Vous êtes ici : AccueilFinal Fantasy 11Scénario détailléChains of Promathia : Chapitre 01

Chains of Promathia : Chapitre 01

Les événements de la tour de Delkfutt puis de l’île de Tu’Lia nous ont profondément marqué. Nous avons ouvert les yeux sur qui nous sommes : rien de plus qu’un simple aventurier parmi tant d’autres. Mais c’est aussi cela qui nous rend unique. Nous avons donc continué à voyager, comme à notre habitude. Nous rendant de ci, de là, au gré du vent. Accomplissant des missions pour pouvoir financer nos voyages ou équipements. Au fil des rencontres, notre esprit, mais aussi notre corps, se sont aiguisés. Une vie d’aventurier somme toute. Jusqu’à ce qu’une certaine histoire parvienne à nos oreilles. Sans vraiment que cela nous surprenne, tout cela était encore une fois lié au Grand Duché de Jeuno. La disparition de l’archiduc Kam’lanaut et de son frère Eald’narche n’avait donc pas suffit à exorciser tous les démons de cette nation. 

Notre visite sur l’île de Tu’Lia ne passa pas inaperçue aux yeux du monde. On nous raconta qu'un immense flash illumina le ciel cette nuit-là. Sans doute au moment où Lion se sacrifia pour stopper l’activation du Noeud Céleste, alors incomplet, par Eald’narche. Suite à quoi, la tour de Delkfutt montra des signes de défaillances. Des scientifiques de Jeuno enquêtèrent sur le phénomène et constatèrent que le flux de la Ligne Cristalline nord s'était inversé. Les aventuriers furent alors immédiatement évacués de la tour par la Garde Ducale de Jeuno. Mais ils n'eurent pas le temps de sauver les scientifiques qui moururent dans une terrible explosion. Lorsque la garde retourna sur les lieux pour examiner les décombres, ils ne trouvèrent qu’un étrange garçon au milieu des ruines. Il ne semblait pas blessé mais était inconscient. Le capitaine Wolfgang le ramena à Jeuno afin de le faire soigner par son ami Monberaux et l'interroger quand il serait rétabli. Des marins racontèrent qu’à peu près au même moment, la mer de Shu’Sheyo, entourant l’île de Qufim, fut la scène d’un étrange spectacle. Elle se mit à bouillir, puis à s’agiter, au point qu’un gigantesque geyser se dressa au milieu des eaux. De celui-ci sortit un immense dragon qui se présenta sous le nom de Bahamut, souverain des cieux. Il prophétisa l’arrivée imminente du Gardien de l’Apocalypse avant d’annoncer que ses laquais feraient couler le sang pour cela. Depuis, il est introuvable.

C’est la raison pour laquelle nous nous retrouvons aujourd’hui à Jeuno. Nous devons en savoir plus sur ces événements. Et puis nous sommes en partie responsable de sa défaillance. Raison de plus pour garder Jeuno à l'œil s’ils font des expériences sur cet édifice antique. Et cette histoire de dragon et de Gardien de l’Apocalypse ne nous dit rien qui vaille. A l’heure actuelle, notre seule piste est le jeune garçon qui a été retrouvé dans les décombres. Nous ne pouvons décemment pas laisser ce Bahamut ou ce soi-disant Gardien de l’Apocalypse détruire ce monde. Nous devons en savoir plus. Nous nous rendons dans la clinique de Monberaux, dans la partie supérieure de la ville. Malheureusement, le médecin nous apprend qu’il ne sait pas de quoi souffre ce jeune garçon. Physiquement, il se porte à merveille. C’est donc son esprit qui lui fait défaut, et cela peut prendre énormément de temps pour qu’il revienne à lui. D'autres patients ont besoin de soins et Monberaux nous laisse seul. Nous sommes quelque peu chagriné par tout ça. Il est vrai que nous n’avons rien connu d’exaltant ces derniers temps, mais Vana’diel est un peu trop souvent en danger à notre goût. Lorsque nous nous retournons, quelle n’est pas notre surprise ! Le jeune homme qui était encore dans le coma trente secondes avant se tient debout. Sa peau et ses cheveux sont blancs, comme ceux des Archanges. Mais contrairement à eux, il ne dégage aucune animosité. Sans dire un mot, il nous tend un bijou. Une amulette en or sertie d’une pierre précieuse bleue. 

