(Me voilà de retour et comme promis, je poste le chapitre suivant après un moment d'absence !! J'espère que vous aurez la même attention que pour les précédents chapitres... Enfin bref, je vous laisse le découvrir !!
)
Chapitre XVI : Audience avec le roi de Lindblum
Cloud se sentait assez tendu, rien qu'à l'idée de rencontrer le roi de Lindblum, ainsi que sa femme, le conseiller Olmetta et le gouverneur de La Vallière. Un nœud avait l'air de se former dans son estomac et commença à devenir blanc comme neige. Djidane, qui se trouvait à côté de lui, le regardait avec un sourire et commença à se moquer de lui. L'ancien mercenaire le regarda d'un très mauvais œil et lui demanda:
« Qu'est-ce qui te fait rire? C'est juste parce que je suis tendu rien qu'à l'idée de voir les souverains de Lindblum, c'est ça? »
Aucune réponse de la part du voleur. Ce dernier continuait à se moquer de lui et Cloud se sentait de plus en plus insulté, peut-être en tant que premier porteur de l'Armure Sacrée de Gaïa. Sa tâche était devenue de plus en plus importante à l'égard de l'univers tout entier, depuis qu'il portait cette armure et que Marguerite d'Antioche avait réussi à reprendre Shinryu, après le dernier conflit en date entre Chaos et Cosmos et l'emprisonnement du dragon de la désolation par les Chevaliers dragons, dans le Refuge complètement anéanti, maintenant. Après un bon moment, Djidane s'arrêta et s'éclaircit la gorge. Les deux jeunes hommes se regardèrent et le voleur de la troupe des Tantalas fit:
« Dis-moi, Cloud... Je crois que je t'ai donné un objet qu'une amie voulait que je te donne. Il s'agit d'une grande corne qui appartenait à un grand invokeur... Tu l'as utilisé...?
-Non, pas du tout, répondit l'ancien mercenaire. Et qu'est-ce que cette corne a de particulier ?
-D'après ce qu'elle m'a raconté, il aurait un grand pouvoir dont deux personnes peuvent utiliser, pendant une guerre telle que celle dont les acteurs sont les Chevaliers dragons et les Chevaliers noirs.
-Tu te prends pour un metteur en scène, maintenant? D'après mes souvenirs, c'était plutôt ce cher Kuja qui ne parlait sans cesse de théâtre, de grande tragédie ou quelque chose comme ça...
-Je le sais, mais je dois avouer qu'il me manque... Il est comme mon frère... Tu ne trouves pas que c'est un peu bizarre, par moment ?
-Je ne dirai rien là-dessus. Tout ce qui nous importe, maintenant, c'est de voir comment faire pour le Conseil.
-Tu as raison. Nous sommes presque arrivés à la salle du trône. »
Djidane était assez déconcerté et baissa les yeux, avec beaucoup de peine. Depuis qu'il n'avait plus eu aucun signe de vie de la part de Kuja, son esprit était devenu très troublé et il pensait toujours à lui, malgré qu'ils étaient tous les deux ennemis, du début jusqu'à la fin. Cette fin, qui était la disparition totale du marchand d'armes de la reine Branet d'Alexandrie. Il le revit encore une fois lors du dernier conflit en date entre les deux dieux, mais ce fut la même fin. Le voleur commença à pousser des jurons et Cloud le tapa à l'épaule.
« Hé ! fit-il. Tu ne devrais même pas être dans cet état-là ! Je sais que la situation est très difficile pour toi, mais ce n'est pas une raison pour abandonner, non ? »
Le membre des Tantalas le regarda et vit l'ancien mercenaire sourire, ce qui fut très étrange pour lui. Il soupira un bon coup, puis répondit:
« C'est vrai... nous ne pouvons pas abandonner, alors que cet univers est en train de passer sous la désolation de Shinryu et de cette vipère !
-Marguerite d'Antioche s'est laissée embarquer dans cette histoire pour une raison qui nous échappe... Tu penses que nous pourrions demander à un de ses proches?
-Pour sa famille, c'est déjà trop tard. Ils l'ont renié totalement, elle ne peut revenir dans cette unité qui l'a vu grandir, malgré elle dans le noir le plus total. Nous pourrions demander à son parrain, le gouverneur Henri de La Vallière, dis ?
-Qui est-ce ?
-Henri de La Vallière est connu pour être un des anciens guerriers de Cosmos, il y a plus de vingt ans déjà. Il est très agressif mais il sait ce qu'il fait. Il est le parrain de Pierre, Marguerite et Louhane depuis fort longtemps et c'est un ami proche de la famille d'Antioche. Il y a aussi des rumeurs comme quoi il était follement amoureux d'Eléonore Dikinska, l'ancienne prêtresse de Gaïa et que c'est pour ça qu'il a voulu prendre sous son aile, les trois enfants qu'elle avait eu, avec le regretté Alexandre d'Antioche. Mais passons... Je n'ai pas envie de passer mon temps à te raconter tout ce que je sais sur lui et les actions qu'il fera, lorsqu'il te verra en tant que premier porteur de l'Armure... cette Armure si convoitée, même à mes yeux.
