La Quête à travers l'espace

Les romanciers en herbe pourront nous faire partager leurs oeuvres littéraires !

Modérateur : Divinités du Sanctuaire Sacré

Meteoryk
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La Quête à travers l'espace

Messagepar Meteoryk » 12 sept. 2010 18:29

Voici un second sujet sur lequel je travaille. je l'ai commencé il y a quelques mois. Personne ne l'a encore lu car il n'est pas fini. En ce moment je fait une petite pause donc j'en profite pour le publier et connaitre vos réactions.







La Quête À Travers l’Espace
« Q.A.T.E. »



Epilogue





« Au lieu de chercher qui est coupable des erreurs du passé
Tachons d’assumer nos responsabilités pour l’avenir. »

John Fitzgerald Kennedy.





Vers 355 avant notre ère, le Timée et le Critias fondèrent le mythe de l’Atlantide.
«Oui, Solon, il fut un temps, avant la plus grande destruction par les eaux, où la cité qui est aujourd'hui celle des Athéniens était, de toutes, la meilleure dans la guerre. En ce temps-là, on pouvait passer par cette mer. Elle avait une île, devant ce passage que vous appelez les Colonnes d'Hercule. Or, dans cette île Atlantide, des rois avaient formé un empire grand et merveilleux. Cette puissance, ayant une fois concentré toutes ses forces, entreprit en un seul élan, d'asservir votre territoire et le nôtre, et tous ceux qui se trouvent de ce côté-ci du détroit. C'est alors, ô Solon, que la puissance de votre cité fit éclater aux yeux de tous son héroïsme et son énergie. Car elle l'a emporté sur toutes les autres par la force d'âme et par l'art militaire. Mais, dans le temps qui suivit, il y eut des tremblements de terre effroyables et des cataclysmes. Dans l'espace d'un seul jour et d'une nuit terrible, toute votre armée fut engloutie d'un seul coup sous la terre, et, de même, l'île Atlantide s'abîma dans la mer et disparut. Voila pourquoi, aujourd'hui encore, cet océan est difficile et inexplorable, par l'obstacle des fonds vaseux et très bas que l'île, en s'engloutissant, a déposés."


Timée, traduction 1925


Notre Planète connue malheureusement une troisième guerre mondiale à l’aube de la seconde moitié du vingt unième siècle. Ce fut une guerre atroce ou bon nombre de gens innocents perdirent la vie. Car nous étions trop sur Terre. L’économie était au plus bas, la société était en chute libre, les crimes et attentats suicides se multipliaient. Les médias à la télévision ne cessaient de parler de la période de crise qui sévissait dans le monde entier. Les habitants n’avaient pas assez d’argent pour payer les loyers, les impôts, la nourriture, l’éducation de leurs enfants et l’Etat ne faisait rien pour empêcher cette catastrophe imminente. Avec les nouvelles avancées technologiques, les voitures électriques révolutionnèrent le marché de l’automobile. Les pays du Moyen-Orient qui s’étaient enrichis connurent une période sombre, car ils ne pouvaient plus vendre leur pétrole qui autrefois leur rapportait gros. Les hôtels, stades, ainsi que le pharaonique empire immobilier qu’ils avaient bâtis n’accueillaient plus aucun visiteur, plus aucun spectateur et plus aucun locataire à cause des prix démesurés qu’ils avaient établis.

Le Groenland était l’une des plus grandes îles du monde. Sa superficie de plus de deux millions de kilomètres carrés était supérieure à celle du Québec, mais sa population était de moins de soixante mille personnes, dont une grande majorité d’Inuits. Son territoire terrestre et maritime, enfoui sous les glaces, contenait d’immenses ressources naturelles. La zone arctique renfermait des réserves inexplorées de gaz naturel, soit vingt deux pourcent des réserves potentielles d’hydrocarbures dans le monde. De plus, le Groenland regorgeait de minéraux. Le Groenland était autrefois habité par les Vikings qui y ont rencontré les Inuits venus d’Asie et ont fini, après cinq siècles de cohabitation difficile, par leur céder le terrain. Il était devenu une colonie danoise au début du dix-huitième siècle. Après la Seconde Guerre mondiale, le Danemark a résolu d’en faire un État-providence à la scandinave. En mille neuf cent soixante dix neuf, il accorda l’autonomie politique à l’île tout en maintenant le contrôle sur sa politique étrangère et sa défense. Peu de gens savaient que le Canada partageait sa frontière avec trois autres États souverains: les États-Unis bien sûr, la France (à Saint-Pierre et Miquelon) et le Danemark (au Groenland). Il n’existait pas d’eaux internationales entre les eaux de l’Arctique canadien et celles du Groenland. Les forces armées canadiennes et danoises étaient appelées à collaborer régulièrement dans cette région. Or, tous savaient ce que serai l’importance stratégique que prendrai l’Arctique au cours des prochaines décennies. Le réchauffement planétaire lui donnerai une importance sans précédent sur les plans commerciaux, énergétiques, environnementaux et militaires.

Suite à tous ces événements qui s’ensuivirent un conflit éclata pour le partage de ce territoire. Lors d’un regroupement sur les problèmes climatiques, quelques échauffourées eurent lieu justement à propos du Groenland. La France et les Etats-Unis qui étaient les plus touchés en cette période de crise voulaient se partager équitablement ce territoire. Mais le Danemark si imposa prétendant qu’il était l’unique propriétaire et que tous les pays se trouvaient dans la même situation de crise. Les Etats-Unis et la France ainsi que l’ensemble de l’Union Européenne ne voulurent rien entendre et déclarèrent la guerre aux autres pays qui s’imposèrent à leur choix. Comme toutes les grandes puissances vivaient depuis plusieurs années dans les mêmes conditions difficiles une troisième guerre mondiale éclata. Le carnage commença. Certains pays furent divisés, d’autres complètement irradiés de la carte. Les bombes explosaient sur les sols de chaque contrée, les missiles traversaient sans cesse le ciel, les bombes chimiques éclataient partout répandant de graves maladies qui ne pouvaient êtres soignées. Ce fut l’apocalypse totale. Personne ne pouvait fuir car toutes les plus grandes puissances mondiale se battaient pour leur avenir, pour leur compte personnel sans prêter attention au pays les plus pauvres qui n’avaient rien demandés comme l’Afrique, l’Australie et bien d’autres, trop impuissants qui subissaient l’acharnement des bombes. Les alliances comme L’ONU et l’Union Européenne se déchirèrent. Quelques années s’écoulèrent sous ce terrible cataclysme. Tout était rouge sang personne ne s’entraidait, les villes disparaissaient les unes après les autres. Les pauvres comme les plus riches luttaient avec acharnement. La nourriture se faisait de plus en plus rare, les habitants étaient enrôlés de force dans l’armée. Il n’y avait pas d’échappatoire. Le soleil ne cessait de se lever et se coucher sans aucune amélioration des conditions de vie. Il fallait se débrouiller par ses propres moyens pour éviter les explosions des bombes, pour essayer de trouver refuge mais c’était peine perdue.
Nul ne pouvait prédire l’avenir de la Terre en ces moments là.

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La Quête à travers l'espace Chapitre 1

Messagepar Meteoryk » 12 sept. 2010 18:31

Chapitre I
L’expédition









Un jour de printemps la guerre s’arrêta. Ce fut un immense soulagement pour les survivants, mais tout n’était que cendres et poussières. Un vrai désastre. Des milliers de corps jonchaient le sol au milieu des bâtiments démolis sous les explosions répétitives. Plus d’un tiers des habitants de la Terre avaient perdus la vie au cours de la bataille. De nouveaux dirigeants furent élus à la tête des pays qui n’avaient pas complètement disparus. On croyait que tout allait devenir paisible, que c’était un nouveau départ. Ce fut exact. Enfin pas tout à fait car une grande vague de froid déferla sur ce qui restait de l’Europe et des Etats-Unis.

Au début du vingt unième siècle les scientifiques et physiciens avaient prédit un réchauffement climatique assez important qui laissait supposer une hausse des températures dans toute l’Europe. Un ralentissement du Gulf Stream, le courant marin qui passe dans l’océan atlantique provoqua la fonte des glaciers du pôle nord ce qui entraina la montée des océans et un refroidissement des températures. Ainsi, des études prouvaient que sa précédente disparition avait entraîné, il y a des milliers d'années, une période de glaciation. C’est-ce qui se produisit à la terreur de tous. Pendant plus d’un siècle l’Europe connue une ère glaciaire. Ce qui alourdit encore plus le nombre de victimes.
Les catastrophes climatiques sont imprévisibles et ne peuvent êtres évitées. Tous étaient menacés les humains comme les animaux ainsi que les plantes.

Il fallut plusieurs centaine d’années avant de voir refleurir les plantes, les animaux gambader dans les prairies et la population se serrer à nouveaux les coudes. La Terre était neuve. Enfin pas tout à fait car suite aux précédentes catastrophes les ressources principales avaient monstrueusement diminuées et les habitants ne pourraient pas vivre plus de cinq mille ans. La fin de l’humanité était annoncée.
Tout le monde se mit au travail, à essayer de nouvelles expériences, pour trouver un moyen de s’en sortir. Mais c’était peine perdue. Un groupe d’explorateur décida d’aller à la recherche de la fameuse cité de l’Atlantide. Car selon eux le seul moyen pour continuer à vivre était de trouver refuge ailleurs que sur cette planète mais personne ne possédait la science ni la technologie aux réponses qu’ils cherchaient.

Ces fameuses sciences et technologies furent autrefois possédées dit-on par les Atlantes. Le peuple de la mer. On dit qu’ils étaient spirituellement beaucoup plus intelligents que n’importe qu’elle autre race humaine que leurs connaissances et leur savoir dépassaient nos espérances. Mais voilà, personne ne savait vraiment où se trouvait cette cité perdue. On savait seulement qu’un jour, l'île de Santorin (Thêra) explosa littéralement 9000 ans av. J.-C., provoquant un formidable raz de marée. L'Atlantide aurait donc été détruite par un cataclysme et engloutie. On disait aussi que les Atlantes tentèrent de s'emparer d'une partie de la Grèce et ils furent repoussés. Selon les prêtres égyptiens, Poséidon, le dieu de la mer, décida de les châtier pour être sortis de leurs îles; il provoqua des tremblements de terre et des inondations qui engloutirent l'Atlantide et bien d’autres îles.



