[Over Atomos] Vincent Valentine

[{Mystero}]

Je n'aurais q'un seul mot à ajouter à cette merveille : y a eu du GAVAGE dans l'air !!!!!!!!!!
Nan, vraiment ton récit est super bien écrit Over, Vincent Valentine est toujours le même personnage mystérieux ... et cette histoire qui retrace son passé est franchement f-o-r-m-i-d-a-b-l-e ! ^^
PS:mes compliments les plus sincères, Over LOL

[Over Atomos]

Comme l’homme l’avait dit, Vincent se rendit aux courses de chocobos. Il fut impressionner par l’immense escalier qui menait au Chocobo Square. Il les monta rapidement et il put enfin pousser les portes du bâtiment. A l’intérieur, une ambiance de casino y régnait, tout était pour l’argent, les paris étaient enivrants et les gens étaient tout sauf détendus. Certains hurlaient, les billets volaient, les gils, les cadeaux, d’autres pleuraient. C’est dans ces conditions que Vincent entra dans la pièce. Il demanda à quelques personnes où on pouvait trouver Bill, ils lui indiquèrent un homme assez gros avec une liasse de billets dans les mains.
Vincent s’assit à sa table et écouta la conversation qui était surtout centrée sur les paris et l’argent. Le dénommé Bill lui parla :
-Tiens un nouveau parieur, alors quelle bestiole vous choisissez ?
-Alors Bill, le Gold Stealer ça rapporte.
-Comment ?!
Vincent fut surpris par la réaction de l’homme qui sortit de sa veste un revolver, le jeune homme eut juste le temps de se baisser pour éviter les tirs. Tout le monde hurlait à présent et courait dans toutes les directions, de ce fait Vincent avait perdu la trace de l’homme. Mais heureusement il fut alerté par des cris dénonçant la présence de Bill. Vincent courut dans cette direction et quelqu’un lui indiqua la porte de service, mais le jeune Turk n’eut pas le temps de voir que le signe danger y était marqué. Il monta un escalier assez long, il s’arrêta un instant pour écouter son ennemi haletant qui tirait quelques fois pour effrayer un éventuel adversaire.
Puis il ouvrit une porte et arriva sur un sentier, la lumière était blanche. Il se demandait où il était, il y avait de l’herbe, des arbres. Il se frotta les yeux pour se convaincre, puis il essaya d’attraper une brindille, celle-ci passa à travers sa main. Tout cela n’était que de l’image de synthèse, il marcha à travers ce rêve mais il fut soudain rappelé à la réalité par un tir qui siffla à côté de son oreille. Le brave Bill était encore présent, heureusement celui-ci visait comme un porc et pas un seul tir vint toucher Vincent. Si bien que l’homme n’avait plus de balles et à présent regardait son arme stupidement. Il se retourna vers Vincent et l’implora, celui-ci se rapprocha, puis l’homme se mit à ricaner. A ce moment-là le jeune homme sentit une présence derrière il se retourna brutalement mais son fusil vola sur le bord du sentier. Il répliqua violemment et asséna un coup de poing à son agresseur, malheureusement une dizaine d’autres l’attendaient arme braquées sur lui. Il entendit la voix du gros Bill derrière lui :
-Petit bouffon, tu ne sais pas dans quoi tu t’es mis. Maintenant il est temps de dire adieu à la vie.
-On verra, je ne suis pas pressé.
Le gros Bill gloussa avec difficulté, mais il s’arrêta net lorsqu’un grondement se fit entendre et le sentier se mit à trembler. Vincent vit arriver au loin une dizaine de chocobos, ils seraient bientôt sur eux. Le sentier n’était autre que le circuit des courses. Lui et les hommes sautèrent tous sur le côté alors que les concurrents arrivaient à une vitesse vertigineuse. Le gros Bill n’eut pas le temps de s’enlever et fut piétiné par les énormes oiseaux.
Mais alors que Vincent avait atteint le bord, il sentit le sol se dérober sous ses pieds et tomba dans le vide. Les hurlements des autres se firent rapidement entendre, il y eut un flash lumineux et à présent Vincent tombait du parc vers la prison. Le circuit était en fait extrêmement dangereux, les images de synthèse étaient sans doute un leurre pour que les chocobos ne s’affolent pas et jettent dans le vide leur pilote. Heureusement que le jeune homme avait des réflexes extraordinaires qui lui ont permis de s’accrocher in extremis à un pilonne situé sous le square des chocobos. Il suivit la chute des autres hommes qui allaient connaître une fin peu enviable. Il réussit à se mettre en sécurité et entendit son talkie-walkie parler :
-Groupe A nettoyage, obligé de tuer l’homme. Nous avons trouvé des informations précieuses et mis en prison de nombreux membres.
-Rapport des pertes.
-Environ 15 hommes, mais le travail est fait. C’est ce qui importe, à présent la zone est sécurisée et Heidegger est sur place.
-Bien j’ai retrouvé le Bill en question, mais refus de coopérer et il en est mort.
-Compris, vous aurez les informations en retournant à votre planque.
Vincent coupa l’appareil et s’assit tout en contemplant le vide, il avait frôlé de peu la mort.
Mais la mission n’était pas terminée et il décida de remonter dans le Square…
(Voilà voilà, la suite plus tard...)

[Over Atomos]