Soudain ses yeux émettent un étrange éclat. L’instant d’après, nous avons une vision d’un lieu que nous n’avons encore jamais vu. Une plaine déserte où le sol a des teintes bleutées et le ciel est violacé. Au milieu des arbres et des collines se trouve une cité, semblable à celles de la civilisation zilart. Nous revenons à nous juste après, mais le jeune homme a disparu. Encore perturbé par ce qu’il vient de se passer, nous nous dirigeons vers la sortie. En regardant par la fenêtre, nous apercevons les ennuis. La Garde Ducale, accompagnée d’un politicien du nom de Nag’molada, réclament qu’on leur remette le jeune garçon. Il est le seul témoin des événements de la tour et doit être interrogé. Cependant, Monberaud refuse. En tant que médecin, il ne peut abandonner un de ses patients dans le besoin. Wolfgang ordonne alors à ses hommes d’aller le chercher. Monberaux ne peut rien faire à part protester. Soudain, le garçon apparaît devant les gardes. Seulement, il leur passe littéralement à travers avant de s'échapper en courant. Les gardes partent immédiatement à sa poursuite. Le médecin ne comprend pas ce qu’il vient de voir. Comment peut-il déjà être sur pieds alors qu’il était dans le coma tout ce temps ? Le politicien, quant à lui, affirme connaître ce jeune homme avant de quitter les lieux. La situation calmée, nous sortons retrouver Monberaux. Nous lui expliquons l'échange que nous avons eu avec notre inconnu et lui montrons le bijoux. Il nous conseille de le garder précieusement et de ne le montrer à personne. De son côté, il compte se rendre dans les jardins de Ru’Lude, que l’on peut considérer comme le quartier politique de la ville, afin d’y trouver des informations.

Nous décidons de suivre son exemple et nous rendons dans le bâtiment de la Garde Ducale. D’ordinaire, les aventuriers ne peuvent y entrer à leur guise. Mais pour une fois, nous allons jouer de notre réputation pour obtenir un passe-droit. Il faut bien que cela nous serve de temps à autre après tout. Les gardes nous apprennent qu’il y a des problèmes avec les crags, aussi appelés “arches”, de Holla, Mea et Dem. Là où se trouvent les cristaux véritables qui servent à la Ligne Cristalline. Certains cristaux de téléportation menant à l’intérieur se seraient brisés sans aucune explication. Des vortex seraient également apparus dans les dunes de Valkurm et sur l’île de Qufim. Les voyageurs qui s’en approchent de trop près se retrouvent avalés sans possibilité de revenir parmi nous. Les scientifiques de Jeuno pensent que les deux événements sont liés. Tout cela cause l’effervescence en ville, ce qui a le don d’agacer au plus haut point le capitaine Wolfgang. Cela est bien étrange… D’abord la tour de Delkfutt et maintenant les crags. Ce ne peut pas être une coïncidence. Le crag de Dem est celui que nous connaissons le mieux, nous l’avons étudié avec Cid. Il serait peut-être plus prudent de commencer par ce dernier.

