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Introduction
Article rédigé par shintracteur. Il y a 10 commentaires.
La terre tremble de ses volcans, dont la fumée embrume un ciel virevoltant. L'eau tarie, la nature n'a plus sa place dans cet enfer apocalyptique. Et pour cause, les quatre piliers du monde, les cristaux, ont disparu. Seule l'ombre du mal subsiste dans ce royaume autrefois paisible. L'Oracle annonce l'arrivée du guerrier sauveur, incitant celui-ci à la reconquête du royaume par la lumière.
Un air de déjà lu ? Normal, puisqu'il s'agit d'un des premiers spin-offs de la série Final Fantasy. Le deuxième, pour être précis. Sorti en Octobre 1993 sur Super Nintendo dans l'hexagone, faux reboot de l'éponyme sorti sur Game Boy un an auparavant, (à la sauce J-RPG cette fois), né d'une tentative d'enrôlement de ce genre encore peu connu en Occident mais prisé des nippons, Mystic Quest Legend a trois défis : imposer le genre en Europe, proposer un J-RPG pour les novices, et poser le sceau qualité FF auprès des petites têtes blondes que nous étions. Pari réussi ?
Pour ce faire, une équipe d'illustres inconnus fut ainsi mise en place, les branches principales de Square étant trop occupées à la réalisation des futurs opus de la licence. On retiendra principalement le nom de Ryuji Sasai, compositeur du titre. Mais nous y reviendrons plus tard...
L'univers de Mystic Quest Legend se découpe en un royaume divisé en quatre régions, chacune d'entre elles normalement régie par un cristal élémentaire. Au centre, se trouve la Tour Focale, pilier du pays, vestige mystérieux à la croisée de nos pérégrinations.
Vous incarnez un héros que vous pouvez nommer (Benjamin pour la version originale), épaulé à tour de rôle par 4 protagonistes : Kaeli et son empathie des végétaux, Tristan l'aventurier, Phébé l'archère, et Rubicon le guerrier. Tous quatre se relayeront au cours de l'histoire. Ainsi, vous compterez jusqu'à deux personnages dans vos rangs.
Venons-en au système : déplacements en lieux donnés sur une world map, un village par région, PNJ à qui parler pour progresser, deux à trois donjons par zone, elles-mêmes ponctuées de batailles. Ces dernières vous permettront, au bout de dix combats, d'obtenir des bonus tels que de l'or, de l'expérience, voire même des magies ou des équipements.
Niveau système de jeu, on retrouve le tour par tour dans sa forme basique et une évolution par expérience accumulée. Rien de transcendantal dans l'ensemble, si ce n'est que vous pouvez opter pour des barres de vie a contrario des PV. La fuite, l'attaque, les objets et magies seront donc vos atouts pour triompher ou non d'un combat.
Accueil plutôt mitigé auprès des Américains, mais bienvenu auprès des joueurs français désireux de croiser le fer du J-RPG, le titre souffrira d'une certaine linéarité (fait rare à l'époque), d'un scénario simpliste et dirigiste, et d'un cruel manque de background dans le fond comme dans la forme. Heureusement, les thèmes proposés par R. Sasai ne laisseront aucun joueur insensible, suscitant très clairement l'envie d'en entendre toujours plus.
Et ça marche ! Nous offrant ici une véritable envolée musicale au pays de l'heroic fantasy, tantôt rythmée par un rock électro endiablé, d'autres fois nous incitant clairement à l'aventure (grâce à des thèmes épiques à souhait), ce compositeur apportera sa pierre à l'édifice, que dis-je, sa clef de voûte au soft. Hélas pour lui (et pour nos oreilles), ce potentiel maestro est retombé dans l'anonymat après la sortie du jeu...
Côté positif, on découvre avec étonnement un gameplay visionnaire lors des phases de déplacements qui ne sera réutilisé que bien plus tard dans la série. Le héros peut sauter et interagir de façon significative dans l'environnement. Vous bénéficiez ainsi d'un double usage pour vos armes : l'épée active les interrupteurs, la hache coupe les arbustes, les griffes vous permettent d'escalader certaines zones, le grappin vous déplace d'un point "A" à un point "B", et les bombes de découvrir de nouveaux passages.
Mais ce n'est pas tout, puisque les adversaires sont visibles à l'écran, ce qui est une première dans la série.
Mention spéciale également pour les ennemis, dont le design change au fil du combat. A ce sujet, le boss final est une pépite que Finaland vous laisse le soin de découvrir par vous-même.
Doté d'un gameplay complet et reposant sur un système de jeu dans le plus pur style, Mystic Quest Legend ne demande qu'à sortir de vos cartons le temps d'un voyage aux sonorités décoiffantes. A découvrir d'urgence si vous vous sentez l'âme d'un aventureux mélomane.
10 septembre 1993 | |
5 octobre 1992 | |
1993 |
21 décembre 2010 | |
18 octobre 2010 | |
24 septembre 2010 |
Cet article a été corrigé par Matt971.
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Un de mes préféré, l'OST est excellente
Un de mes premiers RPG, juste énorme ! *__*
Erratum : J'aurais pu créer les cartes du jeu, et aussi les boutiques. C'est à réfléchir, je verrais plus tard.
Merci tout le monde ^^'
@Omikron : Il manquerait éventuellement "booster sa partie", et "screenshots". Mystic Quest est très basique sinon dans l'ensemble.
Un FF de plus d'un bloc, même s'il n'est pas aussi complet que les opus principaux, c'est génial.
@zack-fair1080 : tu crois qu'on l'a déjà remarqué car les erreurs ne sont plus en ligne ?
@shrnieg : c'est corrigé merci
vous vous etes trompé de texte pour 2 prsonnages:Tristan et Phébé mais je crois que vous l'avez déjà remarqué.
J'ai remarqué deux petites fautes dans la rubrique "Boss" :
-Dans les conseils pour battre Rex le rouge, il manque un "s" à héro(s), d'autant plus qu'il est bon pour les autres boss.
-Pour le boss Troibêtt (d'après ce que je lis sur l'image), il faut remplacer "tranquil" par "tranquilles"
Sinon je crois que c'est à peu près tout pour cette rubrique.
Quelle est cette erreur ? Que l'on puisse la corriger
y a juste une petit erreur dand la rubrique personnage mais sinon c est tres bien fait.