Il dut pour cela emprunter des tas d’escaliers et échelles en fer, si bien que cela usa ses mains.
Enfin il entendit les voix qui étaient de plus en plus fortes et cela lui redonna du courage, il ouvrit une trappe alors que dehors la nuit tombait petit à petit. Il était sûrement dans une salle de stocks, en effet il y avait plusieurs bouteilles d’alcool. Sûrement les boissons servaient à amadouer les parieurs après un mauvais choix, Vincent décida d’emprunter deux ou trois bouteilles et se rendit rapidement à l’hôtel. Une fois dans sa chambre, il jeta un rapide coup d’œil aux infos, on lui donnait un lieu présumé de planque. Il s’allongea sur son lit et sortit une bouteille et il but longtemps afin d’oublier cette journée. Si bien qu’après avoir vidé une bouteille et la moitié de l’autre, sa vision n’était plus tout à fait nette. Il mit les bouteilles dans un placard et s’écroula dans son lit épuisé.
Un mal de tête violent le frappa le matin en se réveillant et il décida de prendre une douche pour faire passer tout cela, il se dirigea ensuite vers le lieu indiqué. Il s’averra que c’était une planque, ainsi pendant une semaine entière, les Turks et les soldats arrêtèrent et trouvèrent de nombreux membres et planques du Gold Stealer. Grâce à tout cela, ils parvinrent à trouver un lieu et même le nom du chef du réseau, un dénommé Parks, c’est ainsi que toutes les unités furent mobilisés discrètement afin d’aller à la planque principale et d’en finir une fois pour toute avec le réseau. Vincent était rassuré par la présence de ses compagnons qui étaient très puissants au combat, mais aussi par les deux sections de soldats qui avaient été appelées en renfort. L’entrée de cette planque était située dans le Wonder Square, derrière un groupe de machines à sous. Toutes ces informations précieuses avaient été arrachées à des membres par des moyens assez cruels. Mais la sécurité des touristes étaient mis en jeu donc Tombs et les autres se moquaient bien de la morale. Tous les moyens de persuasion étaient permis pour obtenir tout indice précieux afin de trouver la planque et à présent ils se trouvaient juste à côté de l’endroit. Vincent avait du mal à réaliser l’ampleur de l’action, on fit évacuer la salle de manière intelligente et bientôt les joueurs furent remplacés par des soldats en civil.
Ils repérèrent facilement le gardien des machines et il fut rapidement mis à l’écart et après 10 minutes de recherche ils trouvèrent le mécanisme d’ouverture. Il suffisait d’actionner dans le bon ordre différents leviers et c’est ainsi que les machines se poussèrent pour laisser place à une petite porte métallique. Tombs s’avança et tourna la poignée de celle-ci, dans un fracas métallique elle s’ouvrit. Vincent suivit Wold et c’est ainsi qu’ils s’engouffrèrent dans la planque, les soldats restaient en couverture, ils n’étaient plus que quatre. Tombs mit un silencieux à son revolver tout comme Wold puis il dit aux deux autres :
-Ne tirez pas avec votre arme, soyons discrets. Tuez silencieusement, si nous étions repérés, on perdrait l’effet de surprise et deviendrions des proies faciles. Compris ?!
Les autres approuvèrent et continuèrent, il semblait que le chemin menant à la planque était dans les sous-sols du Wonder Square, ils durent se séparer alors qu’un croisement se présentait, il y avait cinq passages et Vincent emprunta le sien. Tout était silencieux et dans le noir, les couloirs étaient étroits, mais il n’y avait aucun ennemi. La planque devait être située au bout d’une de ces cinq galeries. Puis soudainement il entendit des voix :
-Depuis que la shinra s’en est mêlée, la situation en fait que empirer et de plus en plus de nos camarades se retrouvent derrière les barreaux.
-T’inquiète pas, cela va s’arrêter le chef a tout prévu pour stopper ce carnage dans nos rangs.
-Ah oui, que va-t-il faire ?
-Je ne sais pas précisément mais la shinra capitulerait immédiatement et nous laisserait tranquille sous cette menace.
Vincent se demandait quel argument avait le Gold Stealer pour réussir à faire arrêter leurs arrestations. Il n’avait pas le temps pour y penser plus longtemps alors que les autres parlaient encore, il sortit de l’ombre et leur asséna deux coups de canon derrière la tête. Il traîna les corps et les planqua, il ramassa les armes et examina l’endroit où il se trouvait.
Il trouva une multitude d’écrans qui semblaient être reliés à des caméras tout le long des galeries. Il vit d’ailleurs ses trois compagnons et leurs victimes que l’on trouvait derrière leur passage. Vincent souffla de soulagement et se dit à lui-même :
-Heureusement que ces deux imbéciles étaient occupés à taper la causette, sinon pour la surprise, il aurait fallu repasser.
Il désactiva toutes les caméras et revint au croisement des couloirs. Les autres arrivèrent tour à tour en ayant trouver respectivement : un stock de vivres, une armurerie et des dortoirs.
Après que Vincent ait annoncé sa découverte, ils empruntèrent le cinquième et dernier passage qui menait sans doute à la planque.
Ils marchèrent dix minutes et des lueurs commencèrent à apparaître au bout du couloir. Evidemment quelques hommes furent tués silencieusement afin d’arriver sans encombres à la planque principale. Puis deux portes se présentèrent à eux, Tombs se retourna vers ses compagnons et dit :
-On ne va pas la jouer bourrin, on va prendre la porte la plus discrète.
En effet les deux portes étaient très différentes, l’une était grande et massive alors que l’autre était petite et assez commune. Les autres ne s’opposèrent pas à ce choix et bientôt la porte fut ouverte menant au circuit d’aération. Wold rit et dit :
-Et bien il va falloir se faire petit.

[monark]

Over, jai suivi ton texte du debut jusqu'à maintenant et je te félicite pour les progrès que tu as fait en parcours.
l'histoire est bien écrit, le scénario tient la route.

Il y a quand même quelque chose.
Tu donne l'impression d'avoir tellement d'idée quand tu écris que tu ne relis (ou refais) pas certain passage, ce qui est dommage. J'aime bien parce qu'on te sent pasionné parce que tu raconte.
Continu et surtout, détaille comme si tu était présent.
Ca, c'est important !!!

Ps: la suite, la suite !

[Over Atomos]

Ils grimpèrent un à un dans le conduit d’aération et en effet l’espace était assez restreint. Heureusement le conduit était unique ce qui faciliterait la tâche, bientôt des voix furent portées jusqu’à eux mais elles étaient trop lointaines pour qu’ils comprennent quoi que se soit.
Ils avançaient toujours et parvinrent enfin à voir un lieu. C’était une grande salle éclairée, assez luxueuse, il y avait un bureau très imposant. Soudain la porte s’ouvrit et un homme assez grand entra, ses cheveux étaient extrêmement blonds et se rapprochaient presque du blanc. Il était suivi de deux colosses, nul doute qu’ils avaient trouvé le chef de ce groupe de timbrés. Celui-ci s’assit à son bureau et fuma une cigarette, l’un des colosses lui adressa la parole :
-Ca y est monsieur, tout est en ordre pour l’évacuation.
-Vous évaluez à combien de temps l’arrivée des bouffons de la shinra.
-Ils sont déjà là.
-Vraiment, ils n’ont pas traîné. C’est parfait, le plan va se mettre en place plus rapidement que prévu.
-Mais monsieur, ils nous ont tué de nombreux hommes et actuellement nous ne savons pas où ils sont. De plus la sortie de la planque est gardée par deux sections de soldats.
-Oui mais la sortie principale, ils ont négligé des tas d’autres données.
-C’est vrai, lesquelles !?
Les quatre compagnons venaient de surgir du plafond, ils abattirent rapidement les deux colosses et il ne resta que le chef, celui-ci s’exclama :
-Tombs, alors ils t’ont envoyé. J’aurais du m’en douter, ta mort ne pouvait pas être possible.
-Après que tu m’ais lâchement abandonné.
Les deux hommes se fixaient alors que Wold haussait les épaules et ajouta :
-Bon les présentations sont faites on dirait.
-Vous avez devant vous, un des grands traîtres de l’histoire Imbeald Parks. Il faisait partie de l’ancienne équipe des Turks, notre vie dépendait de lui dans une mission et ils nous a tous laissé.
-Sortez les mouchoirs, au fait comment vont Tie et Sarah ?
-Espèce d’ordure, ils sont morts.
Il y eut un silence lourd durant lequel Imbeald éteignit sa cigarette, puis Tombs reprit la parole :
-Enfin trêve de souvenirs, tu vas mourir.
Parks éclata dans un rire sinistre et reprit la parole :
-Ah oui c’est ce que tu penses. Le problème c’est que les données sont en ma faveur.
-Arrête de dire n’importe quoi Imbeald.
Parks sourit, il sortit d’un tiroir de son bureau un petit boîtier. Il l’ouvrit délicatement et s’adressa à Tombs :
-Qu’est-ce tu me veux me faire déjà ? Ah oui tu veux me tuer.
Alors Imbeald appuya sur l’un des boutons, puis un fracas énorme se fit entendre si bien que les quatre Turks s’écroulèrent. Tombs se releva rapidement et courut vers la fenêtre, les autres le suivirent.
-Qu’est-ce que tu as fait Imbeald ?
-J’ai toujours trouvé le Shop Square inutile.
-Tu l’as fait sauté, espèce de malade.
-Et je n’hésiterais pas à le faire de nouveau. Vois-tu mon vieil ami, il y a une charge d’explosifs placée dans tous les Square et ses charges sont directement liées à ce petit boîtier.
-Tu es prêt à te faire sauter mais tu as complètement perdu la tête.
-Non je te rassure, quand cet endroit explosera je serais déjà loin d’ici et vous déjà morts.
Il siffla et la porte s’ouvrit. Une vingtaine d’hommes en sortir lourdement armés, Imbeald reprit la parole :
-Maintenant j’ai besoin du liaison directe avec le président ou sinon les branches de ce gigantesque arbre vont disparaître une par une.
-Il ne t’accordera rien.
-Même avec le nombre incroyable de vies mises en jeu. A ton avis combien de personnes sont mortes, 100 000…200 000. Alors donne-moi cette liaison.
-Jamais de la vie.
-C’était ta dernière chance, tuez-les !!!
Mais avant que les hommes de Imbeald n’aient pu engager le feu, la porte éclata et des soldats en surgirent. Ces soldats étaient dirigés par deux hommes portant de grandes et larges épées et pour la première fois Vincent vit deux membres du S.O.L.D.A.T. Ils faisaient un carnage chez les adversaires, leurs lames s’agitaient frénétiquement fauchant tous les ennemis sur leur passage. Grâce à cette agitation Tombs put dégainer et explosa le boîtier de contrôle de sa vieille connaissance. Celle-ci ragea et sortit un revolver de son bureau, Imbeald vida son chargeur contre Tombs mais aucune balle atteint le chef des Turks. Cette fois les données étaient favorables à Tombs, il sauta sur le bureau de Parks et mit un grand coup de pied à celui-ci. Puis il pointa son revolver sur l’homme encore sonné et il ajouta :
-Adieu vieil ami !
La balle fracassa la tête de l’homme et il mourut sur le coup. Tombs rangea son arme alors que la bataille était terminée derrière lui, il se retourna vers ses compagnons et dit :
-Ainsi meurt Imbeald Parks, ancien Turk et chef du Gold Stealer. Que les flammes de l’enfer le dévorent !
(Voilà voilà la suite plus tard)