-Tu ne l'auras pas, crois-moi.
-Je pense que ce sera très difficile pour moi, ainsi que les autres, vu que maintenant, l'Armure sacrée est tienne !! Allons-y, ils vont s'impatienter à force. »
Les deux jeunes hommes recommencèrent à marcher, mais ne savaient pas que Lightning était derrière eux, à marcher tranquillement. La jeune femme avait les bras croisés, toujours le regard fixé sur Cloud, peut-être du fait qu'elle ne voulait pas s'avouer vaincue de son 'échec'. Elle baissa les yeux un moment, regardant le sol, puis souffla un peu, en disant:
« Mieux vaut ne pas prendre de risques avec le gouverneur... si vous jouez un petit jeu avec lui, vous risquerez de perdre le plus rapidement possible. Vous ne le connaissez pas du tout et vous pourriez faire de grosses bêtises en influençant sur quelques sujets qui le tracassent depuis plusieurs années, dont son fils, que nous avons comme compagnon depuis peu, et Eléonore Dikinska, son amour perdu... »
Les deux jeunes hommes se retournèrent et la virent, d'un air interrogateur. Lightning était derrière eux depuis un bon moment et ne le savaient pas du tout. Djidane, lui, se frappa la tête, peut-être du fait qu'il n'avait pas fait attention à ce qui se passait autour de lui, même derrière. Quant à Cloud, il eut un petit sourire assez gêné et se retourna aussitôt, comme si Lightning lui avait fait une mauvaise blague, avant que l'audience avec le roi ne commence. L'ex-l'Cie lui prit le bras et lui fit comme remarque :
« Ce n'est pas en t'éloignant de moi que cela va arranger les choses, tu le sais aussi bien que moi.
-Arrête de dire n'importe quoi, Lightning ! S'écria l'ancien mercenaire en colère. Je ne t'ai rien fait du tout, à moins que tu prennes cela comme une agression volontaire de ma part! Qu'est-ce que tu veux? Que je te dise que je t'aime et que je ne veux pas te perdre, c'est ça?
-Ce n'est pas cela, tu ne comprends pas...
-Hé ! coupa Djidane en colère. Vous pourriez arrêter votre scène de ménage une minute? Je tiens à vous signaler que l'univers est en danger et que nous devons arrêter Shinryu et la reine des Chevaliers noirs ! »
Ni Cloud, ni Lightning répondirent à la remarque du voleur. Ils se regardaient toujours, malgré la tension ici présente. Le charmant voleur du camp de Cosmos haussa les épaules et voulait certainement que le couple oublie ce qui s'est passé. Il prit la main droite de l'ex-SOLDAT et la main gauche de la jeune femme, qu'il mit ensemble... peut-être pour faire un accord ou un pacte entre eux. Il soupira un moment, puis demanda:
« S'il vous plaît, pour le bien de l'humanité... est-ce qu'il serait possible que vous arrêtiez vos chamailleries un moment ? Le sort de l'humanité a les yeux fixés sur vous, en particulier sur toi, Cloud... vu que tu es le premier porteur de l'Armure Sacrée... Jurez-le moi! Sinon, j'appelle un loup-garou pour qu'il vous morde le cou, na ! »
Le couple jura de ne pas se chamailler, tant que la guerre continuait. Djidane se mit à sourire en montrant ses dents et prit une posture imposante, comme si il se donnait de l'importance. Cloud, le regardant avec beaucoup d'incrédulité, marmonna quelques phrases péjoratives à l'encontre de l'autre guerrier de Cosmos, sous les rires étouffés de Lightning :
« Punaise, il est idiot ou quoi ? Qu'est-ce qu'il lui prend à se donner de l'importance comme ça ? Franchement, Djidane me fait pitié, quelques fois... »
Le voleur entendit ces phrases et s'acharna sur son frère d'armes, qu'il fit tomber par terre. A ce moment-là, le gouverneur de Palumpolum arriva, avec son fils adoptif, attrapa Djidane par la queue et le remonta jusqu'au visage, pour mieux s'expliquer avec lui.
« Dis donc, le singe ! fit-il avec méfiance. Tu devrais avoir plus de respect envers l'élu de Gaïa! C'est lui qui va nous aider, à vaincre cette peste qui nous inflige défaite sur défaite ! La ville que j'ai juré de protéger, Palumpolum, a été ravagée par cette folle ! Ainsi que Nautilus et la Cinquième Arche !
-La Cinquième Arche n'est pas une ville, gouverneur, fit remarquer Lightning en levant son index de la main gauche.
-On s'en fiche, mademoiselle Farron ! Elle aurait pu en devenir une... Revenons à nos moutons. Si par malheur, je vois une blessure sur ce jeune homme et que j'apprends que c'est toi qui l'a fait, je te jure que je t'arrache le cœur, ainsi que tous les organes qu'il te reste !
-Pas de menaces de cette intensité là, père, intervint Philippe en essayant de le calmer. C'est très mauvais pour ta santé... Trop de tension, ce n'est jamais bon pour toi... et tu le sais bien !
-Il le faut ! L'avenir est entre les mains de Cloud, tout de même !
