardait une paire de gants de rechange. Et une ceinture du même cuir noir que ces gants. La boucle d'or de la ceinture était ornés d'un symbole de puissance. Ses baskets noir et rouge agrémentait sa tenue d'une toute petite touche sportive. Ce jeune homme s'assit et demanda qui était cette fille, assise là avec Linoa. Comme cette dernière semblait gênée et ne savait pas quoi répondre, Saria prit la parole :
« Je m'appelle Saria, je suis une Seed. » A ces mots, Linoa fit une drôle de figure, pleine de reproches. Mais elle rebaissa la tête et regarda ses pieds sous le regard assuré de Saria. « Et moi, c'est Zell. » Il se frotta la main sur son pantalon et la tendit à Saria. Elle la prit, elle se dit que ses mains devaient être douces sous le cuir de ces gants. Puis il commença à parler, Saria regardait tous ces gestes et écoutait toute ses paroles. Elle regarda aussi longuement son regard. Elle se dit qu'elle irait bien, si elle le pouvait, s'y noyer. Elle se sentait absolument en confiance. Ca ne lui était pas arrivé depuis longtemps. D'habitude, elle avait besoin d' un ou deux ans pour être autant en confiance qu'à ce moment précis. Pourtant, elle ne le connaissait que depuis quelques minutes. A force de pensée et d'observation de cet homme blond, Saria ne se rendit même pas compte que Linoa était partie sans dire un mot. Zell ne l'avait apparemment pas non plus remarqué. Ils étaient tous les deux absorbé par l'autre.
« Non, je n'ai pas suivi un cursus scolaire normal. J'ai passé mes premières années au coté de Cid Kramer. Puis, à l'age de cinq ou six ans, je suis partie sur le vaisseau des Seeds blancs. A quinze ans, je suis passé directement en dernière année et j'ai passé mon examen sur le terrain avec réussite. Et je suis parti m'installer à Dollet pour une mission d'espionnage. Jusqu'à ce qu'on m'appelle pour le rapport. » Zell était complément passionné par ce que disait Saria. Le soleil était couché depuis longtemps lorsque Saria se réveilla que cela faisait presque douze heures qu'ils discutaient. Zell était encore en train de parler :
« Moi, j'ai simplement été adopté. Comme j'habitais à Balamb City, Ma mère adoptive m'a placé à la BGU. Malgré que je sois déjà apprenti dans la mécanique. Mais j'étais doué pour me battre. Elle souhaitait aussi que la BGU, puisse m'apprendre à contrôler mes émotions. Et aussi m'apprendre à être ordonné.
-Désolé, Zell, mais il faudrait que j'aille me coucher. Enfin, merci pour la visite de l'université. Même si je n'en avais pas besoin. » Il salua Saria en faisant la révérence, et rajouta : A votre service ma dame. Cela fit beaucoup rire Saria.
Tout en longeant les couloirs, Squall réfléchissait. Que devait-il faire ? Devait-il la croire ? Il avait déjà un père, une cousine et une femme, pourquoi pas une soeur ? Cela compléterait la famille qu'il venait de constituer. Mais, et si elle était venue inventer cette histoire pour la célébrité de cet école et du groupe S dont il faisait parti. C'était aussi possible mais moins probable. Elle lui avait paru très sincère. Quoiqu'elle pouvait très bien joué la comédie. Il arriva enfin à l'ascenseur qu'il prit pour descendre au sous-sol. C'était l'unique endroit où il se sentait bien, et seul. Ca lui manquait un peu de pouvoir se sentir seul. Il faut dire qu'avant, avant l'arrivée de cet fille qui l'avait métamorphosé, il était solitaire. Pas vraiment solitaire, plutôt introverti. Il n'aimait pas vraiment exprimer ses sentiments. Il faut dire qu'il avait sa raison. Ellone y était pour beaucoup. Enfin, elle n'avait pas décidé. Edéa le lui avait demandé. Comme elle était leur gouvernante, Ellone n'avait pas refusé. Du coup, Squall c'était intériorisé. Il n'en était devenu que plus puissant, plus dévastateur. Cela avait beaucoup aidé le groupe S, durant le combat fatal. Mais maintenant, il était devenu un être tout à fait normal, il s'était fait des amis, tous les membres du groupe S l'était. Et grâce à ses compagnons, Laguna avait osé lui avouer qu'il était son fils et celui de Raine. Raine était morte à sa naissance - et à celle de Saria. Mais elle avait prévu son coup, elle avait donné à chacun de ses enfants, une bague, identique. Un lion était l'emblème de sa famille. Elle avait façonné deux bagues avec ce lion. Pour qu'ils puissent, si ils le désiraient, retrouver leur père. Saria avait été mis à part. Mais pour ce qui est de Squall, c'était pour vérifier que c'était son fils, si Laguna ne le voyait pas d'un long moment, pour cause de voyage diplomatique ou autre. Après tout il était le président d'Esthar, il ne pouvait pas se permettre de ne pas reconnaître son fils.