[Over Atomos]

Les conséquences de l’attentat furent désastreuses et on donna à la presse qu’un nombre fortement diminué, puisque le bilan était tout simplement horrible. Les vrais chiffres étaient dans les mains du président de la shinra et un seul dossier avait été fait sur cet incident.
Les Turks revinrent à Midgar en se jurant qu’un accident de cette sorte n’arriverait plus. Le président les félicita tout de même d’avoir éradiquer un groupe de cette envergure, mais ce succès était très amer et non partagé par les quatre hommes. Le président ne sut pas quoi dire devant la mine attristée de ses hommes. Finalement il sortit un cigare et les congédia. Vincent alla rejoindre son appartement avec un lourd poids sur sa conscience. Cette première mission avait été terrible et nul doute qu’aucun Turk n’aimerait commencer par cela. Il s’allongea et ne dormit pas, il devait soulager sa conscience.
Pendant six années, l’équipe des Turks ne fit plus aucune erreur. Le nombre des groupes terroristes ou de réseaux démantelés était incalculable. A présent ils étaient très redoutés et la shinra vivait une époque tranquille sans le souci du terrorisme, sans doute le monde connut à ce moment l’apogée des Turks. Mais des événements précipitèrent la destruction de cette équipe. L’année des 26 ans de Vincent Valentine fut très troublée. Le président les convoqua et assis au fond de son siège, il donna ses instructions :
-Nous avons un problème. On vient de me révéler qu’un groupe de scientifique appelé «La Main De Dieu » venait de voir le jour. Si il s’agissait de braves intellos non dangereux je ne vous aurez pas fait appel mais ces scientifiques exécutent des expériences sur des humains et manipulent génétiquement toute sorte de créature. Je veux que le problème soit réglé rapidement, nous n’avons qu’une seule piste. Elle vous sera donnée plus tard, revenez en cas de problèmes. A présent vous pouvez disposer.
Victor Manzlovitch était la piste, un ancien scientifique de la shinra. Il avait été renvoyé après avoir causer la mort de plusieurs de ses collègues, les détails n’étaient pas donnés. Wold s’exclama :
-Autant chercher une aiguille dans une botte de foin.
-Pas si sûr Wold, il doit avoir un dossier ici. Avec un peu de chance on trouvera une adresse.
-Première étape, l’étage des archives.
Les quatre compagnons se rendirent à l’étage et après deux journées de recherche, ils ne trouvèrent qu’un maigre dossier sur le sinistre personnage. Ils trouvèrent heureusement un lieu, la maison était située dans les montagnes à côté de Midgar.
L’activité était très faible dans le coin et ils n’eurent pas de mal à trouver l’unique maison, elle était dans un lieu totalement isolé. Quand ils arrivèrent devant la maison, ils faisaient nuit et le temps était exécrable. Wold ajouta ironiquement :
-Voilà qui n’est pas rassurant.
Ils sonnèrent à l’entrée de la maison, il n’y eut pas de réponses. Ils se regardèrent et haussèrent les épaules. Après plusieurs essais sans succès, ils décidèrent de défoncer la porte.
Dès qu’ils entrèrent une odeur épouvantable se fit sentir, par précaution ils sortirent leurs armes. La maison était sombre et il n’y avait aucun signe de vie, muni de sa lampe-torche Vincent avançait doucement. Il entra dans la cuisine, ils semblaient que l’odeur était plus forte ici. Puis soudain il vit une silhouette dans l’ombre, il essaya de lui parler mais il n’y eut pas de réponses. Alors Vincent pointa la lumière sur le corps et il découvrit avec effroi un pendu, il siffla et Heidegger accourut. Il s’agissait d’un femme, après avoir examiner le cadavre ils découvrirent que le corps avait été ouvert. Heidegger cria aux autres à l’étage :
-Qu’est-ce que vous avez trouvé ?
La voix de Tombs lui répondit :
-Deux corps d’enfants ouverts, il semble que quelqu’un ait joué au chirurgien.
Vincent regarda Heidegger et ajouta avec un ton grave :
-Cet homme est totalement timbré, il a fait des expériences sur sa propre famille. Il doit y avoir un labo ou une salle d’opération.
Vincent réfléchit alors que les deux autres descendaient dégoûtés de leur découverte puis enfin s’exclama :
-La cave ! Il faut descendre à la cave.
-Tu y tiens vraiment, si c’est pour découvrir d’autres cadavres. Enfin tu as sans doute raison.
Après avoir exploré tout le rez-de-chaussée, ils trouvèrent enfin la porte de la cave.
-Bizarre, elle est fermée. Le verrou est solide en plus.
Vincent saisit son fusil et tira une seule fois. Le verrou sauta sous la puissance du feu et la porte s’ouvrit. Un escalier peu rassurant venait d’apparaître menant vers des lieux plus obscurs encore. Puis Wold s’exclama :
-Regardez !
Il pointait son doigt sur la porte, des traces sanglantes y était incrustées.
-Des traces d’ongles ou peut-être de griffes.
-Prudence alors !!
Les quatre hommes avancèrent à tâtons pour enfin arriver à la cave. Ils y découvrirent un spectacle horrible. En effet il y avait d’autres cadavres sanglants, mais ceux-ci n’avaient plus rien d’humain. Les dents et ongles pour certains étaient beaucoup plus grands que la normale.
Wold ne put s’empêcher d’ajouter:
-Bienvenue dans le musée des horreurs.
Plus ils avançaient dans pièce plus ils découvraient d’horribles croisements entre espèces.
Puis soudain Vincent remarqua quelque chose d’étrange. Une large traînée de sang menait tout droit à l’unique fenêtre qui était brisée. Vincent s’adressa à ses compagnons :
-Et bien, il semble que toutes les expériences n’aient pas échoué. Et en plus nous avons un monstre en liberté.
(la suite plus tard)

[Over Atomos]

