Le début d'une longue histoire
Publié : 15 oct. 2006 14:49
Erf, je crois que je suis parti pour écrire un roman...
Bon, voici donc le début, mon oeuvre la plus longue a ce jour.
Je tiens a préciser que cette version est précaire et plus que susceptible de changements. A mon sens, ca ressemble a un brouillon, mais bon
Voici donc le fameux texte.
Le ciel était rouge, éclairé par un soleil couchant, et l'herbe verte. Les éludibs caquetaient. Wynoa regardait le ciel, assise sur le toit de l'écurie, pensive. Encore une journée bien monotone ! C'était une jeune fille de dix-huit ans, qui s'occupait avec son père de l'écurie de l'île de Kloos. De taille moyenne, avec un visage fin et les yeux et les cheuveux noirs de son père, elle était d'un naturel pessimiste et colérique, ce qui ne la rendait pas moins populaire sur toute l'île.
Elle était épuisée, après sa dure journée de labeur, mais fier d'elle. Depuis le temps, elle avait appris à apprécier ces animaux stupides, ces poulets géants à poils ras, qu'étaient les éludibs. Perdue dans ses pensées, elle entendit à peine le messager arriver, mais elle comprit tout de suite ce qu'il ce passait lorsqu'elle le vit.
- Encore une nouvelle loi, hein ? dit-elle dans un soupir. Manquait plus que ça. C'est quoi cette fois ?
- Eh bien, tu ne vas pas être contente.
Il sortit un parchemin et lut
- Aujourd'hui, le quinzième jour de la lune de Primia, Moi, le Roi, déclare illégal tout déplacement non autorisé à dos d'éludibs sans Mon autorisation ou celle de mes dévoués Seigneurs des Iles. De ce fait, quiconque vu voyageant à dos d'éludib se verra condamné pour cinq ans aux travaux forcés.
- Pfff... Encore une liberté de moins... Bon, j'en parlerai moi même à Kael, ne t'embête pas à le chercher.
- Merci Wynoa. Bonne soirée !
Bonne soirée ? Comment pourrait-elle passer une bonne soirée après avoir entendu ça ? Elle se leva et parti à la recherche de Kael.
Lorsqu'elle le trouva, il faisait déjà nuit. Elle aurait dû se douter qu'il serait là. Assis au bord de l'île, il observait les nuages qui dérivaient à ses pieds. Il était grand, d'une quinzaine d'années, ses longs cheuveux brun flottant au vent, ses yeux écarlates noyés au fond de ses pensées. Le chant de la rivière et le bruissement de la cascade qui se déversait dans le vide mêlés aux bruits des insectes de la nuit étaient reposant, hypnotisant. Wynoa s'approcha sans bruit et posa sa main sur son épaule.
- Oh, c'est toi... dit il lorsqu'il tourna la tête.
- Tu espérais voir quelqu'un d'autre ?
- Non, répondit-il rêveusement, pas vraiment...
Elle s'installa à ses côtés. Un ignorant aurait pu les prendre pour un frère et sa grande soeur, mais il n'en était rien. Cela faisait deux mois qu'ils se connaissaient, deux mois déjà que Wynoa l'avait trouvé inconscient près de son écurie.
Rapidement, un silence oppressant s'imposa. Kael, pour le briser, demanda :
- Dit... Comment c'était avant que le Roi ne devienne fou ?
- Avant qu'il ne soit fou... J'oublie toujours que tu es amnésique. Très bien.
« C'était il n'y a pas si longtemps, en fait. Tu es au courant que chaque famille possède une caractéristique héréditaire, mentale, physique ou autre, propre, plus ou moins utile, et à un degré de présence chez une personne différent selon les personnes, non ? Non ??? Pffff... Y'a du boulot. Prenons un exemple: ma famille. Ma caractéristique particulière, à moi, me vient de ma mère. J'ai des oreilles pointues, comme tu le sais déjà. Avec elles, j'entends bien mieux et beaucoup plus loin que le commun des mortels. Ensuite, il y a les cas particuliers : ceux qui héritent des caractères de leur deux parents. Le Roi est l'un de ces cas particuliers : il peut voir les avenirs et il peut sonder les esprits des gens qu'il voit. C'est pour cela qu'il est roi.