-Si vous pouviez éviter de répéter cette phrase, ça m'arrangerait tout de même ! s'écria Cloud, toujours par terre. Je ne suis pas un Messie, comme vous le sous-entendez !
-Veuillez nous excuser, cher chevalier de Nibelheim... dit Philippe en relevant l'ex-SOLDAT. Mais, cela faisait longtemps que nous attendions de l'aide pour combattre les Chevaliers noirs que nous combattions depuis des siècles et des siècles. »
Cloud eut du mal à se relever et dut demander encore de l'aide de la part de Lightning, afin de se tenir le plus correctement possible. Le gouverneur de Palumpolum reposa le 'singe' par terre et se mit les deux mains sur le visage, disant quelques mots assez bizarres. Ensuite, il remit sa tenue de gouverneur en place et fit signe aux autres de le suivre. Après quelques minutes de marche, le premier porteur de l'Armure se mit aux côtés du chef de l'escadrille des Chevaliers dragons et lui demanda:
« Depuis quand êtes-vous ici ?
-Environ une dizaine de minutes, répondit Philippe en le regardant avec un sourire. Nous étions à l'église, mais après ce que nous avons entendu, père et moi avions décidés de vous rejoindre le plus rapidement possible, grâce à une pierre de téléportation. Nous avons, en effet, un problème concernant notre cher Chevalier noir qui nous a suivis depuis la bataille de Palumpolum...
-Vraiment ?
-Nous sommes arrivés ! annonça avec fierté Djidane. Nous pouvons maintenant rejoindre le roi, la reine, le conseiller et le gouverneur pour l'audience ! »
En effet, tous étaient arrivés à la porte de la salle du trône. Le voleur de la troupe des Tantalas mit les deux mains sur cette porte et la poussa avec force. Devant eux, se trouvaient les souverains du royaume, le conseiller Olmetta et le gouverneur Henri de La Vallière. Ce dernier avait les yeux bleu marine, tout comme son fils et les cheveux blonds foncés, et était en train de les regarder, semblerait-il d'un air mauvais, ce qui rappellerait la mauvaise humeur et le caractère bien trempé de Marguerite d'Antioche.
Tout le monde se rapprocha des quatre personnes qui étaient situées devant eux. Le roi Cid, installé sur son trône en compagnie de son épouse, fut envahi d'un sentiment de joie et d'admiration, rien qu'en voyant Cloud. Ce dernier était très gêné de le voir ainsi, mais pour Djidane, ce fut totalement le contraire... il était devenu totalement jaloux de son frère d'armes. Selon lui, le voleur aurait pu aussi réussir à vaincre le gardien de l'Armure, qui avait trouvé refuge dans le corps de la jeune prêtresse de dix-sept ans. Mais, ce fut trop tard pour pouvoir le prouver à l'univers tout entier.
« Je suis honoré de vous voir enfin, cher élu de Gaïa ! s'écria le roi. Et dire que vous êtes un proche allié de mon cher protégé Djidane Tribal ! Pourriez-vous me signer un autographe, s'il vous plaît ?
-Mon cher ami, intervint son épouse en haussant les épaules. Voudriez-vous bien cesser de faire le pitre en cette funeste situation et expliquer ce qui se passe en ce moment, à notre cher invité ? Sinon, je vous jure que vous pourrez finir votre vie en puluche ! »
Cid la regarda avec beaucoup d'inquiétude et son teint devint blanc comme neige. Quelques gouttes de sueur firent leur apparition sur son front et il les essuya avec un mouchoir qu'il avait sorti de sa poche, tout en soupirant. Djidane laissa échapper un profond soupir de désespoir et mit les mains sur son visage. Cloud et Lightning se regardèrent et se mirent à rire comme des enfants. Ne trouvant pas la situation très drôle, Henri de La Vallière fit semblant d'avoir un chat dans la gorge et se rapprocha de l'ancien mercenaire, avec un air méfiant.
« Alors... c'est donc vous... fit-il, tout en croisant les bras. C'est donc vous l'aide qu'espérait ma chère protégée... Je suis bien content que ses prières aient été exaucés, mais, en même temps, je pensais que vous étiez... plus grand et plus imposant. Mais ce n'est pas le cas, du moins, à ce que je vois.
-Ne soyez pas si pessimiste, mon cher ami ! s'écria à nouveau le roi. Ce ne sont pas les plus forts qui sont généralement les plus valeureux, vous ne croyez pas ? »
Aucune réponse de la part du gouverneur. Ce dernier se contenta de regarder Cid et se remettre à côté du conseiller Olmetta, qui se dirigea vers Cloud et les autres.
« Nous avons eu de nouvelles informations concernant Marguerite d'Antioche, fit-il. Il semblerait qu'elle veuille attaquer notre royaume, ainsi que la ville de Zanarkand. Je pense que cette guerre qui dure des siècles entre les Chevaliers dragons et les Chevaliers noirs ne soit plus meurtrière qu'à un certain moment... Nous ne pensions pas faire partie de cela, sincèrement !
-Comment ça ? demanda Lightning, indignée. Vous n'avez eu aucune considération envers les Chevaliers dragons, qui essayent de nous protéger de ce fléau ! Et c'est maintenant que vous réagissez ? Ça alors, vous ne méritez pas votre place sur cet univers, si précieux à nos yeux !