Après une longue attente, je me devais de poster la suite et la voici:
-Whaouh c’est cool, bon on s’en va.
-J’appelle une équipe pour nettoyer tout ce bordel.
-Et il y en a besoin.
Ils sortirent de la maison après avoir appelé une escouade de soldats qui ne tarda pas à arriver. En tout une vingtaine d’hommes sillonnaient la zone en plus des quatre Turks. Le temps était toujours aussi épouvantable et Vincent était trempé. Puis soudainement un long râle se fit entendre dans la montagne. Par réflexe les hommes sortirent leurs armes et regardèrent dans toutes les directions, scrutant le moindre mouvement. Puis un autre râle se fit entendre, puis deux, 3 et bientôt une vingtaine. Ils se répondaient, ce qui ne pouvait qu’inquiéter Vincent et les autres. Ils attendirent sous la pluie et les râles se turent, rapidement remplacés par un hurlement et des coups de feu. Tombs hurla :
-Ils attaquent !!
Bientôt les tirs se multiplièrent dans toutes les directions, les bestioles qui les attaquaient étaient tout simplement horribles. Du sans coulait continuellement de leur mâchoire aux dents aiguisées. Ils marchaient sur deux pattes comme les humains, mais ils étaient beaucoup plus dangereux avec leurs griffes. Les soldats furent balayés et il en resta rapidement cinq ou six en vie. Vincent abattait tous ceux qui s’approchaient avec trop de férocité, la mitrailleuse de Heidegger était très utile et ils prirent l’avantage pendant le combat. Puis à un moment Vincent se fit surprendre par une de ces créatures qui lui bondit dessus. Il se retrouva à terre avec la mâchoire sanguinolente de la bête à une dizaine de centimètres de son visage. Il essayait de la retenir mais la force de son adversaire lui était supérieure. Vincent vit la mort de très près avant que Tombs n’éclate la tête du monstre. Quand Vincent se releva, la bataille était terminée. Wold suggéra de s’en aller rapidement car de nouveaux râles résonnaient sur les parois rocheuses et bientôt accompagnés des survivants soldats, ils partirent pour Midgar.
Pour une fois Vincent était ravi de sentir les vapeurs nauséabondes de la ville et il rejoint ses quartiers alors que le soleil se levait lentement. Il dormit un long moment jusqu’à que son téléphone le réveille à 16h, c’était Tombs. Il lui apprit que la seconde équipe de nettoyage avait terminé le travail et avait détruit le reste des bestioles. Plus important encore ils avaient trouvé une adresse d’un laboratoire secondaire de l’organisation, il se situait non loin du fort condor dans les montagnes. Vincent n’était d’ailleurs pas réellement ravi de retrouver les montagnes après ses dernières expériences. Mais il dut s’y résoudre et le jour suivant, ils embarquèrent dans le premier hélico pour la chaîne de montagnes à côté de Fort Condor où se déroulaient depuis des années des batailles contre les résistants. Mais pour l’instant il n’y avait pas véritable vainqueur et Vincent était tout à fait indifférent à ce conflit.
Heureusement pour les Turks, le nom de la montagne était donné ainsi que le chemin à emprunter, mais évidemment il fallait être discret. Ils marchèrent pendant trois heures en contournant les sentiers indiqués, mais en restant à proximité du chemin pour enfin atteindre le labo qui était en fait une petite baraque assez sombre où la lumière était absente. Ils attendirent la nuit et virent apparaître quelques lumières. A minuit ils décidèrent de s’approcher le plus silencieusement possible. Et ils arrivèrent bientôt à côté du bâtiment sans avoir été repérés. Ils préférèrent une entrée plus discrète et passèrent par une fenêtre alors que l’activité à l’intérieur semblait nulle. Après être tous entrés, ils avancèrent dans un couloir rappelant ceux d’un vieil hôpital et l’ambiance était assez froide. Ils poussèrent une porte et pénétrèrent dans une sorte de salle d’opération. Là aussi des sujets mi-humains et mi-monstres étaient allongés sur des tables d’opération. De grandes flaques de sang se répandaient autour de certaines tables et quelques sujets étaient encore en vie d’après les courbes qui défilaient avec un bip sonore désagréable. Les technologies étaient remarquablement avancées, ce que fit judicieusement remarquer Vincent :
-Il semble qu’ils aient d’importants fonds, je me demande d’où ils proviennent.
-D’un trafic quelconque affilié à l’organisation, je pense .
Alors qu’ils avançaient une mitrailleuse sortit du plafond au coin opposé de leur emplacement et se mit à tirer une multitude de balles. Vincent et ses compagnons échappèrent à la mort en renversant certaines tables d’opération pour se cacher, mais la situation se compliqua lorsqu’une seconde mitrailleuse fit son apparition au coin où ils étaient situés…

(la suite très prochainement, enfin j'espère xD)

[Over Atomos]

Il s’en fallut de peu que l’une des balles n’alla pas éclater la tête de Vincent. Les autres s’en sortirent indemnes et à l’aide de la précision de Tombs, ils parvinrent à exploser les deux mitrailleuses. Après avoir repris leur souffle, ils décidèrent de continuer , les salles d’opération étaient nombreuses, heureusement tous les spécimens étaient morts. Ils ne voulaient pas se faire surprendre comme chez Manzlovitch, la perte des soldats n’avait pas été très appréciée par le président. Ils avançaient lentement mais sûrement, Wold finit par dire :
-C’est bizarre mais il n’y a pas de scientifique ici.
-Ils se sont planqués.
-Prudence, j’aimerais pas servir de cobaye à une de leur saleté d’expérience.
-Moi non plus.
Puis après un moment, ils entendirent des voix :
-On a des intrus dans le secteur B-7
-Hum les Turks, où sont-ils maintenant ?
-Je ne sais pas, les caméras de surveillance ont été coupées.
-Doublez les équipes de surveillance et envoyez des hommes inspecter le secteur. Moi je vais prévenir Manzlovitch.
-Bien monsieur.
-Ah oui une dernière chose, utilisez les rayons paralysants. J’aimerez avoir de nouveaux spécimens.
-Ce sera pas pour aujourd’hui.
Les Turks venaient de surgir dans la pièce, armes tirées. Les deux hommes levèrent rapidement les mains, puis se couchèrent sur le sol. Tombs et Vincent leur posèrent des questions auxquelles ils refusèrent de répondre.
-Hum pas très coopératif à ce que je vois.
Tombs déposa alors son canon sur la tête d’un des scientifiques, la face de l’homme changea tout de suite et il l’implora de le laisser en vie.
-Je vous dirais tout.
-Voilà qui est mieux. Où se trouve le labo principal de votre groupe.
-Je…je n’en sais rien.
Tombs frappa l’homme avec la crosse de son revolver et encore une fois l’homme se plia à la force du Turk :
-Euh…falaises, perdues dans le désert, 3ème continent…le plus à l’ouest.
-Et bah voilà c’est mieux, maintenant soit plus précis.
-C’est déjà trop demandé.
L’homme se releva brutalement et déclencha l’alarme accrochée au mur, il se tourna vers les Turks :
-Maintenant vous êtes mal, ahahaha !!
-Et toi sur le point de mourir.
Le rire de l’homme s’arrêta sur le coup et Tombs lui planta une balle en pleine tête. L’autre homme était à genoux et demandait pitié. Ils le prirent donc comme otage puisque des bruits de pas de course et des voix menaçantes s’approchaient. Tombs s’écria :
-Wold, Heidegger couvrez-nous et toi Vincent passe devant. Moi je m’occupe du professeur.
Vincent partit alors en avant et déjà les tirs éclataient derrière lui, il reconnaissait la détonation de la mitrailleuse de Heidegger. Vincent vit une porte s’ouvrir devant lui et quatre hommes sortirent armés de mitraillettes. En un coup de fusil il abattit les deux premiers, il mit un terrible coup de crosse au troisième. En arrivant sur le dernier il n’avait plus de défense et dut utiliser un coup mortel que lui avait enseigné Tombs. En effet il décocha un coup de poing surpuissant dans la poitrine de l’homme qui éclata et tua l’homme sur le coup. Après quelques minutes de course et d’affrontements, il aperçut enfin de la lumière. La fenêtre éclata sous le feu du fusil de Vincent et il se jeta dehors. Les autres ne tardèrent pas et ils purent s’échapper sans trop de difficultés.
Revenus à Midgar, Hings leur indiqua la suite des événements, évidemment il leur laissa quelques jours de repos avant de se rendre dans le désert. Vincent ne se doutait pas des événements qui allaient se passer là-bas et qui allaient amener la destruction de l’équipe…

[Over Atomos]

POUR LA SUITE C'EST AU-DESSUS, CECI N'EST QU'UN ANNEXE!!

