[FF7]Reflets pourpres + autres
Publié : 20 août 2006 18:22
Voila, pour ceux qui connaissait "Monde réel, monde de rêve" que j'ai éffacé volontairement, je publie sa version modifiée avec un nouveau titre! Alors voila... Bonne lecture...
Prologue : Une nuit sans lune.
Il faisait sombre et la nuit était tombée depuis un moment. Une nuit sans lune, une nuit très noire. Une bataille faisait rage depuis un moment et des coups de feu retentissaient de parts en parts puis, plus rien. Le silence absolu envahie l'endroit. Deux silhouette sortirent de l'obscurité et avancèrent difficilement. Un homme en portait un autre, tout deux plus blessés l'un que l'autre et une traîné de sang se formait derrière eux.
- Nous avons quand même réussis à sortir de ce trou...
- Elle est en sécurité... C'est tout ce qui compte...
Le plus blessé des deux s'évanouit, un sourire aux lèvres et des larmes coulant le long de ses joues. Le second le rajusta sur ses épaules et reprit sa marche. Il ne put continuer d'avantage et s'évanouit à son tours. Les deux hommes restèrent inconscient jusqu'au levé du jour.
Le soleil éclaira de ses rayons un immense cratère entouré de plusieurs véhicules. Les parois vertes émeraude de l'intérieur étaient recouverte de sang pourpre et des cadavre de soldats gisaient un peu partout sur le sol. Au plus loin possible de l'intérieur, une cavité remplie de lumière d'une belle couleur émeraude abritait un poing d'eau claire et transparante d'où venait toute cette illumination. Tout au fond de ce liquide fluorescent, une faux pourpre se tenait droite et immobile. Des petits reflets apparaissaient à un rythme régulier, comme celui d'un battement de coeur. Parfois, son rythme changeait, accélérait ou ralentissait.
Quelque temps plus tard, l'homme le plus blessé revint, serein, et s'asseyait au bord du poing d'eau. Il contemplait la faux pendant des heurs, sans dire mot, avant que son compagnon qui l'avait porté lors de ce soir sans lune ne vienne le chercher. Alors il se levait, regardait encore un instand la faux et partait silencieux. Il ne rompait le silence que pour dire discrètement quelques mots qui lui raisonnaient dans le coeur.
- Je t'aime.
Chapitre 1 : Premier pas et découverte.
Enfin! Le seul mot qui me venais à l'esprit était « enfin ». Après de nombreuses heures à jouer à ce fameux jeu vidéo, j'avais enfin fini et battu le dernier boss. La vidéo de fin passa avec une musique que je ne trouvais pas super par rapport aux autres de tout le jeu. J'éteignis ensuite la seule playstation de la maison, une machine toute grise avec trois boutons bien visible, en laissant tout les heros avec lesquels j'avais passé de bon moment. Comme toutes fangirls qui ce respecte, je ne me sentais plus pisser, possédais un grand nombre d'images de ce jeux, étais complètement folle des beaux personnages mâles et écrivais des fan-fics les utilisant en leur faisant faire n'importe quoi. J'écrivais n'importe quoi mais cela m'amusé. Quand l'envie et l'idée me prenais, je me mettais à écrire dans mon blog très peu visité.
Devant mon ordinateur, je ne savais que faire. Dans ma tête, les personnages prenaient vie mais ce n'était pas la réalité, malheureusement pensais-je. Je décidai alors de taper pour la « x » fois dans le moteur de recherche « google » le mot clé « FF7 », partie « image ». Au moment d'appuyer sur la touche « entrer », une lumière illumina l'écran de mon ordinateur. Éblouie, je mis mes mains devant mes yeux pour les protéger puis je me sentis happer par je ne sais quoi et on me tira dans la lumière, toujours aussi aveuglante. J'eus l'impression d'être écrasée par une pression énorme. Des couleurs mélangées et brouillés défilaient devant mes yeux crispés. Je m'évanouis au bout d'un moment, n'en pouvant plus.
Je me réveillai au milieu d'un lieu que je ne connaissais pas. Ou plutôt, au milieu d'un lieu qui me disait vaguement quelque chose. Je l'avais déjà vue quelque part mais sans me souvenir où. Soudain, je manquai de me fair écraser pas un énorme volatile jaune que j'en tombai à la renverse. Un énorme volatile jaune? Je vis alors toutes les images de FF7 défiler devant mes yeux pour finalement s'arrêter à ce fameux volatile jaune aux plumes en pagailles et aux pattes acérés de trois griffes, le chocobo. Il me regardait de ses grand yeux bleus quand j'entendis une voix me crier dessus:
- Tu vas rester en plein milieu de la route longtemps comme ça?
Je crue d'abord que c'était le chocobo qui venait de parler mais je remarquai des jambes de chaque cotés de la bête. Je levai alors les yeux sur son cavalier furieux. C'était un jeune homme habillé d'une combinaison moulante aux couleurs vives et d'un casque identique. Il avait aussi des lunettes de protection, genre aviateur.
- Pa... Pardon! Je... Je suis désolée!
Je bafouillais tellement j'étais sous le choc. Je me relevai vite fais pour m'écarter de la route et le chocobo partit en quatrième vitesse. Je regardai partout autour de moi. Tout! Les personnes, les moyens de transport, les decors, tout était comme dans le jeux à part que ce n'était pas en pixel mais bien comme dans la vrai vie. Je décidai alors de me promener dans cette ville qu'était Midgar.
Je passais devant des vitrines de tout genre, vêtements, chaussures, rien de très original par raport au vitrines de chez moi, ou presque. Je vis des armes entreposées dans des magasins à coté d'une supérette ou d'un cordonnier quand tout à coup, je remarquai quelque chose d'étrange. Ce n'était pas mon reflet que je voyais dans la vitrine. Je regardai attentivement et vis que ce n'était pas mon reflet. Je me mis à courir à la recherche d'une glace et trouvai finalement un magasin de miroirs en tout genre au coin d'une rue. J'entrai et me mis devant la plus grande glace sans me soucier du « Bonjour! » du vendeur. Devant moi se trouvait une jeune fille d'à peu près dix-huit ans, de longs cheveux noirs flottant derrière elle, de grands yeux argentés à fine pupille, des lèvres finement dessinés tout comme les traits du visage. Habillée d'un long manteau-cape noir à interieur rouge avec de longues manches, des gants de cuir noir et des bottines elles aussi noires, un corps d'un mètre soixante cinq tout au plus avec des courbes et des creux bien placé et avantageux, cette jeune fille me représentait. Je l'avais reconnue tout de suite. C'était un de mes personnages que j'avais inventés et maintenant, je l'incarnais.
Je sortis comme j'étais entrée et me remis à parcourir la ville. Je dis bonjour joyeusement à tout les passants que je croisais avec un grand sourire. Quelques uns répondaient par un bonjour polie ou d'autres me dévisageaient bizarrement. J'entrais et ressortais dedans des magasins d'armes, de matéria, de vêtements, de provisions et autres sortes de marchandises et d'objet après avoir tout bien fouillé de mes yeux ébahis. Cet environnement riche et aisé me laissait penser que j'étais sur les plaques et non dans les taudis. Le ciel était d'un bleu azure, quelques nuages blanc défilaient par ci par là et Je me demandai alors si c'était vraiment Midgar. Un nuage noir de pollution devait pourtant recouvrir la ville et la plonger continuellement dans une nuit sans fin. Je me rendis compte que les grands réacteurs à macko n'étaient plus en marche et que des échafaudages de réparation recouvraient de grands bâtiments. Je continuai alors ma petite balade, ne me souciant plus de ces quelque détails sans grandes importances. Je contournais le grand bâtiment de la Shin-ra Incorporation, lui aussi en réparation, sans pouvoir m'en approcher car il était entouré de barrières de sécurité et de plusieurs postes de gardes.
J'arrivai finalement à la sortie de la ville. Plus de maisons n'étaient apparentes au delà de Midgar. Des gardes discutaient tranquillement sur le coté sans faire attention à moi. Je pris alors le risque de parcourir ce paysage, oubliant les dangers qui me guettaient. Le sol était rêche et sec mais facile à parcourir. Quand je fus asses loin des portes de la ville, un monstre m'attaqua par surprise. C'était un loup violet foncé, me montrant ses crocs, avec une crinière et une sorte de tentacule derrière la tête. Sans armes ni quoi que ce soit, je n'avais aucune chance de gagner. Je pris donc peur et fuyai. Malheureusement, le monstre se rua sur moi férocement et me fit tomber par terre. Ma tête heurta en même temps un rochet qui traînait là et je m'évanouis pour la deuxième fois de la journée. J'eus seulement le temps de voir une ombre au dessus du monstre, arriver à grande vitesse.
Pour la deuxième fois encore, je me réveillai, avec un mal de tête affreux, dans un autre lieu mais cette fois, totalement inconnu. Une chaise avec un récipient remplie d'eau et d'un linge mouillé se tenaient près du lit sur lequel j'étais couchée. Une fenêtre me permit de voir que le soleil était entrain de se coucher sur de grandes plaines vertes. Je pouvais apercevoir aussi la mer à l'horizon. Je constatai ensuite que mon manteau était accroché au dos de la chaise. Je me retrouvais en juste-au-corps noir moulant et on avait retiré mes gants et mes bottines qui se trouvaient maintenant au pied du lit. Je me relevai sans faire attention et me cognai sur une petite étagère accrochée juste au dessus. Cela n'arrangea pas mon mal de tête et le fis de plus en plus violant. Je crus que ma tête allait exploser et je m'évanouis encore.
Je fis un rêve très étrange. Je voyais des chocobos de n'importes quelles couleurs crier et courir dans ma tête. Ils picoraient et batifolaient joyeusement. Des jaunes, des bleus passant par du violet pour arriver au orange. J'en vis même un couleur arc-en-ciel. Je délirais, courais à mon tours, me prenant pour un chocobo et je sentais peu à peu des plumes mes pousser sur tout le corps. Je finis en chocobo de couleur rose. Cette couleur que je détestais était devenu mon plumage.
Chapitre 2 : Premières rencontres.
Je me réveillai avec un mal de tête atroce. J'étais toujours allongée, dans la même pièce inconnue et sur le même lit. E me demandant ce que je faisais là, je me souvins du combas lamentable de deux minutes à peine entre le monstre et moi. Je ne savais pas comment j'étais arrivé là. Je portai ma main à mon frond pour m'apercevoir que j'avais des bandages l'entourant et aussi à l'arrière de ma tête. On toqua à la porte.
- Je peux entrer?
- Hein? Euh... Oui oui!
Un jeune homme blond, les cheveux en pic, entra avec un plateau de repas. Habillé d'une salopette bleu sur une chemise violette, de bottes et de gants, il avait l'air d'un fermier. Je le reconnus tout de suite et tombai du lit pointant mon doigt vers lui.
- C... C... C...
- Mademoiselle, tout va bien? Il s'approcha inquiet.
- Cloud!!! j'avais enfin réussis à dire son prénom.
- Comment connaissez vous mon nom?
- Euh... Je me rendis compte de ma bêtise. Je donnai alors la réponse la plus stupide qui me vint à l'esprit. Bin... Au pif...
- Ah bon? Vous devinez bien alors! Il me l''avait dis avec un grand sourire.
Il m'aida à me remettre sur le lit et me posa le plateau repas sur les genoux. Sur un « Bon appétit », il sortit de la chambre en emportant le récipient et le linge. Sur le plateau était disposé une assiette avec un steak de volaille, sûrement du chocobo et des frites, un verre d'eau et deux couverts. Je mangeai donc, pour ma première fois du chocobo. Comme j'aimais beaucoup la viande, je ne trouvai cela pas mauvais. Une fois fini, je posai le plateau sur la chaise. Cloud revins quelque temps après. Avec une boite de soin.
- C'était bon?
- Oui, merci.
- Je vais refaire tes bandages. Il s'assit sur le lit et commença à défaire mes bandages. Heureusement que je suis passé par là sinon ce Canine de Kalm t'aurait tué.
- Oui, merci... Vous m'avez sauvé la vie.
- Tu peux me tutoyer. Au fait, c'est quoi ton nom?
- Mon nom? Je ne savais pas si je devais dire mon vrai nom ou pas. Je donnai alors mon pseudo. Helfyr! Je m'appelle Helfyr...
- Helfyr? Ok, alors enchanté. Moi c'est Cloud Strife comme tu l'avais deviné. Il se releva, ayant fini les bandages. Si tu te sens en forme, tu peux descendre dans le salon.
Il repartit en emportant le plateau. Je regardai par la fenêtre. Le soleil était à son zénith. Je décidai alors de me lever et de descendre. Je remis sur mon dos mon manteau, enfilai mes bottines et sortis de la chambre. Je descendis l'escalier qui était sur ma droite et arrivai dans le salon. Sur une armoire était entreposées des trophées avec une photo devant. Sur les murs, des cadres en tout genre décoraient la salle. Des fauteuils étaient disposés autour d'une table basse, devant une cheminée. Dans un des ces fauteuils se trouvait une jeune femme avec de long cheveux bruns. Elle se retourna vers moi et d'un grand sourire et me salua:
- Tu as bien dormi?
- Oui, merci Tifa...
- Tu me connais?
- Bin...
- Helfyr devine les noms des gens. Sympa,non? Cloud arrivait avec des affaires pliées. Puisque tu as l'air en forme, ça te dirais de m'aider à m'occuper des chocobo?
- Oui, bien sûr! Pour me faire remercier ce n'est pas beaucoup mais c'est un début...
- Cloud, je vais y aller. Merci pour Tchita! Tifa sortit du salon.
- Tchita est un des chocobo de l'élevage. Cloud avait remarqué que je ne comprenais pas de qui elle parlait. Je suis éleveur de chocobo et Tifa en avait besoin d'un.
- Et les trophées? C'est quoi?
- Je fais aussi des courses de chocobo au Gold Saucer. Bon, je te laisse te changer. Viens me rejoindre à la grange après.
Il sortit à son tours du salon. Je remontai dans la chambre puis me changeai. Cloud m'avait donné une salopette grise avec une chemise bleu foncé un pu trop grandes pour moi. J'allai ensuite dans le salon, sortis où Cloud et Tifa étaient allés, et ouvris la porte d'entrée qui donna sur un grand enclos où quelques chocobos gambadaient. Sur le coté, il y avait une grange avec un dessin de chocobo juste au dessus des portes. Je m'y dirigeai alors et y retrouvai Cloud. Il me tendis une fourche.
- Tu peux mettre de la paille dans chaque enclos, s'il te plait? Ensuite, il faudra remplir les écuelles de légumes. Il me montra un tonneau avec marqué dessus « légumes Silkis ». Tu en mets cinq par box.
- D'accord.
- Ne te fatigue pas trop non plus. Si tu as mal à la tête, tu peux t'arrêter.
Il sortit de la grange. Je me mis alors au travaille qui dura toute l'après midi. Je remplissais les écuelles de légumes après avoir mis de la paille dans les boxes. En fin d'après-midi, je finissais de mettre des legumes dans le dernier box quand j'en vis un entièrement fermé. Je m'approchai et piquée de curiosité je poussai le verrou. Cloud arriva en trombe juste avant que je ne tire la porte,l remit en vitesse le verrou et m'écarta du box.
- Il ne faut surtout pas ouvrir ce box!
- Euh... Désolé, mais pourquoi?
- J'y ai enfermé le chocobo le plus hargneux que je connaisse, donc pour ta sécurité, n'ouvre et ne rentre surtout pas! Cloud paraissait inquiet et nerveux. Il pourrait te tuer d'un coup de patte. J'en ai déjà fait l'expérience et je n'ai pas envie de recommencer. Bon, viens, le dinné et près.
Je le suivis jusque dans la maison. Il me conduit à la cuisine et me fis asseoir. Une bonne odeur se faisait sentir dans toute la piece. Cloud me servit une assiette de soupe au légumes fait maison et s'assit en face de moi. Il me tendit une corbeille de pain que je pris.
- J'espère que tu aimes la soupe, je viens de la faire. Ce sont des légumes du potager de derrière la maison.
- J'aime bien la soupe. Chez moi, on en mange tout l'hiver. Je pris une cuillère du liquide épais et tiède et l'avalai. C'est très bon! Tifa ne vis pas avec toi?
- Tifa? Non, elle passe souvent me voir mais ell n'habite pas avec moi...
- Je croyais...
- Tifa habite à Midgar. J'étais venu lui apporter Tchita mais elle voulait fair une promenade avec moi. Alors nous sommes sortit de la ville et on t'as trouvé.