-Mademoiselle, nous avons beaucoup de choses à faire en ce moment... nous n'avions pas le temps pour nous occuper de cela !
-Sales égoïstes ! Ce n'est pas une excuse ! s'exclama Cloud, rouge de colère. Les Chevaliers dragons donnent leur vie pour nous sauver, et c'est comme ça que vous les remerciez ? En ne prenant aucune considération pour eux ? Si c'est le cas, je vous préviens tout de suite : je ne vous aiderai pas !
-Vous ne feriez pas cela, tout de même ! s'indigna le conseiller du royaume.
-Et pourquoi pas ? Je ne vois pas pourquoi je me donnerai du mal à défendre un pays, dont les souverains n'ont eu aucune gratitude envers eux. Je pourrais même laisser Marguerite d'Antioche prendre la ville, sous prétexte qu'ils sont devenus incompétents et, de plus, qu'ils ne pensent qu'à leur propre vie, pas à celle des autres. Je suis sûr que je ne serais pas le seul à faire cela, je pense que ce serait évident de le faire, pour cause... »
Un drôle de silence se fit sentir, brusquement. Le roi, la reine et le conseiller eurent le teint livide, rien qu'en entendant les paroles du guerrier de Cosmos, considéré comme l'élu de Gaïa. Djidane, Philippe et Valentin partagèrent le même avis que Cloud et Lightning, tandis que le gouverneur de Lindblum ne fit aucun commentaire. Il se contenta de hausser les épaules et de tourner le dos, comme si il voulait aller quelque part. Mais, il regarda la fenêtre et commença à soupirer. Cloud se rapprocha de lui et lui fit comme remarque:
« Quelque chose ne va pas, gouverneur ?
-La neige, cher élu de Gaïa, répondit Henri. Ce temps est devenu complètement fou... Est-ce que Marguerite a récupéré Shinryu ?
-Vous devriez le savoir, puisque vous êtes son parrain, n'est-ce pas ?
-Marguerite ne fait plus confiance à personne depuis déjà un bon moment. Depuis que ma chère et tendre amie est morte, il y a précisément dix ans. Je n'ai plus de contacts avec elle, ou de nouvelles, à part celles qui la met en scène avec sa sœur Louhane. Je vais répéter ma question encore une fois... Est-ce qu'elle a récupéré Shinryu ?
-Nous avons eu cette nouvelle de la part de Minerve du Lac Bresha, la fille adoptive de votre protégée et d'Henrik Valevski, répondit Lightning. Mais nous n'avions plus de temps et notre priorité était de prendre une bonne fois pour toute l'Armure Sacrée de Gaïa...
-Je m'en doutais, rien qu'en vous regardant comme de simples petites machines de guerre... Que... ? »
Henri de La Vallière fut brusquement projeté par son acolyte, Valentin Du Bellay. Ce dernier le prit par la gorge, lorsqu'ils furent tous les deux par terre. Tous les deux se fixaient avec un air glacial et grognaient comme deux chiens de chasse, prêts à livrer bataille, jusqu'à ce que l'un d'entre meure dans d'atroces souffrances. Cid et Hilda prirent peur et voulurent prendre la situation en main, mais durent se résigner à le faire, puisque Cloud, Lightning, Djidane et Philippe rejoignaient les deux gouverneurs pour les séparer définitivement.
« Aurais-tu des doutes envers eux ? s'exclama le gouverneur de Palumpolum. Qu'est-ce qu'ils t'ont fait pour que tu sois aussi méfiant à leur égard ? Tu peux m'expliquer ?
-Ils n'ont aucune conscience de la gravité des choses ! répliqua celui de Lindblum. Ils n'ont aucune conscience du sacrifice que nous faisons depuis des siècles et des siècles ! Comment pourrais-tu faire confiance à ces êtres sans jugeote !
-Comment ça, « nous » ? Tu n'es pas un Chevalier dragon, tu n'es pas comme ces jeunes gens qui se battent jour après jour pour que tous les mondes, qui composent cet univers, ne soient pas sous le joug de la désolation ! J'aimerais bien te voir, dans cette situation !
-S'il vous plaît, arrêtez ! intervinrent Cloud, Lightning et Philippe.