Bon un petit post pour rappeler les personnages:
-Vincent Valentine: le dernier homme entré dans l'équipe de Tombs, perso principal de cette histoire. Armé d'un fusil très puissant.
-Tombs: membre principal des Turks, il est le chef d'équipe. C'est celui qui a le plus d'expérience, il est armé des deux revolvers dorés.
-Wold: ami de Tombs, qui ne peut s'empêcher de faire de l'ironie.
Il est armé de 2 mitraillettes légères.
-Heidegger, dernier membre assez mystérieux, il ne parle pas trop dans le groupe, il est armé d'une mitrailleuse énorme qu'il est seul à pouvoir porter, en effet il détient une grande force.
-Le président: Chef de la Shinra, il n'a aucune pitié pour ses adversaires, il contrôle d'une main de fer son empire du mako.
-Hings: chef des Turks, assez vieux mais sage. Il fut il y a longtemps un membre des Turks, il a une grande sympathie pour tous les membres de son équipe.
-Scarlett: femme mortelle et assez mystérieuse, elle jouera un jour un rôle plus important
-Palmer: petit homme gros, assez pathétique, une sorte de lèche-botte du président.
-Melson: personnage très secondaire, il sera remplacé plus tard par Reeve.
-Garet: scientifique éminent de la Shinra, il est très intelligent mais ne peut empêcher quelques débordements sur la génétique.
-Hojo: excellent scientifique à l'esprit tordu.
-Don Cornéo: seigneur de la pègre et principal trafficant à Midgar.
-Parks: ancien équipier de Tombs qui s'est distingué par sa traitrise.
(Pour les autres...bah ils sont pas importants ^^)

[Over Atomos]

Le Président les convoqua les uns après les autres et leur fit des éloges, mais Vincent remarqua que lorsque Heidegger sortit du bureau, il semblait troublé. « Peut-être va-t-il être viré ? » avait pensé Vincent mais il ne connaissait pas assez l’homme pour réussir à comprendre son véritable état. En effet cela faisait un moment qu’il était dans l’équipe et Heidegger semblait toujours aussi mystérieux. Il parlait très peu et on ne connaissait rien de sa vie. Vincent n’y prêta pas attention et le lendemain ils embarquèrent tous dans l’hélicoptère afin de se rendre au laboratoire principal, nul doute qu’ils y trouveraient Manzlovitch.
Le voyage fut long mais alors que l’hélico survolait un canyon désert Vincent entendit des tambours lointains et des bruits de combat, il se retourna vers Tombs :
-Que se passe-t-il ici ?
-Rien qui nous concerne.
-Mas on se bat là-bas !
-Écoute Vincent, les gens se battent ici depuis un moment. C’est un endroit qui s’appelle le Canyons Cosmos, il est lieu de guerres entre deux tribus pour pouvoir avoir le contrôle du canyon, en ce moment je sais plus si c’est les Gi ou les autres qui sont maîtres.
-Mais pourquoi ne pas intervenir.
-Impossible, les deux tribus sont toutes les deux réfractaires à la shinra, donc on s’en mêle pas. Ce que je trouve absurde c’est qu’ils se disent contre les armes mais dès qu’ils peuvent…ils se massacrent joyeusement.
La conversation s’arrêta ici alors que le canyon s’éloignait pour laisser place à l’océan, Vincent sentit l’air de la mer, se redressa sur son fauteuil puis ferma les yeux.
Il fut réveillé par Wold alors qu’ils approchaient des hautes falaises du continent. L’endroit était vaste, heureusement grâce à un interrogatoire musclé du scientifique, ils avaient réussi à soutirer le lieu exact du labo. Ils se posèrent sur un plateau à l’abri des regards, l’endroit qu’avait indiqué le scientifique était tout de même flou, mais grâce à une incroyable chance ils trouvèrent l’endroit. En effet l’entrée du labo se tenait à près d’un kilomètre en contrebas, elle était imposante et laissait supposer que le labo était immense. Maintenant allaient-ils choisir une entrée discrète ou une entrée explosive. Le tout était d’entrer même si pour l’instant le labo semblait désert, ils étaient sûrs que le système de sécurité était en marche prêt à cueillir les intrus. L’attaque en douceur était donc préférable, ils avancèrent prudemment jusqu’à pouvoir analyser le dispositif de défense, des mitrailleuses étaient placées à tous les angles de l’entrée, sans parler des autres systèmes indécelables. De plus une patrouille d’hommes surveillait le secteur, l’opération allait être délicate. Tombs mit des silencieux à ses revolvers, alors que Wold fit de même pour ses mitraillettes. Vincent et Heidegger les couvraient de façon à les guider sans dommages jusqu’à l’entrée. En effet à l’aide d’une oreillette Tombs et Wold pouvaient suivre les indications des autres afin de connaître le mouvement des gardes et des caméras. Deux gardes furent abattus sans un bruit. Puis Vincent entreprit la mission de déconnexion du système de sécurité. Il fallait la jouer fine puisque le boîtier de contrôle était situé derrière deux gardes. Vincent s’approcha sans un bruit, puis en voyant l’opportunité, il décida de passer par au-dessus. En effet l’entrée était bordée par deux gros rochers et Vincent réussit à se glisser sur l’un d’eux. Alors qu’il approchait du boîtier, les autres attendaient patiemment la déconnexion du système de sécurité de la porte. Il parvint enfin à se trouver entre le boîtier et les deux gardes qu’il élimina simplement et sans se faire remarquer. Il put enfin s’approcher du précieux boîtier et commença à désactiver les caméras puis les mitrailleuses et enfin tous les systèmes de repérage au sol. Il fit signe aux autres et chacun de ses compagnons surgit de l’ombre en abattant tous les hommes qui étaient à leur portée. Bientôt il ne resta plus que des cadavres et les Turks purent récupérer tout objet utile telles les cartes d’accès ou les armes. Tombs s’adressa à Vincent, il était temps de rentrer :
-Déverrouille la porte Vincent. Voyons ce que Manzlovitch nous a réservé.
Ce fut rapidement fait et les quatre hommes s’engouffrèrent dans le labo sans savoir que certains n’en ressortiraient jamais vivants…
(Bon la suite bientôt, vu que je suis enfin en vacances et que l'histoire va bientôt toucher à sa fin)

[Over Atomos]