« Cependant, cela ne posait pas de problème lorsqu'il était encore sain d'esprit. Mais le jour où un coup d'Etat, qu'il n'avait pas prédit, arriva et échoua, il se mit à voir des ennemis partout dans le peuple, et à nous retirer progressivement toutes nos libertés. En fait, je pense que son deuxième pouvoir – si je peux appeler ça comme ça – c'est en quelque sorte déccrue. Je pense qu'il ne voit plus que les pensées mauvaises des personnes qu'il sonde.
« Bref, ce n'est pas le sujet. Avant, donc, c'était bien. Chacun était heureux et avait un travail adapté à sa compétence particulière. Bien sûr, les personnes les plus importantes était celles avec des capacités vraiment utiles... Mais personne ne s'en souciait. D'une île à l'autre, voire d'une famille à l'autre, les cultures était différente. Manitenant, avec les nouvelles lois du Roi, on ne fait plus tout ce qu'on veut...
« Tu dois savoir que les îles forment des archipels, et qu'elles gravitent plus ou moins autour d'une ville racine construite sur une île particulière. En quoi, je ne saurais te l'expliquer. Bon, et chaque archipel, chaque ville racine, possède un moyen, différent pour chacune, de rejoindre la Ville Maîtresse, Lumina, là où réside le Roi et sa famille, ainsi que d'autre personnes importantes.
« Avant, un commerce important était établi entre les archipels les plus proches. Il arrivait souvent, à dos d'éludibs, plusieurs marchands et leurs produits qui venait de l'île particulière de leur ville racine. Des choses que l'on ne trouvait dans aucun autre archipel. Que l'on ne trouve toujours pas, d'ailleurs.
Elle s'arrêta de parler. Elle repris son souffle, et s'aperçut qu'elle ne savait plus quoi dire.
- Tu sais, lui dit Kael, tu es une bonne conteuse. Rentrons.
Wynoa rougit. Jamais il n'avait exprimé ses pensées comme ça, auparavent. Il était toujours très réservé et ne disait rien de ses avis. Il se contentait d'écouter sans broncher jusqu'à la fin. De telle sorte qu'au début, elle l'avait cru muet. Mais là, c'était si soudain !
Elle se leva et le suivi.
- Wynoa.
Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle vit son père devant la porte de leur maison ! Lui qui ne sortait plus que pour s'occuper de l'écurie...
- Qu'y a-t-il, père ? lui demanda-t-elle alors qu'un mauvais pressentiment empoignait son coeur.
- Pars. Tu n'a plus ta place ici.
Elle crut d'abord a une plaisenterie. Ce n'était pas possible que son père, à elle, lui dise cela ! Mais elle vit dans ses yeux perçant qu'il était sérieux.
- Pourquoi, père ? Qu'ai-je fais ?
- Nous sommes hors-la-loi, maintenant. Et je ne veux pas que tu sois envoyée au Roi.
- Nous sommes hors-la-loi ? Depuis quand, exactement ? Et pourquoi ? Et puis je ne te laisserais pas courir de risques seul.
- Comment, tu n'es pas au courant que seuls les éludibs du seigneur de toute île sont en droit d'être monté ? Que tout élevage est prohibé ? Allons, pars, maintenant, avant que je ne change d'avis.
Wynoa pleurait. Elle se jeta dans les bras de son père, répétant :
- Je ne t'abandonnerais pas.... Je ne t'abandonnerais pas... » Son père la tint un moment dans les bras, avant de déclarer :
- Kael, rend moi une faveur. Emmène la à l'écurie, et prenez un éludib que vous pourrez monter à deux. Je pense que Zoran fera l'affaire. »
- Avant que l'on ne parte, dit Wynoa, les yeux encore rouges de ses pleurs, j'aimerais que l'on retourne une dernière fois au bord de l'île.