Les rares textes relatant leur histoire n’avaient jamais été pris au sérieux, car ils racontaient que cette espèce humaine était encore vivante au fond de l’océan quelques part entre le sud du continent Européen et le nord du continent Africain. Cette histoire avait toujours été décrites comme un mythe. Cependant un groupe d’explorateurs aventuriers prenaient ces textes au sérieux. Voici ce qu’il fut raconté autrefois:

« L'homme croit que son histoire lui appartient, qu'il en maîtrise à peu près tous les ingrédients, mais il ne sait encore peu de choses de son passé lointain. Nous allons donc parler maintenant de ce que l'homme doit savoir de son passé et qu'il ignore encore. Il y eut des civilisations que vous n'avez pas encore découvertes et qui sont autant de connaissances qui vous manquent. Le dernier des rois de la civilisation la plus avancée de votre planète, avant le désastre des flots, s'appelait Mirias et avait déjà découvert tout ce que vous savez aujourd'hui. Mais il ne pouvait empêcher le temps d'avoir raison de sa civilisation et dut admettre que le secours des esprits ne pouvait rien contre la fin de son monde. Au début du mois de juillet vint un homme du nom de Gépé dire au roi qu'il fallait sauver le monde des Atlantes et conserver ailleurs que dans leur île la formidable connaissance apprise par les esprits au monde. Le roi envoya le pauvre Gépé dans un bateau en direction de l'île de Gnos, pour y déposer tout le savoir rédigé par les écrivains de la cité depuis des décennies. Il arriva sans se perdre et fit construire un temple que les hommes découvriront dans le quart sud de l'île, aux démarches de la nuit et du jour, entre le levant des Balkans et le couché des émérides et du soleil. Il y a dans ce temple plus de savoir que vous n'en trouverez pendant encore mille ans et vous pouvez gagner beaucoup de temps en vous mettant en recherche de ce trésor. La force qui vous guide sera le seul parchemin pour vous repérer lorsque vous arriverez. Là, se trouve la raison de ce que l'homme fait sur cette terre, et la formidable évolution qui l'attend vient de la découverte de ce manuscrit divin. Non, les atlantes ne sont
pas une légende et vous découvrirez un jour que tout ce qui est écrit dans ce texte est exactement où nous vous le disons. Dans la crypte se trouve un document qui vous renseignera sur les divers emplacements des caches pour le secret que vous devez découvrir.
Pourquoi vous mettre en route vers ce secret ?
Parce qu'il existe depuis toujours une loi de la transmission entre les différents organismes vivants dans les mondes et que les Atlantes, bien qu'aujourd'hui disparus, vous laissent le moyen de faire progresser vos civilisations de la manière la plus simple qui soit pour vous: la connaissance de ce qui est et était avant vous. Vous avez dans une carte des mers un endroit où le fond fut jadis un lieu de promenade et où le soleil brille encore en laissant des couleurs aux choses qui ne devraient pas en avoir. Si nous découpons le globe en quatre et si nous rajoutons les pôles comme terrains de non-vie, vous avez la réponse des mondes dans le quart sud est de vos recherches.
Là, se trouve le domaine de ceux qui ont franchi le deuxième monde et en sont revenus. Ils ont une connaissance de l'immortalité et du destin de l'homme que vous ne possédez pas encore. Il vous faut trouver l'église qui n'a pas de toit et qui ressemble à une cabane de pêcheur. Elle a des pierres de couleur et du haut de la montagne se dressent devant elle les fortifications de la cité éternelle.
L'Atlantide, était une île dont les côtes escarpées s'abaissaient en une large plaine fertile au centre. Elle était riche en minerais de toutes sortes, en gibier, bois d'œuvre et plantes comestibles. L'antique métropole était une merveille de richesse et de technique. Au centre se dressaient le palais royal et un temple consacré au dieu de la mer, Poséidon, protecteur de l'Atlantide. Ce temple était richement décoré d'or, d'argent, d'ivoire, et d'un étrange métal semblable au bronze, l'orichalque, qui «  brillait comme le feu  » . Le centre de l'île était délimité par un canal circulaire large de 180 mètres. Ce canal était entouré d'une enceinte de terre large de trois cent soixante mètres, elle-même encerclée d'un canal de trois cent soixante mètres, puis d'une autre enceinte de terre de quatre cent vingt mètres et enfin, d'un canal de quatre cent vingt mètres qui pouvait facilement recevoir les grands navires. Un autre canal reliait le centre de l'île à l'océan.
Les Atlantes avaient à leur disposition toutes les choses nécessaires, qu'on a coutume de fabriquer dans les villes, ou que l'on fait venir des autres pays. Bien que leur empire leur apportât beaucoup de revenus extérieurs, c'était l'île elle-même qui pourvoyait surtout à tous les besoins de l'existence. D'abord, elle leur donnait en plusieurs endroits tous les produits de l'industrie du mineur, tant solide que fusible, y compris quelque chose dont on ne connaît plus aujourd'hui que le nom, l'orichalque, qui était extrait dans différentes parties de l'île, et avait alors davantage de valeur que tout autre métal, après l'or. Ses forêts fournissaient généreusement tous les bois utiles aux charpentiers et aux maçons et faisaient vivre en abondance des animaux sauvages et domestiques; même les éléphants y étaient nombreux. Il y avait de vastes pâturages pour cette bête, la plus grande et la plus vorace, tout autant qu'une abondante nourriture pour les autres créatures qui vivent dans les marais, les lacs et les rivières, et habitent les montagnes et les plaines. Outre cela, la terre portait toutes les substances aromatiques du monde: racines, tiges, cannes, résines sécrétées par les fleurs et les fruits, et elles y florissaient. Quant aux fruits cultivés, les secs qui nous servent de provision...aussi bien que ceux qui nous fournissent à la fois chair, boisson et huile, le fruit des arbres qui fait notre plaisir et notre gaieté, si difficile à conserver, et que nous servons en desserts délicieux qui réveillent l'appétit du plus repu, tout cela était produit par cette île sacrée, baignée par le soleil, merveilleuse de beauté et de richesses inépuisables. Aussi les rois employaient-ils tous ces dons du sol pour construire et embellir leurs temples, résidences royales, ports, quais et domaines. »


Comme le dit si bien le proverbe: « Qui ne tente rien n’à rien ».
C’est avec cette phrase comme slogan que les gouvernements de chaque pays débloquèrent des fonds pour financer cette expédition. Je ne vous cache pas qu’il aura fallut bien des années à ces braves aventuriers pour avoir l’accord de tous les chefs d’Etats.
Trois ans plus tard l’équipage prit la direction du détroit de Gibraltar quelques part entre l’Espagne et le continent Africain, espérant trouver ce que tant de personnes avant eux avaient convoité. Ils utilisèrent de nouveaux sous marins pour explorer les profondeurs de la mer Méditerranée.

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La Quête à travers l'espace Chapitre 2

Messagepar Meteoryk » 12 sept. 2010 18:32

Chapitre II
Le Mythe devient réalité









Au bout de plusieurs mois de recherches intenses les plates-formes qui stagnaient sur l’eau perçurent un appel radio du sous marin.

- Mon Général nous avons trouvés comme une île avec une immense montagne elle est entourée d’une impressionnante fortification d’environ vingt mètres de hauteur. Il est bien probable que ce soit la cité de l’Atlantide. Nous nous trouvons à environ deux mille cinq cent mètres sous la surface de l‘eau. Il fait très sombre, il n’y a aucun signe de vie alentours qui aurait pu être détecté sur nos radars. Deux heures plutôt, environ, nous avons trouvé des carcasses d’avions et de bateaux ils doivent surement dater de la troisième guerre mondiale mais nous ne voulions pas vous déranger pour cela. J’attends vos ordres pour envoyer des hommes en éclaireurs afin de s’assurer que nous ne courons aucun risque. Nous nous devons de réussir cette mission j’espère seulement que nous trouverons ce que nous cherchons.
- Bien Commandant vous avez le feu vert pour la mission soyez prudents.
- A vos ordres mon Général, message reçu cinq sur cinq nous passons à l’action immédiatement je vous tiendrez informé tout au long de notre excursion ».
- Allez! vous savez ce que vous avez à faire ne prenez pas de risque inutiles, si vous découvrez un passage informez m’en immédiatement. Si vous trouvez des objets ramenez les au sous marin si vous en avez la possibilité bien sur, je veux que tout le monde soit rentré dans trois heures piles. Vous m’avez bien compris? très bien alors c’est parti bonne chance à vous, annonça le Commandant aux hommes qui s’apprêtaient à partir en reconnaissance.

Trois longues et interminables heures passèrent sans qu’aucun des hommes partis en reconnaissance ne donna signe de vie. Le capitaine commença à s’inquiéter lorsqu’il perçut un signal radio.
- Mon Commandant nous sommes en train de revenir au sous marin, nous avons rapporté une carte gravée dans la roche qui pourrait nous être utile pour la suite de l’expédition. J’ai hâte de vous montrer tout cela, nous faisons au plus vite. Terminé.
- Message reçu.

Dix minutes plus tard les éclaireurs étaient tous de retour sains et saufs. L’un d’eux s’avança vers le Commandant et lui présenta un pierre plate d’environ soixante centimètres sur quarante épaisse de deux centimètres où dessus était gravé, ce qui ressemblait fortement à une carte. Le commandant impressionné par cette fabuleuse découverte en informa aussitôt le Général.
- Mon Général, nous venons de faire une découverte assez surprenante, cela ressemble à une carte de l’île. Dessus sont indiqués des ports de pêches des habitations, des routes, un immense temple ainsi qu’une montagne, des forêts des plaines, des fleuves, des mines, une muraille pour protéger la cité et pour finir un itinéraire permettant de trouver un trésor, à mon avis. C’est écrit dans une langue que nous ne connaissons pas et les symboles en formes de runes me sont totalement étrangers. Il n’y a aucune date pour nous informer de l‘époque dont pourrait dater cette pierre. Mes hommes m’on rapportés qu’ils avaient découvert cette pierre à l’entrée de la cité. Vous avez entendus mon Général. C’est fabuleux l’Atlantide existe bel et bien ce n’est plus une légende désormais. Espérons que nous pourrons trouver ce que nous convoitons tant.
- C’est un miracle, nous avons réussi là où tant de gens on échoués. Enfin une bonne nouvelle. Ecoutez moi attentivement Commandant. Je veux que vous étudiez cette carte, il faut qu’elle n’ait plus de secrets pour vous. Dans vingt quatre heures vous partirez explorer la cité avec un groupe d’hommes faites vous guider par vos éclaireurs. Vous essaierez de trouver des documents ou des gravures représentants des océans, des technologies, des cartes du ciel etc. Tout ce qui est en rapport avec la science ou les progrès, nous devons tout savoir de cette civilisation. Restez sur vos gardes car une fois à l’intérieur nous ne savons pas ce que nous pourrons trouver. Emportez avec vous vos radars et restez en contact permanent avec le sous marin. Si quelqu’un aperçoit un danger qui pourrait mettre en péril la mission qu’il prévienne de suite toute l’équipe. N’oubliez pas que nous nous rendons dans une zone inconnue, nous allons là ou personne n’est jamais allé. Dès que vous aurez trouvé ce que vous cherchez rentrez immédiatement et informez moi ensuite au plus vite de vos découvertes. Messieurs que la chance soit avec vous.
Le Commandant annonça aux éclaireurs qu’ils avaient fait du bon boulot et qu’ils pouvaient aller se reposer. Ils ne se le firent pas dire deux fois. Mais ce dernier n’avait pas une minute à perdre il fallait qu’il apprenne le plan de la cité par cœur et qu’il mette au point un trajet pour la nouvelle expédition. Il demanda aux scientifiques de le rejoindre dans son bureau afin d’être sur de son coup.
Ils travaillèrent intensément pendant de longues heures ils étaient convenus d’une stratégie pour rentrer dans la cité, ils avaient aussi établis un point de rendez-vous à l’intérieur de celle-ci, au cas ou il y aurait des complications lors de la mission. Ils étaient tous d’accord sur une même idée qui leur semblait tout à fait juste et naturelle, qui était de ne pas emporter de trésors comme de l’or ou des minerais si jamais ils venaient à en trouver. Car c’était une cité mythique et même si cela faisait des milliers d’années qu’elle était enfouie sous la mer elle avait toujours une immense valeur à leurs yeux. Il était de leur devoir en tant que descendants et citoyens de ne point détériorer ce que leurs ancêtres avaient mis tout une vie à bâtir. Une fois ses paroles achevées, tous partirent prendre quelques heures de repos bien méritées. Mais le Commandant n’arrivait pas à trouver le sommeil quelque chose comme un poids lui pesait dans l’estomac. Il doutait de cette mission. Pourquoi? il n’en avait aucune idée. Il espérait seulement que tous se déroulerai comme prévu et qu’il n’y aurait aucune perte ou accident à déplorer. Peut-être que la vie de l’humanité entière était enfouie quelque part là bas dans cette mystérieuse cité.

