Messagepar Sydeliah » 26 sept. 2011 16:59
« - Bien… il est maintenant temps de réfléchir un peu. », déclara Syd. « Comment allons-nous nous y prendre pour pénétrer à l’intérieur du mausolée ?
- On fonce ! Quelques gardes ne devraient pas nous effrayer. Dois-je vous rappeler que nous sommes tous des missionnaires ?
- Hermès, voyons ! Tu ne te rends pas compte ! Ces gardes sont sûrement armés jusqu’au dents. », l’interrompit sa sœur.
« - Sans parler de tout les dispositifs de sécurité… Il nous faut un plan. », continua Marsh.
Chaque membre de l’équipe tentait d’apporter son aide, afin que cette mission soit une réussite et que Sydélia puisse enfin retrouvait son père. Tout ces mois de recherches vaines allaient enfin porter leurs fruits.
« - Léo ? Une idée ? », demanda Syd, pour tenter de faire réagir son ami qui boudait dans son coin depuis la révélation du secret de Marshall.
« - La centrale. », répondit-il simplement après un soupir.
« - La centrale ? C’est-à-dire ?
- Mais oui ! C’est pourtant évident ! Il faut faire disjoncter la centrale qui alimente le mausolée. Et après ça, adieu rayons laser, portes automatiques et caméras de surveillance. », s’enthousiasma Syd.
- Mais comment faire disjoncter la centrale ?
- Humm… J’ai peut-être une idée. »
***
« - Honnêtement, Je ne suis pas certaine que ça fonctionne… », déclara Stella, aux commandes d’un imposant chariot à roulette sur lequel reposait une énorme boite en carton.
« - Fais moi confiance », la rassura Léo. « Suis le plan à la lettre et tout se passera parfaitement bien. »
Après l’avoir embrassée, l’ancien membre du SEED rejoint le vaisseau laissant la jeune femme seule face à la centrale, à quelques kilomètres du mausolée. Cet imposant bâtiment à l’architecture estharienne alimentait tout le continent à l’aide d’une technologie révolutionnaire mise au point par le fantastique docteur Geyser : les ondes hertziennes émises par la tour satellite de Dollet étaient récupérées et transformées en une énergie puissante et inépuisable.
« - Je n’ai que très peu de temps… je dois passer à l’action », se dit Stella, avant d’émettre un grand soupir et de se mettre en route vers les portes de la centrale. Un premier obstacle se dressa alors devant elle.
« - Bonjour messieurs. », dit-elle alors de sa voix la plus sensuelle, en s’adressant aux gardes portant l’uniforme estharien qui se trouvaient là.
Peu habitués à côtoyer des femmes, et encore moins des femmes telles que Stella, les deux hommes se trouvèrent quelque peu intimidés.
« - Mademoiselle… », commença l’un.
« - Que pouvons-nous faire pour vous ? », poursuivit l’autre en lui coupant la parole.
« - Je suis membre de l’armée galbadienne », expliqua Stella. « A vrai dire, je suis la fille du maréchal Venturi. »
A ces mots, les gardes reprirent une posture plus réglementaire.
« - Je suis chargée de livrer ce matériel au plus vite à votre directeur.
- Nous nous en occupant sur le champ mademoiselle », s’exclama l’un des gardes, prêt à appeler l’un de ses collègue avec son talkie walkie.
« - Non ! Non ! Je vous assure c’est inutile. Je vais m’en charger moi-même. Monsieur le directeur est un grand ami et…
« - Navré mademoiselle, mais c’est le règlement : seul les membres de l’armée galbadienne peut pénétrer dans la centrale. Mais ne vous inquiétez pas. Notre équipe prendra grand soin de votre livraison. »
Sans qu’elle ne puisse broncher, les deux hommes insistèrent pour s’emparer du chariot avant de le transmettre à un autre soldat qui venait d’arriver. Et en quelques secondes, la grosse boîte avait disparu.
« - Oh mon dieu… la catastrophe… », pensa Stella.
***
« - Mais qu’est-ce qui se passe ! Ca fait presque une heure qu’on attend ! », dit Hermès, qui s’impatientait assis au volant de l’Hydre. L’équipe avait choisi d’atterrir prés de Lunar Gate pour ne pas éveiller les soupçons. S’ils se faisaient repérer, la mission serait un échec. Et échouer si prés du but était tout simplement intolérable.
« - Sois patient Hermès… Vous savez ce qui me chiffonne ? Comment expliquer qu’ayant l’armée galbadienne, l’université de Trabia, et les forces du SEED à nos trousses, nous soyons toujours en vie ? », questionna Léo.