-On n'est pas ici pour rendre de vieux comptes, je vous signale ! s'empressa de dire Djidane, dont le visage devint rouge vif. On est là pour régler un problème qui risque de coûter la vie à d'innombrables innocents ! »
Valentin relâcha son acolyte et fut aidé par son fils adoptif, tandis que Henri fut aidé, de bon cœur, par Lightning et Djidane. Cloud le regardait avec un air mauvais, peut-être à cause du fait qu'il les avait considéré comme de simples machines de guerre – ce qui rappellerait à Firion les paroles de l'empereur Mateus, alors que l'archer de Fynn essayait de trouver son cristal; et qu'il pensait qu'ils ne pouvaient pas comprendre le sens des sacrifices des précédents Chevaliers dragons. Mais, Henri avait négligé des choses... même beaucoup... Par exemple, il ne savait pas que Cloud et Djidane étaient comme lui, des guerriers de la déesse de l'harmonie... Après avoir relevé son père, Philippe se rapprocha d'Henri et lui fit comme remarque :
« Il va falloir que vous compreniez les choses telles qu'elles sont, mon cher gouverneur... Il faut vous rendre à l'évidence que Cloud a été choisi par Gaïa elle-même et son intermédiaire – c'est-à-dire Louhane; qu'il a prouvé qu'il était digne de l'être, quand il a vaincu le gardien qui habitait le corps de votre protégée et quand il a obtenu l'Armure Sacrée. Est-ce suffisant pour vous rendre à l'évidence qu'il est maintenant le seul espoir que nous avons ? Ou vais-je devoir vous le faire entrer dans votre crâne par un autre moyen ? »
Le gouverneur de Lindblum ne fit aucune remarque à celle que venait de lui lancer Philippe. Cid et Hilda commencèrent à s'impatienter, et trouvèrent qu'ils perdaient de plus en plus le temps de continuer l'audience. Du Bellay grogna une seconde fois et réajusta encore une fois son habit de gouverneur, même ses cheveux. Le conseiller Olmetta eut des regrets d'avoir commencé la conversation et soupira bruyamment. Soudain, il regarda dans tous les sens, comme si il cherchait quelqu'un et demanda:
« Pourquoi Dame Louhane d'Antioche n'est-elle pas ici ? Elle devait pourtant être à nos côtés, pour pouvoir parler de cela !
-Je ne sais pas, à vrai dire, répondit Cloud, en baissant les yeux. Je n'ai pas eu de nouvelles de sa part, depuis que nous sommes tombés dans le piège de Marguerite, à la Cinquième Arche, il y a plusieurs heures.
-Il est vrai que ce fut difficile de vous sauver, Djidane me l'a dit, continua le roi Cid, en caressant sa moustache grise. Mais ce fut un bon coup de chance de vous avoir parmi vous...
-Mais Sir Pierre d'Antioche... ou Stanislas et Nicolas Dikinski...? fit le conseiller Olmetta, qui devint de plus en plus inquiet. Ils ne sont pas encore arrivés ici ! Mais qu'est-ce qui se passe, dites-le moi ?! »
Lightning et Djidane commencèrent à murmurer quelques phrases, disant que, peut-être, Olmetta était devenu complètement fou. L'ex-SOLDAT bailla un bon coup et Hilda eut comme réflexe de proposer :
« Voulez-vous quelque chose à boire, pour vous réveiller ? Je trouve que vous êtes très fatigué, en ce moment... N'est-ce pas ?
-Non merci, ne vous en faites pas, Votre Majesté, répondit le jeune homme avec modestie. Je ne voudrais pas vous déranger de si peu. De plus, ce n'est pas le bon moment pour se reposer, vu que le Conseil se rapproche de plus en plus...
-Vous avez raison, mon cher ami ! intervint Valentin avec un sourire. Vous êtes bien un bon exemple pour nous tous, en tant que élu de la déesse-mère. Même si quelques uns disent le contraire... n'est-ce pas, mon cher Henri ? »
L'autre gouverneur toussa, afin de ne pas répondre à la remarque de son acolyte. Il retourna à sa place, c'est-à-dire aux côtés des souverains de Lindblum et du conseiller, et se remit à regarder la neige qui tombait de plus en plus. Un silence se fit sentir. On n'entendait que les grognements d'Henri, qui agaçaient fortement Cloud. Ce dernier frappa violemment l'Armure qu'il portait depuis un moment, et se rendit compte qu'elle eut une chaleur assez familière. Comme si il se retrouvait une fois de plus face à Gaïa. Cela lui était très agréable et son visage le montrait, à cause de son sourire grandissant. Djidane s'en rendit compte. Il se rapprocha de lui, d'un pas hésitant, puis s'arrêta brusquement. Le voleur des Tantalas fut pris lui aussi d'une sensation, mais ce fut une autre, en réalité. Comme si quelqu'un d'important allait arriver, en ces lieux. Tandis qu'Olmetta se lamentait, deux personnes firent leur apparition. Il s'agissait de Louhane et de Kaïn. Tout le monde se retourna vers eux et Cloud, Lightning, Valentin, Philippe et Henri eurent un soulagement total. Le roi et la reine se levèrent et les saluèrent. Louhane et Kaïn saluèrent aussi et virent les autres qui se trouvaient dans le même lieu qu'eux. Cloud se rapprocha de la prêtresse et la serra fort dans ses bras, sous l'incompréhension de ses camarades. La jeune femme vira au rouge, et poussa l'ancien mercenaire pour respirer un bon coup.
« Quel accueil, dis-moi ! s'écria t-elle, gênée. Je ne pensais pas que je serai si précieuse au chevalier de Nibelheim !
-Vous nous êtes précieuse, à tous, fit l'ex-SOLDAT avec un sourire. Vous êtes la seule prêtresse en ce lieu, et je pense que vous méritez toute notre affection...
-Montre plutôt de l'affection pour Lightning... murmura brusquement Louhane, avec l'aide de la télépathie.