Nous nous rendons donc sur place pour examiner l’édifice. Pas besoin d’aller bien loin pour trouver le cristal réduit en charpie. Nous nous agenouillons pour l’examiner mais celui-ci nous téléporte tout de même à l’intérieur de l’arche. Nous nous retrouvons dans une salle quasiment vide. En face de nous se trouve un escalier menant à une porte, et de chaque côté une machine dont nous ignorons l’utilité. La porte refuse de s’ouvrir. Un des appareils doit certainement pouvoir nous aider à avancer. Le dispositif ressemble vaguement à une capsule. Nous rentrons à l’intérieur et celui-ci s’active. Un halo de lumière nous entoure et semble nous scanner. Mais rien d’autre ne se produit. Soudain, la porte s’ouvre ! Deux scientifiques tentent de s’enfuir en courant mais ils sont rattrapés par un nuage noir. Ce dernier les aspire et retourne d’où il est venu. Mais que diable se passe-t-il ici ? La porte étant maintenant ouverte, nous décidons d’aller voir ce qui se cache de l’autre côté. Mais à peine la franchissons-nous que nous sommes aspiré comme les deux scientifiques… 

Une voix nous appelle. Elle nous dit qu’il est temps de retourner aux ténèbres. Lorsque nous reprenons conscience, nous ne pouvons en croire nos yeux. Nous sommes dans un lieu défiant tout sens commun. Un espace vide. Pas de ciel, ni de mer. Seulement les ténèbres à perte de vue. Seuls quelques morceaux de Vana’diel, disposés çà et là, sans aucune logique. Comme s’ils avaient été volés ou copiés de notre monde. A travers les ersatz de ruines, de rochers et de végétation, nous observons des monstres que nous n’avons encore jamais vus. Ces créatures ressemblent à de vieux chiffons usés et délavés avec pour appendices des membres squelettiques et tranchants. Elles ne semblent cependant pas agressives. Au centre de cet espace chaotique se trouve une gigantesque construction. Elle semble différente du reste. Le moyen de quitter ce lieu doit s’y trouver. Nous suivons les lopins de terre mais, bien vite, nous arrivons à un cul-de-sac. Il n’y a rien autour de nous, sauf une étrange marque lumineuse au sol. Sans autre solution, nous tentons notre chance et marchons dessus.  Nous nous retrouvons quelques mètres plus loin, sur une surface différente. Il s’agit donc d’un téléporteur. Nous continuons comme ça, passant de zone en zone à travers cet univers livide, perdant toute notion du temps. Nous finissons enfin par arriver à la structure centrale. Nous pénétrons dans l’enceinte de l’édifice mais un des monstres endémiques nous y attend de pied ferme. Contrairement à ceux que nous avons croisés à l’extérieur, celui-ci est nettement plus gros et belliqueux. Cela dit, malgré les apparences, il est plutôt faible. Après l’avoir vaincu, nous trouvons un téléporteur plus puissant que tous ceux que nous avons vus jusque là. Nous le sentons, c’est notre ticket pour la sortie. Nous l’empruntons sans hésiter.

Nous ne savions pas à quoi nous attendre de l’autre côté de ce couloir magique, mais une chose est sûre, certainement pas à ça ! Un gigantesque cristal se dresse devant nous, haut de plusieurs étages. Alors, c’est ça un “vrai cristal” comme ceux dont Grav’iton nous a parlé  ? Alors que nous sommes fasciné par ce spectacle unique, une voix nous interpelle. Elle nous met en garde de ne pas nous approcher davantage du cristal. Nous nous retournons et sommes abasourdi. Nag’molada ! Que fait-il ici ? Apparemment il se pose exactement la même question nous concernant. Impressionné par notre prouesse, il nous explique que nous nous trouvons devant un des Cristaux-Mère. Il se met alors à fixer le joyau de façon malsaine. Il peut ressentir son pouvoir, sa lumière, à travers tout son être. C’est avec cette lumière que les Cristaux-Mère nourrissent notre âme et nous laissent vivre. Ce sont eux qui maintiennent Vana’diel en vie. Et c’est pour ça qu’il ne peut pardonner à ceux qui blessent le cristal. Il tend sa main face à nous et concentre son pouvoir. Il s’apprête à nous attaquer mais se ravise au dernier moment. Le jeune garçon que la Garde Ducale a retrouvé est ici. Pendant qu’il se rapproche de nous, des nuages noirs semblables à ceux qui avaient aspiré les scientifiques contiennent Nag’molada et ses hommes. L’inconnu s’avance alors vers nous et nous montre une nouvelle vision. Dans celle-ci, nous voyons l’esprit d’Yve’noile. Elle sent que l’affrontement final entre la déesse de l’aube et le dieu du crépuscule approche. Aucune âme ne survivra à ce conflit. Nous reprenons nos esprits à l’extérieur du crag, seul. Que peut bien vouloir dire tout cela ? La survie de Vana’diel dépend-elle des dieux eux-mêmes ? Qui est ce jeune garçon ? Pourquoi nous montre-t-il tout cela ? Quel est son lien avec les “Ténèbres” ? Pourquoi Nag’molada connaît-il et protège-t-il les Cristaux-mère ?