« - Je pense que Kramer n’a aucune intention de nous faire du mal… Nous restons en quelque sorte ses enfants, malgré la trahison. Et le père d’Hermès et Stella ne doit pas non plus s’activer aux recherches. », supposa Syd.
« - Ce qui signifierait alors que nous avons en quelques sorte l’immunité totale ? Quoi que nous fassions, nous ne risquons pas grand-chose ?
- A mon avis, Zalmander, libérer un prisonnier de guerre, ça sera la goutte qui fait déborder le vase », déclara Marsh. « Si on y réfléchit : des taupes galbadiennes, des Seeds renégats, l’ultime invokeur et un ancien soldat estharien… C’est un sacré cocktail Molotov. Tant qu’on ne fait pas trop de vagues, cela reste acceptable, mais à la moindre incartade, c’est le conflit mondial assuré.
- Tu veux dire Marsh, que selon toi, toutes les autorités savent exactement où nous trouvons actuellement mais qu’aucun pays ne veut avoir le rôle de celui qui déclenche les hostilités.
- Absolument Syd… D’ailleurs je pense que nous ferions mieux de réfléchir tout de suite à un plan. Car quand Squall sortira de cette prison, l’hydre et tout ses passagers auront intérêt à se mettre au vert pendant un moment.
- Hum… Pour ce qui est de notre destination, j’ai peut être une idée.
- Eh bien viens m’aider à trouver les coordonnées sur la carte Léo ! », s’exclama Hermès. « Cela commence à être anormalement long… J’espère qu’il n’est rien arrivé de grave. »
***
«- Qu’est-ce qu’il peut bien y avoir dans cette boite ? », demanda le garde qui avait prit en charge le transfert du chariot, en croisant l’un de ses collègues.
- Je ne sais pas… D’où sort-elle cette boite ?
- Une soldate galbadienne qui tenait absolument à la livrer au boss en personne.
- Et personne ne vérifie ce qu’il y a à l’intérieur ! Vous êtes fous ! Ca pourrait être une bombe.
- Et que peut-on faire alors ? Si c’est juste un cadeau pour le boss, et qu’on l’ouvre avant lui. Je ne veux pas me faire virer, moi ! J’ai déjà eu du mal à obtenir ce poste, alors imagine si je le perds… Céline serait folle de rage si je devais reprendre ma place de troufion dans l’armée galbadienne !
- Et si tu ne rentres pas à la maison parce que des terroristes ont fait exploser la centrale ? Qu’est-ce qu’elle dira ta femme, idiot !
- Et bien, ouvre là toi, puisque tu es si malin…
- Très bien… Mais sache que si je découvre quelque chose, j’en informerai le boss tout de suite, et à moi l’augmentation. »
Le second soldat estharien ouvrit alors la boite et tomba des nues en découvrant ce qui se trouvait à l’intérieur.
« - Euh… navrée mademoiselle… Je ne… Je ne savais pas que Monsieur faisait appel à vos services… », bégaya le garde en se fondant en excuses.
« - Pas de problèmes. Mais chut, ceci est notre petit secret. Vous ne voudriez pas portez atteinte à la réputation de votre patron, n’est-ce pas ? Et moi non plus. Alors refermez cette boite et emmenez-moi discrètement dans le bureau de Monsieur. Merci », chuchota Leeve, en leur offrant son rayonnant sourire.
Les deux gardes refermèrent alors le carton et suivirent les ordres de la petite infiltrée, cachée dans son cheval de Troie.
« - Génial ! Je suis une escort girl ! », pensa cette dernière en se retenant de rire. Elle entendit alors le garde frapper à la porte. Après quelques minutes, quelqu’un finit par ouvrir.
« - Ceci est une livraison pour vous, Monsieur.
- La pièce d’art que j’ai commandé pour ma collection ?
- En quelque sorte Monsieur… »
Leeve laissa échapper un petit ricanement.
« - Vous pouvez disposer. », dit le patron de la centrale. Le soldat quitta les lieux et Leeve surgit alors de la boite.
« - Surprise ! Je suis votre cadeau d’anniversaire, de la part du général Venturi. Mon nom est… Miss Coco Honey. », s’exclama la petite brunette, en prenant des airs de diva. « Miss Coco Honey… ridicule. », pensa t’elle ensuite.
« - Mais… je… Pardonnez-moi Miss Coco Honey… Vous êtes tout à fait charmante mais je suis un homme marié vous savez. Et d’ailleurs, ce n’est absolument pas mon anniversaire… Voyez-vous, mon ami le maréchal Venturi ne m’a jamais parlé de ses relations extra conjugales. Je ne le pensais pas adepte de ce genre de… présent.