Elle tient beaucoup à toi, tu sais ? Essaye de la protéger du mieux que tu le peux... ainsi que cette fille... cette fille qui n'ose pas t'ouvrir son cœur...
-Lightning ? Que...? »
Cloud s'attira encore plus d'incompréhension de la part des autres, sauf Louhane. Il se sentit ridicule tout d'un coup et serra les dents. La jeune femme de dix-sept ans éclata de rire, puis se rapprocha avec Kaïn, de Cid et Hilda, en disant:
« Je suis désolée pour ce retard imprévu. J'ai dû m'endormir pendant plusieurs heures et j'ai eu une discussion avec mon maître et mon oncle, le gouverneur de Zanarkand. Ce dernier arrivera d'une minute à l'autre.
-Nous vous pardonnons, ma chère amie, intervint le gouverneur de Lindblum. Bien, où en étions-nous ? »
L'ami de Cecil haussa les épaules quand il entendit ces paroles, et jeta au père de Christian un regard noir. Il se dirigea vers Cloud et lui tendit la main, signe de salutations. L'ancien mercenaire l'observa de la tête aux pieds avec beaucoup d'attention et accepta de lui serrer la main.
« Heureux de faire la connaissance d'un des frères d'armes de Cecil, fit-il. Je vois aussi que tu es un Chevalier dragon, tout comme Louhane et les autres.
-Je suis aussi honoré de te rencontrer, Cloud, dit Kaïn. Cecil et moi sommes plus que des frères d'armes... nous sommes des amis depuis notre plus tendre enfance. Mais... je vois que tu portes l'Armure Sacrée de Gaïa... Tu as dû faire beaucoup de choses pour que tu l'aies à ce moment si particulier.
-J'ai dû appeler le gardien de l'Armure pour savoir si Gaïa avait eu raison de le choisir, intervint Louhane. Personne ne comprenait ce qui se passait... pas même Matoya !
-Prête à donner du fil à retordre, tu n'as pas changée, ma chère amie. Pourquoi faut-il toujours que tu mettes des bâtons dans les roues de ceux qui sont tes frères ou sœurs d'armes, sincèrement ?
-Nous avons un gros problème ! s'écria brusquement le gouverneur de La Vallière. Lindblum risque d'être attaqué par les Chevaliers noirs, ainsi que Zanarkand! Si vous continuez comme ça, je vous jure que je vous emmènerai dans la ville des corbeaux et je vous donne à manger au lion dans un stade, où on demandera votre sacrifice, à cause de votre incompétence ! »
Hilda, imaginant la scène avec horreur, cria un bon coup, et s'enfuit vers un endroit tranquille du château. Olmetta la suivit et lança un regard noir à Henri, qui serra les dents et qui prit un air assez menaçant, encore une fois. Djidane prit à son tour la parole, avec l'autorisation du roi et de Louhane. Il s'éclaircit la gorge avec beaucoup plus de bruit que Henri et commença à expliquer ce qu'il pensait, tout en prenant un air très moqueur et en souriant.
« Cher Henri de La Vallière, proche ami du défunt Alexandre d'Antioche et parrain de Pierre, Marguerite et Louhane... Il va falloir que vous compreniez certaines choses. Par exemple... vous ne savez pas que Cloud est un guerrier de Cosmos – ainsi que moi, comme vous l'étiez, une vingtaine d'années auparavant! Vous pensez que c'est un incapable et qu'il ne peut pas sauver tout l'univers entier du risque de désolation de la part de Shinryu, commandité par Marguerite. Il a passé toute une série d'épreuves avant de venir jusqu'ici, portant l'Armure Sacrée de Gaïa, en plus !
-Ce n'est pas en le défendant que cela va changer quoi que ce soit sur mon jugement, tenta de répondre Henri, contrarié et en fermant les yeux. Je ne pense pas qu'il sera un bon et digne guerrier de Gaïa, en toute sincérité...
-Cloud peut te prouver le contraire, s'il le voulait ! intervint Louhane d'un regard noir. Tu ne sais même pas comment il a fait pour pouvoir surmonter cela ! Si je te montre tout ce qu'il a fait, ton jugement changera t-il, ou non ?
-Cela ne sert à rien, Louhane. Tu le sais aussi bien que moi...
-Arrête de dire n'importe quoi ! Maman n'aurait jamais voulu que tu parles de cette manière à celui dont elle a annoncé la venue pour nous aider dans cette guerre sans fin! Nous nous battons depuis déjà deux siècles, précisément !!
-Je te signale que vous n'êtes pas les personnes qui ont vu cette guerre éclater ! Si vous étiez tous âgés de deux cents ans ou plus, j'aurais accepté cette affirmation ! Mais là, ce n'est pas le cas du tout ! »
La jeune femme de dix-sept ans le regarda d'un air très noir et haussa les épaules. Valentin ne disait rien du tout, peut-être du fait qu'il pensait que Henri avait raison... Personne ici n'avait vu le commencement de cette guerre sans fin, interminable pour certains d'entre eux. Ce furent leurs ancêtres qui avaient commencé à faire la guerre aux précédents Chevaliers noirs, pour que ces derniers ne prennent pas Shinryu, cet infâme et cruel dragon de la désolation... de l'avenir funeste de l'univers. Philippe et Lightning étaient assez incrédules de voir la dispute entre le gouverneur de Lindblum et la prêtresse de Gaïa, et évitaient de se faire remarquer, afin de ne pas attiser la colère des deux personnes qui s'affrontaient. Cloud et Kaïn les ignorèrent et continuèrent l'audience avec le roi de Lindblum, bien que l'épouse de ce dernier et le conseiller Olmetta soient partis.