Au même moment, dans la pièce de relaxation la quasi-totalité de l’équipage était présent. Certains jouaient aux cartes, d’autres regardaient la télévision, chacun s’occupait comme il pouvait pour faire passer le temps le plus vite possible. Tous avaient hâte d’être à demain. L’excitation était immense tout le monde se faisaient des blagues pour dissiper le stress qui les rongeaient. Tous sauf deux d’entre eux qui se tenaient dans un des coins de la pièce. Ils bavardaient à voix basse pour que personne ne puisse les entendre, mais l’endroit était tellement bruyant et animé qu’ils n’avaient en réalité aucune crainte à avoir. Vous voulez savoir ce qu’ils mijotaient? Eh bien c’est bien simple ils avaient l’intention de trouver des trésors de grande valeur et de les ramener chez eux pour ensuite les revendre une fois qu’ils seraient de retour en ville.
- Bon tu as bien compris? Demanda le premier, on reste avec eux tout le long du trajet, ensuite une fois arrivés au point de rendez-vous on fait mine d’aller accomplir la mission et sans se faire trop remarquer on s’éloigne petit à petit. Une fois hors de vue des camarades on se déplace à environ une dizaine de mètres l’un de l’autre et on ratisse quelques maisons. Bien sur on ne se remplie pas les poches comme des voleurs. Admettons qu’on parviennent à trouver des pierres précieuses seulement quelques-unes suffiront à nous rendre riches. Puis nous entreprendrons la mission comme si rien ne s’était passé. Ni vu ni connu. Tu penses que sa ira?
- Oui bien sur, répondit le second j’ai tout compris. Ne t’en fait pas à mon avis tout se passera à merveille. Mais si on remarque notre disparition qu’est-ce qu’on devra dire? Tu penses qu’il faudra raconter la vérité?
- Non, non pas du tout on aura qu’à dire que nous nous étions égarés. Le Commandant ne nous en voudra pas pour si peu.
- Pour si peu tu dis! Attends je te rappelle que nous sommes des professionnels nous n’avons pas le droit à l’erreur.
- Mais tout le monde peut faire des erreurs dans la vie, c’est humain personne ne nous en voudra pour sa.
- J’espère que ce que tu dis est vrai.
- Si tu as la trouille tu n’es pas obligé de venir avec moi je peux très bien me débrouiller tout seul.
- Voyons ne sois pas idiot tu sais parfaitement que jamais je ne te ferai faux bond.
- Oui je sais.
- Je suis juste inquiet voilà tout.
- Allez laisse tes peur de côté et allons rejoindre les autres on va bientôt passer à table. J’ai un faim de loup.
- Moi aussi, je ne te le fait pas dire.

Pendant que certains discutaient stratégies ou montaient un plan secret, que d’autres bavardaient, mangeaient ou dormaient. Une partie de l’équipage travaillait sans relâche dans le sous marin pour sécuriser la zone. Il fallait toujours être sur ses gardes, surtout lorsqu’ on se rend en territoire inconnu comme dans le cas présent. Un marin analysait le périmètre de sécurité établit par ses collègues sans rien distinguer d’anormal sur ses radars. Quand tout à coup, il perçut une agitation à environ trois cent mètres d’eux. Il ne savait pas ce que cela pouvait être. Il allait en informer son supérieur mais préféra vérifier une seconde fois pour être plus sur. Mais aucune activité ne se manifesta. Il cru qu’il avait rêvé car cela faisait presque douze longues heures déjà qu’il maintenait son poste, toujours à l’affut d’une quelconque anomalie dans les profondeurs de l’océan pour assurer la sécurité de tout l’équipage. Jusqu’à présent il n’avait rien détecté d’anormal et en conclue que son esprit était fatigué et qu’il lui jouait des tours. Dans quelques minutes il serait remplacé par un collègue. Après avoir vérifié encore un dernière fois, il était désormais sur qu’il n’y avait absolument aucune activité dans le secteur.

Il était neuf heures du matin lorsque un seconde classe frappa à la porte du Commandant.
- Commandant, réveillez-vous, on attends plus que vous pour partir!
- Sacre bleu, s’écria-t-il. Je me suis endormi et je n’ai pas entendu le réveil sonner. Il se dépêcha de s’habiller, de s’équiper et sorti en hâte de sa cabine.
Arrivé au sas arrière prévu pour le débarquement, il aperçut tous ces hommes en uniformes prêts à aller explorer l’un des endroits les plus merveilleux que la planète a jamais conservé. Tout le monde était calme et concentré, comme lors de chaque mission précédente auxquelles ils avaient participées. Mais celle-ci était complètement différente. Jamais ils n’était sortis dans des profondeurs sous marines aussi sombres et intrigantes. La peur se faisait ressentir sur certains visages, mais ce n’était qu’une peur passagère. En fait c’était plutôt de l’appréhension. L’appréhension de découvrir des mystères enfouis datant de plusieurs longues années. Ils n’avaient absolument aucune idée du mode de vie de ces gens pendant cette époque, on racontait seulement qu’ils en étaient à l’âge de fer au moment du terrible cataclysme qui a engloutie leur civilisation. Ils avaient plus de dix mille ans d’avance sur les autres populations. Mais personne n’aurait pu penser un jour que tout cela avait réellement existé en des temps lointains. Le commandant s’avança au milieux de son équipage qui trépidait d’impatience et tenta de les rassurer comme il le put.

-Soldats et scientifiques! Aujourd’hui est un grand jour pour nous. Nous allons peut-être découvrir tous les mystères dont regorge la cité de l’Atlantide. Cette mission nous permettra surement de rendre la vie bien meilleure que ce qu’elle est en ce moment même sur Terre. Nous nous devons à tout prix de réussir. Vous connaissez les consignes, vous savez donc comment nous allons procéder. Que personne ne s’éloigne avant qu’on atteigne le point A. Qui est le point de rendez-vous. C’est là que nous nous retrouverons à la fin de la mission. Nous allons nous diviser en dix équipes de deux personnes. Chaque binôme devra veillez à toujours rester près de son compatriote. Notre mission consiste à trouver des manuscrits, des plans et des cartes. Prenez des appareils photos pour photographier ce que nous ne pourrons pas emporter. Je tiens à vous rappeler aussi qu’il est absolument interdit de voler de l’or, des pierres précieuses ou des minerais si vous veniez à en trouver. Est-ce que tout le monde m’a bien compris?
-Oui mon Commandant, s’écrièrent tous les hommes présent.
-Très bien alors c’est parti, et souvenez-vous, dans quatre heures tout le monde devra se rejoigne au point A. Allez il est temps d’y aller et soyez prudents, surtout ne prenez pas de risques inutiles.
Ils enfilèrent leurs scaphandres accrochèrent leurs bouteilles d’oxygène à leur dos. La porte s’ouvrit et ils s’engagèrent dans les profondeurs de l’océan aussi sombres que les ténèbres.

Ils nageaient à un bon rythme, tous à la même allure soutenue et restaient en formation serrée. Ils arrivèrent bientôt devant deux immenses falaises d’environ six cent mètres de hauteur. Au centre on pouvait apercevoir une petite ouverture permettant de laisser passer un seul homme. Le passage était vraiment très étroit et très sombre, heureusement que tout le monde avait sur soi une lampe pour pouvoir s’éclairer. Ils se mirent en file indienne. Les éclaireurs prirent la tête du groupe car ils avaient déjà emprunté ce chemin la veille lors de la mission de reconnaissance. Ils nagèrent ainsi sur deux cent mètres. Quelques hommes se cognèrent aux parois. Ils débouchèrent ensuite dans une immense vallée. Ils éteignirent leurs lampes car ils y voyaient parfaitement. Personne ne savait d’ailleurs pourquoi, car ils se trouvaient à cinq mille mètres sous la surface. C’était comme si ce lieu était enchanté. Devant eux était dressait une immense muraille de fortification dont la taille devait atteindre une vingtaine de mètres de hauteur, au milieu se trouvaient deux immenses portes en bois qui était grandes ouvertes. Ils s’avancèrent prudemment le long de ce qui était autrefois en des temps prospères bien lointains, une avenue marchande. Les maisons de chaque cotés avaient toutes deux étages minimum, certaines en possédaient cinq voir six au maximum. C’était une ville extrêmement moderne et riche pour l’époque. Ils arrivèrent ensuite sur une place circulaire. Au centre se tenait une immense sculpture de Poséidon, le dieu de la mer, aménagée en fontaine. Ce personnage de la mythologie grecque était facilement reconnaissable grâce à sa longue barbe et à ses cheveux lui retombant sur la nuque. Il était assis sur une pierre et tenait dans sa main droite sont fameux trident avec lequel il pouvait contrôler les mers et océans. Il était tourné vers les portes de la cité et avait le regard perçant comme s’il essayait d’apercevoir quelque chose au loin. En guise de vêtements il portait juste un pagne au niveau du bassin laissant son torse et ses bras nus, on pouvait alors apercevoir son impressionnante musculature. Le sol était constitué de carreaux dont chacun était gravé d’une plante aquatique, terrestre, d’une arme, d’un animal et aussi du visage de chaque dieu qui veillaient sur les habitants de la Terre il y a des milliers d’années. Au fond de la place se dressait un immense palais au dessus d’une colline surplombant la ville. Il n’y avait qu’un seul chemin pour y accéder. Les explorateurs se séparèrent alors car ils étaient désormais arrivés au point A. Le Commandant prix la direction du palais avec cinq équipes composées de deux personnes chacune et cinq autres partirent arpenter la ville. Ceux qui restaient en ville eurent vite fait de se séparer. Les petits groupes avaient pour mission de se déplacer dans les rues en espérant trouver des informations en rapport avec des manuscrits. Ils cherchaient donc une bibliothèque ou de très vielles maisons car autrefois les doyens aimaient bien raconter des histoires sur les exploits des parents aux plus jeunes. Ils devaient donc posséder des documents.
Les deux confrères qui avaient complotés en secret vingt quatre heures plutôt se retrouvèrent alors seuls au milieu de la place. Tout le monde s’était alors occupé de sa mission sans prêter attention à ce que faisait chaque autres membres de l’exploration. Le Commandant leur avaient juste donné l’ordre de ne pas perdre son binôme et de mener cette mission avec succès. Ils mirent un petit moment avant de se décider à choisir une direction. Puis ils partirent vers les maisons les plus proches du palais car jadis à pendant le Moyen-âge par exemple, les plus éloignées du château appartenaient aux plus pauvres. Ce devait être le cas pour l’Atlantide aussi.
Ils rentrèrent dans une maison qui possédait trois étages surement une bâtisse d’une famille aisée car le mobilier était neuf et en bon état ce qui choqua nos deux confrères. Les eaux n’avaient rien abimé. Il semblait juste que l’île en s’étant enfoncée sous la mer avait garder toute sa valeur et que seuls les habitants avaient disparus. Il y avait une grande salle à manger à chaque étage avec des chambres et des salles de bains aussi resplendissantes les unes que les autres. Le sol était fait en bois et les murs étaient en pierres apparentes. Le dernier étage était un immense grenier où l’on pouvait trouver des tuniques rouges, noires et blanches qui représentaient les couleurs de la cité. Contre une armoire de tenait un coffre, c’était surement là que se trouvait l’argent de la famille qui possédait la maison. Ils l’ouvrirent et ce qu’ils découvrirent les laissa sans mots. Des centaines de pierres précieuses étaient entassées sous leurs yeux. Ils se regardèrent puis se pincèrent, voyant qu’ils ne rêvaient pas ils se servirent à leur guise et en mirent quelques-unes dans leurs poches. Ils étaient si heureux qu’ils en oublièrent presque la mission. Ils se hâtèrent de ressortir et continuèrent leur chemin comme si rien ne s’était passé.