Squall s'assit. Il regarda l'emplacement initial de Norg. Il l'avait vaincu, il y a maintenant presque trois ans. A l'époque, il était encore ce jeune adolescent. Il n'avait qu'une vingtaine d'année mais il se sentait devenir plus sage, quoiqu'il l'était déjà beaucoup. Il se sentait aussi moins souple. Moins fringant. Pourtant, il était encore le plus puissant de la BGU, suivi de près par Seifer. D'ailleurs, il se disait que cela faisait longtemps qu'il n'avait pas vu Seifer. Ce dernier a été réintégré à la BGU comme étudiant, et Fujin et Raijin ses deux acolytes, eux aussi avait réintégré le conseil de discipline. Mais, il revint à sa soi-disant soeur, qu'allait-il lui dire demain ? Il ne le savait toujours pas. Puis il entendit quelques pas derrière lui. Il n'eut pas besoin de se retourner pour comprendre qui c'était. La seule personne qui avait réussi à lui faire avouer ses sentiments. Sa femme.
« Tu es toujours là à réfléchir.
-Écoute, désolé si je ne passe pas assez de temps avec toi. Mais je me pose une question.
-Laquelle ?
-Dois-je croire cette Seed Blanc.
-Je ne veux pas influencer ton choix mais je pense qu'elle ne serait venue si elle n'avait pas d'intérêt.
-Oui, mais est-ce que son intérêt est d'avoir un frère, ou de devenir la soeur de l'homme connu pour avoir combattu Ultimécia, la calamité ?
-Je pencherai plus pour la première solution.
-Pourquoi ?
-Je l'ai vu juste après votre entretien et je lui ai parlé. Elle m'a paru sincère, pour l'être humain.
-Et pour la sorcière que tu es ?
-Sincère aussi, j'ai lu dans ses pensées, elle ne pensait qu'à une seule chose, avoir un frère, un vrai. Et une famille. Mais j'ai aussi lu autre chose.
-Quoi ?
-N'en parle à personne, mais elle est attirée par Zell et cela marche aussi à l'inverse.
-Tu voudrais dire que nous pourrions avoir un troisième couple sur les bras.
-Après Quistis et Seifer, Selphie et Irvine, nous pourrions bien avoir Zell et Saria.
-Elle s'appelle Saria ?
-Oui. » Il se leva, et se dirigea vers Linoa. Il lui dit à l'oreille Merci et l'embrassa tendrement.
Arrivés devant la chambre de Saria, la numéro 87, ils continuèrent à discuter un peu.
« C'est vrai, disait Zell, qu'avec le reste du groupe S on a du boulot. Surtout depuis la malédiction.
-Bon, et bien bonne nuit qu'après on ne va pas y arriver pas.
-Oui, bonne nuit. Je suis chambre 52 si t'as besoin.
-OK !
-Tiens, je vais aller dire bonjour à Irvine, ajouta Zell pour lui même.
-Attends-moi. Tu me présentera en même temps, renfloua une petite voix du fond de la chambre 87.
