
Alors, Temps des Larmes :
FF VII : biensûûûûr, la mort d'Aéris. D'ailleurs, curieux, c'est l'une des seules fois dans ma vie où j'ai entendu des gars reconnaître qu'ils ont pleuré. Pour certains, c'est à croire qu'ils n'ont jamais pleuré de leur vie (ou c'est ce qu'ils veulent laisser croire), mais quand tu leur parles d'Aéris, ils te disent "eh oui, même moi j'ai pleuré à sa mort" Comme quoi, c'est vraiment universel.

FF VIII : ahhh, la scène dans l'espace, puis dans l'Hydre avec Eyes on Me. Classique, classique. Je crois que tout le monde pleure un peu aux mêmes moments.

FF IX : hum. Versé des larmes quand le Valseur envoie en l'air les mages noirs du vaisseau, puis à la fin bien évidemment, retrouvailles et tutti quanti.
Quant aux moments d'émotion ...
FF VII : Clad qui se cherche, quand il va au fur et à mesure dans tous ses souvenirs pour se voir et se trouver. Flippant et émouvant à la fois. Red XIII qui découvre la vérité sur son père. A chaque fois que je repassais à Nibelheim avec la musique "Anxious Heart" et que je me souvenais du drame arrivé ici il y a des années, j'étais émue. Donc finalement, j'essayais de pas trop aller à Nibelheim, pour éviter un suicide rapide et indolore (avaler ma manette).
FF VIII : quand Linoa est inanimée et Squal la porte tout seul, puis quand il est rattrapé par les autres. Je sais pas pourquoi, mais j'avais toujours le coeur serré quand je devais errer dans le Lac Salé avec sa musique mélancolique et la chaleur étouffante (dans le jeu, hein ... moi j'avais pas chaud), avec justement Linoa sur la dos, à la recherche d'Esthar. Les persos avaient l'air perdus, fatigués, et je trouvais ça triste.
FF IX : le FF qui m'a le plus ému, et ceci, à de nombreuses reprises. Le sacrifice de Frank. Devoir errer dans Bloumécia massacrée. Le massacre de Clayra, alors que je m'étais efforcée comme un diable de sauver tous ces habitants en leur disant de prendre tel escalier, tel chemin, et tout ça pourquoi? Ils ont tous été carbonisés (me suis toujours demandée comment Kweena s'en est sortie). La mort de Branet. Le petit détail tout con ; quand j'ai joué à ce jeu pour la première fois, je ne savais pas qu'il fallait finir la quête des kafés avant le 4ème CD, alors j'étais revenue joyeusement au CD 4 voir le pépé Moricio et m'enquérir sur comment il se portait, et j'ai appris à Dali qu'il était mort dans un tremblement de terre. J'ai trouvé ça tellement injuste, m'en suis pas remise. Pauvre grand-père, va. Le Pandémonium, les origines de Djidane, son refus de voir ses amis, et "You Are Not Alone". Kuja qui détruit le lieu où il est né. Mémoria, construite sur les souvenirs des persos. La fin, mort de Bibi, retour de Djidane et le moment où il s'adresse directement à Grenat de sous sa cape de comédien. La chanson finale. Plus généralement, avec ses reflexions sur le sens de la vie, tout le jeu m'a bcp touché.
Merci d'avoir lu mes inepties.