- Oh et bien… Je vais partir alors. Veuillez m’excusez pour le dérangement.
- Il n’y a pas de mal », assura le directeur, toujours aussi mal à l’aise. « Ce fut un plaisir Miss Coco Honey.
- Pour moi aussi, mon chou », s’exclama t’elle pour clore la conversation et jouer une dernière fois son rôle call-girl.
Leeve se sentit alors comme dans un véritable labyrinthe. Sa mission : trouver la salle du générateur. Une salle parmi les centaines qui composaient cette immense centrale. L’atout non négligeable qu’elle possédait était son visage lumineux, plein de joie de vivre, qui la rendait absolument insoupçonnable. Autre chance : la nouvelle concernant le colis surprise du directeur s’était répandu comme une traînée de poudre. Dans chaque pièce qu’elle visitait, chaque couloir qu’elle empruntait, les employés de la centrale lui faisaient part de leur sourire le plus charmeur. Après plusieurs erreurs, la pseudo escort girl finit par pénétrer dans la salle du générateur. Face à elle se trouvait une batterie géante, maîtresse de tout le système électrique du continent.
« - A nous de jouer… Golgotha ! »
***
« - Vous savez… Je crois que je vais demander Leeve en mariage », décréta Seifer.
« - 40 ans, ce n’est pas un peu vieux pour se marier ?
- Je n’ai été amoureux que trois fois dans ma vie : j’ai laissé mon premier amour m’échapper à cause de mon orgueil, mon second a accaparée plus de 15 ans de ma vie mais hélas un vaisseau n’est pas une femme. Je ne veux pas perdre Leeve. Il faut qu’elle accepte de m’épouser.
- Seifer, bourreau des cœurs.
- La ferme Storm ! Quand on sait que la tienne fricotte avec le rouquin, tu n’est pas le mieux placé pour critiquer.
- Pardon ? Ca veut dire quoi ça ?
- Mais ne l’écoute pas il dit n’importe quoi… Tout le monde sait que j’aime Stella…
- Personne n’a dit le contraire Zalmander. Hermès, raconte leur ce que tu as vu, vas-y.
- Je t’aime bien Léo, mais Stella est ma sœur. Et savoir ce que je sais, sans pouvoir le lui avouer, ça me fait vraiment du mal. L’autre jour, à Shumi Village. Je revenais de mes… petites emplettes, et je vous ai vu. Toi et Syd.
- Okay… Alors maintenant, je suis carrément mal à l’aise. », s’exclama la jeune femme.
« - Qu’est-ce que tu faisais Sydélia ? », demanda Marshall
« - Je l’ai embrassée. », dit simplement Léo.
Le visage de Marsh se décomposa. Il attira Syd à part du reste du groupe pour s’expliquer avec elle.
« - Ecoute je ne sais pas vraiment où en est tout les deux. Je ne sais pas si tu te considères en couple avec moi, mais chose sure étant que nous sommes plus que de simples amis, j’aimerais savoir comment tu as pu me faire une chose pareille.
- Tu passes ta vie à disparaître et à réapparaître comme par magie. Tu es mystérieux, et ça me plait, mais parfois j’ai en fait l’impression que tu es un inconnu. Tu m’attires, c’est certain. Mais si aujourd’hui on me demandait quel genre de relation on entretient toi et moi, je serai incapable de répondre, car je ne sais pas ce que tu attends de moi.
- J’attends que ce soit simple, et honnête. Je ne te demanderai pas en mariage, il est trop tôt pour avoir des enfants, mais sache que depuis le premier regard, je sais que tout cela finira par se produire. Et c’est difficile pour quelqu’un comme moi. Je ne suis pas habitué à avoir des attaches, ça me fait peur.
- Je sais ce que tu ressens.
- Alors que décides-tu ?
- Je ne vois pas de quoi je dois décider.
- Continuer à entretenir une relation ambiguë qui fait plus de mal que de bien, tout arrêter maintenant, ou décider d’être ensemble une bonne fois pour toute, officiellement. »
Sydélia ne savait quoi répondre. Elle ne pouvait renier ses sentiments pour Marshall, mais ces derniers temps, son histoire avec Léo avait pris une tournure différente. Depuis qu’ils s’étaient rencontrés à la BGU, les deux Seeds n’avaient cessé de se tourner autour, de s’adorer pour mieux se détester. Ils avaient même passé plusieurs mois sans se parler, avant de se retrouver pour vivre sur une courte durée, une histoire d’amour passionnelle. Acolytes-Ennemis, Amis-Amants… Avec Léo, ça n’avait jamais été clair. Et aujourd’hui, Stella était entré dans sa vie. Elle ne devait pas prendre le risque de gâcher cette belle histoire avec Marshall pour un homme qui avait enfin décidé de l’aimer à cœur ouvert, le jour où il réalisa qu’il était sur le point de la perdre.
