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Introduction
Article rédigé par Fat Chocobo. Il y a 1 commentaire.

“Chaos, ce n’est ni une personne, ni un monstre. Ce n’est qu’une fantaisie.
Les ténèbres, les monstres, ce désespoir qui ronge le cœur des gens…
C’est facile de croire que tout est l’œuvre d’une créature maléfique, de Chaos."
Né en 1987 sur NES, FINAL FANTASY a marqué les esprits par l’éclosion d’une rivalité avec son ennemi de l’époque et aujourd’hui allié : DRAGON QUEST. Depuis qu’elle existe, la saga a célébré de nombreux anniversaires et, à l’heure où ces lignes sont écrites, se rapproche peu à peu des 35 ans. Dans le premier jeu de la série, la prophétie de Lukahn raconte que quatre guerriers de la Lumière vont apparaître pour combattre Chaos et ramener la paix dans le monde. Dans cette aventure, nous y faisons la rencontre de Garland, chevalier de Cornélia qui a sombré dans les ténèbres. Même après 35 ans, ce dernier reste encore un mystère que STRANGER OF PARADISE: FINAL FANTASY ORIGIN est bien décidé à résoudre.
Ce nouveau spin-off, développé par la Team Ninja de Koei Tecmo, est basé sur un concept de Tetsuya Nomura combiné à une idée qui a vu le jour à la fin du développement de Dissidia 012 Final Fantasy avec un homme énervé. Il nous amène à suivre le périple de Jack, un homme dont l’unique désir est de tuer Chaos que l'on peut aisément qualifier d'obsession. Pour cela, il sera accompagné de Jed, Ash, Néon et Sophia qu’il rencontrera au fur et à mesure de sa quête. Cette soif de sang n’est pas présente par hasard et le peuple mystérieux de Lufaine n’y est pas étranger mais pour dissiper le brouillard, il faudra aller au bout de l’aventure pour rassembler les pièces du puzzle et les mettre au bon endroit.
Avec la Team Ninja aux commandes, le système de combat se rapproche de Nioh, que l’on peut en partie qualifier de Souls-like, avec toutefois une touche de FINAL FANTASY. L’équipe de développement a pondu un gameplay aux petits oignons avec pas moins de 28 classes disponibles, dont certaines sont inédites. Avec deux classes à équiper et une multitude d’options de personnalisation de combos, vous passerez de nombreuses heures à faire des expériences afin de trouver le style qui vous plaira le mieux. C’est fun, c’est agréable et c’est accessible grâce aux options de difficulté. C’est vous qui guidez le jeu de la manière dont vous l’entendez, à votre façon, comme le dit si bien Frank Sinatra. Par ailleurs, vos coéquipiers peuvent vous sauver la mise et un mode multijoueur est disponible. Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin !
Malgré sa technique et sa direction artistique digne d’une génération PS3/XBOX360, un chara-design qu'il est possible de qualifier de plat et une mise en scène qui le fait passer pour un nanar, STRANGER OF PARADISE: FINAL FANTASY ORIGIN est un jeu qui peut mériter votre attention, ne serait-ce que pour ce qu’il apporte à l’univers du jeu à partir duquel tout a commencé. Avec les mélodies des quinze FINAL FANTASY et Naoshi Mizuta aux arrangements, l’accent est clairement mis sur l’expérience de combat tant le scénario est linéaire. Il ne vous faudra pas plus d’une vingtaine d’heures pour le terminer, mais avec un personnage principal finalement touchant (il en deviendrait presque attachant) et des références aux précédents FINAL FANTASY dans les donjons disponibles, le jeu en vaut peut-être la chandelle.
Enfin, déconcertant pour certains, jouissif pour d’autres, il ne fera certes pas l’unanimité et ne marquera pas non plus l’histoire du jeu vidéo ou de la saga mais il sera indéniablement un grand sujet de discussion et de… Chaos.
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18 mars 2022 |
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18 mars 2022 |
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18 mars 2022 |
Cet article a été corrigé par JetNebula.