Kael acquiesça, sella l'éludib et se mit en marche. Wynoa le suivait, montée le dos de l'animal.
Lorsqu'ils arrivèrent, une personne était déjà sur place. Elle était grande, ses cheuveux pâles et longs flottaient dans le vent.
Une aile au plumage noir sortait de son omoplate droite.
- Ce levé de soleil n'est-il pas merveilleux ? leur dit cette personne.
Elle se retourna et fixa Kael. Il s'agissait d'une jeune fille de quinze ans aux traits fins et aux yeux écarlates. Un portrait féminin de Kael.
- Cher frère, ce n'est pas gentil d'avoir fuit la maison. Comment es tu arrivé sur cette île paumée au milieu de nulle part ?
- Qui êtes vous ? répondit l'interressé.
- Ah ... On m'avait prévenue que tu serais surement amnésique. Tu as même oublié ta soeur jumelle ! Ce n'est vraiment pas gentil du tout ! Alors je vais les réveiller, tes précieux souvenirs...
Elle s'approcha de lui et posa une main sur son front. Après quelques secondes, elle se recula.
Kael, lui, restait immobile. Un vent fort commença a émaner de lui tandis que des plumes blanches s'envolaient. De son dos sortit soudain une aile à la blancheur immaculée. Une aile gauche.
- Bien, reprit sa soeur. Et maintenant, ta punition pour t'être enfuit. Approche toi, n'ai pas peur...
Wynoa, qui avait tout observé, incrédule, reprit ses esprits et cria :
- Tu ne vas quand même pas lui obéir, hein ?
Mais il avançait. Comme s'il était hypnotisé. La jeune fille remarqua enfin la présence de Wynoa. Voyant qu'elle était sur un éludib, animal parfaitement craintif et stupide, elle s'avança vers elle de telle sorte que le poulet géant recula.
- N'essaye pas de me ravir mon frère !
Elle prononça les derniers mots en criant. Zoran, pris de peur, s'envola. Wynoa se retourna pour voir ce qui allait se passer. La jeune fille se dirigea vers Kael.
Elle le poussa dans le vide.
Tous les commentaires et les critiques sont les binevenus
Bon, voici donc le début, mon oeuvre la plus longue a ce jour.
Je tiens a préciser que cette version est précaire et plus que susceptible de changements. A mon sens, ca ressemble a un brouillon, mais bon
Voici donc le fameux texte.
Le ciel était rouge, éclairé par un soleil couchant, et l'herbe verte. Les éludibs caquetaient. Wynoa regardait le ciel, assise sur le toit de l'écurie, pensive. Encore une journée bien monotone ! C'était une jeune fille de dix-huit ans, qui s'occupait avec son père de l'écurie de l'île de Kloos. De taille moyenne, avec un visage fin et les yeux et les cheuveux noirs de son père, elle était d'un naturel pessimiste et colérique, ce qui ne la rendait pas moins populaire sur toute l'île.
Elle était épuisée, après sa dure journée de labeur, mais fier d'elle. Depuis le temps, elle avait appris à apprécier ces animaux stupides, ces poulets géants à poils ras, qu'étaient les éludibs. Perdue dans ses pensées, elle entendit à peine le messager arriver, mais elle comprit tout de suite ce qu'il ce passait lorsqu'elle le vit.
- Encore une nouvelle loi, hein ? dit-elle dans un soupir. Manquait plus que ça. C'est quoi cette fois ?
- Eh bien, tu ne vas pas être contente.
Il sortit un parchemin et lut
- Aujourd'hui, le quinzième jour de la lune de Primia, Moi, le Roi, déclare illégal tout déplacement non autorisé à dos d'éludibs sans Mon autorisation ou celle de mes dévoués Seigneurs des Iles. De ce fait, quiconque vu voyageant à dos d'éludib se verra condamné pour cinq ans aux travaux forcés.
- Pfff... Encore une liberté de moins... Bon, j'en parlerai moi même à Kael, ne t'embête pas à le chercher.
- Merci Wynoa. Bonne soirée !