- D'accord... Au fait, pourquoi garde tu un chocobo si c'est pour qu'il reste enfermé?
- Je l'ai trouvé blessé sur la route alors je l'ai ramené. Mais je ne pensais pas qu'il était aussi hostile alors je l'ai enfermé. Je n'ai pas eu le coeur à l'abattre.
- Ah bon...
Nous finîmes de manger silencieusement. Je pensai que le chocobo en question devait être spéciale pour que Cloud le garde. Le repas terminé, je montai dans ma chambre. Cloud me donna de quoi me laver et dormir. Il m'indiqua la salle de bain et redescendit. Je pris un douche rapide en faisant attention aux bandages, me changeai et allai dormir, exténuée par cette journée.
Chapitre 3 : Problèmes.
Je dormais tranquillement quand le couac d'un chocobo me réveilla. Le soleil était levé depuis peu et brillait derrière quelques nuage blanc, les arbres des alentours bruissaient avec le vent. Je maudis alors le fichu chocobo qui m'avait sortis de mon sommeil. Mal réveillée, je descendis quand même après avoir enfilé mon manteau par dessus le pyjama que Cloud m'avait prêté. Je passai dans le salon pour me diriger vers la cuisine quand un enorme chien rouge me barra le passage. C'était bien évidemment Nanaki, plus connue sous le nom de « Red XIII ». Il me fixa avec un regard peu rassurant, balançant sa queue.
- T'es qui toi?
- Je... Je... Et bin, je...
- Red XIII, je te présente Helfyr, la jeune fille que j'ai sauvée près de Midgar.
- Je la trouve bizarre...
Red XIII s'écarta, l'air méfiant. J'allai dans la cuisine en prenant soin de ne pas m'approcher de trop près de lui. Cloud me servit un bol de céréales en forme de chocobo. Elles avaient un goût bizarre mais n'étaient pas mauvaises. Red XIII salua Cloud et partit. Après avoir fini de manger, je remontai pour me changer. Je remit la salopette et la chemise de la veille. Je redescendis et me dirigeai à la grange. Cloud me redonna une fourche et me montra les dejections des volatiles. Je compris tout de suite et commençai à le ramasser pour les mettre dans une brouette que Cloud allait vidée une fois remplie. J'entrais et sortais des boxes où je vis des chocobos verts, capables de franchir les montagnes, des bleus, capables de franchir les rivière, j'en vis même un noir, mélange d'un bleu et d'un vert, et aussi un doré dans le plus grand box. Ce devait être avec lui que Cloud participait au courses. Midi arriva. Nous fîmes une pause pour déjeuner. Le repas se passa tranquillement. Pendant le dessert, je me risquai à poser une question peu banal.
- J'ai entendu dire que le soldat de première classe Sephiroth était en vie... Mais ce n'est qu'une rumeur...
- Sephiroth? Cloud s'était levé brusquement avec un air grave et les sourcilles froncés. Il a failli détruire la planète alors il ne fait plus parti des soldats de première classe! Je ne veux plus entendre parler de lui!!!
Le dinné se finit silencieusement encore. Les jours passèrent tranquillement. Je ne parlais plus de Sephiroth à Cloud. J'appris de nombreuses choses sur les chocobos et leur mode de vie. Tifa venait de temps en temps et nous discutions de tout. Elle me parlait de Cloud, de leur enfance et quand elle abordait leur mission de retrouver Sephiroth pour le tuer, Cloud changeait de sujet. Un jour, je pris Tifa pour discuter avec elle pendant que Cloud entraînait son chocobo doré. Elle me raconta alors tout ce qui s'était passé dans le moindre détail. Cloud revint pour le dinné que Tifa et moi étions en train de préparer. Nous passâmes à table quand soudain, la porte d'entrée s'ouvrit violemment. Un homme habillé de bleu, des lunettes d'aviateur sur la tête et une cigarette à la bouche entra.
- Cloud! En passant au dessus de Nibelheim avec le Hauvent, j'ai vu Sephiroth se diriger vers le mont Nibel!
- C'est impossible Cid! Sephiroth est mort!
- Bin tu lui diras parce que j'en suis sûr que c'était lui!
- Sephiroth serait encore en vie... Cloud se retourna brusquement vers moi. Tu le savais qu'il était en vie! Cloud s'avança vers moi, menaçant. Tu le savais, n'est ce pas? Tifa! Bloque la porte!
- Cloud... Tifa ne comprenait pas.
- Tifa!
Quelque temps après, l'accueil chaleureux de Cloud s'était transformé en interrogatoire de commissariat comme dans les films que je voyais à la télévision. Assise sur une chaise, Cloud me dévisageait. Tifa, elle, attendait devant la porte, inquiète, au cas où j'essayerai de m'échapper et Cid restait à l'écart.
- Qui es-tu? Qu'est ce que tu cherche? Comment connais-tu nos noms? Je suppose que tu connaissais celui de Cid, n'est ce pas? Cloud n'était plus du tout calme. Répond!!!
- Mais je... Au bord des larmes, je ne pouvais répondre de peur qu'il s'énerve d'avantage.
- Qu'as tu à voir avec Sephiroth? Comment as tu sue qu'il était encore vivant?
- Je ne suis qu'une gamine de quinze ans, fan de FF7, qui est entrée dans le monde du jeu après une recherche dans google!!! C'est tout! Alors Arrête de me crier dessus.
Je supportait très mal la situation. Leur regard changea brusquement. Cloud s'était un peu calmé et Tifa s'était approchée. Elle me mit sa main droite sur mon front et la gauche sur le sien.
- Cloud, tu lui as fait peur... Elle est entrain de délirer! Elle se baissa devant moi et me tendit un mouchoir que je pris sans refus. Bon, Helfyr, tu vas tout nous raconter depuis le début.
- Non, laisse tomber Tifa, Cid s'approcha à son tour, c'est peut être qu'une coïncidence. Et toi Cloud! Tu es vraiment stupide!!! Cid expliqua l'énorme boulette que Cloud avait commise. Cloud, tu es le champion aux course de chocobo, Tifa s'occupe du bar le plus connu de tout Midgar et moi, je suis le chef d'une entreprise d'aviation! C'est normale qu'elle nous connaisse!
J'eus le temps de trouver la situation de chacun un peu banal, vu que je les avais déjà lu dans de fan fics. Cloud se retourna alors vers moi, perplexe et Tifa me regardait en souriant.
- Helfyr... Je... Nous...
Tifa eu du mal à dire quelque chose de distinct dans cette circonstance quelque peu ambiguë. Cloud était redevenu calme, Cid ralluma une cigarette et s'installa dans le fauteuil vert en face de la cheminée et Cloud alla refermer la grange. Je calmai à mon tour mon angoisse, montai ensuite dans ma chambre me changer et pris mes affaires ou plus simplement mon manteau. Je redescendis, saluai tout le monde, même Cloud qui était revenu, et sortis. Tifa me courut après, inquiète.
- Attends! Helfyr, excuse nous, mais nous sommes un peu sur les nerfs... Après ce que Cid à dis, Cloud a perdu son sang froid, il le perd à chaque qu'on parle de Sephiroth...
- Je ne veux pas vous déranger plus. Merci Tifa... Je me retournai et fis le plus beau sourire que je pus. Je ne savais pas ce qu'il donnait mais Tifa me sourit à son tours.
- Si tu veux partir, je ne te retiendrai pas. Mais c'est dangereux dehors et tu n'a pas d'armes. Allons demander à Cloud de te prêter un chocobo, il te doit bien ça!
Elle partit en me laissant là et revint peu après en tirant Cloud par le bras. Elle m'entraîna dans la grange et regarda dans tout les boxes. Cloud alla chercher une selle et un licol. Mon intuition de curieuse me fit alors retourner vers le dernier box. Mal grès l'interdiction de Cloud, je poussai le verrou et tirai la porte. À l'intérieur, des yeux verts émeraudes me fixèrent méchamment et qui me fis reculer.
Chapitre 4 : Gin'iro.
- Euh... Tifa?... Quand Cid a dis que Sephiroth était vivant... C'était une blague, non?
Je m'écartai de l'entrée du box sans pour autant pouvoir détacher mon regard de celui vert émeraude. Tifa se retourna vers moi et se précipita sur la porte du box pour la refermer mais une ombre argentée en sortit plus rapidement. Elle se dressa alors devant moi juste en dessous de la lampe. La lumière étincelante me faisant mal aux yeux, je mit ma main en visière. Les yeux vert émeraude étaient toujours fixés sur moi, toujours aussi menaçant.
- Se... Sephiroth!
- Couac!
Je crus que mon coeur allait lacher. Depuis quand Sephiroth faisait-il « couac »?
- Helfyr, écarte-toi!!!
Tifa sauta alors sur le Sephiroth qui faisait « couac ». De grandes ailes se déplièrent et s'agitèrent furieusement. Je m'écartai vite fait, puis en me relevant, je remarquai que ce que j'avais pris pour Sephiroth était en fait un grand chocobo argenté. Il se débattait en agitant ses ailes et ses pattes, Tifa s'accrochant à son cou comme elle pouvait mais il l'envoya valdinguer dans le box le plus proche. Il se retourna ensuite vers moi et s'approcha. De mon naturelle trouillard je reculai, tremblant de tout mes membres. Cloud arriva en trombe, alerté par le remue ménage. Il prit une corde et s'approcha doucement derrière le chocobo argenté qui lui donna un coup de patte, l'ayant remarqué. Cloud vola jusqu'au mur qu'il se prit violemment. J'en profitai pour essayer de m'échapper mais le chocobo me barra la route. Il baissa sa tête, la passa entre mes jambes et me souleva en l'air. J'atterris alors sur son dos, complètement crispée par la peur. Il ne bougea plus, apparemment calmé. Tifa se releva du box ainsi que Cloud.
- Helfyr! Elle sauta par dessus la porte du box et courut vers moi. Tu vas bien? Comment es-tu montée sur son dos? Cloud, c'est incroyable! Helfyr est montée sur le dos de Gin'iro!
- Aï... je vois ça...
- Au secourt! J'ai peur...
Je pleurais à moitié, toujours autant crispée. Tifa voulut m'aider à descendre mais Gin'iro s'écarta. Apparemment, il ne voulait pas qu'on me descende de son dos. Cloud s'approcha aussi de lui. Ils se fixèrent maintenant droit dans les yeux. On pouvait sentir une tension énorme entre eux deux. Je me détendis un peu et caressa l'encolure de Gin'iro qui sursauta mais se laissa fair. Cloud en profita pour mettre la corde à son coup ce qui lui déplut fortement. Gin'iro déploya son aile que Cloud se prit en plein ventre. Ce que je fis me paru aux premiers abords un peu bizarre.
- Du... Du calme... Gi... Gin'iro...
- Wark...
Sous ma plus grande surprise et celle de Tifa, Gin'iro se calma complètement. En essayant de descendre, il se baissa pour m'aider. Une fois debout, je sentis mes jambes me lacher et me firent tomber à terre. Gin'iro baissa sa tête pour que je m'appuie et m'aida à me relever. Tifa alla vers Cloud et le releva aussi.
- Helfyr, je ne sais pas ce qui s'est passé, mais Gin'iro à l'air de t'apprécier. Lui qui n'aime personne pourtant... Aï... Cloud boitait de la jambe gauche. Comme tu peux le voir, c'est un chocobo spécial, mais allons plutôt en discuter à la maison. Je voudrais m'excuser pour tout à l'heure et aussi t'expliquer.
Tifa et Cloud partir en direction de la maison. Je me sentais un peu mieux et pouvais marcher seule. Je laissai Gin'iro pour les suivre mais il me retint, le col dans son bec.
- Je... Je vais revenir.
- Couac... Il avait l'air méfiant.
- Je te le promet.
Il me lâcha. Je fut impressionnée de sa capacité de compréhension. Je me dirigeai vers la porte d'entrée sous le regard de Gin'iro. En entrant, Tifa me fit asseoir dans le fauteuil vert où Cid qui était assis là, était maintenant dans la cuisine buvant un café.
- Bon, comme tu as pu le voir, Gin'iro est un chocobo très spécial. Cloud s'assit en face de moi. Il a été modifié avec de la mako, d'où ses yeux vert et son plumage argenté. C'était un chocobo doré avant. Un scientifique cinglé lui a injecté des cellules particulière pour le fair ensuite tramper dans une cuve rempli de mako pure. Il est devenu très agressif et méfiant à cause de ça. Voilà, tu sais tout ce que nous savons sur lui.
- Je suis désolé d'avoir ouvert le box... Je baissai la tête. Tu me l'avais interdit mais j'ai désobéis... Pardon...
- Ce n'est rien Helfyr, du moment que tu vas bien et qu'il n'y a pas eu de blesser...
- Eh! Je suis blessé moi!
- Cloud! J'essaye de la déculpabiliser! Tu n'as presque rien en plus!
Tifa et Cloud commencèrent une scène de ménage plutôt comique pendant que Cid essayaient de les calmer. Je pouffai alors de rire qui calma tout le petit groupe.
- Hem... Je voudrait aussi m'excuser pour t'avoir soupçonner de quelque chose tout à l'heure. Comment pourrais-je me faire pardonner?
- Gin'iro!
- Hein?
- J'aimerai que vous me donniez Gin'iro. Mais si ce n'est pas possible... Alors ce ne sera pas très grave... Je disais ça comme ça...
- C'est d'accort!
- Hein? Cloud regardait Tifa qui venait de répondre à sa place. Mais, il est complètement insociable! Ce serait de la folie!
- Je ne crois pas, il l'a mit sur son dos et il lui a obéis donc c'est bon...
- Mais Tifa...
- Cloud! Nous lui devons bien ça! Et puis, si il ne part pas avec elle, tu vas encore l'enfermer dans ce box tout noir!
Après les arguments très convainquant de Tifa, Cloud finit pas accepter. La nuit était tombée depuis un moment. Tifa me conseilla de partir le lendemain. J'allai voir Gin'iro puis le remit dans son box en fermant seulement la partie du bas de la porte. Je lui dis bonne nuit et il me répondit par un « wark » amicale. Je rentrai ensuite, montai dans ma chambre, me changeai et me couchai.
Chapitre 5 : Première chevauché.
Le lendemain, je m'habillai et descendis. Je retournai directement à la grange et fus accueilli par Gin'iro. Je lui caressai le bec puis allai prendre mon petit déjeuné. Cloud me donna mon bol de céréales puis nous allâmes préparer Gin'iro. Cloud me donna une selle et un licol noirs que j'installai avec l'aide de Tifa. Les étrillés était vert émeraude ainsi que les anneaux du licol. Tout était spécialement pour Gin'iro qui fut apparemment ravi de cet ornement. Cid me donna un sac de vivre que j'accrochai derrière la selle. Tifa déplia une carte du monde.
- La ferme de chocobo est ici, si tu veux trouver des armes et une salle d'entraînement, tu peux aller à Midgar. Elle me montra sur la carte.
- Mais, je n'ai pas d'argent...
- Tiens... Cloud me tendit une petite bourse.
- Mais, je ne peux pas accepter...
- Cloud te les prête, tu lui rendras plus tard. Tifa replia la carte et la mit dans une sacoche de la selle. Si tu deviens forte les combats seront faciles. Il y a assez pour une arme convenable et plusieurs des cours de combat. Si tu as besoin d'argent, tu peux te battre contre des monstres en dehors des villes.
- Merci Tifa. Je la serrai dans mes bras. Merci aussi Cloud pour le séjour chez toi et toi aussi Cid!
Je grimpai sur Gin'iro facilement, grace à mes anciennes années de cheval, saluai le petit groupe et donnai quelques coups sur les flancs de Gin'iro qui partit d'un coup. Tifa, Cloud et Cid et me faisaient signe de la main mais je n'eus que le temps de l'apercevoir. Gin'iro courait très vite. Je m'accrochai à son cou comme je pouvais et la gorge sèche, je réussis à lui crier:
- Gin'iro! Peux tu aller moins viiite!!!!
- Wark! Il s'arrêta net ce qui me fis voler dans de la vase visqueuse.
- Merci... Eurk... Je suis tombée dans quoi moi? Le ciel pourtant si clair, s'assombrit brusquement. Gin'iro se mit alors derrière moi, menaçant. Qu'est ce qui se passe, Gin'iro? Aaaaaaaah!!!