Nous devons en savoir plus ! Nous devrions trouver d’autres indices aux crags de Hella et de Mae. Ces derniers se trouvent respectivement sur le plateau La Theine et au Canyon Tahrongi. Le premier est le plus proche de nous. Nous commencerons par là. Comme au crag de Dem, le cristal de téléportation est brisé. Mais avant de pouvoir l’examiner, nous sommes interpellé. Il s’agit des Mousquetaires de Mithril. Plus précisément d’Ayame et Naji, accompagnés par Cid. La jeune samurai semble tendue et nous demande la raison de notre présence. Cid ajoute qu’ils sont ici pour sur ordre du gouvernement de Bastok. Nous sommes donc prié de partir immédiatement. D’autres chocobos arrivent au loin. A tous les coups, il doit s’agir de Volker et d’Iron Eater. Absolument pas ! C’est la Garde Ducale avec Wolfgang à sa tête qui approche. Il ne semble pas ravi de voir les Bastokiens aussi loin de chez eux. Cid lui explique que les analyses de la Ligne Cristalline sont plutôt alarmantes. Il est donc venu en personne voir de quoi il retourne. L’afflux d'énergie est monté tellement haut que les cristaux de téléportation ont explosé. Il craint également que l’apparition de Bahamut soit directement liée à ce phénomène. Le visage de Wolfgang se ferme brutalement. Comme pour éviter la moindre fuite d’information, il demande à Cid de déléguer ses recherches au duché. Il prétend que de nombreuses personnes ayant enquêté sur la situation ont disparu. Il serait regrettable qu’il arrive quelque chose à une personne aussi importante que le grand ingénieur Cid. Mais ce dernier ne le voit pas de cet œil. Il est persuadé que les scientifiques de Jeuno veulent éloigner tous ceux qui les gênent. Pire encore, il pense que ce sont eux les responsables de tous ces problèmes.

Alors que la discussion commence à tourner court, le cristal brisé s’active. Nous n’avons pas le temps de réagir et sommes téléporté de force. Nous entendons la même voix qu’au crag de Dem. Elle nous dit que les rouages se sont mis en marche. Nous devons accomplir notre destin. Lorsque nous ouvrons les yeux, le même spectacle désertique s’offre à nous. Cet espace vide, ce néant, rempli d’à peine quelques morceaux de terre. Cette immense structure centrale. Ces mêmes monstres qui n'existent pas en dehors de cet espace invraisemblable. Mais nous avons déjà vécu cette expérience une fois, nous savons comment sortir d’ici. Nous procédons comme au crag de Dem. Nous suivons les morceaux de sol jusqu’à trouver un couloir magique et ainsi de suite jusqu’à arriver au centre de la zone. Comme la première fois, un portail nous amène directement devant un Cristal-mère. Pas de Nag’molada cette fois. En revanche, le jeune inconnu est là, gisant au sol. Nous courons vérifier son état. Mais une autre vision nous frappe lorsque nous approchons. Nous apercevons Xarcabard. Le fief de feu le Shadow Lord. Il y a des souterrains sous cette région maudite. Ils semblent anciens. Tout d’un coup, nous voyons une jeune Elvaan aux cheveux violets dans un lieu différent. Elle semble inconsciente et flotte dans les airs. Un pieu de cristal sombre semble lui transpercer le corps. Encore une fois, nous nous réveillons à l’extérieur du crag avec plus de questions que de réponses. Qu’est-il arrivé à notre inconnue ? Qui était cette Elvaan ? Quels secrets renferme Xarcabard ? En tout cas, ni Wolfgang, ni Cid, ni les mousquetaires ne sont ici. Nous partons donc immédiatement pour le troisième et dernier crag : Mea.