-Bon d'accord, je t'attends, mais pas éternellement, OK ! »
Tout en disant cela, il se retourna et fut surpris de voir Saria était là et dans une tenue qui paraissait être son pyjama. Zell se disait qu'avec cette robe unie blanche, elle était sexy. Saria était accoudée à la porte. Le regard malicieux et son bras droit sur la hanche. Sa main alla caresser la joue de Zell et Saria dit d'un ton amical : « On y va. ». Il restait comme cloué sur place, immobile à la contempler. Il se disait que sous ses airs d'amis, elle était aussi séductrice. Pas comme Irvine, lui c'était le dragueur par excellence, le dieu de la drague comme l'appelait Squall, durant ces heures de bonne humeur. Saria s'avança après avoir pris le soin de fermer la porte. Comme son ami ne bougeait pas, elle le prit par la main et le tira vers elle. Elle lui donna une claque pour essayer de le réveiller de sa transe. Cela n'eut absolument aucun effet. Saria réfléchit à ce qu'elle devait faire ou pouvait faire. Elle l'emmena dans sa chambre, l'assit sur le lit et elle alla fermer la porte. Puis elle s'assit à coté de lui. Elle le regarda, le ramena vers elle et l'entoura avec ses bras. Puis d'un geste amical, elle caressa sa tête avec toute la douceur d'une mère avec son enfant. Au bout de quelques minutes, elle se rendit compte que cela aussi n'avait servi à rien. Elle se dit qu'il n'y avait plus qu'une seule solution : l'embrasser. Ce n'est pas que cette pensée l'enchantait mais au plus profond d'elle-même, elle ressentait une joie. Un fragment de cette joie la transperça de part en part sous forme de frisson. Elle crut que c'était la pensée qu'elle dut l'embrasser qui la terrifiait. Mais dans son for intérieur, elle savait que c'était un sentiment beaucoup plus fort qui l'habitait. Puis elle se résigna, ferma les yeux et avança sa bouche.
Elle toucha enfin d'autres lèvres après quelques secondes qui lui parurent quelques éternités. Elle sentit les lèvres s'animer, puis un frôlement au niveau des hanches. Son coeur s'accéléra comme pour une poussée d'adrénaline. Elle comprit alors que des mains s'étaient posées dans son dos et la serraient contre le torse de ce blondinet. Elle s'apaisa, son coeur diminua le rythme et son corps se détendit. Maintenant, les deux amis profitaient de l'instant sans penser à rien. Cet instant. Un instant magique. Elle se promit alors de ne jamais l'oublier. Non, elle ne l'oublierai jamais.
Puis les lèvres se refermèrent et les têtes s'éloignèrent en un interminable trajet. Lorsque les deux ouvrirent les yeux et se rendirent compte qu'ils fixaient l'autre, ils réagirent de deux manières différentes. Saria s'enferma dans un mutisme que même elle ne se connaissait pas. Zell, lui, préféra fuir.
Il parcourait maintenant les couloirs en réfléchissant à ce qu'il s'était passé. Il avait captivé par cette fille. Pas par un sort mais par les sentiments. Cela l'avait troublé. Elle semblait avoir la beauté divine, avec ses longs cheveux bois et ondulés, ses courbes parfaites et ses grands yeux bleus. Pourtant, quelque chose le troublait, au fond de son coeur. Il était heureux. Une joie intense. Il ne se rappelait avoir ressenti ça que deux fois, lorsque Mam' l'avait adopté et maintenant. C'était une joie silencieuse mais présente. Elle lui donna envie de sourire. Il était tellement absorbé par ses pensées qu'il ne vit même pas Irvine qui pourtant l'avait appelé et lui avait tapoté l'épaule. Décidément, Zell me surprendra toujours, pensa Irvine.
Saria s'était allongé et repensait à ce qui s'était passé. Elle se rappela cette joie qu'elle avait ressenti. Est-ce que ce frisson était vraiment du à la pensée de l'embrasser ? Non, elle savait que c'était plutôt une peur. La peur d'éprouver quelque chose de plus fort que de l'amitié pour cet homme. Oui, c'était ça. Elle avait peur. Peur de tomber amoureuse. Amoureuse de ce grand blond. Elle l'avait vue comme un ami. Mais il était plus. Il fallait qu'elle lui dise. Mais après son entretien avec Squall le lendemain. Comme cela, si elle ne demeurait pas ici. Elle resterait cette Saria. Cet être mystérieux et sympathique. Il ignorait son lien de parenté avec le chef des Seeds, c'était mieux comme cela. Il l'apprendrait en temps voulu. A force de pensée, elle s'endormit.