Bonne soirée ? Comment pourrait-elle passer une bonne soirée après avoir entendu ça ? Elle se leva et parti à la recherche de Kael.
Lorsqu'elle le trouva, il faisait déjà nuit. Elle aurait dû se douter qu'il serait là. Assis au bord de l'île, il observait les nuages qui dérivaient à ses pieds. Il était grand, d'une quinzaine d'années, ses longs cheuveux brun flottant au vent, ses yeux écarlates noyés au fond de ses pensées. Le chant de la rivière et le bruissement de la cascade qui se déversait dans le vide mêlés aux bruits des insectes de la nuit étaient reposant, hypnotisant. Wynoa s'approcha sans bruit et posa sa main sur son épaule.
- Oh, c'est toi... dit il lorsqu'il tourna la tête.
- Tu espérais voir quelqu'un d'autre ?
- Non, répondit-il rêveusement, pas vraiment...
Elle s'installa à ses côtés. Un ignorant aurait pu les prendre pour un frère et sa grande soeur, mais il n'en était rien. Cela faisait deux mois qu'ils se connaissaient, deux mois déjà que Wynoa l'avait trouvé inconscient près de son écurie.
Rapidement, un silence oppressant s'imposa. Kael, pour le briser, demanda :
- Dit... Comment c'était avant que le Roi ne devienne fou ?
- Avant qu'il ne soit fou... J'oublie toujours que tu es amnésique. Très bien.
« C'était il n'y a pas si longtemps, en fait. Tu es au courant que chaque famille possède une caractéristique héréditaire, mentale, physique ou autre, propre, plus ou moins utile, et à un degré de présence chez une personne différent selon les personnes, non ? Non ??? Pffff... Y'a du boulot. Prenons un exemple: ma famille. Ma caractéristique particulière, à moi, me vient de ma mère. J'ai des oreilles pointues, comme tu le sais déjà. Avec elles, j'entends bien mieux et beaucoup plus loin que le commun des mortels. Ensuite, il y a les cas particuliers : ceux qui héritent des caractères de leur deux parents. Le Roi est l'un de ces cas particuliers : il peut voir les avenirs et il peut sonder les esprits des gens qu'il voit. C'est pour cela qu'il est roi.
« Cependant, cela ne posait pas de problème lorsqu'il était encore sain d'esprit. Mais le jour où un coup d'Etat, qu'il n'avait pas prédit, arriva et échoua, il se mit à voir des ennemis partout dans le peuple, et à nous retirer progressivement toutes nos libertés. En fait, je pense que son deuxième pouvoir – si je peux appeler ça comme ça – c'est en quelque sorte déccrue. Je pense qu'il ne voit plus que les pensées mauvaises des personnes qu'il sonde.
« Bref, ce n'est pas le sujet. Avant, donc, c'était bien. Chacun était heureux et avait un travail adapté à sa compétence particulière. Bien sûr, les personnes les plus importantes était celles avec des capacités vraiment utiles... Mais personne ne s'en souciait. D'une île à l'autre, voire d'une famille à l'autre, les cultures était différente. Manitenant, avec les nouvelles lois du Roi, on ne fait plus tout ce qu'on veut...
« Tu dois savoir que les îles forment des archipels, et qu'elles gravitent plus ou moins autour d'une ville racine construite sur une île particulière. En quoi, je ne saurais te l'expliquer. Bon, et chaque archipel, chaque ville racine, possède un moyen, différent pour chacune, de rejoindre la Ville Maîtresse, Lumina, là où réside le Roi et sa famille, ainsi que d'autre personnes importantes.
« Avant, un commerce important était établi entre les archipels les plus proches. Il arrivait souvent, à dos d'éludibs, plusieurs marchands et leurs produits qui venait de l'île particulière de leur ville racine. Des choses que l'on ne trouvait dans aucun autre archipel. Que l'on ne trouve toujours pas, d'ailleurs.
Elle s'arrêta de parler. Elle repris son souffle, et s'aperçut qu'elle ne savait plus quoi dire.
- Tu sais, lui dit Kael, tu es une bonne conteuse. Rentrons.