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Après avoir terminé Final Fantasy I sur GBA, je me suis tourné vers Stranger of Paradise: Final Fantasy Origin, un jeu qui m’a littéralement renversé par son saut de qualité évident. Si FFI m’avait offert une expérience assez traditionnelle, Stranger of Paradise m’a plongé dans une aventure bien plus moderne, frénétique et dynamique. Un véritable tourbillon de sensations qui m’a tenu en haleine, mais qui n’a pas été sans quelques frustrations techniques.
Le plus grand point fort de Stranger of Paradise, c’est sans aucun doute son système de combat. C’est fluide, rapide, et incroyablement dynamique. Chaque attaque, chaque esquive, chaque combo me faisait sentir que j’étais constamment en train de prendre des décisions importantes. Le jeu permet une grande liberté dans la personnalisation des compétences et des classes, et l’adaptabilité du système de combat est l’un de ses meilleurs atouts. Il y a une telle variété dans les styles de combat que j’ai eu l’impression d’être tout le temps en train d’expérimenter et de découvrir de nouvelles façons de massacrer mes ennemis. Que ce soit avec des épées géantes, des boucliers ou des magies dévastatrices, chaque rencontre devient une danse frénétique, et l’impression de puissance est instantanée.
Les animations de combat sont aussi magnifiques, avec des effets visuels impressionnants qui rendent chaque affrontement spectaculaire. Le jeu vous pousse à être constamment dans l’action, avec des attaques spéciales qui font exploser l’écran dans un festival de lumière et de couleurs. Et tout ça, c’est bien plus que de simples combats : il y a une véritable sensation de progression et de maîtrise du personnage au fur et à mesure que vous perfectionnez votre technique et que vous vous faufilez à travers des hordes d'ennemis. C’est exactement ce que j'attends d’un jeu d’action moderne, et Stranger of Paradise le livre avec brio.
Cependant, et c’est un point non négligeable, Stranger of Paradise souffre de sérieux problèmes d’optimisation. J’ai joué sur mon laptop équipé d’une RTX 3050, d’un SSD et d’un processeur i5 11th gen, qui est tout à fait capable de faire tourner des jeux modernes, mais ce titre m’a donné du fil à retordre. J’ai dû réduire certains paramètres graphiques pour stabiliser les performances, malgré le matériel solide. Le framerate n’était pas toujours aussi fluide que j’aurais souhaité, avec des chutes assez notables pendant les scènes les plus intenses et les batailles contre des boss. C’est particulièrement frustrant quand on attend un jeu aussi rapide et exigeant en termes de réactivité et de fluidité.
De plus, les temps de chargement sont parfois un peu longs, ce qui ralentit l’immersion dans l’action. On peut pardonner cela à un jeu qui a beaucoup à offrir en termes de contenu, mais cela reste un point à améliorer. Ce genre de soucis d'optimisation est d’autant plus marquant lorsque l’on compare ce jeu à des titres ayant des performances plus constantes, même sur du matériel similaire.
En dépit de ces problèmes techniques, le plaisir de jeu reste incontestable. Les phases d’exploration sont intéressantes et, même si l'histoire est un peu secondaire, elle reste suffisante pour maintenir l’intérêt tout au long de l’aventure. Ce qui prime ici, c’est l’expérience de jeu frénétique, avec des combats qui ne laissent pas de place à l’ennui. C’est un jeu qui se distingue par son action pure et sa dynamique de combat, qui m’ont captivé à chaque session de jeu.
En résumé, Stranger of Paradise: Final Fantasy Origin est un titre qui brille par son gameplay frénétique, fluide et dynamique, offrant un système de combat extrêmement satisfaisant. Cependant, il souffre de problèmes d’optimisation notables, même sur une configuration relativement moderne comme la mienne. Si vous êtes un amateur de combats d’action et que vous aimez les défis, ce jeu saura vous captiver. Mais soyez prêt à faire face à des baisses de performance qui peuvent parfois gâcher l’expérience. C’est un jeu qui, malgré ses défauts techniques, réussit à offrir une expérience de jeu excitante et mémorable.