L’intérieur était froid et désert, des lumières blanches vacillantes indiquaient le chemin dans les couloirs sombres du labo souterrain. Cette fois-ci ils n’allaient pas se jeter dans un stupide piège et ils se doutaient bien que le système de sécurité ne devait pas être si différent que l’autre labo. Donc ils prenaient soin d’éviter les caméras, en tout cas celles qu’ils voyaient mais alors qu’ils avançaient dans un couloir qui semblait sans danger, ils ne savaient pas qu’on les observait. En effet à l’aide d’une micro-caméra, Manzlovitch observait la scène tranquillement installé dans son bureau, il semblait satisfait et fit entrer deux hommes.
-Ils viennent d’arriver, jusqu’ici aucune surprise…assurez-vous qu’ils trouvent leur chemin et ensuite poser les bombes.
-Ce sera fait monsieur, la plupart des scientifiques ont quitté les lieux.
-Parfait vous pouvez disposer.
Mais alors que les deux hommes sortaient, il les interpella :
-Lâchez quelques unes de nos créatures.
Les deux hommes hochèrent la tête et quittèrent la pièce, laissant le savant seul à observer ses proies dans un piège qui commençait à se refermer.
Loin de savoir tout cela, Vincent avançait prudemment dans ses couloirs qui semblaient de moins en moins animés. Soudain Wold s’exclama :
-Attendez une minute il y a personne ici.
-On est pas arrivé aux labos c’est normal.
-Non, il y a même pas de gardes à part les six misérables qu’on a tué.
-C’est vrai…tu veux dire qu’on nous a attiré dans un piège.
-Possible, mais je vois pas comment. Qui aurait pu les prévenir de notre arrivée ?
-Sûrement pas le scientifique qu’on a cloué à un lit d’hôpital.
Puis Heidegger prit la parole pour la première fois :
-Je pense qu’il faudrait cont…
Un hurlement coupa la discussion, puis des grognements se firent entendre résonnant dans les différents couloirs.
-Merde, putain de saloperies !!!
En effet des créatures toutes plus immondes les unes que les autres apparaissaient à chaque bout de couloir et bientôt Vincent du faire chauffer le canon de son fusil. Mais le nombre de bestioles étaient assez impressionnant. En effet après avoir abattu la première vague d’ennemis, ils entendirent déjà des grognements encore plus effrayants.
-Il faut avancer !
Ils se mirent donc à courir, balayant tout ce qui se trouvait sur leur passage. Des flaques de sang couvrirent bientôt le sol. Puis après avoir parcouru un dédale de couloirs, ils trouvèrent enfin une salle plus grande ressemblant à un laboratoire, ils bloquèrent la porte et se reposèrent un instant.
-Et bien on s’est débarrassé de ses charmantes bêbêtes, il était temps je commençais à…
Des coups martelaient la porte qui commençaient à céder, Tombs cria :
-Vite l’ascenseur là-bas, allez on se bouge !!!
En effet le labo donnait accès à un ascenseur, bien que cela ne paraissait pas la meilleure solution, ils n’avaient plus choix. Et alors que les portes de l’ascenseur se fermait, la porte venait d’éclater sous les coups des monstres. Vincent regarda les commandes de l’ascenseur et découvrit que le laboratoire était immense, en effet il proposait une dizaine d’étages en souterrain et deux autres qui semblaient réservés aux bureaux. Malheureusement l’ascenseur refusa l’accès aux étages supérieurs et ils s’enfoncèrent encore plus profondément dans la montagne. Alors que la descente était lente et tranquille, un choc vint faire trembler toute la cage d’ascenseur, un grognement féroce éclata à l’extérieur.
-Ah non ! Les saletés !
Vincent prit son fusil et orienta son canon vers la zone d’où provenaient les bruits atroces et il appuya sur la gâchette. Il y eut un cri et les grognements se turent mais du sang verdâtre se mit à couler dans la cage d’ascenseur. Ce liquide puait et bientôt les turks durent couvrir leur nez afin de ne pas sentir cette odeur répugnante.
La libération vint quand la porte de l’ascenseur s’ouvrit et Vincent se précipita à l’extérieur, tout comme ses camarades. L’étage –10 ressemblait à l’autre, mais il y avait cette fois qu’un seul couloir long et étroit et ils arrivèrent dans une petite salle vide. Il n’y avait pas d’autres issues, un cul de sac. Ils étaient arrivés au bout du complexe scientifique, ils devaient à présent affronter les bestioles qui les coursaient depuis une trentaine de minutes. Vincent remarqua une unique caméra, on les observait. En effet Manzlovitch se délectait des images qu’il voyait, il se dit à lui-même :
-C’est là que le piège arrive à son apogée…les malheureux, ils ne vont rien comprendre !
Vincent fixait la caméra et cette idée de piège éclata dans son esprit, mais avant qu’il ne puisse réagir une voix familière se fit entendre derrière lui.
-Bon c’est ici que la route s’arrête, lâchez vos armes !
Vincent se retourna lentement et découvrit avec horreur que Heidegger pointait sa mitrailleuse lourde sur eux…

[Over Atomos]

Wold s’exclama :
-Tu perds les pédales mon gars !
-C’est vrai Heidegger, qu’est-ce que tu fous !
-Taisez-vous et écoutez moi. Vous êtes devenus gênants pour le progrès scientifique et on m’a chargé de mettre fin à la vie de nuisibles comme vous. Ne vous inquiétez pas, d ‘autres suivront…
-Tu vas assassiner le président !!
Un sourire se dessina sur les lèvres de Heidegger, il semblait que Vincent ne l’avait jamais vu aussi heureux et cela le dégoûtait.
-Espèce d’ordure, combien ont-ils donné d’argent pour nous voir mort ?!
-Suffisamment pour que je prenne une retraite bien méritée.
-Je ne peux pas comprendre, lorsque je t’ai recruté tes principes étaient bien loin de ceux-là !
-Il faut croire qu’on change. Bon assez parlé !
-Attends tu ne vas pas…
Heidegger appuya sur la détente et une salve de tirs faucha les trois hommes sans défense, Vincent s’écroula ne ressentant aucune douleur. Pendant ce temps Heidegger n’avait même pas pris le temps de vérifier l’état des trois hommes. Il devait de toute urgence quitter le labo et rencontrer Manzlovitch.
Alors que Heidegger venait de quitter la pièce, Vincent se releva, tâtant son corps pour déceler des blessures. A sa grande surprise aucune balle ne l’avait touché, il était une sorte de miraculé. Mais en regardant ses compagnons, il découvrit qu’ils n’avaient pas eu la même chance. Wold était mort et Tombs gravement blessé, il agrippa Vincent et dans un dernier souffle lui dit :
-Tu…as survécu…tu dois faire payer à Heidegger…je crois savoir qui se cache derrière tout cela…tu es en danger…ils voudront te supprimer…
-Qui ?!
Mais la vie avait quitté le corps de son mentor, une larme coula sur la joue de Vincent tant sa douleur était immense, il venait de perdre deux amis chers. Mais il n’avait plus le temps, Heidegger n’était sûrement pas encore parti. Il se rua vers l’ascenseur, il dut attendre un moment avant qu’il soit à son niveau. Enfin il entra et il remarqua que les étages supérieurs n’étaient plus verrouillés, il pensa à ce moment-là « le brave Heidegger, il m’indique le chemin ». L’ascenseur démarra et il monta lentement vers les niveaux supérieurs, le fusil de Vincent était en morceau, en effet une balle lui avait éclaté le canon. Il avait donc ramassé un des revolvers dorés de Tombs, il tremblait à l’idée d’être face au traître. Après une longue attente, l’ascenseur s’arrêta enfin dans un étage très différent de ceux qu’il avait visité. Il n’y avait aucun monstre, c’était luxueux. Il semblait que ce soient les quartiers de Manzlovitch et des plus éminents scientifiques. Vincent découvrait sur des murs la vie du labo, en effet différentes photos avaient été accrochées aux murs illustrant l’histoire des scientifiques. Il fut sorti de sa contemplation par des éclats de voix dans une salle voisine. Il réussit à discerner deux voix, l’une forte et autoritaire semblait être celle de Heidegger. Par contre il ne connaissait pas la seconde qui était plus faible. Il se plaça derrière la porte afin d’écouter la conversation.
-Il faut partir Heidegger, tout va exploser.
-Quand ?
-D’ici trente minutes, il ne restera que des éboulis ici.
-Mais vous êtes fou et les projets débutés, on ne peut pas les transporter.
-Les plus intéressants sont partis. Mais je tiens quand même à vous dire que j’arrête de travailler pour eux dès qu’on est sorti d’ici.
-Ah vraiment ?!
-Oui, je compte prendre des vacances en compagnie de ma compagne.
-Celle que vous avez laissé pendue dans votre maison !
-Taisez-vous, je n’ai jamais souhaité cela. Tout est de la faute du professeur…mais que faites-vous ? Lâchez-moi, non pas ma gorge !!
C’est à ce moment que Vincent décida d’entrer et il découvrit le professeur Manzlovitch aux pieds de Heidegger, la gorge tranchée. Le traître réagit immédiatement et lança son couteau sur Vincent qui le reçut dans le bras gauche. La douleur le saisit et il tomba à genoux, mais cela était tellement stupide, se faire tuer à cause d’un couteau. Il décida donc de combattre la douleur et se releva. Il pointa son revolver dans la direction de Heidegger et le bras tremblant tira. La balle atteint Heidegger en pleine tête, il voulut vérifier que son adversaire était bien mort, mais une explosion rugit sous eux et le sol se mit à trembler. Il retira le couteau de son bras et s’élança vers la sortie. Il dut emprunter les escaliers puisque l’électricité avait été coupée et que l’ascenseur ne fonctionnait plus. Après une longue course, il arriva enfin à l’air libre. Mais une seconde explosion l’obligea à s’éloigner du complexe scientifique que la montagne commençait à dévorer sous des éboulements. Il s’écroula cents mètres plus loin, épuisé et le bras en sang. Il réussit juste à signaler sa position au pilote de l’hélico avant de perdre connaissance…
_____________________________________________________