Je me retournai et vis un énorme serpent qui se dressait derrière moi, sa triple queue se balançant méchamment. Gin'iro me prit par le col et rebroussa chemin le plus vite possible. Enfin éloignés, il s'arrêta et me posa à terre. C'était le bouquet! Complètement apeurée, je ne pouvais plus bouger du tout. Gin'iro me regardait, inquiet. Il me reprit pas le col et me remit sur son dos. Malheureusement, je sentis quelque chose de mouillé sous mes fesses. Je n'avais pas pu me retenir à cause de la peur et je pestai. Je réussis à me décrisper, descendis et cherchai dans le sac de vivre. Pourvu que Tifa est mis des vêtement de rechange. Raté! Je n'avais plus qu'à faire le chemin, trempée dans ma propre urine. Je me retournai vers Gin'iro et je crus qu'il était entrain de rire.
- Très drôle, Gin'iro! Mais je ne suis pas comme toi! Pas aussi courageuse...
- Wark! Il posa sa tête sur mon épaule de manière réconfortante.
- Bon, on va aller à Kalm pour que je lave mes vêtement... Et moi en passant...
- ...
- Toi aussi, je nettoierai ta selle aussi. Bon, on y va. Mais doucement, cette fois ci...
Je me remis sur son dos et il partit, doucement. Nous traversâmes une montagne, puis quelques collines, fîmes une pose déjeuné et à la fin de la journée, Kalm fut en vu. Je donnai quelques coups de talons et Gin'iro partit un peu plus vite, mais pas trop. Arrivé à l'entrée de la vile, je descendis à terre et tenant Gin'iro par le licol, j'entrai. Si mes souvenir étaient bon, l'hôtel devait se trouver à gauche. Je poussai la porte et timidement, passai la tête. Le comptoir était juste devant. Derrière se trouvait une jeune fille habillée simplement. Elle était devant un panneau où les clefs y étaient accrochées.
- Bonjour! Elle me souris.
- Euh... Bonjour... Vous avez une chambre et une écurie?
- Désolé, mais nous n'avons pas d'écurie.
- Ah bon... Eh! Gin'iro me poussa complètement à l'intérieur et entra en s'essuyant les pattes sous mon regard médusé et celui de la jeune fille. Je peux peut être l'emmener dans la chambre? Il est très propre...
- Euh... Et bien...
- Merci! Je fis un grand sourire. Je vous paye maintenant?
- Hein... Euh, oui!
Je payai l'hôtesse et montai à l'étage. Elle regardait bizarrement Gin'iro qui n'appréciait guère. Je le fit monter plus vite, de peur qu'il ne s'énerve. En entrant dans la chambre, je mis mon manteau directement à laver et me dirigeai directement dans la salle de bain. Je me déshabillai et voulus entrer dans la douche quand je sentis un regard pesant me fixer. Je me retournai et je vis les yeux vert émeraude de...
- Gin'iro! Non mais faut pas se gêner!
Pour toute réponse, j'eus un « wark » moqueur. Ce chocobo me donnera sûrement du fils à retorde. Je pris ma douche et une fois propre, je retournai à la chambre emmitouflée dans des serviettes. Gin'iro était couché dans un coin, dormant à point fermé. J'allai vérifié mon linge s'il était propre, l'étendis pour qu'il sèche et me couchai sur le lit. Soudain, un grognement se fit entendre. Gin'iro releva la tête et me fixa.
- 'Scuse moi... J'ai faim...
Je pris le sac de vivre, enlevai en passant la selle et le licol de sur Gin'iro. Je pris un sandwich et le mangeai tranquillement. Gin'iro continua de me fixer. Je pris un autre sandwich et lui donnai après avoir enlevé la viande. Il le mangea goulûment et me refixa.
- Désolé, mais tu attendras demain. Je n'ai que ça.
Il mit sa tête sous son aile pour se rendormir. J'enlevai mes serviettes et me mis sous les drats. Je me dis que je pouvais peut être visiter un peu ce nouveau monde avec Gin'iro. J'avais envie d'aller au Gold Saucer mais me rappelai qu'il fallait de l'argent pour y entrer. Je pouvais peut être aller à Nibelheim voir si Sephiroth y était vraiment mais après. Je m'endormis rapidement en rêvant du serpent géant. Moi qui voulais savoir si j'en avais peur, j'étais maintenant informée de ma frousse des serpent géants.
Chapitre 6 : Reflets pourpres.
Le lendemain, Gin'iro me réveilla au levé du soleil. Ne voulant pas me lever, il tira les drats du lit et me balança mes affaires dessus. Je fus contraint de m'habiller, de mauvaise humeur. Après avoir préparé Gin'iro, je sortis de la chambre, emportant toutes mes affaires et partis en ville. Gin'iro me suivait sans que je n'eus à le tenir pas le licol. Je décidai d'acheter des vêtements de rechange au cas où. Je pris des affaires simples moulantes et noires. J'achetai aussi quelques légumes pour Gin'iro. Une fois les courses finies, je montai sur son dos et nous partîmes de la ville. Le voyage dura quelques heures quand Midgar fut enfin en vu. Je retournai donc, pour la deuxième fois dans la ville. Les rues étaient remplies de personnes et de voitures. Je sentis Gin'iro s'énerver sous moi. Pour le calmer, je lui caressai l'encolure. Il se calma un peu mais resta tendu.
Je dépliai un bout de papier où était écrit une bonne adresse pour des armes. Le problème, je ne savais pas du tout le nom des rues et où aller. Je descendis à terre et essayai de trouver quelqu'un pour m'aider. À mes questions, on me regardait bizarrement ou m'envoyait promener. Gin'iro me regardait, amusé de tout mes efforts qui ne servaient à rien. Je réussis quand même à obtenir l'endroit où je devais aller. Je remontai alors sur Gin'iro, remerciai la personne puis me dirigeai vers la ruelle qu'elle m'avait indiqué. Je fis tourner Gin'iro pour déboucher dans une ruelle sombre avec une seule pancarte sombre et une ouverture dans un magasin, encore plus sombre. Je relus l'adresse, un peu sceptique mais j'étais bien à l'endroit indiqué sur le papier. Je descendis de Gin'iro et entrai dans le magasin. La pièce était petite et ne comportait pas d'étagère. Une petite sonnette était posé sur un comptoir poussiéreux. Je la fis alors sonner et attendis. On j'entendis quelque chose tomber et quelqu'un jurer. Un homme apparue de derrière une porte de perles de différant marrons.
- Bonjours... Je peux vous aider? Il ramena une mèches de ses cheveux blonds pâles derrière son oreille. Sa voix était à peine audible mais inquiétante.
- Euh... Bin en fait, on m'a donné une adresse pour acheter une arme mais comme je ne savais pas où c'était, j'ai demandé à quelqu'un qui m'a...
- Vous venez acheter une arme donc.
- C'est ça...
- Par ici, suivez moi...
Je suivis l'homme derrière la porte de perle et me retrouvai dans une grande salle entièrement remplie d'armes de toute sorte. Je parcourrai des yeux le mur où était accroché des épées de toutes tailles, des armes à feu à plusieurs canons, des sabres des plus bizarres et des lances de différents types. Je me déplaçai vers les armes à feu mais me rappelai de mon incapacité à visé correctement. Mon regard fut soudain attiré par une faible lumière rouge venant d'un meuble à part. Je m'approchai et vis une faux dessus une vitre. Elle comportait deux lames de part et d'autre du manche. La plus grande se recourbait vers le bas et la plus petite vers le haut. Elles étaient de couleur noir et des reflet pourpres réverbéraient la lumière à un rythme régulier. À chaque extrémités du manche pourpre étaient placé des sphère noires. Le vendeur s'approcha à son tour et souleva la vitre. Il me tendis la faux que je pris à deux mains, en croyant qu'elle était lourde, mais je fus impressionnée par sa légèreté. Je la brandis alors facilement.
- Cette faux vous convient-elle?
- Euh... Bin, oui...
- Très bien, elle est à dix-huit mile gils.
- Dix-huit miles gils? Euh... Et bien... Je fouillai dans la bourse et commençai à conter. Je crois que c'est bon...
Je lui tendis toute la bourse que le vendeur pris. Il me reconduit dans la première pièce. Il ouvrit une caisse puis me tendis une pièce de deux gils et une sacoche pour accrocher mon arme derrière mon dos. Je sortis du magasin, enfilai la sacoche et y mis la faux aux étranges reflets pourpres. Je montai sur le dos de Gin'iro qui m'attendait dehors. J'eus envie d'essayer la faux contre quelque chose. Je dirigeai alors Gin'iro vers la sortis de la ville. Nous nous éloignions de Midgar puis je le fis arrêter. Je m'écartai un peu de lui et attendis.
Soudain, un loup violet m'attaqua. Je me mis maladroitement en position de combat. Il sortit griffes et crocs et se jeta sur moi. Je plaçai ma faux de travers entre lui et moi pour qu'il morde le manche. Je balançai ensuite ma faux sur le coté, ce qui fit voler le loup. Il se releva. Je courus alors vers lui pour lui assener un coup de lame qu'il se prit sur le coté. Avant d'être projeté plus loin, il me donna un coup de griffe dans la jambe droite, il tomba lourdement sur le sol mais ne se releva pas et son corps disparu. Je regardai Gin'iro puis me dirigeai vers l'endroit où je pensais trouver de l'argent et peut être même une objet, comme dans le jeux. J'y trouvai à la place une petite créature de même couleur que le loup, toute poilue. Elle tenait dans ses pattes un petit sac qu'elle me donna, puis disparue à son tour. J'ouvris le sac et y trouvai des gils. Je savais maintenant comment les monstres pouvaient les transporter. Gin'iro accourut vers moi, inquiet. Je pris dans mon sac une boite de soin que j'ouvris. J'y trouvai des bandages, une bouteille de désinfectant et des petites fioles bizarres. J'en pris une et l'examinai. Je lus sur l'étiquette « potion ». Je l'ouvris, hésitai un peu avant de la boire cul sec puis vis des petites lumières entourer mon corps dans une tiède chaleur. Quand les lumières s'estompèrent, je me sentais en pleine forme. J'eus quand même un goût bizarre dans la bouche mais je ne m'en souciai pas.
Je retournai à Midgar pour déjeuner. Je cherchai dans la ville un endroit pour manger tout en comptant mes gils. Quatre-vingt douze gils. J'entrai dans une épicerie, en laissant Gin'iro dehors, et acheta de quoi manger. Au final, il ne me resta plus qu'une dizaine de gils. Je mangeai tranquillement sur un banc en regardant passer les gens. Je donnai à Gin'iro quelques légumes achetés auparavant à Kalm.
- Tu sais quoi, Gin'iro, pour mon entraînement, j'aimerai bien que ce soit Vincent Valentine qui me le fasse. Qu'est ce que je raconte moi... Je parle à un chocobo...
- Wark! Gin'iro me regarda, amusé.
- Quoi? C'est vrai! Tu crois que c'est normal de parler à un chocobo qui répond en pl... Je m'aperçus soudain que, rien qu'en regardant Gin'iro, je le comprenais quand il voulait me dire quelque chose. Je savais pas qu'on pouvait comprendre les chocobos... Tu me comprends aussi?
- Wark! Il me fit oui de la tête.
- Ok... Après tout, je suis bien dans l'univers d'un jeu vidéo...
Une fois fini de manger, je pris Gin'iro par le licol et me fondai dans la foule. Je me baladai tranquillement quand soudain, on me bouscula. Je perdis l'équilibre mais avant de tomber à terre, je fus rattrapée par un homme. Il me remit sur mes jambes. Je sentis Gin'iro se crisper à coté de moi. L'homme était grand, avec de longs cheveux noirs. Il devait avoir la trentaine; peut être moins. Il portait un bandeau rouge sang au front de même couleur que sa cape. Habillé tout de noir, ses ceinture argentées ressortaient en brillant ainsi qu'un étrange bras jaune orange métallique. Ses yeux pourpres me fixaient à me mettre mal à l'aise.
Chapitre 7 : Diseuse de bonne aventure.
- Excusez moi, mademoiselle, tout va bien?
- Oui... Merci...
- Très bien, alors bonne journée.
Il me tourna le dos, commença à partir mais je le tira par la cape, poussée par une soudaine impulsion. Il se retourna.
- Oui?
- Pardon! Je sais pas pourquoi j'ai fait ça! Enfin, je trouve votre cape très belle alors je me demandais en quoi elle était faite et... Je suis vraiment désolé...
- Ce n'est rien... C'est simplement du coton.
- Ah, d'accord... Excusez moi encore, Vincent... Je mis mes mains devant ma bouche. J'avais encore fait l'erreur de dire le nom que je ne devais pourtant pas connaître, normalement.
- Nous nous connaissons?
- Euh... Je suis une diseuse de bonne aventure! Enfin, plutôt ratée parce que je ne vois que le passé...
- Vraiment? Alors, pouvez vous dire mon passé? Il me tendis sa main droite.
- Et bien... Oui, je vais essayer... Je la pris entre les miennes et la serrai tout en fermant les yeux, pour faire semblant. Je réunis toutes les informations que j'avais lu sur internet. Je vois... Un conflit avec une femme... Une belle femme au long cheveux bruns... Elle porte une blouse blanche... Et... Elle est enceinte... Je vois... Un homme... Lui aussi en blouse blanche... Des lunettes et des cheveux noirs attachés... Je vois un nourrisson que vous portez dans vos bras... L'autre homme vous l'arrache des mains... Vous ne pouvez rien faire... Je vois... Un coup de feu... Vous tombez... L'homme qui vous a tiré dessus vous regarde avec mépris... Je vois... Une table d'opération... Des tubes de liquide vert... Puis plus rien... Vous êtes enfermé dans une boite... Je sens en vous beaucoup de remord... Une grande tristesse...
- Je pense que ça ira. Il retira sa mains.
- Excusez moi... J'ai dû vous blesser en remémorant des souvenirs tristes...
- Non, ce n'est rien...
- Je vous offre un café pour me faire pardonner!
Je l'emmenai sans attendre sa réponse, sachant qu'il allait refuser. Je trouvai un bar et y entra. Gin'iro attendit dehors en faisant un peu la tête. Je fis asseoir Vincent à une table et comandai un café et un diabolo grenadine avec une paille, n'aimant pas le café. Le serveur apporta nos consommations. Vincent ne pouvait maintenant plus refuser. Il but alors une gorgée de son café. Je le regardait tout en sirotant. Vincent parut gêné. J'engageai alors la conversation.
- Alors, vous habitez ici?
- Oui.
- Vous faites quoi dans la vie?
- Je m'occupe d'une salle d'entraînement, mais je ne l'ouvre jamais.
- Ah bon? Pourquoi?
- Parce qu'il ny a plus besoin de savoir ce battre. Les transports en communs vont de villes en villes.
- Est-ce que vous pourriez m'entraîner?
- C'est à dire que...
- S'il vous plait... J'ai vu dans votre passé que vous saviez très bien vous battre!
- C'est d'accord mais...
- Si c'est pour l'argent, je ferai des combats pour pouvoir vous payer!
- Bien...
Il finit son café et moi mon verre puis il m'emmena à travers la ville suivit de Gin'iro . Les passant se retournaient sous notre passage. Je me demandais si c'était à cause de Gin'iro ou de Vincent. Il ne parla pas pendant tout le chemin et arrivé dans une sombre ruelle, il s'arrêta si brusquement que je faillis lui foncer dedans.
- Nous sommes arrivés. Attendez moi ici.
Il déverrouilla une petite porte et entra. On entendit du raffut, des chose se casser, une tête se cogner et un juron bien fort. Je me hatai à l'intérieur pour voir ce qui se passait mais dans ma précipitation, je trébuchai sur quelque chose de dur pour atterrir sur une autre de plus molle qui laissa échapper un drôle de bruit. Soudain, la lumière s'alluma.
- Mais c'est quoi ce raffut? C'est toi Vincent?
Je me trouvai dans une position plutôt fâcheuse. J'étais tombée tête la première sur Vincent et étais maintenant avachis sur lui. Une jeune fille brune au cheveux courts nous regardait amusée.
- Bah alors, Vincent, tu peux pas attendre d'être dans ta chambre? Elle avait un sourire moqueur.
- Je ne vois pas de quoi vous voulez parler, Youfie. Vincent se leva avec moi dans ses bras et me posa à terre. Bien, nous n'allons pas rester ici. Allons dans la cuisine.
Il passa devant la jeune ninja qui me fis signe de la suivre. Gin'iro referma la porte et vint nous rejoindre dans la cuisine. Je posai ma faux contre le mur et m'assis.
- Salut, je m'appelle Youfie!
- Moi c'est Helfyr...
- T'es la petite amie de Vincent?