Dans le palais, Le Commandant et les neuf hommes qui l’accompagnait se trouvaient dans une immense bibliothèque. Quelques instants auparavant ils avaient entrevus un immense couloir où de chaque coté étaient postées des sculptures de personnages Atlantes. Ce dernier menait dans la salle royale. Un immense fauteuil se tenait sur une petite estrade il était en or et en velours au couleurs de la cité. Des vitraux ornaient chaque mur. Dessus était peint avec délicatesse soin et minutions le dieu Poséidon. Ils étaient ensuite arrivés dans la salle des armes. Des épées, des hallebardes, des arcs, des arbalètes, des marteaux, des couteaux, des dagues, des lances, des boucliers, des armures, des casques et des cottes de mailles étaient accrochées aux murs. On pouvait équiper une armée d’environ dix mille hommes. Ils en étaient arrivés à la bibliothèque. Cette dernière regorgeait de livres il y en avait des milliers de toutes tailles et de toutes les couleurs. Ils étaient rangés soigneusement sur des étagères hautes de dix mètres. Les hommes s’avancèrent et commencèrent à chercher, mais il y en avaient tellement qu’ils étaient un peu perdus. Le choix était trop vaste et les inscriptions sur les étagères ne pouvaient guère les aider puisqu’ils ne comprenaient pas du tout cette langue. Leurs réserves d’oxygène avaient grandement diminuées. Ils ne fallait pas qu’ils s’éternisent. Le Commandant s’avança au hasard vers une étagère et pris quelques encyclopédies, les autres hommes firent pareil. Les scientifiques qui avaient voulu faire parti de l’expédition prirent un maximum de photos de pages, de couvertures, de manuscrits, d’image, de plans.
Cinq minutes plus tard, ils prenaient la direction de la sortie les bras chargés. Arrivés au point de rendez-vous A. L’ensemble des hommes étaient présents et au complets. Tous revinrent alors sur leur pas et partirent vers le sous-marin. A peine eurent-ils quittés la cité qu’une immense pieuvre surgit devant eux. Tout le monde s’immobilisa, soudain la peur les gagna. Impossible de bouger, les jambes étaient tremblantes. C’étaient comme si leur cerveaux ne fonctionnaient plus. Personne n’avait jamais vu une chose vraisemblable. Enfin, si bien sur, mais à la télévision, assis confortablement dans le canapé. Jamais en vrai. Ils avaient l’impression de rêver. Oui c’est ça! Ils rêvaient tous. La pieuvre ne bougeait pas elle attendait comme une réaction de leur part avant de passer à l’attaque. Mais nul n’osait faire le moindre petit mouvement. Le Commandant retrouva ses esprits et lâcha tous les livres. Un capitaine près de lui eut la même réaction. C’est alors que tous firent de même. La créature s’écarta pour les laisser passer. Lentement, sur leurs gardes ils avancèrent en évitant de faire des gestes brusques pour ne pas être avalés tout cru. Ils commençaient à s’éloigner quand la pieuvre attrapa deux hommes par les chevilles et les retourna. Ils étaient à présent la tête en bas et se débattaient avec hargne et fougue. Personne ne comprenait pourquoi, ils n’avaient pourtant rien emportés.
Personne ne comprenait pourquoi car nul ne pouvait savoir que les deux individus qui s’étaient fait attraper, avaient voler des pierres précieuses et les avaient cachées dans leurs poches. Personne ne pouvait s’en douter. Un soldat sorti un fusil et tira sur la créature. Celle-ci attrapa le malheureux à son tour. Car les règles de la cité d’Atlantis étaient bien claires. Aucune personne appartenant à une autre race que celle des Atlantes ne pouvait avoir accès aux informations de ce peuple. Si par mégarde Cela arrivait il serait poursuivit et exécuté par le gardien de la cité.
L’immense monstre cracha un jet d’encre. Pendant ce temps, la pieuvre s’enfuit en emportant avec elle les trois malheureux qu’elle dévoreraient plus tard.
Au fond de cet immense océan, les hommes du Commandant essayaient de comprendre ce qui s’était produit à peine quelques instants auparavant.
Dans le sous-marin ceux qui apprirent la nouvelle furent extrêmement choqués. Certains voulurent retourner à la cité pour venger la mort de leurs camarades. Mais c’était inutile la pieuvre était bien trop forte pour eux. Ils n’avaient aucune chance elle était bien trop rapide et les torpilles risquaient de détruire les montagnes sous-marines et de les enterrer vivants. Une minute de silence fut respectée en hommage aux soldats qui avaient risqués leurs vies pour sauver celle des autres, même si ils avaient toujours étaient un peu naïf et avides de pouvoir. L’histoire se souviendra d’eux comme de valeureux héros qui mirent leurs services au profit du bien et de la survie de l’espèce humaine.

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La Quête à travers l'espace Chapitre 3

Messagepar Meteoryk » 12 sept. 2010 18:33

Chapitre III
Déchiffrage







« Il y a des choses qui sont connues et d’autres qui
sont inconnues et entre les deux il y a des portes. »

William Blake


Le professeur Scholar avança pas à pas le long d’un interminable couloir sombre, éclairé faiblement par quelques lampes accrochées au plafond. Il parlait souvent tout seul, perdu dans ses pensées. Oublié de tous depuis plusieurs années il avait sombré dans la folie. Jamais il n’aurais du accepter ce travail, mais personne n’était aussi doué que lui dans le domaine des sciences et des langues anciennes. Il y avait environ quarante longues années de cela un Général et un Commandant étaient venus frapper à sa porte pour lui demander de l’aide. A l’époque le professeur n’avait pas beaucoup de travail, vivant seul il avait du mal à se nourrir et à payer son loyer.

***

C’était une belle journée d’été, il faisait chaud et beau. Le professeur se leva, s’étira et alla prendre son petit déjeuner sous un cerisier dans son jardin, comme tout les matins depuis près de cinq ans qu’il ne travaillait plus. La vie n’avait pas toujours était facile pour lui. Diplômé dans les matières scientifiques comme les sciences, les mathématiques mais aussi dans les traductions de vieux ouvrages il enseignait dans une université de prestige et renommée. Un jour en plein milieu de son cours sur les lois d’Albert Einstein, la porte de la classe s’ouvrit à la volée et le directeur de l’établissement entra en trombe. Essoufflé il n’arrivait pas à parler.
- Que ce passe-t-il monsieur le directeur, on dirait que vous venez de découvrir une nouvelle planète à notre système solaire, s’amusa le professeur.
Après avoir reprit son souffle le directeur s’adressa au professeur son un ton dépité.
- Votre femme professeur… votre femme à été assassinée.
Soudain ce fut comme si les ténèbres emplissaient la pièce. Les élèves ne dirent pas un mots, tous pensaient avoir mal comprit. Le professeur Scholar ne cessait de fixer le directeur comme s’il attendait que celui-ci répète sa phrase. Puis il s’évanouit.
Il se réveilla dans l’infirmerie de l’université, plusieurs personnes se tenaient à son chevet mais nul n’osait ouvrir la bouche. Une fois ses esprits retrouvés, le directeur adjoint alluma la télé.
- Vous allez avoir un choc monsieur Scholar mais il faut absolument que vous sachiez.
Sur les images retransmises on pouvait apercevoir un homme d’affaire interviewé par une jeune femme brune aux yeux bleus. La conversation était très intéressante cela portait sur l’empire immobilier d’une famille richissime accusée de trafic d’armes. Le jeune homme en face de la caméra dont le micro venait lui chatouiller le menton niait avec évidence les accusations que l’on portaient sur lui. Le caméraman fit un arrière plan pour avoir les deux personnages au centre de son objectif. Puis la femme du professeur éternua provoquant un petit mouvement de tête en avant, mais au même moment celle-ci s’effondra par terre et ne bougea plus. La caméra se baissa et l’on aperçu un trou dans sa tempe. Quelqu’un lui avait tiré dessus et elle était morte sur le coup. La balle qu’elle reçue était au départ destinée pour l’homme d’affaire. Mais à cause du mouvement de tête provoqué son l’éternuement, cette dernière s’était placée en plein milieu de la trajectoire de la balle. La scène était horrible. Les personnes présentes sur les lieux de l’interview étaient toutes accroupies autour de la malheureuse victime.

Le professeur n’osait pas bouger dans son lit. Il avait les yeux fixés sur l’écran de télévision. Perdu au milieu de son remord il n’entendit pas ses collègues de travail qui lui proposèrent de le raccompagner à sa maison. Il venait de perdre l’amour de sa vie. Il venait de perdre un être cher auquel de nombreuses personnes étaient attachées. Il n’arrivait pas à réaliser ce qu’il venait de voir.

Cinq années après ce terrible drame, au beau milieu d’un après midi chaud et ensoleillé deux militaires frappèrent à sa porte. Sur le coup ils ne reconnurent pas l’homme qui leur ouvrit. Celui-ci était grand et très maigre avec des yeux globuleux derrière d’énormes lunettes rondes. Ses joues étaient creuses et des rides parcouraient son visage. Son dos était vouté et ses épaules avaient l’impression d’être aspirées vers le sol. Il portait une blouse délavée et sale en guise de vêtement, ses sandales avaient un aspect miteux et des chaussettes étaient trouées de part et d’autre. Les deux hommes se regardèrent interloqués. Ils pensaient s’être trompés de maison et lui demandèrent s’il était bien le professeur Scholar. L’homme derrière la porte approuva d’un hochement de tête et s’écarta pour les laisser entrer. La maison était sombre, les volets fermés il y avait une odeur de renfermé et la poussière était présente sur tous les meubles. Une lampe était allumée sur un bureau où s’entassaient des centaines de feuilles et des dizaines de livres. Le pauvre homme s’était réfugié dans ses bouquins pendant cinq ans du matin au soir pour éviter de penser à sa bien aimée. Il désigna deux chaises à ses invités et prit la direction de la cuisine pour préparer du thé. Quelques minutes plus tard il revint avec un plateau où dessus était posées trois tasses, trois cuillères, une sucrière et un théière fumante. Il s’assit dans un fauteuil dont le cuir était usé et commença à servir les deux personnes qui étaient venus lui rendre visite. Il n’avait pas remarqué qu’il avait à faire à des militaires et que chacun portait une mallette en métal
- Professeur Scholar, commença l’un des deux, si nous sommes venus vous voir aujourd’hui c’est pour vous apporter une information importante. Nous avons arrêté l’homme qui a assassiné votre femme.
Il lui tendit la première mallette.
- Dedans vous trouverez toute l’enquête menée par la police et les forces spéciales. Cette enquête nous a pris plusieurs années mais le coupable à été arrêté et il croupit maintenant en prison.
Le professeur émit un soupir de soulagement. Cette enquête pesait comme un poids sur son cœur depuis trop longtemps.
- Mais si nous sommes là, continua le second, c’est pour vous parler de boulot.
- Je vous assure que les recherches que je mènent chez moi sont tout à fait légales et en rapport avec l’université dans laquelle je travaillais, insista le professeur.
- Oui nous n’en doutons point, enchaina l’homme. Le travail que nous avons à vous proposer est tout à fait spécial et il n’y a que vous en qui nous ayons pleinement confiance. Ainsi que les membres du ministère.
Cette dernière phrase éveilla la curiosité du professeur.
- De quel genre de travail voulez-vous me parler? demanda-t-il.
- Si vous êtes intéressé vous devrez nous suivre au ministère de l’intérieur. Ensuite nous vous expliquerons en quoi çà consiste. Et nous vous montrerons le contenu de la seconde mallette.
- Très bien dans ce cas allons-y.