Bien on approche de la fin, la suite avant la rentrée scolaire...cause=vacances^^

[Over Atomos]

Il fut ramené à Midgar inconscient et se réveilla dans un lit du centre médical. Il se redressa lentement, il croyait que tout ce qui c’était passé était un rêve, mais ses blessures le ramenèrent vite à la réalité. Tous ses compagnons étaient morts, deux d’entre eux tués par le troisième. Heureusement la mort de Tombs et Wold avait été vengée, du moins c’est ce que Vincent croyait. Sa blessure fut soignée rapidement grâce à la matéria et il fut sur pieds après deux jours. Il s’en suivit une longue douleur morale, il ne cessait de penser aux événements qui l’avaient amené à faire partie des Turks. Il avait vécu une grande expérience certes, mais la fin était si terrible qu’il décida de déposer sa démission à Hings. Celui-ci en entendant la demande répondit simplement :
-Je comprends ta douleur Vincent et ta colère, mais tu dois être plus fort qu’elles. Malheureusement je ne peux évidemment pas t’empêcher de quitter les Turks et c’est bien dommage. Par contre je te demande d’effectuer une ultime mission, afin de ne pas rester sur un échec. Qu’en penses-tu ?
-Si vous croyez que c’est la meilleure solution, je veux bien le faire. De quoi s’agit-il ?
-Tu dois te rendre à Nibelheim avec un groupe de scientifique dont fait partie Hojo, une étrange découverte a été faite dans les monts Nibel. Cette mission ne présente aucun danger, il suffit juste d’assister les scientifiques.
-Bien c’est parfait, merci monsieur…
-Attendez Vincent, le départ est prévu pour demain. Le progrès ne peux attendre.
-J’y serais.
Vincent quitta la pièce avec un sentiment mitigé, la mission qu’on lui avait donné ne semblait pas difficile, pourtant le Turk ressentait que tout ne serait pas aussi facile et que le danger guettait. Malheureusement la source de ce danger était inconnue et Vincent devait avancer en étant une proie simple à abattre.
Il se coucha troublé mais parvint tout de même à trouver le sommeil et se réveilla en pleine forme le lendemain. Il se dirigea vers la piste de décollage. En effet le voyage allait s’effectuer en avion puisque du matériel scientifique allait être transporté. Il rejoint Hojo et son groupe de scientifique, il remarqua une jeune femme dont il apprit rapidement le nom.
Elle s’appelait Lucrécia et c’était une belle femme aux cheveux bruns, la blouse lui donnait un air sévère, mais cela ne dérangeait pas Vincent qui avait été séduit dès qu’il avait posé ses yeux sur la scientifique. Le voyage se déroula sans incident et Vincent n’arrivait pas à détacher son regard de Lucrécia qui semblait ne pas le remarquer. Était-ce le destin qui avait permis cela, la perte d’amis serait peut-être compensée par l’amour d’une femme. Mais Vincent ne devait pas s’emballer et pour la première fois depuis le début du voyage, il détourna son regard de la femme. Il avait autour de sa ceinture le revolver de Tombs, il tenait à lui rendre ce dernier hommage. Puis enfin l’appareil atterrit à côté d’un petit village qui ne semblait pas très accueillant. En effet les maisons étaient sombres, même le manoir de la shinra qui dominait l’ensemble était d’une couleur triste. C’est ainsi que Vincent accompagné de Hojo, Lucrécia et d’autres scientifiques entrèrent dans le village où se déroulèrent des événements qui changèrent le monde…

[Over Atomos]

La ville et les habitants étaient tout sauf sympathiques à l’inverse de costa del sol, les gens étaient froids et cela se ressentait fortement dans l’atmosphère de la ville. Pour mettre fin à une carrière à 25 ans, ce n’était pas l’endroit idéal, ni rêvé…Ils entrèrent dans le manoir et la porte poussa un grincement qui fit frissonner le groupe de scientifique. Ils débouchèrent dans un grand hall sombre, les chambres étaient nombreuses et Vincent put enfin mettre ses affaires dans l’une d’elle. « Quel lieu sordide » se dit-il en regardant par la fenêtre, en effet le ciel était peu à peu recouvert par des nuages gris qui assombrissaient encore plus les lieux.
Quelqu’un frappa à sa porte et il ouvrit, c’était un scientifique :
-Monsieur, le professeur Hojo vous demande de le rejoindre à l’entrée du manoir. Nous allons bientôt partir.
-Je vois. J’arrive tout de suite.
Vincent attrapa un revolver et descendit afin de rejoindre le groupe de savants qui avaient terminé leurs préparatifs. Et ils entamèrent l’ascension du Mont Nibel, montagne sinistre surplombant le village. La montée ne fut pas aisée car le terrain était peu praticable et les bêtes qui vivaient dans les alentours étaient agressives. Heureusement Vincent n’eut pas à dégainer son revolver une seule fois et après plusieurs heures de marche, ils arrivèrent au réacteur de mako qui semblait avoir trouvé sa place dans ce lieu désolé. Ils entrèrent tous et Vincent reconnut immédiatement la structure du bâtiment, en effet ce n’était pas le premier réacteur qu’il visitait. Les vapeurs désagréables survinrent dès le premier pas à l’intérieur. Après avoir descendu une échelle, ils débouchèrent sur une passerelle suspendue au-dessus d’un gouffre d’où on tirait le précieux mako. Puis ils atteignirent un grand escalier qui semblait mener au but de cette expédition. Les scientifiques montèrent tous rapidement, impatient de jeter un œil sur cette découverte et bientôt Vincent fut le dernier à franchir la porte qui le séparait de ce trésor de la science. Du moins il pensait que ce serait un trésor et il fut très surpris en découvrant accrochée à un mur, une créature à forme humaine mais qui de toute évidence ne l’était pas. Ses yeux ouverts ne semblaient refléter aucune vie, pourtant une infime lueur dans ceux-ci inquiéta Vincent, car il semblait être observé. Puis il effaça rapidement cette pensée de sa tête. Le professeur Hojo prit la parole en s’adressant à toutes les personnes présentes :
-Mes chers amis, je vous présente notre trésor…Jénova.
Vincent ne connut jamais les détails de la découverte de Jénova mais il avait entendu certains dirent qu’elle « était sortie de la terre ». Vincent retourna au village abandonnant les savants à l’étude du monstre. Cette dernière mission serait loin d’être agréable, heureusement la seule femme du groupe de scientifique illuminerait Vincent, du moins c’est ce qu’il pensait.
Les jours passèrent et Vincent au bout d’un moment n’accompagna plus les scientifiques, « des fanatiques » pensait-il. Il passait sa journée à déambuler dans le manoir et finit par en connaître toutes les pièces, même si il avait la certitude que certaines restaient cachées. Puis vint le jour où Lucrécia dut rester à Nibelheim et Vincent profita de l’occasion pour lui faire part de ses sentiments. Alors que celle-ci se promenait dans le village, Vincent l’interpella :
-Excusez-moi, vous êtes Lucrécia n’est-ce pas ?
-C’est exact et vous êtes le Turk qui sert de toutou à Hojo.
Vincent eut un rire amer, mais ne se découragea pas pour autant.
-Il est étrange qu’on ne se soit jamais vu à Midgar.
-C’est que je suis souvent terrée au fond de mon labo. Maintenant arrêtez ce cinéma, je ne suis pas intéressée.
-Attendez une minute ! Quel cinéma !?
-Ne jouez pas à ça avec moi, vous n’obtiendrez rien de moi.
-Mais je…
-Laissez-moi !!!
La jeune femme s’éloigna à grands pas et laissa Vincent seul au milieu de la place. Le jeune homme dépité, laissa échapper un cri de colère et de détresse. La seule chose qui lui permettait de tenir venait de se volatiliser. Malheureusement il était loin d’être au bout de ses peines…