Wynoa rougit. Jamais il n'avait exprimé ses pensées comme ça, auparavent. Il était toujours très réservé et ne disait rien de ses avis. Il se contentait d'écouter sans broncher jusqu'à la fin. De telle sorte qu'au début, elle l'avait cru muet. Mais là, c'était si soudain !
Elle se leva et le suivi.
- Wynoa.
Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle vit son père devant la porte de leur maison ! Lui qui ne sortait plus que pour s'occuper de l'écurie...
- Qu'y a-t-il, père ? lui demanda-t-elle alors qu'un mauvais pressentiment empoignait son coeur.
- Pars. Tu n'a plus ta place ici.
Elle crut d'abord a une plaisenterie. Ce n'était pas possible que son père, à elle, lui dise cela ! Mais elle vit dans ses yeux perçant qu'il était sérieux.
- Pourquoi, père ? Qu'ai-je fais ?
- Nous sommes hors-la-loi, maintenant. Et je ne veux pas que tu sois envoyée au Roi.
- Nous sommes hors-la-loi ? Depuis quand, exactement ? Et pourquoi ? Et puis je ne te laisserais pas courir de risques seul.
- Comment, tu n'es pas au courant que seuls les éludibs du seigneur de toute île sont en droit d'être monté ? Que tout élevage est prohibé ? Allons, pars, maintenant, avant que je ne change d'avis.
Wynoa pleurait. Elle se jeta dans les bras de son père, répétant :
- Je ne t'abandonnerais pas.... Je ne t'abandonnerais pas... » Son père la tint un moment dans les bras, avant de déclarer :
- Kael, rend moi une faveur. Emmène la à l'écurie, et prenez un éludib que vous pourrez monter à deux. Je pense que Zoran fera l'affaire. »
- Avant que l'on ne parte, dit Wynoa, les yeux encore rouges de ses pleurs, j'aimerais que l'on retourne une dernière fois au bord de l'île.
Kael acquiesça, sella l'éludib et se mit en marche. Wynoa le suivait, montée le dos de l'animal.
Lorsqu'ils arrivèrent, une personne était déjà sur place. Elle était grande, ses cheuveux pâles et longs flottaient dans le vent.
Une aile au plumage noir sortait de son omoplate droite.
- Ce levé de soleil n'est-il pas merveilleux ? leur dit cette personne.
Elle se retourna et fixa Kael. Il s'agissait d'une jeune fille de quinze ans aux traits fins et aux yeux écarlates. Un portrait féminin de Kael.
- Cher frère, ce n'est pas gentil d'avoir fuit la maison. Comment es tu arrivé sur cette île paumée au milieu de nulle part ?
- Qui êtes vous ? répondit l'interressé.
- Ah ... On m'avait prévenue que tu serais surement amnésique. Tu as même oublié ta soeur jumelle ! Ce n'est vraiment pas gentil du tout ! Alors je vais les réveiller, tes précieux souvenirs...
Elle s'approcha de lui et posa une main sur son front. Après quelques secondes, elle se recula.
Kael, lui, restait immobile. Un vent fort commença a émaner de lui tandis que des plumes blanches s'envolaient. De son dos sortit soudain une aile à la blancheur immaculée. Une aile gauche.
- Bien, reprit sa soeur. Et maintenant, ta punition pour t'être enfuit. Approche toi, n'ai pas peur...
Wynoa, qui avait tout observé, incrédule, reprit ses esprits et cria :
- Tu ne vas quand même pas lui obéir, hein ?
Mais il avançait. Comme s'il était hypnotisé. La jeune fille remarqua enfin la présence de Wynoa. Voyant qu'elle était sur un éludib, animal parfaitement craintif et stupide, elle s'avança vers elle de telle sorte que le poulet géant recula.
- N'essaye pas de me ravir mon frère !
Elle prononça les derniers mots en criant. Zoran, pris de peur, s'envola. Wynoa se retourna pour voir ce qui allait se passer. La jeune fille se dirigea vers Kael.
Elle le poussa dans le vide.
Tous les commentaires et les critiques sont les binevenus