- Hein? Je rougis à mon maximum. Nonnon!
- Youfie, elle est seulement ici pour que je l'entraîne...
- Ok ok, mais on sait jamais! Ça fat combien de temps que t'es pas sortis avec quelqu'un?
- Je ne pense pas que ce soit vos affaires.
- Moi je ne suis jamais sortis avec quelqu'un...
- Ah bon? Youfie me regarda, les yeux ronds. Pourtant t'es plutôt bien roulée, alors je comprend pas...
- Ah... Bin, en fait, je ne cherche pas à sortir avec quelqu'un, je trouve ça un peu idiot et inutile. Je savais au fond de moi qu'il y avait une autre raison mais dans ce monde, elle avait disparu.
- Bon, je vais vous laisser! Je dois encore aller voir Cid, Cloud, Tifa et Red XII! Youfie se le va et sortit.
- Nous allons pouvoir commencer l'entraînement.
Vincent se leva. J'en fis de même et le suivis à travers la maison, passant par un couloir pour arriver devant une grande porte. Il l'ouvrit et me fis entrer dans une grande salle de sport avec un grand tatami recouvrant le sol. Vincent accrocha sa cape au porte manteau juste à coté de l'entrée et tendis la main pour qu'il accroche le mien. Je lui donnai mon manteau pour me retrouver en juste-au-corps noir. J'enlevai aussi mes gants pour être plus à l'aise.
- Maintenant, vous pouvez faire cinq fois le tours pour vous échauffer.
Chapitre 8 : C'est dur le sport !
Le debut d'après-midi s'annonça très violant. Pour moi, qui n'étais pas très sportive, je faisais toute une année de sport en une après-midi. Les tours de gymnases, les pompes, les abdominaux, et toutes autres formes de musculature y passaient. Curieusement, je réussis à tenir le coup pendant une demi heure mais au delà j'étais complètement crevée. Gin'iro me regarda souffrir pendant que Vincent observait et notait je ne sais quoi. Je n'en pouvais plus. Après cinq tours d'échauffement, trois séries de dix pompes et dix abdominaux, Vincent eut la bonté de me fair arrêter mais pas pour me reposer. Je devais maintenant fair des étirements qui durèrent aussi une demi heure. C'était le coup de grâce. À terre, je ne pouvais plus bouger tellement la fatigue me clouait au sol. Vincent se pencha au dessus de ma tête.
- Vous ne devez pas être très sportive...
- Non, sans blague... Je le dis avec le peu de force qui me restais
- Tenez, ça vous aidera à tenir jusqu'à la fin de la journée. Il me donna une petite fiole. Cet potion X vous régénérera complètement. Nous pourrons alors continuer et passer au combat.
- Je crains le pire... Je bus la fiole cul sec, me sentis soudain en pleine forme et bondis sur mes jambes. Ouahou! C'est fort ce truc! Encore mieux qu'une potion!
- À présent, j'aimerai évaluer votre temps de réaction.
- Alors là, vous allez être déçu. Mon temps de réaction est vraiment pathé... J'évitai de justesse le coup de poing que me lança Vincent. ...tique.
- C'est déjà ça. Mais nous allons voir jusqu'où vous pouvez aller.
Vincent m'attaqua une deuxième fois. Malheureusement, je me pris le coup en plein ventre. Je vis son pied droit m'arriver dessus à grande vitesse. Pour l'éviter, je roulai à terre. Vincent courut vers moi pour me redonner son pied que je fus obligé d'accepter et roulai quelques mettre plus loin. J'essayai de me relever et une fois sur mes jambes, je mis mes bras en crois pour parer son prochain coup, tout aussi rapide que les précédants. Je resserrai soudain mes jambes, emprisonnant celle de Vincent. Je fis alors une roue pour le mettre à terre. Il se réceptionna sur sa main et se remit sur ses pieds. Pendant un moment, il n'attaqua pas. Je pus voir que son visage était resté le même. Aucun froncement de sourcils, aucun mouvement de lèvres ni aucune expression n'était visible. Il s'élança à nouveau sur moi. Tellement absorbée par son visage sans sentiment, je me pris un énorme coup dans le ventre qui me fis cracher un peu de sang et m'écroulai en le tenant. Toujours éveillée, je vis Gin'iro foncer sur Vincent qui l'évita de justesse. Gin'iro s'approcha ensuite de moi, inquiet.
- Ça... Ça va aller, Gin'iro... Merci de t'inquiéter pour moi...
- Je suis vraiment désolé, Helfyr, je n'ai pas pus retenir mon coup! « Guéri max »! Des petites lumières vertes m'entourèrent et entrèrent progressivement dans mon corps, au niveau du ventre. Je me sentis tout de suite mieux. Est ce que ça va?
- Oui, ça va. Je me relevai avec l'aide de Vincent.
- Pour vos reflex, votre niveau est bas mais en faisant de nombreux exercices, vous progresserez vite.
- Quel genre d'exercice? Je m'attendais au pire.
- Nous commencerons par des exercices faciles puis nous monterons les niveaux progressivement.
Vincent alla chercher un gros cylindre avec des courtes barres dépassant de tout les cotés. Il y avait plusieurs parties pivotantes. Je me mis en face et Vincent commença à les faire tourner par saccade. Je devais parer chaque barres pour ne pas me les prendre. Malheureusement, je m'en pris plus que je ne parais. Nous continuâmes avec d'autres exercices de maniement à la faux. À la fin de la journée, j'étais couverte de bleus et complètement vidé de toute mon énergie.
- Vous avez bien travaillé, venez, le dîner est prêt.
Je le suivis dans la cuisine où un repas qui sentait très bon m'attendait. Je m'assis en face de Vincent qui me servis. Dans mon assiette était disposé des pâtes avec un steak de boeuf, ou de je ne sais pas trop quoi en fait. Vincent n'avait pas grand chose dans son assiette. Il avait aussi un verre de vin rouge devant lui. Peut être du sang, qui sait. Je ne voulais pas vraiment croire tout ce qui se disait sur lui dans des forums ou des blogs consacrés à son personnage du jeu. Beaucoup disait que c'était un vampire et qu'il n'était plus vraiment humain. Je comprendrai pourquoi pour le « pas vraiment humain » en voyant ses limites mais pour le « vampire », je n'étais pas très sûr. Bien qu'on le trouvait dans un cercueil dans le jeux comme un vampire, il ne l'était pas pour autant. Bien qu'il soit froid et distant avec tout le monde un peu comme un vampire, il ne l'était pas pour autant. Et bien qu'il soit habillé un peu comme un vampire, il ne l'était pas pour autant non plus. Mes arguments si convainquant me firent douter.
- Vous voulez du vin?
- Gné? Non merci, je ne bois pas de san... De vin! Je n'aime pas ça!
- Voulez vous autre chose?
- Un verre de lait suffira, merci.
J'étais tellement entrain de fixer son verre qu'il l'avait remarqué. Je finis entièrement mon assiette et bus d'une traite le verre que me donna Vincent. Le repas fini, j'aidai à faire la vaisselle puis montai dans une chambre que Vincent m'avait donné. Je pris une douche qui me relaxa. Par contre, toutes mes articulations étaient douloureuses. Les étirements me les avaient vraiment travaillés. J'avais des courbatures partout. Même aux muscles que je ne connaissais pas. Je me couchai ensuite dans mon lit et m'endormis tout de suite.
Vincent me réveilla tout les matins à sept heurs. Moi qui étais plutôt grasse matinée, je ronchonnait à chaque fois. Les entraînements se passaient de la même façon. Échauffements, étirements, combats à mains nues, exercices de reflex et maniement de ma faux. Après chaque journées d'entraînement, je faisais une petite balade avec Gin'iro pour lui dégourdir les pattes. Pendant les repas, je parlais de tout et de n'importe quoi. Vincent ne parlait pas beaucoup et m'écoutait tranquillement. Parfois, je me demandais si ce que je racontais l'intéressait vraiment. Je voulais en savoir plus sur lui, alors je lui posais aussi des questions. Il répondait vaguement ou arrivait subtilement à ne pas me donner de réponse. Jour après jour, je sentais mes difficultés s'atténuer de plus en plus. Je m'améliorais aussi en courses, permettant à Gin'iro d'aller à chaque fois un peu plus vite. Je sentais aussi quelque chose de nouveau en moi. Quelque chose que je n'avais jamais sentis auparavant. Ne pouvant pas dire ce que c'était, je ne me souciai pas. Mais bizarrement, j'arrivais de moins en moins à regarder évincent dans les yeux sans rougir.
Chapitre 9 : Questions, Réponses.
Un matin, habituée des reveilles de bonnes heurs, je me réveillai sans que évincent n'eut à venir trois fois me sortir du lit. Je m'habillai de mes affaires simples que j'avais acheté à Kalm puis redescendis. Je voulus aller voir Gin'iro mais ne le trouvai pas. Vincent m'indiqua les écuries. Je courus retrouver mon compagnon de routes mais quand j'entrai, je vis de long cheveux argentés se balancer. Ce n'était pas le plumage de Gin'iro mais bien des cheveux et la seule personne que je connaissais les ayant ainsi n'était autre que...
- Sephiroth!
Je ne savais pas pourquoi, j'en avais peur. Il était grand, inspirant le respect tout comme il était décrit dans le jeu. On sentais autour de lui, une atmosphère étrange. L'air était glacial et étouffant. Je reculai pour pouvoir m'enfuir mais il m'attrappa en me mettant la main sur ma bouche pour que je ne cris pas. Il m'entraîna dans le box. J'entendis soudain des pas approcher.
- Helfyr? Vous êtes là?
- Mmmmh... Sephiroth me fis signe de me taire, enleva sa main mais ne desserra pas son étreinte. J'ouvris la bouche pour parler pendant qu'il me faisait non de la tête. Je suis avec Gin'iro! Je viendrai déjeuné plus tard.
- Votre entraînement se fera après, mais ne tardez pas trop non plus.
J'entendis les pas de Vincent s'éloigner. Sephiroth me retint encore quelques instants, le temps que le bruit des pas se taisent, et me relâcha. Mon corps tremblait. Je regardais Sephiroth droit dans les yeux, ne pouvant détacher mon regard du sien. Il se leva et me tendis sa main pour me relever. Je ne pouvais fair aucun mouvement, pétrifiée par la peur. Je ne savais pas ce qu'il me voulait ni ce qu'il allait me faire. Voyant que je ne bougeais pas, il me pris doucement par les bras et me releva. Je tenais à peine sur mes jambes tellement elles tremblaient. Était-il gentil ou méchant? J'avais lu qu'il était manipulé par Jénova et que c'était à cause d'elle qu'il était devenu fou pou vouloir détruire la planète. Mais alors, qu'en étai-il au juste.
Toujours face à face, nous nous regardions droit dans les yeux. Son regard vert émeraude me fascinait. Sa pupille était fine entouré d'une belle couleur verte étincelante. Sur son visage froid était apparut un sourire. Ce sourire n'était pas froid mais réconfortant. Je ne m'attendais pas à un tel sourire. Il m'aurait fait rougir si je n'étais pas blanche comme un cachet à cause de la peur. Pourquoi avait-il un sourire si chaleureux. Un personnage si froid, si distant de tout le monde, si...
- Ça va pas? Tu es toute blanche... Surprise peut être?
- Aheuhbinhjehtuhicihmoihlàh... Je ne pouvais absolument pas articuler, mais en plus de ça, je faisais des gestes avec mes bras qui ne voulais rien dire.
- ... Pfff... Il ria silencieusement. Tu es drôle Helfyr!
- Mais c'est pas ma faute! Je lui avait crié dessus mais ne savais comment il réagirait. Malheureusement, il ne souriait plus du tout. P... Pardon...
- Ahahah! C'est vraiment drôle! Si tu voyais ta tête!
- Mais, je...
- Bon, allons quelque part d'autre. Il était redevenu sérieux. Si Vincent revient, nous ne pourrons pas discuter. Il se transforma soudain en chocobo.
- Gi... Gin'iro! Alors c'était vous!
- Wark!
Je montai sur son dos et il partit. En sortant, nous passâmes devant la fenêtre de la cuisine. Je toquai pour prévenir Vincent que j'allais fair une balade. Gin'iro, ou plutôt Sephiroth, courut à toute vitesse jusqu'au montagne où aucun regard désobligeant pouvait nous voir. Je descendis à terre et Sephiroth se retransforma sous mes yeux ébahit.
- Impressionnée?
- Non, pas du tout... Bien sûr que oui! Vous croyez que j'en vois souvent, des personnes se transformer en chocobo dans mon monde? Et dans celui là, je suis pas sûr qu'on en ai vue beaucoup non plus! Franchement, c'est fort! Je débarque dans un jeux vidéo, je vois un chocobo grandeur nature, je rencontre Cloud, Tifa, Red XIII, Cid, je monte sur le dos d'un chocobo, puis un serpent géant a failli me dévorer, je rencontre Vincent, mon perso préféré, ensuite Youfie, je passe deux heures d'entraînement intense qui m'ont donné des courbatures pas possible, et pour finir, je rencontre le personnage le plus adulé des fans de FF7, le grand Sephiroth!!!
- Tu as fini?
- Oui... J'étais complètement essoufflée. Je peux vous posez une question?
- Oui, bien sûr.
- Pourquoi êtes vous ici? D'où viens votre pouvoir de transformation? Vous êtes gentil ou méchant? Que voulez vous? Vous auriez pus vous enfuir de nombreuse fois, alors pourquoi être resté? C'est normal que vous avez vos vêtement lors de votre transformation? N'êtes pas vous sensé être mort? Vous avez quel âge en fait?
- Eh! Tu devais en poser une, non?
- Ah... Pardon...
- Bon, récapitulons, première question.
- Pourquoi êtes vous ici?
- Parce que je t'y ai emmenée, suivante.
- Mais... Sephiroth me faisait plus penser à un gamin qu'un soldat de première classe. Bon, d'où viens votre pouvoir de transformation?
- De la rivière de la vie, quand j'ai sauté dedans avec la tête de Jenova, suivante.
- Euh... Vous êtes gentil ou méchant?
- À toi de décider, suivante.
- Que voulez vous?
- Rien de spécial, suivante.
- Je sais plus... Ah si! Vous auriez pus vous enfuir de nombreuse fois, pourquoi êtes vous resté?
- Parce que tu es drôle et que je n'ai rien d'autre à faire, suivante.
- ... Je rougis un peu. C'est normal que vous avez vos vêtement lors de la transformation?
- Ce sont la selle et le licol qui se transforme aussi, suivante.
- Même le caleçon? Pensai-je. Vous n'êtes pas mort?
- Non, la rivière de la vie m'a rejeté, suivante.
- Je n'ai rien compris... Enfin, si, quelque truc mais...
- Mais?
- Ce n'était donc pas vous qui avez fait brûler Nibelheim...
- Si. J'ai brûlé Nibelheim. J'avais perdu la raison mais en plongeant dans la rivière de la vie, j'ai pu voir mon passé. J'ai un peu compris ce qui c'était passé et maintenant, j'ai toute ma tête.
- Oui, mais, qui a tué le président Shin-ra alors? Et qui a combattu Cloud?
- Jenova.
- Je ne comprend pas, c'était votre corps, non?
- Non. Jenova a utilisé un clone et l'a modifié génétiquement pour prendre mon apparence.
- Vous étiez où alors?
- Où Cloud a trouvé Gin'iro. Dans une cuve.
- Mais il m'a dis qu'un scientifique cinglé vous avait modifié...
- Non, ce n'était pas ce rat d'Hojo. C'était tout simplement d'autres scientifiques qui m'étudiaient. Cloud n'en savait rien du tout.
- Aaaaah, d'accord. J'ai compris. Mais, vous n'en voulez pas à Cloud?
- Pourquoi? Ah... si, un peu. Je ne le laissais pas monté sur mon dos. Puis il m'a enfermé suite à une colère que je n'ai pas maîtrisée.
- Ah, bon... Mais au fait, vous m'avez vu dans l'hôtel de Kalm! Et en plus, vous en avez profité pour enlever mes drats! Sale voyeur!
- Euh... On y va, sinon, Vincent va s'inquiéter...
- Je ne remontrai pas sur votre dos! Vous avez dû bien vous rincer l'oeil...
- Tu fais comme tu veux, mais je rentre sans toi alors! Bye bye! Il se transforma en chocobo et partit.
- Eh! Mais attend!