Une heure plus tard le véhicule ministériel stoppa devant un immense bâtiment de verre. Les trois hommes descendirent et furent escortés jusqu’à l’entrée par un groupe de policier.
Ils pénétrèrent d’abord dans le hall avant de parcourir les longs couloirs de bureaux puis arrivèrent dans un salle de conférence.
Les présidents de chaque état étaient présent. Le professeur ne s’attendait pas à voir tant de personnalités présentes.
On lui désigna un siège et pris place. Il garda les mains croisées sur la table se tenait bien droit et regardait de tous les côtés. Ses yeux se baladaient sur chaque personne certains discutaient, d’autres se tenait assis ou debout. Il y avait un énorme brouhaha. Puis le Présidents des Etats-Unis entra tout le monde s’arrêté net de parler et se leva en signe de respect.
- Asseyez-vous je vous pris, dit ce dernier.
Tout le monde s’exécuta sans mot.
- Bon très bien, reprit-il. Si je vous ai tous convoqués aujourd’hui c’est pour vous faire une révélation importante. Il y a quelques mois notre état a envoyé des militaires, explorateurs et scientifiques au centre de la mer Méditerranée pour essayer de retrouver la trace de la mystérieuse cité de l’Atlantide. Des regards étonnés étaient braqués sur lui, le calme était toujours présent. Notre équipe a fait des découvertes dont nous n’imaginions pas l’existence. Oui mesdames et messieurs, j’ai le plaisir que l’Atlantide a bel et bien été découvert.
Sur ce, des questions fusèrent dans la salle, le bruit émis par tous ressemblait à un martèlement de sabots causés par un troupeau de buffle. Le président leva ses bras pour ramener le silence.
- S’il vous plait laissez moi finir et ensuite vous pourrez poser vos questions. Merci. Je reprend, nous avons découvert l’Atlantide. A présent ce n’est plus une légende pour nous. Nos hommes sont entrés dans la cité et on pu emporter des manuscrits. Seulement ils ont été attaqués par le kraken la fameuse pieuvre mythologique.
- c’est un canular que vous nous racontez là. Vous nous avez donc fait venir ici pour nous raconter des idioties. C’est absurde et tout à fait burlesque.
- je vous répète que si vous avez quelques choses à dire veuillez s’il vous plait bien attendre que j’ai fini mon rapport. Merci d’avance. Je continue. Où en étais-je déjà? Ah oui voilà, lors de cette attaque inattendue trois hommes ont perdus la vie pour permettre à la mission de réussir. Car nos experts avaient eu la malicieuse idée de prendre en photo tous les documents avant de les emporter. Vous vous demandez surement comment cela se fait que nous ayons réussis à situer cet endroit. Eh bien c’est très simple pendant des milliers d’années la cité était engloutie sous d’innombrables tonnes de sable. Durant la troisième guerre mondiale des centaines voire des milliers de bombes et d’explosifs de tous genres sont tombés dans la mer ce qui a libéré la masse de sables qui la recouvrait. Ensuite lorsque le courant du Golf Stream s’est arrêté cela a involontairement créer un nouveau courant marin à l’intérieur même de la Méditerranée. Cela a eu pour effet de remuer constamment le fond marin. Grace à nos satellites nous avons aperçue une tache sombre entre la France, l’Algérie, l’Espagne et le Maroc. L’île engloutie était immense, nos scientifiques ont donc étudiés les écrits d’ Hérodote, Thucydide, Apollodore, Diodore de Sicile, Diogène Laërce, Philolaos de Crotone, Proclus, Crantor, Hérodote, ainsi que Socrate et Platon pour déterminer avec précision une ville ou nous pourrions établir des recherches. Et maintenant le mystère a été élucidé. Enfin pas tout à fait. Il nous faut encore traduire les documents que nous avons pu prendre en photo. C’est pourquoi j’ai convoqué le professeur Scholar à cette assemblée. Professeur si vous voulez bien vous lever s’il vous plait.
L’homme s’exécuta avec une certaine gène, il était entouré des hommes les plus puissants de la planète. Il fit un petit signe de la main pour témoigner sa timidité.
- Le professeur Scholar, reprit le Président, travaillait dans l’université des sciences de Washington suite au meurtre de sa femme il y a quelques années il a décidé de mettre sa carrière entre parenthèse et de consacrer pleinement à son propre travail.
A présent je m’adresse à vous professeur. Seriez-vous capable de traduire les documents que nous avons en notre possession?
- Hmmm hmmm toussota le professeur. Tout d’abord c’est un immense plaisir pour moi d’avoir eu l’opportunité de participer
À cette conférence. Le travail que vous me proposez est tout à fait alléchant mais je crains malheureusement de ne pas pouvoir y arriver. Je tiens à vous préciser que les écritures mayas n’ont jamais été traduites. Bien qu’elles soient plus anciennes que celles des atlantes. Vous me direz que ce n’est pas comparable et vous avez raison. Car je ne pense pas que quiconque puisse un jour déchiffrer ses mystérieux symboles.
- Excusez-moi professeur, s’exclama le Président Français mais nous avons bien traduit les hiéroglyphes égyptiens, la pierre de Rosette et bien plus. Vous ne vous en sentez peut-être pas capable tout seul, mais si vous aviez des hommes de main pour vous aider dans ce projet il se pourrait qu’il ait des chances d’aboutir.
- C’est possible en effet comme cela est impossible. J’accepte ce travail mais je ne suis pas sur d’y arriver.
- Faites-le au moins pour l’humanité, dit le Président américain.
- Comment sa pour l’humanité? reprit le professeur.
- Dans quelques milliers d’années il se pourrait bien qu’il n’y ait plus aucune espèce vivante sur cette planète.
L’assemblée entière fut abasourdie et choquée.
- Et qu’est-ce qui vous fait dire ça? Demanda un voix au milieu du tumulte qui avait soudain repris.
- A cause des guerres que nous avons menées pour certains territoires ou pour des armes, nous avons envoyés des bombes des missiles. Qui ont détruits nos ressources. Tout comme la pollution, les fusées envoyées dans l’espace pour trouver d’autres planètes habitées, alors que nous ne connaissons même pas l’origine de celle sur laquelle nous vivons, tout cela a provoqué des catastrophes naturelles puis des guerres que nous avons engendrées. Et je pense que le seul moyen d’y échapper est écrit dans ces documents. Car cette civilisation était très avancée lors de son époque. Peut-être bien plus, que la notre actuellement. Qui sais, je peux me tromper comme avoir raison. C’est pour cela que j’ai proposer ce travail au professeur Scholar. Je suis ravi que vous ayez accepté professeur vous ne le regretterez pas. Car vous allez disposer des meilleurs équipements scientifiques et technologiques que nous ayons en notre possession à l’heure actuelle. Il s’avança vers lui et lui tendit la seconde mallette qui avait attiré sa curiosité quelques minutes auparavant. Sur ces mots mesdames et messieurs je vous souhaite une agréable journée. Je vous tiendrez au courant de l’évolution de nos recherches.
L’ensembles des personnes se levèrent et quittèrent la salle dans un grand tumulte. Voilà une histoire qui n’allait pas passer inaperçue.

***

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La Quête à travers l'espace Chapitre 4

Messagepar Meteoryk » 12 sept. 2010 18:34

Chapitre IV
Les recherches du professeur










Le professeur Scholar avança pas à pas le long d’un interminable couloir sombre, éclairé faiblement par quelques lampes accrochées au plafond. Il parlait souvent tout seul, perdu dans ses pensées. Un petit rire naissait au coin de sa bouche au fur et à mesure qu’il avançait. Certains disaient qu’il était fou, d’autres qu’il avait été seul trop longtemps. Mais lui savait très bien qu’il n’avait jamais été ni l’un ni l’autre. Car ce qu’il venait de découvrir était très intéressant. Il allait devenir riche. Enfin bon il y avait tout de même plus de soixante dix ans. Et oui le temps passait bien vite surtout lorsqu’on avait été abandonné à sa tâche pendant de longues années. C’est à peine s’il se souvenait du jour où deux hommes étaient allés lui rendre visite pour l’emmener à une conférence au ministère de l’intérieur sur l’avenir de la planète Terre. La dernière mallette qui lui avait été remise contenait tous les documents qui avaient été pris en photos lors de l’expédition de l’Atlantide. Ces nombreux documents avaient été éparpillés sous plusieurs clés USB. Il y en avait une pour contenant des cartes, une autre pour des textes, des plans, des dessins, des gravures, des équations et bien d’autres. Tous les secrets d’une civilisation riche en culture, en art et en savoir faire se trouvaient dans une mallette.
Le professeur avait travaillait sur tous ces documents seul bien évidemment du matin au soir et cela pendant toutes ces années. Il ne s’était jamais plaint de quoi que ce soit. Il avait du mettre en œuvre tout son savoir faire, son expérience, ces connaissances pour mener à terme ce projet. Il avait réussi. Il été le seul à posséder les connaissances des Atlantes. Bien évidemment il avait pris soin par simple précaution, de tout enregistrer dans plusieurs ordinateurs et avait aussi imprimé tous les documents qu’il avait su résoudre.