P.S: J'avais dit que je finirais à la rentrée...bah j'ai menti^^

[Over Atomos]

Dès le lendemain, Lucrécia retourna le couteau dans la plaie de Vincent, en effet alors qu’il essayait d’oublier son chagrin et sa déception, assis à regarder le ciel sur la place de Nibelheim. Il fut interrompu dans sa méditation par des voix se rapprochant, il reconnut celle de Lucrécia, il se mit à paniquer et décida de se cacher. Il découvrit une scène à laquelle il ne s’attendait pas, Hojo et Lucrécia marchaient main dans la main, en se disant des choses douces, en s’échangeant des regards…Vincent se sentit tout de suite très mal, il décida de se boucher les oreilles pour ne pas entendre la conversation, mais il ne pouvait fermer ses yeux qui restaient fixés sur le couple. Il crut suffoquer lorsque Hojo embrassa la jeune scientifique, puis ils s’en allèrent enfin. Vincent sortit de sa cachette avec difficulté après ce qu’il venait de voir et il se demanda « comment un rat de laboratoire peut-il aimer une si belle femme ? », il n’osait se poser la question du point de vue de Lucrécia. Cette fois son amour était bel et bien parti, cette mission était définitivement un calvaire. Il s’en suivit un isolement de Vincent par rapport au groupe de scientifiques, si bien qu’il ne sortait de sa chambre que pour manger.
Neuf mois après la mission commençait à s’éterniser et le jeune Turk doutait de plus en plus de l’intérêt des recherches effectuées sur place, il venait d’avoir ses 26 ans. Personne ne lui avait fêté à part deux simple soldats occupés de la garde du manoir. Vincent avait réussi à éteindre temporairement les sentiments qu’il avait pour Lucrécia mais dès qu’il la croisait, il ressentait une souffrance horrible, surtout que depuis quelques semaines son ventre grossissait de plus en plus annonçant la naissance prochaine d’un garçon d’après les experts. Vincent était loin de s’attendrir devant le merveilleux événement qui se profilait. Puis vint le jour où les contractions furent plus fréquentes. Hojo eut alors une longue discussion avec sa compagne, ils devaient être en train de chercher le nom de leur bambin pensait Vincent. Il y eut des éclats de voix puis ça se calma. Vincent se retourna vers un soldat et haussa les épaules et il monta dans sa chambre. Puis il fut réveillé par des hurlements pendant la nuit, il reconnut la voix immédiatement et se précipita vers la chambre de Lucrécia. Un soldat et deux scientifiques l’accompagnaient, ils ouvrirent la porte brutalement et découvrirent Lucrécia en train d’accoucher. L’un des scientifiques l’ausculta rapidement, pendant que l’autre l’aider à accoucher. Puis ils se tournèrent vers Vincent :
-Ce n’est pas normal qu’elle réagisse comme cela, je ne sais pas ce qu’il se passe…Attendez une minute, regardez dans son cou…une trace de piqûre.
-Et pas n’importe quelle trace mon cher confrère. Elle correspond parfaitement aux seringues qu’on utilise en laboratoire…
Vincent s’accroupit à côté de la jeune femme qui souffrait énormément, puis lui demanda :
-Lucrécia, pouvez-vous nous expliquer cela ?!
La jeune femme se redressa et commença à balbutier quelques mots :
-Euh…seringue…piqûre…cellules…Jénova…aaah !
-Ca y est le petit vient d’arriver, regardez ses yeux madame.
Le scientifique présenta l’enfant à sa mère, mais celle-ci avait les yeux fermés. L’autre scientifique commença à agiter Lucrécia mais celle-ci ne réagit pas…
-Oh mon dieu, Lucrécia !!!
Ils posèrent le bébé qui hurlait dans les bras de Vincent et essayèrent de réanimer la jeune femme. Mais elle ne respirait plus, Vincent commença à tituber et posa le nouveau-né sur le sol. Les sentiments ressurgirent et il ne put se contrôler et des milliers choses lui traversèrent l’esprit. Il pensa immédiatement à Hojo et à ses expériences, « le fumier » pensa Vincent, il avait tué Lucrécia. La tête de Vincent commençait à lui faire horriblement mal et il bondit hors de la pièce, une voix lointaine l’appela mais il n’y fit pas attention. Il sembla entendre « attendez » mais il ne voulait plus attendre et se précipita dans les escaliers qui menaient au laboratoire sous le manoir. Il apercevait déjà la silhouette de Hojo, il se jeta sur lui et commença à hurler :
-Hojo espèce de chien !! Votre femme est morte pas votre faute, vous et vos maudites expériences !
-Cela ne vous concerne aucunement monsieur Valentine, veuillez remonter. J’ai une expérience à finir.
-Mais regardez ce que vous avez fait, regardez ce que votre femme a mis au monde…c’est un monstre !
-Vous parlez de mon fils…Sephiroth, je vous prie de retirer immédiatement ces injures !
-Laissez-moi rire !
-Je n’ai pas du tout envie de rire.
Hojo venait de sortir de sa blouse un revolver et le pointait sur Vincent.
-Cela suffit jeune insolent, l’heure du changement a sonné…
-Vous êtes fous Hojo !
-Vous nous avez réellement ennuyer…maudits Turks !
-Hein ?!
-Vous ne comprenez pas n’est-ce pas. Le groupe scientifique que vous avez démantelé nous appartenait.
-Espèce de traître !!!
-Non c’est vous le traître, j’agis sur l’ordre direct du président. Vous êtes l’un des derniers obstacles entre la Shinra et son futur. Le futur qui vient de commencer ici avec la naissance d’un nouvel être exceptionnel, un futur sans vous et sans tous ceux qui étaient en désaccord avec notre nouvelle politique.
Au même moment à Midgar, Melson venait de quitter le bâtiment de la Shinra comme à son habitude très tard. Il se dirigea dans le parking, ouvrit sa voiture à distance puis entra à l’intérieur. Mais lorsqu’il mit le contact sa voiture explosa provoquant une violent déflagration et tuant le cadre sur le coup.
Hings venait juste de rentrer à l’arrière de sa voiture quand il entendit ce bruit. Il demanda alors à son chauffeur :
-Mon dieu Dwelt, qu’est-ce que ça peut bien être ?!
-Rien monsieur…rien.
La balle siffla dans la poitrine de Hings sans un bruit et il s’affaissa sans vie sur la banquette arrière. Le silencieux dans sa main son chauffeur regardait le cadavre avec dégoût.
Hojo regarda sa montre et annonça :
-Ca y est, Melson et Hings sont morts. Notre ami Heidegger vient d’avoir une promotion.
-Comment !!
-Oui je ne vous le fais pas dire. Votre balle n’a fait que l’effleurer et lui a laissé une vilaine balafre. Mais c’est un garçon solide, il remplacera donc ce vieux débris de Hings.
Vincent ne comprenait pas, tout était monté depuis le début, Tombs, Wold, ils étaient tous morts pour rien.
-Ne prenez pas cet air ébahi, vous êtes le dernier. En plus j’ai des tas d’idées pour vous.
Le coup de feu partit et la balle alla se planter dans la poitrine de Vincent. Celui-ci s’écroula sur le sol. Son cœur arrêta de battre et ses yeux se fermèrent. C’est ainsi qu’il partit avec l’horrible sensation d’avoir raté sa vie…

FIN AUTEUR:Over Atomos

Voilà c'est fini, j'espère que ça vous a plu, ça m'a pris du temps, mais je me suis fait vraiment plaisir en écrivant.
Je remercie tous ceux qui ont suivi l'histoire et vous pouvez donner votre avis sur la fic en général.
MERCI