Je lui courus après et au bout d'un quart d'heure de course, il finit par ralentir. J'en profitai pour sauter sur son dos. Nous repartîmes dans Midgar pour rentrer. Arrivé au gymnase, je mis Gin'iro dans son box et la journée se passa comme prévu.
Prologue : Une nuit sans lune.
Il faisait sombre et la nuit était tombée depuis un moment. Une nuit sans lune, une nuit très noire. Une bataille faisait rage depuis un moment et des coups de feu retentissaient de parts en parts puis, plus rien. Le silence absolu envahie l'endroit. Deux silhouette sortirent de l'obscurité et avancèrent difficilement. Un homme en portait un autre, tout deux plus blessés l'un que l'autre et une traîné de sang se formait derrière eux.
- Nous avons quand même réussis à sortir de ce trou...
- Elle est en sécurité... C'est tout ce qui compte...
Le plus blessé des deux s'évanouit, un sourire aux lèvres et des larmes coulant le long de ses joues. Le second le rajusta sur ses épaules et reprit sa marche. Il ne put continuer d'avantage et s'évanouit à son tours. Les deux hommes restèrent inconscient jusqu'au levé du jour.
Le soleil éclaira de ses rayons un immense cratère entouré de plusieurs véhicules. Les parois vertes émeraude de l'intérieur étaient recouverte de sang pourpre et des cadavre de soldats gisaient un peu partout sur le sol. Au plus loin possible de l'intérieur, une cavité remplie de lumière d'une belle couleur émeraude abritait un poing d'eau claire et transparante d'où venait toute cette illumination. Tout au fond de ce liquide fluorescent, une faux pourpre se tenait droite et immobile. Des petits reflets apparaissaient à un rythme régulier, comme celui d'un battement de coeur. Parfois, son rythme changeait, accélérait ou ralentissait.
Quelque temps plus tard, l'homme le plus blessé revint, serein, et s'asseyait au bord du poing d'eau. Il contemplait la faux pendant des heurs, sans dire mot, avant que son compagnon qui l'avait porté lors de ce soir sans lune ne vienne le chercher. Alors il se levait, regardait encore un instand la faux et partait silencieux. Il ne rompait le silence que pour dire discrètement quelques mots qui lui raisonnaient dans le coeur.
- Je t'aime.
Chapitre 1 : Premier pas et découverte.
Enfin! Le seul mot qui me venais à l'esprit était « enfin ». Après de nombreuses heures à jouer à ce fameux jeu vidéo, j'avais enfin fini et battu le dernier boss. La vidéo de fin passa avec une musique que je ne trouvais pas super par rapport aux autres de tout le jeu. J'éteignis ensuite la seule playstation de la maison, une machine toute grise avec trois boutons bien visible, en laissant tout les heros avec lesquels j'avais passé de bon moment. Comme toutes fangirls qui ce respecte, je ne me sentais plus pisser, possédais un grand nombre d'images de ce jeux, étais complètement folle des beaux personnages mâles et écrivais des fan-fics les utilisant en leur faisant faire n'importe quoi. J'écrivais n'importe quoi mais cela m'amusé. Quand l'envie et l'idée me prenais, je me mettais à écrire dans mon blog très peu visité.
Devant mon ordinateur, je ne savais que faire. Dans ma tête, les personnages prenaient vie mais ce n'était pas la réalité, malheureusement pensais-je. Je décidai alors de taper pour la « x » fois dans le moteur de recherche « google » le mot clé « FF7 », partie « image ». Au moment d'appuyer sur la touche « entrer », une lumière illumina l'écran de mon ordinateur. Éblouie, je mis mes mains devant mes yeux pour les protéger puis je me sentis happer par je ne sais quoi et on me tira dans la lumière, toujours aussi aveuglante. J'eus l'impression d'être écrasée par une pression énorme. Des couleurs mélangées et brouillés défilaient devant mes yeux crispés. Je m'évanouis au bout d'un moment, n'en pouvant plus.
Je me réveillai au milieu d'un lieu que je ne connaissais pas. Ou plutôt, au milieu d'un lieu qui me disait vaguement quelque chose. Je l'avais déjà vue quelque part mais sans me souvenir où. Soudain, je manquai de me fair écraser pas un énorme volatile jaune que j'en tombai à la renverse. Un énorme volatile jaune? Je vis alors toutes les images de FF7 défiler devant mes yeux pour finalement s'arrêter à ce fameux volatile jaune aux plumes en pagailles et aux pattes acérés de trois griffes, le chocobo. Il me regardait de ses grand yeux bleus quand j'entendis une voix me crier dessus:
- Tu vas rester en plein milieu de la route longtemps comme ça?
Je crue d'abord que c'était le chocobo qui venait de parler mais je remarquai des jambes de chaque cotés de la bête. Je levai alors les yeux sur son cavalier furieux. C'était un jeune homme habillé d'une combinaison moulante aux couleurs vives et d'un casque identique. Il avait aussi des lunettes de protection, genre aviateur.
- Pa... Pardon! Je... Je suis désolée!
Je bafouillais tellement j'étais sous le choc. Je me relevai vite fais pour m'écarter de la route et le chocobo partit en quatrième vitesse. Je regardai partout autour de moi. Tout! Les personnes, les moyens de transport, les decors, tout était comme dans le jeux à part que ce n'était pas en pixel mais bien comme dans la vrai vie. Je décidai alors de me promener dans cette ville qu'était Midgar.
Je passais devant des vitrines de tout genre, vêtements, chaussures, rien de très original par raport au vitrines de chez moi, ou presque. Je vis des armes entreposées dans des magasins à coté d'une supérette ou d'un cordonnier quand tout à coup, je remarquai quelque chose d'étrange. Ce n'était pas mon reflet que je voyais dans la vitrine. Je regardai attentivement et vis que ce n'était pas mon reflet. Je me mis à courir à la recherche d'une glace et trouvai finalement un magasin de miroirs en tout genre au coin d'une rue. J'entrai et me mis devant la plus grande glace sans me soucier du « Bonjour! » du vendeur. Devant moi se trouvait une jeune fille d'à peu près dix-huit ans, de longs cheveux noirs flottant derrière elle, de grands yeux argentés à fine pupille, des lèvres finement dessinés tout comme les traits du visage. Habillée d'un long manteau-cape noir à interieur rouge avec de longues manches, des gants de cuir noir et des bottines elles aussi noires, un corps d'un mètre soixante cinq tout au plus avec des courbes et des creux bien placé et avantageux, cette jeune fille me représentait. Je l'avais reconnue tout de suite. C'était un de mes personnages que j'avais inventés et maintenant, je l'incarnais.
Je sortis comme j'étais entrée et me remis à parcourir la ville. Je dis bonjour joyeusement à tout les passants que je croisais avec un grand sourire. Quelques uns répondaient par un bonjour polie ou d'autres me dévisageaient bizarrement. J'entrais et ressortais dedans des magasins d'armes, de matéria, de vêtements, de provisions et autres sortes de marchandises et d'objet après avoir tout bien fouillé de mes yeux ébahis. Cet environnement riche et aisé me laissait penser que j'étais sur les plaques et non dans les taudis. Le ciel était d'un bleu azure, quelques nuages blanc défilaient par ci par là et Je me demandai alors si c'était vraiment Midgar. Un nuage noir de pollution devait pourtant recouvrir la ville et la plonger continuellement dans une nuit sans fin. Je me rendis compte que les grands réacteurs à macko n'étaient plus en marche et que des échafaudages de réparation recouvraient de grands bâtiments. Je continuai alors ma petite balade, ne me souciant plus de ces quelque détails sans grandes importances. Je contournais le grand bâtiment de la Shin-ra Incorporation, lui aussi en réparation, sans pouvoir m'en approcher car il était entouré de barrières de sécurité et de plusieurs postes de gardes.
J'arrivai finalement à la sortie de la ville. Plus de maisons n'étaient apparentes au delà de Midgar. Des gardes discutaient tranquillement sur le coté sans faire attention à moi. Je pris alors le risque de parcourir ce paysage, oubliant les dangers qui me guettaient. Le sol était rêche et sec mais facile à parcourir. Quand je fus asses loin des portes de la ville, un monstre m'attaqua par surprise. C'était un loup violet foncé, me montrant ses crocs, avec une crinière et une sorte de tentacule derrière la tête. Sans armes ni quoi que ce soit, je n'avais aucune chance de gagner. Je pris donc peur et fuyai. Malheureusement, le monstre se rua sur moi férocement et me fit tomber par terre. Ma tête heurta en même temps un rochet qui traînait là et je m'évanouis pour la deuxième fois de la journée. J'eus seulement le temps de voir une ombre au dessus du monstre, arriver à grande vitesse.
Pour la deuxième fois encore, je me réveillai, avec un mal de tête affreux, dans un autre lieu mais cette fois, totalement inconnu. Une chaise avec un récipient remplie d'eau et d'un linge mouillé se tenaient près du lit sur lequel j'étais couchée. Une fenêtre me permit de voir que le soleil était entrain de se coucher sur de grandes plaines vertes. Je pouvais apercevoir aussi la mer à l'horizon. Je constatai ensuite que mon manteau était accroché au dos de la chaise. Je me retrouvais en juste-au-corps noir moulant et on avait retiré mes gants et mes bottines qui se trouvaient maintenant au pied du lit. Je me relevai sans faire attention et me cognai sur une petite étagère accrochée juste au dessus. Cela n'arrangea pas mon mal de tête et le fis de plus en plus violant. Je crus que ma tête allait exploser et je m'évanouis encore.
Je fis un rêve très étrange. Je voyais des chocobos de n'importes quelles couleurs crier et courir dans ma tête. Ils picoraient et batifolaient joyeusement. Des jaunes, des bleus passant par du violet pour arriver au orange. J'en vis même un couleur arc-en-ciel. Je délirais, courais à mon tours, me prenant pour un chocobo et je sentais peu à peu des plumes mes pousser sur tout le corps. Je finis en chocobo de couleur rose. Cette couleur que je détestais était devenu mon plumage.
Chapitre 2 : Premières rencontres.
Je me réveillai avec un mal de tête atroce. J'étais toujours allongée, dans la même pièce inconnue et sur le même lit. E me demandant ce que je faisais là, je me souvins du combas lamentable de deux minutes à peine entre le monstre et moi. Je ne savais pas comment j'étais arrivé là. Je portai ma main à mon frond pour m'apercevoir que j'avais des bandages l'entourant et aussi à l'arrière de ma tête. On toqua à la porte.
- Je peux entrer?
- Hein? Euh... Oui oui!
Un jeune homme blond, les cheveux en pic, entra avec un plateau de repas. Habillé d'une salopette bleu sur une chemise violette, de bottes et de gants, il avait l'air d'un fermier. Je le reconnus tout de suite et tombai du lit pointant mon doigt vers lui.
- C... C... C...
- Mademoiselle, tout va bien? Il s'approcha inquiet.
- Cloud!!! j'avais enfin réussis à dire son prénom.
- Comment connaissez vous mon nom?
- Euh... Je me rendis compte de ma bêtise. Je donnai alors la réponse la plus stupide qui me vint à l'esprit. Bin... Au pif...
- Ah bon? Vous devinez bien alors! Il me l''avait dis avec un grand sourire.
Il m'aida à me remettre sur le lit et me posa le plateau repas sur les genoux. Sur un « Bon appétit », il sortit de la chambre en emportant le récipient et le linge. Sur le plateau était disposé une assiette avec un steak de volaille, sûrement du chocobo et des frites, un verre d'eau et deux couverts. Je mangeai donc, pour ma première fois du chocobo. Comme j'aimais beaucoup la viande, je ne trouvai cela pas mauvais. Une fois fini, je posai le plateau sur la chaise. Cloud revins quelque temps après. Avec une boite de soin.
- C'était bon?
- Oui, merci.
- Je vais refaire tes bandages. Il s'assit sur le lit et commença à défaire mes bandages. Heureusement que je suis passé par là sinon ce Canine de Kalm t'aurait tué.
- Oui, merci... Vous m'avez sauvé la vie.
- Tu peux me tutoyer. Au fait, c'est quoi ton nom?
- Mon nom? Je ne savais pas si je devais dire mon vrai nom ou pas. Je donnai alors mon pseudo. Helfyr! Je m'appelle Helfyr...
- Helfyr? Ok, alors enchanté. Moi c'est Cloud Strife comme tu l'avais deviné. Il se releva, ayant fini les bandages. Si tu te sens en forme, tu peux descendre dans le salon.
Il repartit en emportant le plateau. Je regardai par la fenêtre. Le soleil était à son zénith. Je décidai alors de me lever et de descendre. Je remis sur mon dos mon manteau, enfilai mes bottines et sortis de la chambre. Je descendis l'escalier qui était sur ma droite et arrivai dans le salon. Sur une armoire était entreposées des trophées avec une photo devant. Sur les murs, des cadres en tout genre décoraient la salle. Des fauteuils étaient disposés autour d'une table basse, devant une cheminée. Dans un des ces fauteuils se trouvait une jeune femme avec de long cheveux bruns. Elle se retourna vers moi et d'un grand sourire et me salua:
- Tu as bien dormi?
- Oui, merci Tifa...
- Tu me connais?
- Bin...
- Helfyr devine les noms des gens. Sympa,non? Cloud arrivait avec des affaires pliées. Puisque tu as l'air en forme, ça te dirais de m'aider à m'occuper des chocobo?
- Oui, bien sûr! Pour me faire remercier ce n'est pas beaucoup mais c'est un début...
- Cloud, je vais y aller. Merci pour Tchita! Tifa sortit du salon.
- Tchita est un des chocobo de l'élevage. Cloud avait remarqué que je ne comprenais pas de qui elle parlait. Je suis éleveur de chocobo et Tifa en avait besoin d'un.
- Et les trophées? C'est quoi?
- Je fais aussi des courses de chocobo au Gold Saucer. Bon, je te laisse te changer. Viens me rejoindre à la grange après.
Il sortit à son tours du salon. Je remontai dans la chambre puis me changeai. Cloud m'avait donné une salopette grise avec une chemise bleu foncé un pu trop grandes pour moi. J'allai ensuite dans le salon, sortis où Cloud et Tifa étaient allés, et ouvris la porte d'entrée qui donna sur un grand enclos où quelques chocobos gambadaient. Sur le coté, il y avait une grange avec un dessin de chocobo juste au dessus des portes. Je m'y dirigeai alors et y retrouvai Cloud. Il me tendis une fourche.
- Tu peux mettre de la paille dans chaque enclos, s'il te plait? Ensuite, il faudra remplir les écuelles de légumes. Il me montra un tonneau avec marqué dessus « légumes Silkis ». Tu en mets cinq par box.
- D'accord.
- Ne te fatigue pas trop non plus. Si tu as mal à la tête, tu peux t'arrêter.
Il sortit de la grange. Je me mis alors au travaille qui dura toute l'après midi. Je remplissais les écuelles de légumes après avoir mis de la paille dans les boxes. En fin d'après-midi, je finissais de mettre des legumes dans le dernier box quand j'en vis un entièrement fermé. Je m'approchai et piquée de curiosité je poussai le verrou. Cloud arriva en trombe juste avant que je ne tire la porte,l remit en vitesse le verrou et m'écarta du box.
- Il ne faut surtout pas ouvrir ce box!
- Euh... Désolé, mais pourquoi?
- J'y ai enfermé le chocobo le plus hargneux que je connaisse, donc pour ta sécurité, n'ouvre et ne rentre surtout pas! Cloud paraissait inquiet et nerveux. Il pourrait te tuer d'un coup de patte. J'en ai déjà fait l'expérience et je n'ai pas envie de recommencer. Bon, viens, le dinné et près.
Je le suivis jusque dans la maison. Il me conduit à la cuisine et me fis asseoir. Une bonne odeur se faisait sentir dans toute la piece. Cloud me servit une assiette de soupe au légumes fait maison et s'assit en face de moi. Il me tendit une corbeille de pain que je pris.
- J'espère que tu aimes la soupe, je viens de la faire. Ce sont des légumes du potager de derrière la maison.
- J'aime bien la soupe. Chez moi, on en mange tout l'hiver. Je pris une cuillère du liquide épais et tiède et l'avalai. C'est très bon! Tifa ne vis pas avec toi?
- Tifa? Non, elle passe souvent me voir mais ell n'habite pas avec moi...
- Je croyais...
- Tifa habite à Midgar. J'étais venu lui apporter Tchita mais elle voulait fair une promenade avec moi. Alors nous sommes sortit de la ville et on t'as trouvé.
- D'accord... Au fait, pourquoi garde tu un chocobo si c'est pour qu'il reste enfermé?