« Je crois que je n'ai pas le choix, fit Cid. Nous devons d'abord protéger le royaume, ainsi que Zanarkand. Ensuite, ce sera l'heure du Conseil. Cosmos a déjà eu des informations et veut vous envoyer des renforts.
-Des renforts ? s'étonna Kaïn. Mais...? Nous pouvons bien défendre ces deux villes à nous tous seuls, non ? Cloud a récupéré l'Armure Sacrée, donc, nous pouvons utiliser son pouvoir afin de les vaincre pour de bon, n'est-ce pas ?
-Je ne pense pas que cela soit une bonne idée, à vrai dire. Je pense plutôt qu'il doit s'en servir au moment venu... C'est-à-dire, quand vous affronterez Marguerite d'Antioche, Anton Petrovitch et Shinryu. Ces trois personnes sont plus dangereux que les démons que Cloud et ses compagnons ont été obligés d'abattre, afin de poursuivre la route. Est-ce que vous comprenez ? »
Aucune réponse de Kaïn, tandis que l'ex-SOLDAT approuva le roi. Lightning, dans son coin, fit la même chose que son allié. Du Bellay bailla, s'étira machinalement malgré la présence du roi, fit un petit sourire sournois à Cloud et proposa à Cid :
« Nous le comprenons tout à fait, mais... il faut faire vite, je vous signale. Les troupes de Chevaliers noirs s'avancent de plus en plus vers les deux villes concernés. Je propose alors de nous séparer. Vous n'êtes pas obligé de suivre à la lettre ce que je viens de vous dire... je ne suis pas le gouverneur Henri de La Vallière, le plus sage d'entre nous !
-Ne vous moquez pas, mon cher ami, répondit le roi avec un air de plaisanterie. Mais je dois avouer que vous avez une excellente idée... Mais il y a un problème...
-Quel genre de problème ? demanda Djidane, inquiet.
-Le Conseil, répondit Louhane avec sérénité. Cloud, Lightning, toi et moi devons y aller pour rejoindre Cosmos et ses autres guerriers. Cela sera plus difficile que prévu, à mon avis... Tssss... Cette guerre est trop longue... J'ai l'impression que cela ne se terminera jamais...
-Voyons, Louhane ! s'exclama Kaïn. Ne dis pas ça ! Je suis sûr que nous terminerons cette guerre le plus vite possible!
-Oui, si tu le dis. Mais... à quel prix ? »
Le dernier enfant de la première famille d'Antioche baissa la tête et laissa échapper un grand soupir. Elle semblait peiner de plus en plus et montrait des signes de fatigue, bien qu'elle eut beaucoup de temps pour se reposer. Mais apparemment, cela ne suffisait pas du tout. Tout ce que voulait la jeune femme, c'était une fin réelle à cette guerre incessante à son goût. Dix-sept ans qu'elle vivait dans la guerre, qui durait déjà depuis deux siècles et elle en avait déjà assez. Ce qui amènerait une indignation de la part de son père et son oncle paternel, si ils étaient encore vivants. Louhane se mit à imaginer les paroles qu'ils auraient prononcés tous les deux, en la voyant ainsi.
« Ça y est ? Tu abandonnes ? ferait Alexandre.
Toi, qui va devenir la première reine des Chevaliers dragons, aurais-tu l'audace de cela ? Si tu fais cela, tous les espoirs de gagner cette guerre seront minimes, jusqu'à ce que les autres qui nous survécus seront morts à jamais et personne ne pourra les venger ! Ni le porteur de l'Armure !
-Tu es arrivée jusqu'ici pour te dire que finalement, le mieux est d'abandonner ? ferait Émile.
Alors, si c'est le cas, je vais croire que je suis mort pour rien... Tu ne ferais jamais cela, voyons ?! »
Louhane se frappa le visage avec sa main droite. Peut-être qu'elle se sentait très fatiguée par la situation qui durait depuis un bon bout de temps. Elle se mit à marmonner des paroles incompréhensibles, comme à son habitude et Cloud se rendit compte de cela. Il s'éloigna de Kaïn et du roi, se rapprocha de son alliée et la serra dans ses bras, comme un frère qui voudrait rendre le sourire à la plus jeune de ses sœurs. Lightning fit une grimace, en se disant que ce n'était vraiment le moment de faire cela. Louhane fut prise de surprise et se dégagea brutalement de l'ancien mercenaire. Elle fit six pas en arrière et expliqua son geste, en disant:
« Ce n'est pas du tout le moment de faire cela. Et pour tout dire, il n'y a point de raison pour que tu m'étreignes comme tu viens de le faire, chevalier de Nibelheim. Je vais très bien. Concentrons-nous sur nos problèmes au lieu de se faire du soucis entre nous.