Il continuait d’avancer suivi par plusieurs personnes en uniformes dont certains étaient armés de la tête aux pieds. On n’entendait que le bruit des pas sur le sol en béton lisse. Le groupe se déplaçait silencieusement et cela commençait à devenir pesant. Parlons un peu de ce groupe de personnes. Il était composé essentiellement d’hommes, il y avait les présidents des nations les plus puissantes du monde, des scientifiques, des mathématiciens et des historiens.
Enfin ils débouchèrent dans une immense pièce où la pointe de la technologie était présente. Le professeur s’avança à son bureau et fit signe à ceux qui l’accompagnait de prendre place sur des chaises. Des tableaux composés de graphiques ornaient chaque mur, des ordinateurs aux écrans tactiles étaient dispersés un peu partout, des feuilles jonchaient le sol comme un immense tapis, des bocaux avec des choses vraiment bizarre étaient disposé sur les étagères, des maquettes de vaisseaux spatial se trouvaient sur le bureau du professeur et vers le fond, un immense télescope occupait une place importante. Le groupe qui entra fut tout d’abord surpris par toutes ces choses, ils étaient ébahis comme s’ils venait d’entrer dans la caverne d’Ali Baba et des quarante voleurs. Ils s’assirent et attendirent impatients que le professeur prenne la parole. Ce dernier leur tournait le dos. Il n’était pas le moins du monde intimidé de devoir faire le rapport de ses recherches devant autant de monde, il se disait simplement que si certains d’entre eux avaient pu attendre plusieurs dizaines d’années, ils pouvaient encore attendre quelques secondes. Il pris une grande respiration se retourna et commença son exposé.
- Messieurs je vous remercie de votre patience, pour ceux que je ne connait pas, je me présente je suis le professeur Scholar et j’ai œuvré pendant plus de quarante ans pour ce que vos prédécesseurs ont défini comme le projet pour sauver la race humaine. Ce fut de longues années de travail acharné sans relâche, du matin au soir, même la nuit et très souvent d’ailleurs, je n’ai pas pris un seul jour de congé. J’ai donc le plaisir de vous affirmer que j’ai réussi à traduire les écritures Atlantes et j’ai aussi découvert ce que nous réserve l’avenir. Vous devez me prendre pour un vieux fou bien sur, je m’y attendais un peu vous savez. Mais ne vous fiez pas aux apparences car elle peuvent se révéler parfois trompeuses. Avant de commencer je vais vous donner mon livre qui résume la totalité de mes découvertes. Mais je vous en supplie écoutez absolument tout ce que j’ai à vous dire jusqu’à la fin. Les Atlantes était autrefois un peuple vraiment supérieur pour leur époque, leur avancée technologique était vraiment très importantes, bien que tout ce que nous aurions pu imaginer. Bien qu’ils vivaient sur une île leur savoir s’était considérablement développé mais je ne saurais pas vous dire comment ni pourquoi cela restera toujours un mystère, mais je ne vais pas trop m’attarder sur de brefs détails. Pendant des centaines d’années ce peuple a mis au point des thèses, des équations, des schémas, des dessins, des formules mathématiques dans le but de créer des machines dans le but de sauver leurs descendants. C’est-à-dire nous qui peuplons la Terre à présent. Cela va vous paraitre absurde je pense mais prêtez y bien attention car je vous montrerez des choses intéressantes tout à l’heure. Eh oui, j’aime bien faire durer le suspens, dit-il en rigolant. Ce peuple supérieur au notre avait décider d’aller loin très loin, plus loin que notre système solaire. Vous avez très bien entendu, s’adressa-t-il à ses interlocuteurs qui s’étaient regardés d’un même mouvement avant de se moquer.
Dans certaines mémoires que j’ai déchiffrées on y relate de nouveaux systèmes solaires qui nous sont encore inconnus à ce jour. Je ne vais pas tous vous les énumérer car il y en a trop. Il est aussi question de planètes habitées dont certaines à l’époque étaient cent fois plus avancées technologiquement que les Atlantes. Il y aurait soi-disant des milliers d’autres races semblables à celle des humains, et des millions de plantes et créatures, dans le genre animaux qui nous seraient inconnus. Des plans que j’ai pu rassembler m’on permis de construire un immense télescope qui se trouve dans le fond de la pièce, vous l’avez peut-être remarqué en rentrant, il est capable de montrer des constellations en trois dimensions. Grâce à cela j’ai pu vérifier si les cartes spatiales des Atlantes étaient vraies et effectivement tout est vrai, enfin d’après les planètes, étoiles et autres que j’ai pu découvrir. Pourquoi faisaient-ils ces recherches? à quoi est-ce que ça pouvaient les conduire? pourquoi quitter notre planète, nos origines? Ils savait mesdames et messieurs, oui ils savaient que la Terre serait anéantie, par nous, les hommes. Notre propre planète détruite par ses propres habitants. Ils avaient tout prévu. Mais évidemment à tout problèmes il y a un plan de secours. Assez complexe qui repose entre vos mains, car mon travail est presque terminé et je n’aurai pas la force de continuer.
Mais je vais néanmoins continuer car vous risqueriez d’avoir à nouveau besoin de moi par la suite et je préfèrerai éviter cela. Ils avaient émis des hypothèses sur les voyages dans l’espace. Comme vous le savez nous ne pouvons faire voyager un corps au-delà de la vitesse de la lumière ce qui est exact. Car nos carburants ne peuvent dépasser ces limites et notre espérance de vie est trop courte pour nous permettre de faire de trop long voyage dans l’espace. Les hypothèses que je vais émettre peuvent être tout à fait possible. Nous avons commencé au début du vingt unième siècle à créer des panneaux solaires pour convertir cette énergie en électricité. Si nous voulons explorer de futurs horizons il faudra que nous nous basions sur cet exemple. Je ne vais pas tout vous expliquer ce serait vraiment trop long et puis de toute façon j’ai tout écris et détaillé dans mon livre, que je vous conseille de lire et de faire découvrir aux nouvelles générations futures. Ensuite pour voyager pendant plusieurs dizaines d’années dans l’espace, il faudrait que notre espérance de vie soit grandement augmenté. J’entends par ces mots que nous pourrions vivre environ deux à trois fois plus longtemps qu’à l’heure actuelle. Naturellement cela sera tout à fait possible à conditions que vous lisiez mon livre, dit-il en s’adressant avec un regard et un ton de voix autoritaire. Je vous ai expliqué comment améliorer notre expérience de vie et par la même occasion nos connaissances en matières de médecine, comment voyager améliorer notre durée de transport dans l’espace et je vous ai donné des informations sur divers systèmes solaires. C’est ce dernier sujet que je vais approfondir. Les Atlantes avaient sélectionner différentes planètes semblables à la Terre pour aller y migrer et prendre possession en tant qu’unique territoire et fonder un monde meilleurs.
Cette sélection ce sera à vous de l’approfondir et de la terminer. Car certaines présentes des avantages et d’autres des inconvénients. Cette planète sur laquelle nos descendants iront habiter restera notre dernier territoire. Car même si nous devenions extrêmement puissants il nous faudra absolument rester un peuple libre en droits et en devoirs et que chacun ait la liberté d’expression. Nous devrons cesser les guerres de religions et de territoires et vivre sainement.
Pour pouvoir atteindre cette planètes différents moyens de transports avaient été étudier. Dans un premier temps il est impératifs que nous nous rendions sur place pour voir si cela pourra convenir à l’ensemble de la population. Et pour se rendre là-bas nous devrons disposer de fusées plus performantes donc de vaisseaux spatial très avancés technologiquement. Une fois construits nous nous trouverons dans une impasse. L’hyperespace. Ce sera le seul moyen d’atteindre notre destination. Je vais vous expliquer comment voyager dedans et comment l’utiliser. Tout d’abord la technologie et le fonctionnement des moteurs hyper-spatiaux restent délicats. Le but d'un moteur hyper- spatial est de permettre à un vaisseau de dépasser la vitesse de la lumière. Les moteurs hyper-spatiaux font faire au vaisseau un "saut" à travers un autre espace ou la contrainte de la vitesse de la lumière n'est pas présente. La technologie impliquée pour construire un moteur hyper-spatial est complexe et implique des horizons de Tsegoryne mais aussi des flux d'Asgoryan. Il existe divers types de moteurs hyper-spatiaux, permettant de faire différents types de sauts. Un saut hyper-spatial implique des calculs complexes pour préparer la trajectoire dans l'hyper-espace. Le saut lui-même requiert d'énormes quantités d'énergie. Cela reste une manœuvre délicate. Le saut s'accompagnera pour les passagers d'une sensation de perturbation, parfois de perte de continuité. Dans de rares cas, cela pourrait provoquer des évanouissement, voir même des commotions légères. Théoriquement l'hyper-espace est vide. Si l’on sortait d'un vaisseau pour faire des réparations, il vaudrait mieux pas sortir du champ d'Asgoryan, une sorte d'enveloppe à quelques mètres du vaisseau. Si l'on en sortais on divergerait inexorablement du vaisseau et on dériverait pour émerger de l'hyper-espace à un point plus ou moins aléatoire. Le facteur (∂) est la mesure de la distance entre le point d'un objet dans l'hyper-espace par rapport à notre dimension. Ce facteur se calcule en mesurant la déformation de certaines lois physiques. Chaque objet dans l'hyper-espace est attiré vers sa dimension. C'est ce que l'on appelle la force de Kardensky. Cette force augmente avec le facteur (∂). Plus le facteur (∂) est grand, plus on s'éloigne de notre dimension, plus on peut donc aller vite. Il y a malheureusement deux problèmes. Le premier c'est que plus on s'éloigne de notre dimension, moins on contrôle et comprend l'univers. Les plongées en facteur profond sont toujours très risquées. Le second problème c'est que cela demande beaucoup d'énergie pour lutter contre la force de Kardensky. Au moment du retour dans notre dimension, cette énergie est restituée sous force d'énergie cinétique, mais s'il y en a trop le vaisseau rebondit contre la réalité pour faire un nouveau saut. L'énergie nécessaire pour faire un saut dépend de la distance à parcourir dans l'hyper-espace et du facteur voulu, mais aussi de l'endroit ou l'on part et ou l'on arrive. Sauter et sortir de l'hyper-espace se fait avec plus ou moins de facilité selon la position spatiale. Les facteur influent sur la perméabilité d'un endroit sont mal connus. Même si on arrive à les manipuler artificiellement, certains points de l'espace sont donc des points de saut privilégiés. Y aller et en partir demande moins d'énergie. Durant le saut, toute communication par ondes rayonnement électromagnétiques est impossible. Le seul moyen de communication est un transmetteur hyper-beam. Un des gros problème des sauts hyper-spatiaux est le manque de précision. Faire un saut hyper-spatial avec uniquement les coordonnées du système d'arrivée est très dangereux. Si les chances de sortir de l'hyper-espace sont très faibles, un mauvaise sortie d'hyper-espace s'accompagne souvent d'un énorme excès de vitesse. Dans certains cas extrêmes, le vaisseau "rebondit" contre notre réalité et refait un saut aléatoire et réapparaît à peu près n'importe où, ou bien il ne réapparaît jamais. Pour compenser cela, le navigateur spatial dispose de plusieurs aides: les vecteurs de résurgence, les hyper-balises et les portes. Les Vecteurs de résurgence: Il s'agit d'une sorte de statistiques des erreurs de différents vaisseaux. Pour un système donné elle prennent en compte les variations escomptées de la perméabilité de l'endroit. Ces informations doivent être régulièrement remises à jour. Plus un système stellaire est fréquenté, plus les vecteurs de résurgence pour celui-ci sont précis. Les hyper-balises: Il s'agit de dispositif complexe émettant des signaux hyper-beam particuliers. À partir de ces signaux, un vaisseau peu calculer les différentes perturbations qu'il aura à subir. Il va dans le système ou se trouve la balise, et peut donc les corriger. On trouve des hyper-balises sur les systèmes solaires très fréquentés. Le petit récepteur hyper-beam est un détecteur de navigation simplifié qui permet de capter les signaux des hyper-balises et à plus courte portée, des marqueurs de position. Généralement le marqueur de position et le détecteur de navigation sont rassemblé en un seul bloc. J’en ai construit un qui se trouve sur l’étagère derrière moi mais je ne sais pas si il est tout à fait opérationnel car nous ne pouvons pas l’utiliser depuis la Terre. La troisième sont les portes hyper-spatiales. Il s'agit d'immense construction en forme d'anneau qui provoquent une augmentation locale de la perméabilité. Couplé avec des hyper-balises très précises, elles permettent des saut hyper-spatiaux plus précis et plus économiques. Elle ressemble beaucoup aux portes de (stargate) mais sont évidemment bien plus grandes et leur technologie est très compliquée. J’en viens ensuite aux différents types de moteurs. Les moteurs balistiques sont les plus simples, l'impulsion du saut est entièrement donnée au départ. Cela veut dire qu'un fois lancé, le vaisseau ne peut plus changer sa trajectoire dans l'hyper-espace jusqu'à sa résurgence (son retour dans l'espace normal).
Ce système a l'avantage d'être simple, économique et robuste. Le système reste limité à des sauts d'une vingtaine d'années lumières. Le gros défaut des moteurs balistique est la vitesse en espace normal. Afin de fonctionner, le vaisseau doit avoir une certaine énergie cinétique précise lors du saut, ce qui veut dire se déplacer en espace normal plutôt vite. De même au moment de la résurgence, le vaisseau a invariablement une importante énergie cinétique qui implique des manœuvres de freinage. Les moteurs semi-balistiques permettent d'affecter la trajectoire du vaisseau dans l'hyper-espace. Cela signifie que les trajectoires sont plus précises et les sauts plus longs. Les moteurs semi-balistiques permettent de faire des sauts jusqu'à cents années lumières. Dans tous les cas, les moteurs semi-balistiques impliquent des vitesse de plongée et d'émergence moins importantes que les moteur balistiques. Les moteurs non-balistiques ou U-boat ont la capacité de complètement changer leur trajectoire dans l'hyper-espace. Ils peuvent en outre se permettre certains luxes comme de faire du sur-place (passer en hyper-espace pour réapparaître au même endroit plus tard). L'autre intérêt du système est de permettre de sortir de l'hyper-espace sans vitesse, et donc de ne pas devoir faire de longues manœuvres de freinage. Le principal défaut de ces moteurs est leur complexité. Le marqueur de position est un système de signalisation utilise un design de radio hyper-beam simplifie pour marquer la position mais donne aussi l'immatriculation du vaisseau, son nom, son pavillon etc. Version très améliorée du radar, ce système mesure certaines perturbations des horizons de Tsegoryne pour repérer les masses dans l'espace. Les avantage par rapport au radar sont doubles, portée et vitesse. Le système n'est pas limité par la vitesse de la lumière. Le détecteur d'activité tachyonique permet de détecter la plongée d'un objet dans l'hyper-espace mais aussi sa résurgence. À très courte portée, certains DAT très précis peuvent calculer la destination du vaisseau si le moteur est balistique. Voilà pour les vaisseaux des questions?

Il n’y avait aucun bruit dans la salle. Tout le monde avaient les yeux fixés sur le professeur Scholar, les yeux écarquillés, les cerveaux des auditeurs bouillonnaient. Tous pensaient que le professeur était devenu complètement fou. Celui-ci les regardaient attentivement, de la sueur perlait sur son front, il était essoufflé après son long exposé. Il ne savait pas si il devait attendre que quelqu’un le questionne ou les inciter à lui poser des questions. Il s’était attendu à ce genre de réaction. Mais il préférait attendre que l’on s’adresse à lui.