- Je l'ai trouvé blessé sur la route alors je l'ai ramené. Mais je ne pensais pas qu'il était aussi hostile alors je l'ai enfermé. Je n'ai pas eu le coeur à l'abattre.
- Ah bon...
Nous finîmes de manger silencieusement. Je pensai que le chocobo en question devait être spéciale pour que Cloud le garde. Le repas terminé, je montai dans ma chambre. Cloud me donna de quoi me laver et dormir. Il m'indiqua la salle de bain et redescendit. Je pris un douche rapide en faisant attention aux bandages, me changeai et allai dormir, exténuée par cette journée.
Chapitre 3 : Problèmes.
Je dormais tranquillement quand le couac d'un chocobo me réveilla. Le soleil était levé depuis peu et brillait derrière quelques nuage blanc, les arbres des alentours bruissaient avec le vent. Je maudis alors le fichu chocobo qui m'avait sortis de mon sommeil. Mal réveillée, je descendis quand même après avoir enfilé mon manteau par dessus le pyjama que Cloud m'avait prêté. Je passai dans le salon pour me diriger vers la cuisine quand un enorme chien rouge me barra le passage. C'était bien évidemment Nanaki, plus connue sous le nom de « Red XIII ». Il me fixa avec un regard peu rassurant, balançant sa queue.
- T'es qui toi?
- Je... Je... Et bin, je...
- Red XIII, je te présente Helfyr, la jeune fille que j'ai sauvée près de Midgar.
- Je la trouve bizarre...
Red XIII s'écarta, l'air méfiant. J'allai dans la cuisine en prenant soin de ne pas m'approcher de trop près de lui. Cloud me servit un bol de céréales en forme de chocobo. Elles avaient un goût bizarre mais n'étaient pas mauvaises. Red XIII salua Cloud et partit. Après avoir fini de manger, je remontai pour me changer. Je remit la salopette et la chemise de la veille. Je redescendis et me dirigeai à la grange. Cloud me redonna une fourche et me montra les dejections des volatiles. Je compris tout de suite et commençai à le ramasser pour les mettre dans une brouette que Cloud allait vidée une fois remplie. J'entrais et sortais des boxes où je vis des chocobos verts, capables de franchir les montagnes, des bleus, capables de franchir les rivière, j'en vis même un noir, mélange d'un bleu et d'un vert, et aussi un doré dans le plus grand box. Ce devait être avec lui que Cloud participait au courses. Midi arriva. Nous fîmes une pause pour déjeuner. Le repas se passa tranquillement. Pendant le dessert, je me risquai à poser une question peu banal.
- J'ai entendu dire que le soldat de première classe Sephiroth était en vie... Mais ce n'est qu'une rumeur...
- Sephiroth? Cloud s'était levé brusquement avec un air grave et les sourcilles froncés. Il a failli détruire la planète alors il ne fait plus parti des soldats de première classe! Je ne veux plus entendre parler de lui!!!
Le dinné se finit silencieusement encore. Les jours passèrent tranquillement. Je ne parlais plus de Sephiroth à Cloud. J'appris de nombreuses choses sur les chocobos et leur mode de vie. Tifa venait de temps en temps et nous discutions de tout. Elle me parlait de Cloud, de leur enfance et quand elle abordait leur mission de retrouver Sephiroth pour le tuer, Cloud changeait de sujet. Un jour, je pris Tifa pour discuter avec elle pendant que Cloud entraînait son chocobo doré. Elle me raconta alors tout ce qui s'était passé dans le moindre détail. Cloud revint pour le dinné que Tifa et moi étions en train de préparer. Nous passâmes à table quand soudain, la porte d'entrée s'ouvrit violemment. Un homme habillé de bleu, des lunettes d'aviateur sur la tête et une cigarette à la bouche entra.
- Cloud! En passant au dessus de Nibelheim avec le Hauvent, j'ai vu Sephiroth se diriger vers le mont Nibel!
- C'est impossible Cid! Sephiroth est mort!
- Bin tu lui diras parce que j'en suis sûr que c'était lui!
- Sephiroth serait encore en vie... Cloud se retourna brusquement vers moi. Tu le savais qu'il était en vie! Cloud s'avança vers moi, menaçant. Tu le savais, n'est ce pas? Tifa! Bloque la porte!
- Cloud... Tifa ne comprenait pas.
- Tifa!
Quelque temps après, l'accueil chaleureux de Cloud s'était transformé en interrogatoire de commissariat comme dans les films que je voyais à la télévision. Assise sur une chaise, Cloud me dévisageait. Tifa, elle, attendait devant la porte, inquiète, au cas où j'essayerai de m'échapper et Cid restait à l'écart.
- Qui es-tu? Qu'est ce que tu cherche? Comment connais-tu nos noms? Je suppose que tu connaissais celui de Cid, n'est ce pas? Cloud n'était plus du tout calme. Répond!!!
- Mais je... Au bord des larmes, je ne pouvais répondre de peur qu'il s'énerve d'avantage.
- Qu'as tu à voir avec Sephiroth? Comment as tu sue qu'il était encore vivant?
- Je ne suis qu'une gamine de quinze ans, fan de FF7, qui est entrée dans le monde du jeu après une recherche dans google!!! C'est tout! Alors Arrête de me crier dessus.
Je supportait très mal la situation. Leur regard changea brusquement. Cloud s'était un peu calmé et Tifa s'était approchée. Elle me mit sa main droite sur mon front et la gauche sur le sien.
- Cloud, tu lui as fait peur... Elle est entrain de délirer! Elle se baissa devant moi et me tendit un mouchoir que je pris sans refus. Bon, Helfyr, tu vas tout nous raconter depuis le début.
- Non, laisse tomber Tifa, Cid s'approcha à son tour, c'est peut être qu'une coïncidence. Et toi Cloud! Tu es vraiment stupide!!! Cid expliqua l'énorme boulette que Cloud avait commise. Cloud, tu es le champion aux course de chocobo, Tifa s'occupe du bar le plus connu de tout Midgar et moi, je suis le chef d'une entreprise d'aviation! C'est normale qu'elle nous connaisse!
J'eus le temps de trouver la situation de chacun un peu banal, vu que je les avais déjà lu dans de fan fics. Cloud se retourna alors vers moi, perplexe et Tifa me regardait en souriant.
- Helfyr... Je... Nous...
Tifa eu du mal à dire quelque chose de distinct dans cette circonstance quelque peu ambiguë. Cloud était redevenu calme, Cid ralluma une cigarette et s'installa dans le fauteuil vert en face de la cheminée et Cloud alla refermer la grange. Je calmai à mon tour mon angoisse, montai ensuite dans ma chambre me changer et pris mes affaires ou plus simplement mon manteau. Je redescendis, saluai tout le monde, même Cloud qui était revenu, et sortis. Tifa me courut après, inquiète.
- Attends! Helfyr, excuse nous, mais nous sommes un peu sur les nerfs... Après ce que Cid à dis, Cloud a perdu son sang froid, il le perd à chaque qu'on parle de Sephiroth...
- Je ne veux pas vous déranger plus. Merci Tifa... Je me retournai et fis le plus beau sourire que je pus. Je ne savais pas ce qu'il donnait mais Tifa me sourit à son tours.
- Si tu veux partir, je ne te retiendrai pas. Mais c'est dangereux dehors et tu n'a pas d'armes. Allons demander à Cloud de te prêter un chocobo, il te doit bien ça!
Elle partit en me laissant là et revint peu après en tirant Cloud par le bras. Elle m'entraîna dans la grange et regarda dans tout les boxes. Cloud alla chercher une selle et un licol. Mon intuition de curieuse me fit alors retourner vers le dernier box. Mal grès l'interdiction de Cloud, je poussai le verrou et tirai la porte. À l'intérieur, des yeux verts émeraudes me fixèrent méchamment et qui me fis reculer.
Chapitre 4 : Gin'iro.
- Euh... Tifa?... Quand Cid a dis que Sephiroth était vivant... C'était une blague, non?
Je m'écartai de l'entrée du box sans pour autant pouvoir détacher mon regard de celui vert émeraude. Tifa se retourna vers moi et se précipita sur la porte du box pour la refermer mais une ombre argentée en sortit plus rapidement. Elle se dressa alors devant moi juste en dessous de la lampe. La lumière étincelante me faisant mal aux yeux, je mit ma main en visière. Les yeux vert émeraude étaient toujours fixés sur moi, toujours aussi menaçant.
- Se... Sephiroth!
- Couac!
Je crus que mon coeur allait lacher. Depuis quand Sephiroth faisait-il « couac »?
- Helfyr, écarte-toi!!!
Tifa sauta alors sur le Sephiroth qui faisait « couac ». De grandes ailes se déplièrent et s'agitèrent furieusement. Je m'écartai vite fait, puis en me relevant, je remarquai que ce que j'avais pris pour Sephiroth était en fait un grand chocobo argenté. Il se débattait en agitant ses ailes et ses pattes, Tifa s'accrochant à son cou comme elle pouvait mais il l'envoya valdinguer dans le box le plus proche. Il se retourna ensuite vers moi et s'approcha. De mon naturelle trouillard je reculai, tremblant de tout mes membres. Cloud arriva en trombe, alerté par le remue ménage. Il prit une corde et s'approcha doucement derrière le chocobo argenté qui lui donna un coup de patte, l'ayant remarqué. Cloud vola jusqu'au mur qu'il se prit violemment. J'en profitai pour essayer de m'échapper mais le chocobo me barra la route. Il baissa sa tête, la passa entre mes jambes et me souleva en l'air. J'atterris alors sur son dos, complètement crispée par la peur. Il ne bougea plus, apparemment calmé. Tifa se releva du box ainsi que Cloud.
- Helfyr! Elle sauta par dessus la porte du box et courut vers moi. Tu vas bien? Comment es-tu montée sur son dos? Cloud, c'est incroyable! Helfyr est montée sur le dos de Gin'iro!
- Aï... je vois ça...
- Au secourt! J'ai peur...
Je pleurais à moitié, toujours autant crispée. Tifa voulut m'aider à descendre mais Gin'iro s'écarta. Apparemment, il ne voulait pas qu'on me descende de son dos. Cloud s'approcha aussi de lui. Ils se fixèrent maintenant droit dans les yeux. On pouvait sentir une tension énorme entre eux deux. Je me détendis un peu et caressa l'encolure de Gin'iro qui sursauta mais se laissa fair. Cloud en profita pour mettre la corde à son coup ce qui lui déplut fortement. Gin'iro déploya son aile que Cloud se prit en plein ventre. Ce que je fis me paru aux premiers abords un peu bizarre.
- Du... Du calme... Gi... Gin'iro...
- Wark...
Sous ma plus grande surprise et celle de Tifa, Gin'iro se calma complètement. En essayant de descendre, il se baissa pour m'aider. Une fois debout, je sentis mes jambes me lacher et me firent tomber à terre. Gin'iro baissa sa tête pour que je m'appuie et m'aida à me relever. Tifa alla vers Cloud et le releva aussi.
- Helfyr, je ne sais pas ce qui s'est passé, mais Gin'iro à l'air de t'apprécier. Lui qui n'aime personne pourtant... Aï... Cloud boitait de la jambe gauche. Comme tu peux le voir, c'est un chocobo spécial, mais allons plutôt en discuter à la maison. Je voudrais m'excuser pour tout à l'heure et aussi t'expliquer.
Tifa et Cloud partir en direction de la maison. Je me sentais un peu mieux et pouvais marcher seule. Je laissai Gin'iro pour les suivre mais il me retint, le col dans son bec.
- Je... Je vais revenir.
- Couac... Il avait l'air méfiant.
- Je te le promet.
Il me lâcha. Je fut impressionnée de sa capacité de compréhension. Je me dirigeai vers la porte d'entrée sous le regard de Gin'iro. En entrant, Tifa me fit asseoir dans le fauteuil vert où Cid qui était assis là, était maintenant dans la cuisine buvant un café.
- Bon, comme tu as pu le voir, Gin'iro est un chocobo très spécial. Cloud s'assit en face de moi. Il a été modifié avec de la mako, d'où ses yeux vert et son plumage argenté. C'était un chocobo doré avant. Un scientifique cinglé lui a injecté des cellules particulière pour le fair ensuite tramper dans une cuve rempli de mako pure. Il est devenu très agressif et méfiant à cause de ça. Voilà, tu sais tout ce que nous savons sur lui.
- Je suis désolé d'avoir ouvert le box... Je baissai la tête. Tu me l'avais interdit mais j'ai désobéis... Pardon...
- Ce n'est rien Helfyr, du moment que tu vas bien et qu'il n'y a pas eu de blesser...
- Eh! Je suis blessé moi!
- Cloud! J'essaye de la déculpabiliser! Tu n'as presque rien en plus!
Tifa et Cloud commencèrent une scène de ménage plutôt comique pendant que Cid essayaient de les calmer. Je pouffai alors de rire qui calma tout le petit groupe.
- Hem... Je voudrait aussi m'excuser pour t'avoir soupçonner de quelque chose tout à l'heure. Comment pourrais-je me faire pardonner?
- Gin'iro!
- Hein?
- J'aimerai que vous me donniez Gin'iro. Mais si ce n'est pas possible... Alors ce ne sera pas très grave... Je disais ça comme ça...
- C'est d'accort!
- Hein? Cloud regardait Tifa qui venait de répondre à sa place. Mais, il est complètement insociable! Ce serait de la folie!
- Je ne crois pas, il l'a mit sur son dos et il lui a obéis donc c'est bon...
- Mais Tifa...
- Cloud! Nous lui devons bien ça! Et puis, si il ne part pas avec elle, tu vas encore l'enfermer dans ce box tout noir!
Après les arguments très convainquant de Tifa, Cloud finit pas accepter. La nuit était tombée depuis un moment. Tifa me conseilla de partir le lendemain. J'allai voir Gin'iro puis le remit dans son box en fermant seulement la partie du bas de la porte. Je lui dis bonne nuit et il me répondit par un « wark » amicale. Je rentrai ensuite, montai dans ma chambre, me changeai et me couchai.
Chapitre 5 : Première chevauché.
Le lendemain, je m'habillai et descendis. Je retournai directement à la grange et fus accueilli par Gin'iro. Je lui caressai le bec puis allai prendre mon petit déjeuné. Cloud me donna mon bol de céréales puis nous allâmes préparer Gin'iro. Cloud me donna une selle et un licol noirs que j'installai avec l'aide de Tifa. Les étrillés était vert émeraude ainsi que les anneaux du licol. Tout était spécialement pour Gin'iro qui fut apparemment ravi de cet ornement. Cid me donna un sac de vivre que j'accrochai derrière la selle. Tifa déplia une carte du monde.
- La ferme de chocobo est ici, si tu veux trouver des armes et une salle d'entraînement, tu peux aller à Midgar. Elle me montra sur la carte.
- Mais, je n'ai pas d'argent...
- Tiens... Cloud me tendit une petite bourse.
- Mais, je ne peux pas accepter...
- Cloud te les prête, tu lui rendras plus tard. Tifa replia la carte et la mit dans une sacoche de la selle. Si tu deviens forte les combats seront faciles. Il y a assez pour une arme convenable et plusieurs des cours de combat. Si tu as besoin d'argent, tu peux te battre contre des monstres en dehors des villes.
- Merci Tifa. Je la serrai dans mes bras. Merci aussi Cloud pour le séjour chez toi et toi aussi Cid!
Je grimpai sur Gin'iro facilement, grace à mes anciennes années de cheval, saluai le petit groupe et donnai quelques coups sur les flancs de Gin'iro qui partit d'un coup. Tifa, Cloud et Cid et me faisaient signe de la main mais je n'eus que le temps de l'apercevoir. Gin'iro courait très vite. Je m'accrochai à son cou comme je pouvais et la gorge sèche, je réussis à lui crier:
- Gin'iro! Peux tu aller moins viiite!!!!
- Wark! Il s'arrêta net ce qui me fis voler dans de la vase visqueuse.
- Merci... Eurk... Je suis tombée dans quoi moi? Le ciel pourtant si clair, s'assombrit brusquement. Gin'iro se mit alors derrière moi, menaçant. Qu'est ce qui se passe, Gin'iro? Aaaaaaaah!!!