« - C’est d’accord.
- C'est-à-dire ?
- Je crois que je t’aime. Je veux être avec toi. »
L’ambiance dans le cockpit était électrique, et ce ne fit qu’empirer avec le retour de Syd et Marsh. Ce dernier d’approcha du mercenaire aux cheveux hérissés.
« - Elle est à moi, maintenant. Pose une seule de tes sales pattes sur elle, et j’en ferai une affaire personnelle. », chuchota t’il à son oreille. Pour la première fois, le charismatique Léo semblait perdre de son assurance légendaire.
« - Ne dites rien à Stella, je vous en prie », supplia le jeune homme, réalisant qu’il se trouvait en mauvaise posture. Il venait de perdre Sydélia pour de bon, il devait préserver ce qu’il rester de son idylle avec la belle Venturi.
« - Nous ne dirons rien, mais à l’avenir arrête de te comporter comme un… Bon sang ! Regardez ! Elles ont réussi ! », s’écria Hermès en voyant au loin, le mausolée se plonger instantanément dans le noir. Les lumières de Lunar Gate avait subit le même sort.
« - A nous désormais », dit Sydélia, bien contente d’échapper à ce climat de tension.
Après une marche d’une quinzaine de minutes dans le désert estharien, Marsh, Syd et Léo se trouvèrent face aux marches du mausolée.
« - Petite mise au point sur la technique à adopter. Sachant que les caméras ne fonctionnent plus, l’équipe de surveillance aura plus de mal à nous localiser. », commença Marsh.
« - Les portes ne peuvent plus se verrouiller. Pour les ouvrir, il ne reste plus qu’à les pousser.
- En résumé, le seul obstacle qui nous sépare de mon père est une horde de soldats esthariens ? Rassurant.
- Une horde de soldats esthariens qui n’a aucune chance face aux Seeds que nous sommes, Syd.
- Je suis là aussi, tu sais Zalmander.
- Au temps pour moi : Face à deux mercenaires surentraînés et un peintre de génie. Ils vont avoir drôlement peur quand tu vas dégainer ton petit pinceau. », ironisa Léo.
Marshall sortit alors de sa poche le dit pinceau et croqua en quelques secondes une représentation de chaque membre de l’équipe. Le dessin prit forme pour donner vie à des personnages plus que ressemblant aux originaux.
« - Fais pas le malin Zalmander. Tu ne sais pas de quoi je suis capable. »
Impressionnés, Syd et Léo regardèrent les trois clones s’éloigner. Personne ne pourrait se douter qu’il s’agissait en fait de faux être humains.
« - Génial ! Les gardes vont se ruer sur les faux-nous et nous aurons le champ libre pour infiltrer le mausolée. Ce pouvoir est merveilleux Marsh ! Allons-y ! »
Bien que les clones attiraient grandement l’attention des soldats esthariens, les trois acolytes durent se soumettre à quelques combats, auxquels ils mirent fin sans encombre. Marshall se souvenait précisément de l’endroit où était incarcéré Squall. Très vite, il mena les autres membre de l’équipe vers un long couloir sombre, bordé de chaque coté par de petites cellules aux portes de verre. Toutes vides. Arrivé au bout, Marshall indiqua la cellule de droite. Sydélia poussa la porte le cœur battant. Elle aperçu alors un homme, couché sur un lit de conception sommaire.
« - Papa… »
En silence, l’homme se leva. Il était difficile de discerner son visage dans la pénombre, mais cette odeur...
« - Sydélia ? », demanda l’homme avec des larmes dans la voix. Il approchait pas à pas, en silence, et se trouvant enfin prés de lui, la jeune Seed remarqua dans l’obscurité, la balafre qui traversait le front du prisonnier. Il n’y avait plus aucun doute. C’était lui. Elle lui sauta au cou.
« - Tu m’a tellement manqué papa. », murmura Syd, alors que les larmes dévalaient ses joues.
Squall ne bougeait pas, serrant simplement dans ses bras, celle qui malgré les blessures du temps était toujours resté la petite fille chérie dont le souvenir le maintenait en vie.
« - On doit partir au plus vite. Suis moi ! », s’exclama t’elle en séchant ses pleurs avant de prendre sa main et de s’enfuir de cet endroit sordide.