Puis soudain quelqu’un rompit un silence qui commençait à devenir assez gênant.
- Euh, professeur, s’exclama un homme au second rang, veuillez excuser mon impertinence mais je ne crois pas du tout à ce que vous dites. Je pense simplement que c’est impossible.
- Comment ça, impossible? s’indigna le professeur outré par cette remarque.
- Vous pensez avoir traduit les écrits Atlantes mais êtes-vous vraiment sur de ce que vous affirmez?
- Seriez-vous en train monsieur de remettre en question mes analyses, mes recherches, mes compétences et par-dessus tout mon travail?
- Je doute fort que ce soit le cas et je ne pense pas être le seul dans cette pièce.
Des murmures d’approbation s’élevèrent de toutes part. Le pauvre professeur n’arrivait pas à réaliser que personne ne le prenait au sérieux.
- Je vous assure que tout est vrai, il n’y a aucune supercherie, s’écria-t-il pour rétablir le calme et le silence, en vain. J’ai traduit correctement ces textes et je peux affirmer avec certitude que ces projets seront réalisés et menés à bien car nous n’avons pas d’autres choix. A présent l’avenir des habitants de cette planète dépend de vous. Vous devez me faire confiance car ses projets sont nos uniques échappatoires.
- Nous ne pouvons vous croire professeur, nous sommes désolés mais toute cette histoire est complètement absurde et irréfléchie.
C’était l’actuel président Chinois qui venait de prendre la parole.
- La religion a toujours guidée les hommes et les guidera toujours. Je ne comprend pas que vous puissiez prendre le parti d’un peuple qui a mystérieusement disparu il y a des milliers d’années de cela. Et un beau jour comme par miracle vous découvrez la cité mythique de ce peuple que l’on associait à une légende. Vous décidez d’envoyer des hommes pour faire des fouilles et ramenez des manuscrites sue des plantes, des sources d’énergie, et des cartes qui nous sont totalement inconnus, alors que nous sommes bien plus avancés qu’eux dans tous les domaines aujourd’hui. Sans parler de vous professeur Scholar, bien que vous soyez extrêmement intelligent je doute fort que vous ayez réussi une seule seconde à traduire tous ces manuscrits et toutes ces cartes à vous tout seul. Tenez par exemple vous avez surement entendu parler de Jean-François Champollion le fameux archéologue, égyptologue qui a traduit la pierre de Rosette. Cela lui a pris toute sa vie et il y avait seulement quelques dizaines de lignes. Vous voulez nous faire croire que vous avez traduit plusieurs dizaines voire même plusieurs centaines d’ouvrages, de plans, de cartes de toutes sortes en quelques dizaines d’années? Dans ce cas vous êtes alors mille fois plus compétent et doué que Champollion. Vous méritez de recevoir un prix Nobel! Non je rigole bien sur. Ce que je n’arrive pas à accepter c’est que tous les pays du monde aient débloqués de l’argent pour financer vos recherches, vos expériences qui ne verront jamais le jour. Car c’est insensé ce que vous venez de nous raconter là! Actuellement nous n’avons mis les pieds que sur la Lune et envoyé un robot sur la planète Mars. Toutes les autres missions on échouées. Alors comment voulez-vous que nous vous croyons quand vous nous dites que nous devons migrer vers une planète totalement inconnue qui se trouve nul ne sait où dans cet immense univers? Tout cela parce que vous pensez que nos ressources sont insuffisantes et pourraient causer l’extinction de notre peuple. Vous pensez vraiment à ce que vous dites professeur? Vous n’êtes pas drogués, ne souffrez pas de problèmes psychologiques? Car ce que vous nous avez expliqué tout à l’heure est tout à fait impossible et surnaturel. Vous avez regardé trop de films de science-fiction. Je n’arrive pas à comprendre comment un homme aussi brillant que vous êtes a eu l’insolence car il n’y a pas d’autres mots, de se moquer ouvertement de nos races, de nos origines et de nos religions devant des chefs d’états et des scientifiques. C’est invraisemblable.

Le président Chinois avait fini de parler. Tout au long de son monologue il n’avait pas lâché des yeux le professeur Scholar pour lui montrer en quelques sortes son mécontentement et son ironie au sujet de ses recherches. Il avait le souffle court et de la sueur perlait sur son front. De la buée recouvrait ses lunettes. Il les enleva pour les essuyer avec un mouchoir qu’il sortit de la poche de sa veste. Une fois propres il les remit sur son nez, lança un dernier regard vers le professeur, puis tourna les talons et pris la direction de la sortie. Peu à peu d’autres lui personnes lui emboitèrent le pas. Quelqu’un se retourna dans la foule et lui fit un clin d’œil ou peut-être était-ce un effet de contraste dû à l’obscurité de la pièce. Bientôt il ne resta plus que le professeur tout seul dans la pièce. Ce dernier se tenait debout devant son bureau. Il n’avait pas bougé depuis près d’une heure qui fut surement l’une des pires de sa vie. Sa bouche était grande ouverte, mais aucun son n’en sortait. Il était très pâle. Il porta une main sur son cœur et s’effondra par terre. Le professeur venait de mourir d’une crise cardiaque surement dû au surplus d’émotion qu’il avait enduré. Il n’avait pas voulu s’abaisser bien que personne n’ait cru en lui, en ses recherches, au tragique destin des habitants de la Terre.

Meteoryk
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La Quête à travers l'espace Chapitre 5

Messagepar Meteoryk » 12 sept. 2010 18:36

Chapitre V
L’enlèvement et les questions









Plusieurs générations s’étaient écoulées depuis le décès du professeur Scholar. Les personnes présentes lors de son auditoire s’étaient réunies quelques années plus tard pour remettre en questions les recherches effectuées par ce dernier. La plupart des citations et plans auxquels ils avaient eux accès ne représentaient rien d’importants à leurs yeux et semblaient inutiles. Mais au cours des différents débats qui s’ensuivirent cela avait de plus en plus d’importance. Les schémas étaient plus lisibles, les formules scientifiques plus logiques et les citations plus claires. Tout était enfin compréhensible car les technologies s’étaient améliorées et les gens faisaient attention au petites choses importantes. Et parmi ces petites choses importantes il y avait le livre que le professeur avait remis à ses interlocuteurs. Un livre qui permettait de découvrir de nouveaux horizons, de soigner des maladies graves et importantes, de prolonger la vie sur Terre et enfin un dernier point essentiel de purifier l’air. Le gros problèmes que connait la Terre en cette fin du vingt deuxième siècle est la pollution. Après la troisième guerre mondiale des nouvelles énergies furent utilisées pour éviter les risques de pollution. Et surtout car il manquait une ressource importante, le pétrole. Les puits de pétroles étaient vides depuis environ un siècle alors il fallut trouver de nouvelles sources d’énergies pour faire fonctionner les véhicules. On cessa d’envoyer des fusées dans l’espace, de jeter des déchets dans les océans. Enfin bref on utilisa beaucoup de moyens pour éviter que la pollution ne devienne trop importante. Mais c’était trop tard. Les générations précédentes ne s’étaient pas assez préoccupées des problèmes environnementaux et cela se faisait ressentir aujourd’hui. Dans la vie la moindre petite action qui parait peu importante à l’égard de chacun peut avoir de lourdes conséquences dans le futur. Le livre du professeur Scholar était comme la solution à tous les problèmes qui sévissaient sur terre. Mais un passage dans cet ouvrage restait quand même bien mystérieux.
Il faisait allusion à une sorte de pierre transparente placée au centre d’une énorme machine servant à aspirer l’air pollué. Les scientifiques avaient construits cette machine mais sans la pierre celle-ci ne servait à rien, car c’était comme un abricot sans noyau ou voiture sans moteur ou alors un être vivant sans cœur. Des explorateurs examinèrent terres et océans pendant des années à la recherche de cette pierre mais celle-ci était introuvable.

Monsieur Boshuu était un ancien militaire à la retraite. Il n’avait pas voulu l’aide de la société pour se reconvertir. A quarante sept ans il était le dirigeant d’une grande société milliardaire sa dernière invention était vaisseau spatial. Pourquoi avait-il construit ce genre d’engin alors qu’il n’y avait plus aucune ressource pour permettre son fonctionnement? A quoi pouvait-il bien servir? Dans quel but? Des centaines de personnes s’étaient posées ces questions plusieurs dizaines d’années plus tôt. Mais Monsieur Boshuu avait une influence particulière sur les gens. Il aimait commander et être respecté et c’est-ce qui lui avait permis d’avoir les droits de construction et d’utilisation. Ainsi que le droit de recruter les personnes qu’il désirait pour piloter le vaisseau. Il avait carte blanche sur la totalité du recrutement car en Japonais Boshuu signifiait recrutement. Autrement dit il lui suffisait de donner le nom d’une personne au hasard sur terre pour que cette dernière soit amenée à lui en moins de vingt quatre heures. Mais l’ancien haut gradé n’avait pas encore utilisé ses droits et avait préféré attendre le bon moment pour accomplir sa quête.

La sonnerie de la fin des cours retentie. Des cris d’excitation et de joie se firent entendre dans les salles de classes et les couloirs du lycée qui se vidaient rapidement. C’était les grandes vacances d’été tous les élèves attendaient ce moment avec impatience depuis des mois. L’université de Kanagawa était très réputée seuls les meilleurs étudiants pouvaient espérer y entrer. Matsu jeune garçon de dix huit ans, était passé prendre ses camarades pour aller à la plage. Il n’y avait rien de mieux que de commencer les vacances par une baignade avec ses collègues au bord de la mer. Mais Matsu n’était plus étudiant. Il avait quitté l’école à la fin de sa première année de lycée pour entrer dans la vie active en tant que peintre en bâtiment. Il avait réussi son diplôme avec facilité et avait obtenue la meilleure moyenne de son école. Son patron n’avait pu le garder en tant qu’ouvrier car le boulot se faisait rare à ce moment là. Matsu était resté quelques mois au chômage puis avait été embauché comme intérimaire dans l’usine ou travaillait son père. Il mesurait 1m84 et pesait 65kg, ses cheveux étaient brun mi-longs. Il était passionné par la musique, il jouait même de la guitare et du piano depuis plusieurs années. Lorsqu’il était plus jeune il faisait du foot en club, il avait un bon niveau mais avait du renoncer après une grave blessure.
Il aperçut ses collègues qui l’attendait devant l’entrée de l’université.
- Salut comment vas-tu? Demanda l’un d’eux.
- Très bien et vous? alors ça y est, enfin en vacances?
- Et oui enfin, répondit un autre, on va profiter pleinement de cet été tu peux nous croire. Bon alors on y va?
- Allez c’est parti direction la plage!
Matsu mit le contact et la voiture démarra.
La plage de Shonan était bondée d’étudiants en cette fin de journée. C’était comme s’ils s’étaient tous donnés rendez-vous au même endroit. Le sable était chaud et la mer bleue comme le ciel à l’horizon. On apercevait quelques dizaines de bateaux qui naviguaient sur les eaux paisibles. Des jeunes distribuaient des cartes pour une soirée. Matsu et ses amis se regardèrent avec un grand sourire.
Quelques heures plus tard ils étaient dans une discothèque pour fêter la fin des cours et le début de l’été. Il y avait une super ambiance tout le monde dansait et faisait la fête. Matsu et ses amis descendirent de la scène. Leur prestation avait plu au public qui ne cessait de demander une autre chanson. Mais il étais temps pour les musiciens de faire une pause. A peine étaient-ils rentrés dans la boite de nuit qu’un homme s’était avancé vers eux leurs demandant s’ils accepteraient de donner un concert. Leur groupe était le plus réputé de toute la ville. Ils étaient six membres au total, il y avait une chanteur, un rappeur qui jouait du piano et de la guitare, un bassiste un batteur, un dj et Matsu était le guitariste. Il hurla à l’oreille de ses camarades pour leur annoncer qu’il allait prendre l’air. Ces derniers acquiescèrent d’un signe de la tête et l’un deux lui cria que la prochaine tournée était pour lui. Il leur sourit et se dirigea vers la sortie.
L’air était doux, les étoiles brillaient dans le ciel comme des milliers de petites lampes, une douce brise se leva. Cette nuit était vraiment magnifique, ou aurait pu l’être si les événements qui vont suivre n’avaient pas eux lieux.
Sur le parking une voiture démarra et alluma ses pleins phares. Le conducteur fit rugir le moteur. C’étais un puissant 4x4, surement un hummer. Le véhicule fit de nouveau rugir le moteur et s’élança en direction de Matsu. Ce dernier ne se posa aucune question et se mit à détaller comme un lapin lorsqu’il vit que le 4x4 fonçait droit sur lui. Il couru le plus vite possible vers une ruelle étroite en espérant que le 4x4 soit trop large pour passer mais il était toujours suivi. Il courait à en perdre haleine mais il n’arrivait pas à le distancer. Quelques poignées de secondes plus tard et quelques ruelles après il tomba dans un cul de sac. Il était pris au piège. Le 4x4 s’arrêta et quatre hommes habillées en noir et cagoulés sortirent. Matsu était terrifié il ne savait comment se sortir de cette situation. C’était surement impossible.
- Qui êtes vous? cria-t-il sous l’effet de la peur.
Mais aucun des hommes ne répondit et ils continuèrent de s’avancer vers lui. L’un des quatre sortit un pistolet électrique et lui tira dessus. Matsu s’effondra sous l’effet du choc violent qu’il reçu en pleine poitrine. Il ne pouvait plus bouger et avait mal partout. Il vit qu’on s’avançait vers lui et senti une aiguille se planter sur le coté gauche de sa nuque et aussitôt il s’évanoui.