Je me retournai et vis un énorme serpent qui se dressait derrière moi, sa triple queue se balançant méchamment. Gin'iro me prit par le col et rebroussa chemin le plus vite possible. Enfin éloignés, il s'arrêta et me posa à terre. C'était le bouquet! Complètement apeurée, je ne pouvais plus bouger du tout. Gin'iro me regardait, inquiet. Il me reprit pas le col et me remit sur son dos. Malheureusement, je sentis quelque chose de mouillé sous mes fesses. Je n'avais pas pu me retenir à cause de la peur et je pestai. Je réussis à me décrisper, descendis et cherchai dans le sac de vivre. Pourvu que Tifa est mis des vêtement de rechange. Raté! Je n'avais plus qu'à faire le chemin, trempée dans ma propre urine. Je me retournai vers Gin'iro et je crus qu'il était entrain de rire.
- Très drôle, Gin'iro! Mais je ne suis pas comme toi! Pas aussi courageuse...
- Wark! Il posa sa tête sur mon épaule de manière réconfortante.
- Bon, on va aller à Kalm pour que je lave mes vêtement... Et moi en passant...
- ...
- Toi aussi, je nettoierai ta selle aussi. Bon, on y va. Mais doucement, cette fois ci...
Je me remis sur son dos et il partit, doucement. Nous traversâmes une montagne, puis quelques collines, fîmes une pose déjeuné et à la fin de la journée, Kalm fut en vu. Je donnai quelques coups de talons et Gin'iro partit un peu plus vite, mais pas trop. Arrivé à l'entrée de la vile, je descendis à terre et tenant Gin'iro par le licol, j'entrai. Si mes souvenir étaient bon, l'hôtel devait se trouver à gauche. Je poussai la porte et timidement, passai la tête. Le comptoir était juste devant. Derrière se trouvait une jeune fille habillée simplement. Elle était devant un panneau où les clefs y étaient accrochées.
- Bonjour! Elle me souris.
- Euh... Bonjour... Vous avez une chambre et une écurie?
- Désolé, mais nous n'avons pas d'écurie.
- Ah bon... Eh! Gin'iro me poussa complètement à l'intérieur et entra en s'essuyant les pattes sous mon regard médusé et celui de la jeune fille. Je peux peut être l'emmener dans la chambre? Il est très propre...
- Euh... Et bien...
- Merci! Je fis un grand sourire. Je vous paye maintenant?
- Hein... Euh, oui!
Je payai l'hôtesse et montai à l'étage. Elle regardait bizarrement Gin'iro qui n'appréciait guère. Je le fit monter plus vite, de peur qu'il ne s'énerve. En entrant dans la chambre, je mis mon manteau directement à laver et me dirigeai directement dans la salle de bain. Je me déshabillai et voulus entrer dans la douche quand je sentis un regard pesant me fixer. Je me retournai et je vis les yeux vert émeraude de...
- Gin'iro! Non mais faut pas se gêner!
Pour toute réponse, j'eus un « wark » moqueur. Ce chocobo me donnera sûrement du fils à retorde. Je pris ma douche et une fois propre, je retournai à la chambre emmitouflée dans des serviettes. Gin'iro était couché dans un coin, dormant à point fermé. J'allai vérifié mon linge s'il était propre, l'étendis pour qu'il sèche et me couchai sur le lit. Soudain, un grognement se fit entendre. Gin'iro releva la tête et me fixa.
- 'Scuse moi... J'ai faim...
Je pris le sac de vivre, enlevai en passant la selle et le licol de sur Gin'iro. Je pris un sandwich et le mangeai tranquillement. Gin'iro continua de me fixer. Je pris un autre sandwich et lui donnai après avoir enlevé la viande. Il le mangea goulûment et me refixa.
- Désolé, mais tu attendras demain. Je n'ai que ça.
Il mit sa tête sous son aile pour se rendormir. J'enlevai mes serviettes et me mis sous les drats. Je me dis que je pouvais peut être visiter un peu ce nouveau monde avec Gin'iro. J'avais envie d'aller au Gold Saucer mais me rappelai qu'il fallait de l'argent pour y entrer. Je pouvais peut être aller à Nibelheim voir si Sephiroth y était vraiment mais après. Je m'endormis rapidement en rêvant du serpent géant. Moi qui voulais savoir si j'en avais peur, j'étais maintenant informée de ma frousse des serpent géants.
Chapitre 6 : Reflets pourpres.
Le lendemain, Gin'iro me réveilla au levé du soleil. Ne voulant pas me lever, il tira les drats du lit et me balança mes affaires dessus. Je fus contraint de m'habiller, de mauvaise humeur. Après avoir préparé Gin'iro, je sortis de la chambre, emportant toutes mes affaires et partis en ville. Gin'iro me suivait sans que je n'eus à le tenir pas le licol. Je décidai d'acheter des vêtements de rechange au cas où. Je pris des affaires simples moulantes et noires. J'achetai aussi quelques légumes pour Gin'iro. Une fois les courses finies, je montai sur son dos et nous partîmes de la ville. Le voyage dura quelques heures quand Midgar fut enfin en vu. Je retournai donc, pour la deuxième fois dans la ville. Les rues étaient remplies de personnes et de voitures. Je sentis Gin'iro s'énerver sous moi. Pour le calmer, je lui caressai l'encolure. Il se calma un peu mais resta tendu.
Je dépliai un bout de papier où était écrit une bonne adresse pour des armes. Le problème, je ne savais pas du tout le nom des rues et où aller. Je descendis à terre et essayai de trouver quelqu'un pour m'aider. À mes questions, on me regardait bizarrement ou m'envoyait promener. Gin'iro me regardait, amusé de tout mes efforts qui ne servaient à rien. Je réussis quand même à obtenir l'endroit où je devais aller. Je remontai alors sur Gin'iro, remerciai la personne puis me dirigeai vers la ruelle qu'elle m'avait indiqué. Je fis tourner Gin'iro pour déboucher dans une ruelle sombre avec une seule pancarte sombre et une ouverture dans un magasin, encore plus sombre. Je relus l'adresse, un peu sceptique mais j'étais bien à l'endroit indiqué sur le papier. Je descendis de Gin'iro et entrai dans le magasin. La pièce était petite et ne comportait pas d'étagère. Une petite sonnette était posé sur un comptoir poussiéreux. Je la fis alors sonner et attendis. On j'entendis quelque chose tomber et quelqu'un jurer. Un homme apparue de derrière une porte de perles de différant marrons.
- Bonjours... Je peux vous aider? Il ramena une mèches de ses cheveux blonds pâles derrière son oreille. Sa voix était à peine audible mais inquiétante.
- Euh... Bin en fait, on m'a donné une adresse pour acheter une arme mais comme je ne savais pas où c'était, j'ai demandé à quelqu'un qui m'a...
- Vous venez acheter une arme donc.
- C'est ça...
- Par ici, suivez moi...
Je suivis l'homme derrière la porte de perle et me retrouvai dans une grande salle entièrement remplie d'armes de toute sorte. Je parcourrai des yeux le mur où était accroché des épées de toutes tailles, des armes à feu à plusieurs canons, des sabres des plus bizarres et des lances de différents types. Je me déplaçai vers les armes à feu mais me rappelai de mon incapacité à visé correctement. Mon regard fut soudain attiré par une faible lumière rouge venant d'un meuble à part. Je m'approchai et vis une faux dessus une vitre. Elle comportait deux lames de part et d'autre du manche. La plus grande se recourbait vers le bas et la plus petite vers le haut. Elles étaient de couleur noir et des reflet pourpres réverbéraient la lumière à un rythme régulier. À chaque extrémités du manche pourpre étaient placé des sphère noires. Le vendeur s'approcha à son tour et souleva la vitre. Il me tendis la faux que je pris à deux mains, en croyant qu'elle était lourde, mais je fus impressionnée par sa légèreté. Je la brandis alors facilement.
- Cette faux vous convient-elle?
- Euh... Bin, oui...
- Très bien, elle est à dix-huit mile gils.
- Dix-huit miles gils? Euh... Et bien... Je fouillai dans la bourse et commençai à conter. Je crois que c'est bon...
Je lui tendis toute la bourse que le vendeur pris. Il me reconduit dans la première pièce. Il ouvrit une caisse puis me tendis une pièce de deux gils et une sacoche pour accrocher mon arme derrière mon dos. Je sortis du magasin, enfilai la sacoche et y mis la faux aux étranges reflets pourpres. Je montai sur le dos de Gin'iro qui m'attendait dehors. J'eus envie d'essayer la faux contre quelque chose. Je dirigeai alors Gin'iro vers la sortis de la ville. Nous nous éloignions de Midgar puis je le fis arrêter. Je m'écartai un peu de lui et attendis.
Soudain, un loup violet m'attaqua. Je me mis maladroitement en position de combat. Il sortit griffes et crocs et se jeta sur moi. Je plaçai ma faux de travers entre lui et moi pour qu'il morde le manche. Je balançai ensuite ma faux sur le coté, ce qui fit voler le loup. Il se releva. Je courus alors vers lui pour lui assener un coup de lame qu'il se prit sur le coté. Avant d'être projeté plus loin, il me donna un coup de griffe dans la jambe droite, il tomba lourdement sur le sol mais ne se releva pas et son corps disparu. Je regardai Gin'iro puis me dirigeai vers l'endroit où je pensais trouver de l'argent et peut être même une objet, comme dans le jeux. J'y trouvai à la place une petite créature de même couleur que le loup, toute poilue. Elle tenait dans ses pattes un petit sac qu'elle me donna, puis disparue à son tour. J'ouvris le sac et y trouvai des gils. Je savais maintenant comment les monstres pouvaient les transporter. Gin'iro accourut vers moi, inquiet. Je pris dans mon sac une boite de soin que j'ouvris. J'y trouvai des bandages, une bouteille de désinfectant et des petites fioles bizarres. J'en pris une et l'examinai. Je lus sur l'étiquette « potion ». Je l'ouvris, hésitai un peu avant de la boire cul sec puis vis des petites lumières entourer mon corps dans une tiède chaleur. Quand les lumières s'estompèrent, je me sentais en pleine forme. J'eus quand même un goût bizarre dans la bouche mais je ne m'en souciai pas.
Je retournai à Midgar pour déjeuner. Je cherchai dans la ville un endroit pour manger tout en comptant mes gils. Quatre-vingt douze gils. J'entrai dans une épicerie, en laissant Gin'iro dehors, et acheta de quoi manger. Au final, il ne me resta plus qu'une dizaine de gils. Je mangeai tranquillement sur un banc en regardant passer les gens. Je donnai à Gin'iro quelques légumes achetés auparavant à Kalm.
- Tu sais quoi, Gin'iro, pour mon entraînement, j'aimerai bien que ce soit Vincent Valentine qui me le fasse. Qu'est ce que je raconte moi... Je parle à un chocobo...
- Wark! Gin'iro me regarda, amusé.
- Quoi? C'est vrai! Tu crois que c'est normal de parler à un chocobo qui répond en pl... Je m'aperçus soudain que, rien qu'en regardant Gin'iro, je le comprenais quand il voulait me dire quelque chose. Je savais pas qu'on pouvait comprendre les chocobos... Tu me comprends aussi?
- Wark! Il me fit oui de la tête.
- Ok... Après tout, je suis bien dans l'univers d'un jeu vidéo...
Une fois fini de manger, je pris Gin'iro par le licol et me fondai dans la foule. Je me baladai tranquillement quand soudain, on me bouscula. Je perdis l'équilibre mais avant de tomber à terre, je fus rattrapée par un homme. Il me remit sur mes jambes. Je sentis Gin'iro se crisper à coté de moi. L'homme était grand, avec de longs cheveux noirs. Il devait avoir la trentaine; peut être moins. Il portait un bandeau rouge sang au front de même couleur que sa cape. Habillé tout de noir, ses ceinture argentées ressortaient en brillant ainsi qu'un étrange bras jaune orange métallique. Ses yeux pourpres me fixaient à me mettre mal à l'aise.
Chapitre 7 : Diseuse de bonne aventure.
- Excusez moi, mademoiselle, tout va bien?
- Oui... Merci...
- Très bien, alors bonne journée.
Il me tourna le dos, commença à partir mais je le tira par la cape, poussée par une soudaine impulsion. Il se retourna.
- Oui?
- Pardon! Je sais pas pourquoi j'ai fait ça! Enfin, je trouve votre cape très belle alors je me demandais en quoi elle était faite et... Je suis vraiment désolé...
- Ce n'est rien... C'est simplement du coton.
- Ah, d'accord... Excusez moi encore, Vincent... Je mis mes mains devant ma bouche. J'avais encore fait l'erreur de dire le nom que je ne devais pourtant pas connaître, normalement.
- Nous nous connaissons?
- Euh... Je suis une diseuse de bonne aventure! Enfin, plutôt ratée parce que je ne vois que le passé...
- Vraiment? Alors, pouvez vous dire mon passé? Il me tendis sa main droite.
- Et bien... Oui, je vais essayer... Je la pris entre les miennes et la serrai tout en fermant les yeux, pour faire semblant. Je réunis toutes les informations que j'avais lu sur internet. Je vois... Un conflit avec une femme... Une belle femme au long cheveux bruns... Elle porte une blouse blanche... Et... Elle est enceinte... Je vois... Un homme... Lui aussi en blouse blanche... Des lunettes et des cheveux noirs attachés... Je vois un nourrisson que vous portez dans vos bras... L'autre homme vous l'arrache des mains... Vous ne pouvez rien faire... Je vois... Un coup de feu... Vous tombez... L'homme qui vous a tiré dessus vous regarde avec mépris... Je vois... Une table d'opération... Des tubes de liquide vert... Puis plus rien... Vous êtes enfermé dans une boite... Je sens en vous beaucoup de remord... Une grande tristesse...
- Je pense que ça ira. Il retira sa mains.
- Excusez moi... J'ai dû vous blesser en remémorant des souvenirs tristes...
- Non, ce n'est rien...
- Je vous offre un café pour me faire pardonner!
Je l'emmenai sans attendre sa réponse, sachant qu'il allait refuser. Je trouvai un bar et y entra. Gin'iro attendit dehors en faisant un peu la tête. Je fis asseoir Vincent à une table et comandai un café et un diabolo grenadine avec une paille, n'aimant pas le café. Le serveur apporta nos consommations. Vincent ne pouvait maintenant plus refuser. Il but alors une gorgée de son café. Je le regardait tout en sirotant. Vincent parut gêné. J'engageai alors la conversation.
- Alors, vous habitez ici?
- Oui.
- Vous faites quoi dans la vie?
- Je m'occupe d'une salle d'entraînement, mais je ne l'ouvre jamais.
- Ah bon? Pourquoi?
- Parce qu'il ny a plus besoin de savoir ce battre. Les transports en communs vont de villes en villes.
- Est-ce que vous pourriez m'entraîner?
- C'est à dire que...
- S'il vous plait... J'ai vu dans votre passé que vous saviez très bien vous battre!
- C'est d'accord mais...
- Si c'est pour l'argent, je ferai des combats pour pouvoir vous payer!
- Bien...
Il finit son café et moi mon verre puis il m'emmena à travers la ville suivit de Gin'iro . Les passant se retournaient sous notre passage. Je me demandais si c'était à cause de Gin'iro ou de Vincent. Il ne parla pas pendant tout le chemin et arrivé dans une sombre ruelle, il s'arrêta si brusquement que je faillis lui foncer dedans.
- Nous sommes arrivés. Attendez moi ici.
Il déverrouilla une petite porte et entra. On entendit du raffut, des chose se casser, une tête se cogner et un juron bien fort. Je me hatai à l'intérieur pour voir ce qui se passait mais dans ma précipitation, je trébuchai sur quelque chose de dur pour atterrir sur une autre de plus molle qui laissa échapper un drôle de bruit. Soudain, la lumière s'alluma.
- Mais c'est quoi ce raffut? C'est toi Vincent?
Je me trouvai dans une position plutôt fâcheuse. J'étais tombée tête la première sur Vincent et étais maintenant avachis sur lui. Une jeune fille brune au cheveux courts nous regardait amusée.
- Bah alors, Vincent, tu peux pas attendre d'être dans ta chambre? Elle avait un sourire moqueur.
- Je ne vois pas de quoi vous voulez parler, Youfie. Vincent se leva avec moi dans ses bras et me posa à terre. Bien, nous n'allons pas rester ici. Allons dans la cuisine.
Il passa devant la jeune ninja qui me fis signe de la suivre. Gin'iro referma la porte et vint nous rejoindre dans la cuisine. Je posai ma faux contre le mur et m'assis.
- Salut, je m'appelle Youfie!
- Moi c'est Helfyr...
- T'es la petite amie de Vincent?
- Hein? Je rougis à mon maximum. Nonnon!
- Youfie, elle est seulement ici pour que je l'entraîne...