Saria ouvrit les yeux et repensa à la veille. Décidément, elle ferait toujours tout pour se mettre dans des ennuis pas possible. Elle se leva et chercha ses habits. Soudain, elle entendit frapper à la porte. Elle se retourna surprise et demanda qui c'était. C'était Shu, venant lui annoncer que le chef des Seeds l'attendait dans son bureau. Saria acquiesça et trouva son jean qu'elle enfila. Puis, sous une pile de livres, elle trouva son top qu'elle noua soigneusement vers le nombril. Elle mit ses chaussures et prit ses deux bâtons, le grand dans le dos et le petit à la taille. Elle sortit et se dirigea vers l'ascenseur après avoir fermé sa porte à clef. En chemin, elle croisa deux étudiants qui lui demandèrent des conseils. Elle leur en donna deux et puis partit. Elle n'avait pas le temps pour ça, pas aujourd'hui, pas ce matin. D'abord Squall, puis Zell. Elle prit l'ascenseur. Durant l'interminable montée, elle sentit son estomac se nouer, ses cotes se serrer et son crane sur le point d'exploser. Elle arriva enfin au deuxième étage. Shu ouvrit la porte, Saria était resté muette devant son frère qui regardait l'extérieur. Elle s'avança et se mit à ses cotés, cherchant ce qu'il pouvait bien fixé comme ça.
Il bougea enfin, et alla s'asseoir à son bureau. Il mit son menton entre ses deux mains. Saria marcha jusqu'au devant du bureau et s'assit sur une des chaises. Accoudé au bureau, Squall lui dit ceci :
« Bon, j'ai réfléchit et j'aimerai que tu restes un moment avec nous et voir .... après » Il avait été coupé par ce spectacle cocasse. Saria s'était levé d'un bond et sautait comme un ressort. Elle ne s'est arrêté que pour le prendre dans ses bras avant de continuer de plus belle. Il pensa qu'elle était faite pour s'entendre avec Zell, et Selphie aussi. Puis Saria reprit ses esprits et retourna s'asseoir. Une fois assise, elle regarda Squall. Il lui dit de son ton le plus amical :
« Bon, alors, ce soir, il y a un bal, j'aimerai que tu y assiste pour te faire connaître un peu et égayer un peu la soirée, ajouta Squall, le sourire aux lèvres. Puis, tu pourra faire plus ample connaissance avec Zell.
-Mais, .. comment tu sais ? ... Oh et puis ça fait rien, continua Saria résignée. »
-Quand comptes-tu dire à Laguna qu'il a deux enfants ? reprit Squall avec tout son sérieux.
-Dans un jour ou deux, le temps de me faire connaître de ton groupe. Plutôt pour attendre l'arrivée d'Edéa.
-Comme tu voudras. Au fait, j'ai appris que tu étais Seed.
-Effectivement je le suis. Pourquoi cette question ?
-Comme ça. Bon, alors à ce soir, j'espère que tu as un cavalier. Mais je pense que ce ne sera pas trop difficile à trouver, n'est-ce pas ? » Saria lui lança un regard noir comme elle put avec ses yeux bleu vert. Juste avant de prendre l'ascenseur, elle demanda à Squall s'il savait où était Zell. Il lui avait répondu qu'il ne l'avait pas vu de la journée. Elle descendit au rez-de-chaussée et alla à la cafétéria manger un morceau. Elle prit deux bretzels avec un jus de rose et alla s'asseoir. Elle mangea le premier bretzel en réfléchissant. Elle se demandait où était passé Zell. Cela la chiffonnait qu'il ne sorte pas de sa chambre et que personne ne l'est vu. Elle avait demandé à la serveuse mais elle n'ont plus ne l'avait aperçu.
Elle allait entamer le deuxième bretzel lorsqu'elle le laissa retomber sur la table, bouche bée. Hole se tenait dans l'embrasure de la porte, Zone sur ses talons. Ils entrèrent tous les deux, précédant la gouvernante, Edéa. Ils vinrent s'asseoir et Saria ne bougeait pas, elle n'en revenait pas qu'il est fait aussi vite. Leur gouvernante vint la sortir de sa rêverie.
« Mon enfant, qui y-a-t-il ?
-Je ... Je voulais vous demander de parler de moi à Squall, de lui raconter mon histoire.
-Je vois que tu as décidé de lui dire la vérité. Tu as bien fait. Squall ne sera pas le plus dur à convaincre, ce sera Laguna.
-Mais pour Laguna, j'aurai Ellone. Cela pourra être un atout.
-Tu as raison. Je vais aller voir Squall. M'accompagnes-tu ? » Elle repensa qu'elle devait aller voir Zell, mais elle remit son entretien avec lui pour plus tard.