-Mais, je voulais juste de te donner un peu de confiance en toi, c'est tout ! essaya d'expliquer à son tour le guerrier de Cosmos. Je te voyais assez perdue dans tes souvenirs ou tes pensées...
-N'en dis pas plus. Bien, où en étions-nous ?
-Je te comprendrais jamais, Louhane... remarqua Valentin d'un air amusé. Notre cher porteur de l'Armure Sacrée vient de te serrer dans ses bras et tu refuses cela ? De plus, il a fait l'effort de te tutoyer, pour la première fois depuis votre rencontre ! Tu devrais être honorée, au contraire !
-Je n'ai pas envie de discuter de cela. Tout ce qui nous importe en ce moment, c'est de prendre toutes les chances entre nos mains, afin de combattre les forces de ma sœur...
-Bien dit ! »
Louhane et les autres se retournèrent et virent le gouverneur de Zanarkand Nicolas Dikinski, entrer dans la salle du trône. On pouvait lire, sur son visage, de la détermination et de la volonté, peut-être pour protéger la ville dont il était le « gardien » depuis une bonne dizaine d'années. Il serrait les poings tellement fort, qu'un des cookies qu'il tenait, se brisa en mille morceaux. Une grande volonté envahit son esprit et se rapprocha de tout le monde, mais en particulier de Louhane, tout en regardant Henri, d'un air assez tendu. On pouvait voir que Nicolas et Henri ne pouvaient pas se sentir, peut-être du fait que ce dernier était follement amoureux d'Eléonore et aussi, d'une histoire concernant l'ancien chevalier du royaume de Cornélia. Le gouverneur de Palumpolum eut un petit rictus et se rapprocha de lui, tout en disant au roi:
« Mon cher Nicolas est particulièrement attaché à Zanarkand, tout comme vous l'êtes pour votre royaume. Il pourrait même donner sa vie pour la protéger... Je pourrais vous dire que...
-Lors de la première bataille de Zanarkand, j'ai créée un bouclier que personne peut détruire, coupa l'autre gouverneur avec un air assuré. Alors que les Chevaliers noirs nous attaquaient, ils ont pris une décharge électrique et sont tombés dans le vide... enfin... noyés et certains ont été sauvagement assassinés par les habitants, qui défendaient leur ville, ce qui est normal, d'ailleurs... Mais quelque chose me dérange...
-Laquelle ? demanda Cid avec un air dérangé.
-C'est que Marguerite a entendu cela par l'intermédiaire de son oncle paternel, lorsque ce dernier était encore vivant. Elle sait probablement comment le bouclier fonctionne et pourrait le désactiver... Est-ce que...?
-ARRÊTEZ CA IMMEDIATEMENT !!! »
Tout le monde se retourna et, brusquement, la porte s'ouvrit avec un grand fracas, laissant passer les compagnons de Cloud, ceux de Lightning et ceux de Louhane. Le dernier à entrer fut Henrik Valevski, poursuivi par Matoya et Shantotto, qui voulaient l'empêcher de parler au sujet de la probable mort de Christian de La Vallière par son père. Louhane, Nicolas et Valentin se concentrèrent et lancèrent tous ensemble un sort aux deux sorcières, qui furent emprisonnées dans une sorte de cercueil de glace. Le chevalier de la Lune Céleste tomba par terre et se retrouva face au roi de Lindblum. Il sentait assez gêné et Cloud et Lightning l'aidèrent à se relever. Henrik se prosterna devant Cid, tout en posant un regard noir au gouverneur de La Vallière. Il était tellement en colère, qu'il voulut se jeter sur lui, mais Valentin et son fils Philippe échouèrent ses espoirs, en faisant apparaître des chaines qui le retinrent prisonnier. Face à ce coup de théâtre, le roi fit:
« Qu'est-ce qui se passe, à la fin ?
-Nous sommes désolés d'entrer dans cette salle du trône, Votre Majesté, mais nous avons une information qui pourrait bien vous surprendre... répondit Henrik, essayant de se libérer du piège des Du Bellay.
-Une information de la plus haute importance ! s'écrièrent Minerve, Tifa, Yuffie et Vanille.
-Une importance plus haute que l'attaque du royaume de Lindblum et de Zanarkand ? s'étonna le roi. Impossible ! »
Pierre d'Antioche se rapprocha, ainsi que son compagnon Alexis de Belgrade, devant lui. Ils se prosternèrent aussi et firent, en même temps, avec le teint livide:
« Cela concerne le gouverneur de Lindblum, Votre Majesté... Il veut assassiner son fils, puisque ce dernier est devenu un Chevalier noir et nous pensons que c'est à cause de cette raison qu'il espère se venger, d'une certaine manière... »
Cid de Lindblum regarda le gouverneur de La Vallière avec beaucoup d'horreur, ainsi que Djidane, Cloud, Lightning, Louhane et Nicolas. Un air de tension s'était installé dans la pièce et Henri de La Vallière tenta de se défendre, en disant:
« Vous feriez la même chose que moi !! Vos enfants mériteraient la mort, si ils avaient trahi leur famille, leur camp ! »