- Ok ok, mais on sait jamais! Ça fat combien de temps que t'es pas sortis avec quelqu'un?
- Je ne pense pas que ce soit vos affaires.
- Moi je ne suis jamais sortis avec quelqu'un...
- Ah bon? Youfie me regarda, les yeux ronds. Pourtant t'es plutôt bien roulée, alors je comprend pas...
- Ah... Bin, en fait, je ne cherche pas à sortir avec quelqu'un, je trouve ça un peu idiot et inutile. Je savais au fond de moi qu'il y avait une autre raison mais dans ce monde, elle avait disparu.
- Bon, je vais vous laisser! Je dois encore aller voir Cid, Cloud, Tifa et Red XII! Youfie se le va et sortit.
- Nous allons pouvoir commencer l'entraînement.
Vincent se leva. J'en fis de même et le suivis à travers la maison, passant par un couloir pour arriver devant une grande porte. Il l'ouvrit et me fis entrer dans une grande salle de sport avec un grand tatami recouvrant le sol. Vincent accrocha sa cape au porte manteau juste à coté de l'entrée et tendis la main pour qu'il accroche le mien. Je lui donnai mon manteau pour me retrouver en juste-au-corps noir. J'enlevai aussi mes gants pour être plus à l'aise.
- Maintenant, vous pouvez faire cinq fois le tours pour vous échauffer.
Chapitre 8 : C'est dur le sport !
Le debut d'après-midi s'annonça très violant. Pour moi, qui n'étais pas très sportive, je faisais toute une année de sport en une après-midi. Les tours de gymnases, les pompes, les abdominaux, et toutes autres formes de musculature y passaient. Curieusement, je réussis à tenir le coup pendant une demi heure mais au delà j'étais complètement crevée. Gin'iro me regarda souffrir pendant que Vincent observait et notait je ne sais quoi. Je n'en pouvais plus. Après cinq tours d'échauffement, trois séries de dix pompes et dix abdominaux, Vincent eut la bonté de me fair arrêter mais pas pour me reposer. Je devais maintenant fair des étirements qui durèrent aussi une demi heure. C'était le coup de grâce. À terre, je ne pouvais plus bouger tellement la fatigue me clouait au sol. Vincent se pencha au dessus de ma tête.
- Vous ne devez pas être très sportive...
- Non, sans blague... Je le dis avec le peu de force qui me restais
- Tenez, ça vous aidera à tenir jusqu'à la fin de la journée. Il me donna une petite fiole. Cet potion X vous régénérera complètement. Nous pourrons alors continuer et passer au combat.
- Je crains le pire... Je bus la fiole cul sec, me sentis soudain en pleine forme et bondis sur mes jambes. Ouahou! C'est fort ce truc! Encore mieux qu'une potion!
- À présent, j'aimerai évaluer votre temps de réaction.
- Alors là, vous allez être déçu. Mon temps de réaction est vraiment pathé... J'évitai de justesse le coup de poing que me lança Vincent. ...tique.
- C'est déjà ça. Mais nous allons voir jusqu'où vous pouvez aller.
Vincent m'attaqua une deuxième fois. Malheureusement, je me pris le coup en plein ventre. Je vis son pied droit m'arriver dessus à grande vitesse. Pour l'éviter, je roulai à terre. Vincent courut vers moi pour me redonner son pied que je fus obligé d'accepter et roulai quelques mettre plus loin. J'essayai de me relever et une fois sur mes jambes, je mis mes bras en crois pour parer son prochain coup, tout aussi rapide que les précédants. Je resserrai soudain mes jambes, emprisonnant celle de Vincent. Je fis alors une roue pour le mettre à terre. Il se réceptionna sur sa main et se remit sur ses pieds. Pendant un moment, il n'attaqua pas. Je pus voir que son visage était resté le même. Aucun froncement de sourcils, aucun mouvement de lèvres ni aucune expression n'était visible. Il s'élança à nouveau sur moi. Tellement absorbée par son visage sans sentiment, je me pris un énorme coup dans le ventre qui me fis cracher un peu de sang et m'écroulai en le tenant. Toujours éveillée, je vis Gin'iro foncer sur Vincent qui l'évita de justesse. Gin'iro s'approcha ensuite de moi, inquiet.
- Ça... Ça va aller, Gin'iro... Merci de t'inquiéter pour moi...
- Je suis vraiment désolé, Helfyr, je n'ai pas pus retenir mon coup! « Guéri max »! Des petites lumières vertes m'entourèrent et entrèrent progressivement dans mon corps, au niveau du ventre. Je me sentis tout de suite mieux. Est ce que ça va?
- Oui, ça va. Je me relevai avec l'aide de Vincent.
- Pour vos reflex, votre niveau est bas mais en faisant de nombreux exercices, vous progresserez vite.
- Quel genre d'exercice? Je m'attendais au pire.
- Nous commencerons par des exercices faciles puis nous monterons les niveaux progressivement.
Vincent alla chercher un gros cylindre avec des courtes barres dépassant de tout les cotés. Il y avait plusieurs parties pivotantes. Je me mis en face et Vincent commença à les faire tourner par saccade. Je devais parer chaque barres pour ne pas me les prendre. Malheureusement, je m'en pris plus que je ne parais. Nous continuâmes avec d'autres exercices de maniement à la faux. À la fin de la journée, j'étais couverte de bleus et complètement vidé de toute mon énergie.
- Vous avez bien travaillé, venez, le dîner est prêt.
Je le suivis dans la cuisine où un repas qui sentait très bon m'attendait. Je m'assis en face de Vincent qui me servis. Dans mon assiette était disposé des pâtes avec un steak de boeuf, ou de je ne sais pas trop quoi en fait. Vincent n'avait pas grand chose dans son assiette. Il avait aussi un verre de vin rouge devant lui. Peut être du sang, qui sait. Je ne voulais pas vraiment croire tout ce qui se disait sur lui dans des forums ou des blogs consacrés à son personnage du jeu. Beaucoup disait que c'était un vampire et qu'il n'était plus vraiment humain. Je comprendrai pourquoi pour le « pas vraiment humain » en voyant ses limites mais pour le « vampire », je n'étais pas très sûr. Bien qu'on le trouvait dans un cercueil dans le jeux comme un vampire, il ne l'était pas pour autant. Bien qu'il soit froid et distant avec tout le monde un peu comme un vampire, il ne l'était pas pour autant. Et bien qu'il soit habillé un peu comme un vampire, il ne l'était pas pour autant non plus. Mes arguments si convainquant me firent douter.
- Vous voulez du vin?
- Gné? Non merci, je ne bois pas de san... De vin! Je n'aime pas ça!
- Voulez vous autre chose?
- Un verre de lait suffira, merci.
J'étais tellement entrain de fixer son verre qu'il l'avait remarqué. Je finis entièrement mon assiette et bus d'une traite le verre que me donna Vincent. Le repas fini, j'aidai à faire la vaisselle puis montai dans une chambre que Vincent m'avait donné. Je pris une douche qui me relaxa. Par contre, toutes mes articulations étaient douloureuses. Les étirements me les avaient vraiment travaillés. J'avais des courbatures partout. Même aux muscles que je ne connaissais pas. Je me couchai ensuite dans mon lit et m'endormis tout de suite.
Vincent me réveilla tout les matins à sept heurs. Moi qui étais plutôt grasse matinée, je ronchonnait à chaque fois. Les entraînements se passaient de la même façon. Échauffements, étirements, combats à mains nues, exercices de reflex et maniement de ma faux. Après chaque journées d'entraînement, je faisais une petite balade avec Gin'iro pour lui dégourdir les pattes. Pendant les repas, je parlais de tout et de n'importe quoi. Vincent ne parlait pas beaucoup et m'écoutait tranquillement. Parfois, je me demandais si ce que je racontais l'intéressait vraiment. Je voulais en savoir plus sur lui, alors je lui posais aussi des questions. Il répondait vaguement ou arrivait subtilement à ne pas me donner de réponse. Jour après jour, je sentais mes difficultés s'atténuer de plus en plus. Je m'améliorais aussi en courses, permettant à Gin'iro d'aller à chaque fois un peu plus vite. Je sentais aussi quelque chose de nouveau en moi. Quelque chose que je n'avais jamais sentis auparavant. Ne pouvant pas dire ce que c'était, je ne me souciai pas. Mais bizarrement, j'arrivais de moins en moins à regarder évincent dans les yeux sans rougir.
Chapitre 9 : Questions, Réponses.
Un matin, habituée des reveilles de bonnes heurs, je me réveillai sans que évincent n'eut à venir trois fois me sortir du lit. Je m'habillai de mes affaires simples que j'avais acheté à Kalm puis redescendis. Je voulus aller voir Gin'iro mais ne le trouvai pas. Vincent m'indiqua les écuries. Je courus retrouver mon compagnon de routes mais quand j'entrai, je vis de long cheveux argentés se balancer. Ce n'était pas le plumage de Gin'iro mais bien des cheveux et la seule personne que je connaissais les ayant ainsi n'était autre que...
- Sephiroth!
Je ne savais pas pourquoi, j'en avais peur. Il était grand, inspirant le respect tout comme il était décrit dans le jeu. On sentais autour de lui, une atmosphère étrange. L'air était glacial et étouffant. Je reculai pour pouvoir m'enfuir mais il m'attrappa en me mettant la main sur ma bouche pour que je ne cris pas. Il m'entraîna dans le box. J'entendis soudain des pas approcher.
- Helfyr? Vous êtes là?
- Mmmmh... Sephiroth me fis signe de me taire, enleva sa main mais ne desserra pas son étreinte. J'ouvris la bouche pour parler pendant qu'il me faisait non de la tête. Je suis avec Gin'iro! Je viendrai déjeuné plus tard.
- Votre entraînement se fera après, mais ne tardez pas trop non plus.
J'entendis les pas de Vincent s'éloigner. Sephiroth me retint encore quelques instants, le temps que le bruit des pas se taisent, et me relâcha. Mon corps tremblait. Je regardais Sephiroth droit dans les yeux, ne pouvant détacher mon regard du sien. Il se leva et me tendis sa main pour me relever. Je ne pouvais fair aucun mouvement, pétrifiée par la peur. Je ne savais pas ce qu'il me voulait ni ce qu'il allait me faire. Voyant que je ne bougeais pas, il me pris doucement par les bras et me releva. Je tenais à peine sur mes jambes tellement elles tremblaient. Était-il gentil ou méchant? J'avais lu qu'il était manipulé par Jénova et que c'était à cause d'elle qu'il était devenu fou pou vouloir détruire la planète. Mais alors, qu'en étai-il au juste.
Toujours face à face, nous nous regardions droit dans les yeux. Son regard vert émeraude me fascinait. Sa pupille était fine entouré d'une belle couleur verte étincelante. Sur son visage froid était apparut un sourire. Ce sourire n'était pas froid mais réconfortant. Je ne m'attendais pas à un tel sourire. Il m'aurait fait rougir si je n'étais pas blanche comme un cachet à cause de la peur. Pourquoi avait-il un sourire si chaleureux. Un personnage si froid, si distant de tout le monde, si...
- Ça va pas? Tu es toute blanche... Surprise peut être?
- Aheuhbinhjehtuhicihmoihlàh... Je ne pouvais absolument pas articuler, mais en plus de ça, je faisais des gestes avec mes bras qui ne voulais rien dire.
- ... Pfff... Il ria silencieusement. Tu es drôle Helfyr!
- Mais c'est pas ma faute! Je lui avait crié dessus mais ne savais comment il réagirait. Malheureusement, il ne souriait plus du tout. P... Pardon...
- Ahahah! C'est vraiment drôle! Si tu voyais ta tête!
- Mais, je...
- Bon, allons quelque part d'autre. Il était redevenu sérieux. Si Vincent revient, nous ne pourrons pas discuter. Il se transforma soudain en chocobo.
- Gi... Gin'iro! Alors c'était vous!
- Wark!
Je montai sur son dos et il partit. En sortant, nous passâmes devant la fenêtre de la cuisine. Je toquai pour prévenir Vincent que j'allais fair une balade. Gin'iro, ou plutôt Sephiroth, courut à toute vitesse jusqu'au montagne où aucun regard désobligeant pouvait nous voir. Je descendis à terre et Sephiroth se retransforma sous mes yeux ébahit.
- Impressionnée?
- Non, pas du tout... Bien sûr que oui! Vous croyez que j'en vois souvent, des personnes se transformer en chocobo dans mon monde? Et dans celui là, je suis pas sûr qu'on en ai vue beaucoup non plus! Franchement, c'est fort! Je débarque dans un jeux vidéo, je vois un chocobo grandeur nature, je rencontre Cloud, Tifa, Red XIII, Cid, je monte sur le dos d'un chocobo, puis un serpent géant a failli me dévorer, je rencontre Vincent, mon perso préféré, ensuite Youfie, je passe deux heures d'entraînement intense qui m'ont donné des courbatures pas possible, et pour finir, je rencontre le personnage le plus adulé des fans de FF7, le grand Sephiroth!!!
- Tu as fini?
- Oui... J'étais complètement essoufflée. Je peux vous posez une question?
- Oui, bien sûr.
- Pourquoi êtes vous ici? D'où viens votre pouvoir de transformation? Vous êtes gentil ou méchant? Que voulez vous? Vous auriez pus vous enfuir de nombreuse fois, alors pourquoi être resté? C'est normal que vous avez vos vêtement lors de votre transformation? N'êtes pas vous sensé être mort? Vous avez quel âge en fait?
- Eh! Tu devais en poser une, non?
- Ah... Pardon...
- Bon, récapitulons, première question.
- Pourquoi êtes vous ici?
- Parce que je t'y ai emmenée, suivante.
- Mais... Sephiroth me faisait plus penser à un gamin qu'un soldat de première classe. Bon, d'où viens votre pouvoir de transformation?
- De la rivière de la vie, quand j'ai sauté dedans avec la tête de Jenova, suivante.
- Euh... Vous êtes gentil ou méchant?
- À toi de décider, suivante.
- Que voulez vous?
- Rien de spécial, suivante.
- Je sais plus... Ah si! Vous auriez pus vous enfuir de nombreuse fois, pourquoi êtes vous resté?
- Parce que tu es drôle et que je n'ai rien d'autre à faire, suivante.
- ... Je rougis un peu. C'est normal que vous avez vos vêtement lors de la transformation?
- Ce sont la selle et le licol qui se transforme aussi, suivante.
- Même le caleçon? Pensai-je. Vous n'êtes pas mort?
- Non, la rivière de la vie m'a rejeté, suivante.
- Je n'ai rien compris... Enfin, si, quelque truc mais...
- Mais?
- Ce n'était donc pas vous qui avez fait brûler Nibelheim...
- Si. J'ai brûlé Nibelheim. J'avais perdu la raison mais en plongeant dans la rivière de la vie, j'ai pu voir mon passé. J'ai un peu compris ce qui c'était passé et maintenant, j'ai toute ma tête.
- Oui, mais, qui a tué le président Shin-ra alors? Et qui a combattu Cloud?
- Jenova.
- Je ne comprend pas, c'était votre corps, non?
- Non. Jenova a utilisé un clone et l'a modifié génétiquement pour prendre mon apparence.
- Vous étiez où alors?
- Où Cloud a trouvé Gin'iro. Dans une cuve.
- Mais il m'a dis qu'un scientifique cinglé vous avait modifié...
- Non, ce n'était pas ce rat d'Hojo. C'était tout simplement d'autres scientifiques qui m'étudiaient. Cloud n'en savait rien du tout.
- Aaaaah, d'accord. J'ai compris. Mais, vous n'en voulez pas à Cloud?
- Pourquoi? Ah... si, un peu. Je ne le laissais pas monté sur mon dos. Puis il m'a enfermé suite à une colère que je n'ai pas maîtrisée.
- Ah, bon... Mais au fait, vous m'avez vu dans l'hôtel de Kalm! Et en plus, vous en avez profité pour enlever mes drats! Sale voyeur!
- Euh... On y va, sinon, Vincent va s'inquiéter...
- Je ne remontrai pas sur votre dos! Vous avez dû bien vous rincer l'oeil...
- Tu fais comme tu veux, mais je rentre sans toi alors! Bye bye! Il se transforma en chocobo et partit.
- Eh! Mais attend!
Je lui courus après et au bout d'un quart d'heure de course, il finit par ralentir. J'en profitai pour sauter sur son dos. Nous repartîmes dans Midgar pour rentrer. Arrivé au gymnase, je mis Gin'iro dans son box et la journée se passa comme prévu.