***
Pendant ce temps dans le vaisseau, Hermès et Seifer attendait le retour de leurs compagnons.
« - Cela va faire drôle de retrouver Squall… Après toutes ces années.
- J’ai entendu dire que vous vous détestiez.
- Nos rapports étaient nettement meilleurs après la chute d’Ultimécia. Grâce à lui et Linoa j’ai retrouvé le droit chemin.
- Ce premier amour dont tu parlais tout à l’heure… C’était elle, pas vrai.
- Elle aimait Squall… Que veux-tu. C’est la vie. Je leur en ai longtemps voulu. Aujourd’hui Leeve est là. Je n’ai plus aucune rancœur. Je suis heureux.
- C’est le principal. J’espère que ma sœur ne subira pas le même sort que toi… Elle aurait le cœur brisé. Pour la seconde fois.
- Je ne voulais pas lui faire tant de mal. Mais tu connais le code d’honneur des pirates. Pas de code, pas d’honneur.
- Beaucoup de choses ont changé aujourd’hui. J’espère que toute cette histoire aura une fin heureuse.
- Dans tout les cas, il faut rester positif. Et puis, tant que nous posséderons l’Hydre, nous serons libres d’aller où bon nous semble.
- Nous ? C’est TON vaisseau Seifer…
- Quand j’aurai épousé ma princesse, il sera temps pour moi de prendre ma retraite. Et ce moment venu, j’aurai besoin d’un successeur. Tu me sembles parfait pour ce poste.
- Vraiment !
- Qui d’autre ? Tu es devenu en peu de temps le meilleur pilote que je connaisse. Et tu n’as aucun scrupule, c’est une qualité rare. », plaisanta le commandant Almasy.
A cet instant, Stella pénétra dans le cockpit, épuisée, le visage défait.
« - Stella ! Mais où est Leeve !
- Dans la centrale.
- Tu était sensée rester avec elle ! », s’écria Seifer apeuré. « Mais qu’est-ce qu’ils vont lui faire subir !
- Ils se sont emparés du carton, je n’ai rien pu faire. Je suis ensuite rentrée vous prévenir, mais traverser le désert à pied est beaucoup moins rapide que je le pensais. Nous devons retourner à la centrale pour la sauver ! »
Syd, Léo et Marsh rejoignirent à leur tour le reste de l’équipe, accompagnés de Squall. Les présentations furent brèves. Seifer s’empressa d’expliquer le sort de Leeve aux nouveaux arrivants. Il n’y avait plus une seconde à perdre. Le trajet dura quelques minutes à peine. Le gigantesque vaisseau rouge et noir se posa tout prés de la centrale, devant des gardes ébahis par ce qu’il se passait sous leurs yeux. Tout l’équipage se rua vers la sortie.
« - C’est quoi ça ?
- On dirait un vaisseau… », déclara l’un des deux soldat postés à l’entrée de la centrale.
Au même moment, Leeve sortit alors par la grande porte.
« - Au revoir Biggs ! Au revoir Wedge ! », s’exclama t’elle en se retournant pour faire un signe de la main aux employés de la centrale qui se trouvaient derrière elle.
« - Au revoir Miss Coco Honey. », psalmodièrent en cœur les deux gardes quand elle passa devant eux.
« - A bientôt les garçons », répondit t’elle en les comblant d’un petit clin d’œil.
« - Elle a l’air drôlement en danger... », plaisanta Hermès, rassuré qu’il ne soient rien arrivé à la petite invokeur. « - Allez ! En route Miss Coco Honey », se moqua le pilote en invitant également les autres membres de l’équipe à rejoindre l’intérieur du vaisseau.
« - Oh ça va ! Je devais bien trouver une couverture...
- Et tu es quoi, au juste, Miss Coco Honey ?
- Une escort girl offerte par ton père au directeur de la centrale. Tout le monde m’adore ici maintenant. », ajouta Leeve en saluant son public par la vitre du cockpit. Le numéro de charme de la jolie galbadienne, plus que crédible dans son body à plume, détendit l’atmosphère et tous rirent un peu.
- Au fait Seifer… Tu n’avais rien à lui demander, à ta princesse. », demanda Hermès, pour taquiner son mentor.
« - Euh… Tais-toi gamin ! Je peux encore changer d’avis pour ma succession.
- Je n’ai rien dit… Alors Léo, sûr de ton coup pour notre prochaine destination ?
- Sûr et certain même… Vous ne trouverez pas un village plus tranquille et plus à l’abri du monde que Winhill. »
~ Hope & Faith ~