Saria était de retour au deuxième étage, dans le bureau de son frère. Squall releva la tête et fut surpris. Il ne s'attendait pas à voir leur gouvernante aujourd'hui. Il se reprit et demanda :
« -Je ne m'attendais pas à vous voir, gouvernante. Que venez-vous faire ici ?
-Je suis venue te parler du commencement de ta vie, ton enfance.
-Je vous écoute.
-Voilà. Tu es le fils de Laguna et Raine Loire. Ta mère et morte à ta naissance et ne pouvant te garder au près de lui, et pour protéger Ellone, il vous mit tous les deux dans mon orphelinat. Tu as grandi là-bas avec elle jusqu'à ce que nous décidions de faire un navire uniquement pour la préserver. Après tu as rejoint la BGU pour y devenir Seed.
-Je sais tout ça.
-Mais j'ai des choses à mettre au clair. Effectivement, ta mère est morte à ta naissance mais aussi à celle de Saria, qui est ta soeur jumelle. Après, tu as oublié les quelques mois qu'elle a passé avec vous. Maintenant je vais t'expliquer sa situation. A votre naissance, elle a été mis à part par Raine pour empêcher trop de remords à Laguna. Saria fut nourri avec le lait d'une jument. Puis vers l'age de deux ans, une vieille dame nous a appelé de Winhill en nous disant qu'elle avait la soeur d'un de nos enfants. Bien sur, nous sommes allez la chercher et nous l'avons mêlé à vous pendant quelques mois. Mais cela ne s'est pas bien passé. Elle restait solitaire et ne parlait à personne. Et puis, toi tu la rejeté alors, elle passait ses journées fermée dans le phare. Par la suite, nous avons décidé de la placer à la BGU pour qu'elle fasse son apprentissage. Mais tu as voulu y rentrer et nous l'avons transféré à la TGU, le Garden de Trabia. Nous prenions des nouvelles régulièrement mais c'était toujours le même constat : Elle est sérieuse, puissante mais solitaire. Jusqu'au jour où elle devenu amie avec une autre élève que tu connais. Cette élève lui mettait de la bonne humeur et à force, elle a changé son caractère et est devenu plus ouverte mais elle est un peu dans le même cas que toi. Elle est plus sociable mais elle n'extériorise pas vraiment ses sentiments. Sauf lorsque de moments d'égarement. Comme tout à l'heure, pensa Squall. Mais lors de missions, d'exercices ou encore de cours, elle est encore plus concentré que le professeur. Lors des combats, elle est dévastatrice. Puis un jour, elle est venu passé son examen en même temps que toi et son amie. Elle était au service des renseignement mais elle contredit cela et sauva les gens dans la rue à la suite d'une vision provoqué par le peu de pouvoirs qu'elle possédait. Cette vision te représentait toi, poursuivi par Goliath. Cela lui valut sa promotion Seed. Mais elle ne reçut pas son diplôme en même temps que toi mais en privé. Elle fut nommé direct en niveau 22, vu son niveau et ses capacités. Elle était de loin la meilleure de sa promotion. Mais depuis, elle encore monté, et elle est au niveau A.
-Cette amie, serait-ce Selphie ?
-Effectivement, c'est elle.
-Mais, cela nous fait donc quatre Seed niveau A. Moi, Quistis, Zell et Saria. Voilà la quatrième que je cherchais dans les fichiers.
-Euh ... Excusez-moi ... dit une petite voix du fond de la pièce ... Mais vous vous êtes arrêté à ma promotion, je vais continuer. Je suis parti à Dollet pour une mission d'espionnage. » Edéa me regarda presque suppliant de m'arrêter. Mais il était le chef des Seed et il avait le droit de savoir pourquoi j'ai été pendant trois années à Dollet.
« J'ai espionné un gang. Un gang terroriste qui envoyait des ordres à des bureaux sur place mais je ne vais pas énumérer mon rapport. J'ai découvert des choses et je faisais régulièrement un mini rapport à Cid. Mais dernièrement, il m'a rappelé et je me suis précipité ici. D'autant plus que je savais que tu étais là. » Edéa paraissait soulagée que je ne dise que ça. « Pendant que j'y pense, où est Cid, il faut que je lui fasse mon rapport.
-Il est resté à l'orphelinat pour surveillé les enfants.