Il se réveilla de longues heures plus tard dans une immense pièce éclairée par un lustre accroché au plafond. Lorsqu’il ouvrit les yeux la lumière fut si forte qu’il les referma de suite. Il les rouvrit plusieurs minutes plus tard le temps de comprendre ce qui s’était passé. On l’avait poursuivit et kidnappé et maintenant qu’allait-il se passer pour lui. Trop de questions se bousculaient dans son cerveau. Pour commencer pourquoi lui? Car c’était un jeune homme ordinaire, Pourquoi maintenant? Cela aurait pu arriver plus tôt ou peut être plus tard ou même jamais, qui sait… Pour quelles raisons l’avait-on enlevé? Il ne devait de l’argent à personne, ne croyait en aucune religion, était dans son pays ou peut être ne l’était-il plus à l’heure actuelle. En même temps qu’il faisait travailler sa mémoire ses yeux scrutaient la pièce de parts et d’autres. C’était une immense pièce circulaire il y avait une porte d’entrée en métal et deux autres en bois, surement la salle de bain et les WC. Des lits étaient placés contre l’unique mur. Un garçon le regardait fixement, il était aussi grand et maigre que Matsu, ses cheveux brun longs lui tombaient sur les sourcils et les oreilles, son bronzage doré faisait ressortir ses yeux verts.
- Salut je m’appelle Flo, comment te sens tu?
- J’ai soif articula péniblement Matsu d’une voix éraillée.
Le garçon se pencha pour lui tendre un verre d’eau, qu’il but d’une traite.
- Où sommes nous et que faisons nous ici?
- Je l’ignore mais je peux te dire que nous partageons cette pièce avec six autres personnes du même âge que nous, mais nous ne savons toujours pas pourquoi nous sommes enfermé ici. Il y a une télé dans le salon mais on n’arrive pas à l’allumer.
Matsu se redressa pour mieux contempler la pièce. Il venait de remarquer les canapés en cuir rouge, l’écran plat accroché au mur, une grande table en bois sculptée à la main, la cuisine avec un plan de travail en acier, le carrelage marron clair et les fenêtres qui donnaient sur le ciel. Il se leva pour aller voir et aperçut d’autres jeunes assis sur des canapés.
Tous le regardaient sans dire un mot. Matsu se figea sur place surpris par cet étrange accueil. Un garçon grand et très costaud avec les cheveux bruns cours coiffés en piques, se leva et se présenta.
- Bonjour je m’appelle Vince et avant de répondre à tes questions mets ceci sur ton visage. Nous en avons tous un. Il lui tendit un objet qui ressemblait à des lunettes ou étaient accrochées des oreillettes. C’étais bien plus que de simples lunettes et Matsu le remarqua dès qu’il les mis devant ses yeux. Il y voyait normalement. Des petits boutons se trouvaient sur les branches de chaque côté. Il en essaya un au hasard et ce qu’il vit le laissa muet comme une carpe. Il venait d’activer la vision nocturne. Il en essaya un autre, appuya, il avait désormais une vision thermique. Le système de graduation par couleurs permet de traduire la température de chaque objet ou être vivant. Beaucoup d’options étaient incluses dans ces lunettes notamment les jumelles, une caméra, le niveau de fréquence pour le bruit et bien sur la vision nocturne et thermique.
- Presse le bouton sur la branche de droite près de ton oreille, lui ordonna Vince.
Matsu appliqua ses consignes et un viseur rond qui tournait sur lui-même apparut sur l’écran. Il essaya de viser Vince pour voir ce qui allait se passer, il ne l’avait pas encore ciblé que le viseur le fit automatiquement et un textes apparut à droite de ses lunettes. Il était parfaitement adapté à sa vue. En même temps qu’il défilait une voix citait ce qui était écrit.
« Prénom Vince, taille 1m83, poids 85kg, ville d’origine Lyon en France, âge 18 ans, pratique le rugby et le judo, kidnappé dans les vestiaires lors d‘un tournoi de judo. »
Matsu était stupéfait il essaya sur Flo puis tous les autres jeunes de la pièce.
« Prénom Flo, taille 1m84, poids 72kg, ville d’origine Los Angeles, âge 18ans, centre d’intérêt pour le football, kidnappé alors qu’il assistait à un match de foot . »
« Prénom Roméo, taille 1m88, poids 78kg, ville d’origine Malaga, âge 18 ans, passion Dj, kidnappé à la fin de sa soirée dans une boite de nuit. »
« Prénom Pierrot, taille 1m95, poids 83kg, ville d’origine Paris, âge 18 ans, passionné de ball trap et d‘informatique, kidnappé lors s’une compétition de ball trap. »
« Prénom Balthazar, taille 1m75, poids 68kg, ville d’origine Valencia, âge 18 ans, aime la natation et les jeux video, kidnappé alors qu’il rentrait chez lui. »
« Prénom Joffrey, taille 1m78, poids 70kg, ville d’origine Milan, âge 19 ans, passionné de Photo et de mécanique, kidnappé lors d’une sortie organisée avec un groupe d’ami de photographes. »
« Prénom Gibson, taille 1m80, poids 70 kg, ville d’origine New York, âge 18 ans, aime le sport et les voyages, kidnappé dans un aéroport. »

- Ouah, c’est fantastique cet appareil comment sa s’appelle? S’exclama Matsu euphorique.
- On ne sait pas encore, répondit le dénommé Gibson, en fait nous ne savons toujours rien.
La joie de Matsu commençait à s’estomper peu à peu.
- Cela fait combien de temps que nous sommes ici, dans cette pièce? Demanda-t-il.
- Alors là aucune idée, peut-être quelques heures seulement, on dirait que nous sommes sur une île.
Le groupe s’avança vers la fenêtre pour contempler la vue.

Un large chemin se dressait sur la pente légère menant à une plage de sable blanc étincelant. Le sol était dallé de larges pavés de granit, semblables à ceux de la cour intérieure du château dans lequel ils étaient fait prisonniers. Cette route débouchait sur un port assez simple, ne comptant qu’un pont d’amarrage en mauvais état mais aucun phare, chose inhabituelle pour le trafic maritime et la signalisation d’une surface terrestre habitée en mer. Cette dernière, agitée par un vent d‘Ouest, ne laissait paraitre aucune côte. De l’eau à perte de vue décourageait les détenus de s’échapper en bateau, ne sachant où ils se trouvaient et surtout où aller. Leurs regards se tournèrent alors vers l’autre extrémité du chemin de granit pour finir au pied des fortifications de leur prison. Un pont levis surplombant des douves profondes parsemées de pieux aiguisés donnait accès à une herse en fer forgé haute de plus de 3 mètres, entourée de meurtrières. Des remparts d’environ dix mètres de haut empêchaient aussi bien d’entrer sans invitation que de s’échapper. Le groupe se dirigea alors vers l’autre fenêtre pour examiner l’intérieur du château. La cour était éclairée par des lanternes, projetant des ombres sinistres dans le crépuscule approchant. Ils purent constater qu’ils se trouvaient dans la tour Est du fort par rapport au soleil couchant. Deux autres tours semblables à celle qui les retenait enfermés étaient orientées vers le Nord et le Sud. La tour Ouest quant à elle dépassait de trois voire quatre fois la leur. C’était une immense structure qui se dressait comme pour frôler les cieux. Une paroi brillait au sommet, peut être du verre ou bien une plaque métallique. Beaucoup d’importance devait être accordée à cette aile du château puisque six militaires armés étaient postés devant son unique entrée. Les yeux des adolescents se perdirent alors dans cette forêt dense derrière les remparts incroyablement épais de leur « nouvelle résidence ». Une immensité verte, peu hospitalière vu l’apparence douteuse de la lisière. Pourtant, le toit d’un batiment pointait timidement au centre de cette flore étrangement silencieuse. Que pouvait-ce être? Une autre prison? Un lieu de torture? Un laboratoire pour faire des expériences sur les détenus? Ou peut être une simple ruine.
Beaucoup d’idées traversèrent l’esprit des jeunes gens mais tous arrivèrent à la même conclusion.


- Nous n’avons vraiment aucune chance de nous échapper d’ici, soupira Gibson.
- Peut-être qu’il y a un bateau quelque part! essaya de rassurer Roméo.
- Non je ne pense pas conclue Pierrot sinon nous aurions vu un quai d’accotement ou des barques en direction de la plage mais il n’y a rien. Mais admettons qu’il y en ai un. Il faudrait qu’il soit assez grand quand même, car d’ici on ne peut pas apercevoir de terres au-delà de l’océan. Et puis pourquoi un bateau alors qu’il existe des avions. C’est plus rapide comme moyen de locomotion tu ne trouves pas? Alors admettons qu’il y ait un avion est-ce que quelqu’un ici sait piloter un avion?
Personne ne répondit. C’était évident.
- Donc voilà nous sommes bien et bel prisonnier sans la moindre chance de nous échapper, conclue Pierrot.
Matsu déprimé se tourna vers l’intérieur de la pièce et remarqua un livre qui dépassait sous chaque coussin de chaque lit. Il s’avança pour en prendre un. La couverture était en cuir noir et des inscriptions étaient écrites en doré.
« Rapport du professeur Scholar. »
Il l’ouvrit et le feuilleta en vitesse. Des schémas mécaniques, des formules mathématiques, des cartes, et des textes, étaient imprimés. La grosseur de l’ouvrage était d’environ 10 centimètres. Jusqu’à présent personne n’avait rien remarqué. Les sept autres personnes s’avancèrent et en prirent un pour essayer d’en savoir un peu plus sur ce mystérieux bouquin. Dans les dernières pages on pouvait lire la biographie du professeur Scholar.
- Ce gars là devait être fou déclara Roméo vous avez vu ce qui est écrit là-dedans? Il est question de vaisseau spatial, d’aller s’installer sur une autre planète et d’une pierre bizarre pour purifier la nature. Apparemment il n’y a pas grand-chose d’indiqué sur cette pierre. C’est surement pour se moquer du lecteur un point c’est tout. Ce livre n’est pas sérieux. Pourquoi est-ce qu’un gars aussi intelligent que lui aurait écrit des absurdités pareilles? Cela n’a aucun sens.
- Non ce ne sont pas des absurdités comme tu le sous entends, contredit Joffrey. Le schéma de mécanique que j’ai sous les yeux est tout à fait sérieux et est également très bien détaillé. Bon après si ça fonctionne ou pas une fois construit je n’en ai aucune idée.
- Ce livre a été écrit il y a plus de 150 ans, fit remarquer Balthazar. Il se pourrait donc que tout cela soit construit et fonctionnel de nos jours.
- Regardez! s’exclama Vince. Les paires de lunettes que nous avons tous, elles sont là.
Il tourna son livre vers eux et tous purent constater que c’était le cas.
- Alors Roméo, tu penses toujours que ce bouquin regorge d’absurdités? Lança Joffrey.
- Finalement tu as peut-être raison.
- Ah tu vois, tu vois, alors!
- Oui, oui, c’est bon, pas la peine d’en faire tout un fromage.
- Mais c’est bon je rigole!

Au même moment le cliquetis d’une clé que l’on tourne dans la serrure se fit entendre. Le petit groupe fut pris de panique. Qui donc allait-ils rencontrer? Que leur voulait-on? Qu’avait-ils fait pour mériter d’être ici? Toutes ces questions affluèrent dans leurs esprits. La poignée tourna et la porte s’ouvrit.





LE CHAPITRE 6 EST EN COURS D' ECRITURE








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