Ce dernier se trouve non loin de la Fédération de Windurst. Les Mousquetaires de Mithril et les autorités de Jeuno ne devraient pas venir jusqu’ici. En tout cas c’est ce que nous pensons. Comme au crag de Dem, le cristal nous téléporte à l’intérieur. Mais contrairement aux fois précédentes, pas besoin de traverser ce vide pour se rendre au Cristal-mère. Seulement Nag’molada, Wolfgang et plusieurs gardes de la ville nous y attendent. Nous ne savons comment réagir. Nous ne pouvons pas créer un incident diplomatique en nous rebellant contre les autorités du duché. Nag’molada le sait pertinemment et se permet même de nous gifler devant Wolfgang, qui ne réagit pas. Pire encore, le politicien ordonne au capitaine de nous exécuter. Mais ce dernier est plutôt réticent. Nous n’avons rien fait qui mérite une telle sanction. Nag’molada voit rouge. Dans un état entre calme et colère, il explique à Wolfgang que personne ne doit savoir que les crags renferment le berceau de toute vie. Nous laisser en liberté est un risque qu'il ne peut prendre. Ce lieu sacré doit être protégé. Les ténèbres se sont déjà emparées des deux premiers Cristaux-mère. Le garçon y était présent à chaque fois et c’est nous qui l’y avons guidé. Nous avons beau réfuter, la vérité, elle, ne ment pas. Le jeune homme apparaît derrière nous, comme pour confirmer ce que le politicien vient de dire. Nag’molada continue. Il sait que le garçon connaît bien ces “ténèbres”. Celles que les Prêtresse de l’aube ont redouté pendant des milliers d’années. Ces “ténèbres” qui dévoreront toutes les âmes présentes sur Vana’diel. Ces “ténèbres” que l’on appelle le Vide. Il accuse ce garçon d’être né avec ce Vide en lui et de l’avoir apporté sur notre monde. Notre inconnu ne répond pas. Le politicien ordonne à nouveau à Wolfgang d’éliminer la menace sans quoi il y aura des représailles. Nag’molada sort de la pièce et Wolfgang se voit contraint d’agir. Il empoigne son épée et se jette sur le garçon. Ce dernier ne réplique pas et se fait tuer sur le champ. 

Mais peu de temps après, il se relève comme si de rien n’était. Les ténèbres… Non, le Vide commence alors à se répandre autour de lui. Nous y sommes aspiré et atterrissons une fois encore dans cet espace distordu. La voix nous demande de faire face à qui nous sommes réellement et d’arrêter de lutter en vain. De sombrer dans le Promyvion. C’est ainsi que se nomment ces lieux ? Nous nous réveillons, et rebelote ! Avancer, couloir magique, structure centrale, et retour devant le Cristal-mère. Nag’molada nous y attend. Il semble toutefois mal en point. Il nous avertit que le jeune homme a relâché les ténèbres. Les Prêtresses de l’aube qui ne craignaient ni hommes ni dieux tremblaient en la présence du Vide. Un immense nuage noir se forme devant le Cristal-mère. Mais ce dernier se dissipe sans aucune raison. Et derrière lui, nous apercevons le garçon en train de toucher le cristal. Nag’molada n’en revient pas. Personne ne peut les toucher directement. Leur puissance est trop grande. Une vision nous apparaît à nouveau. Nous voyons Eald’narche en face d’un Cristal-mère. Il lui parle comme s’il s’agissait d’une personne. Il prétend que jamais le cristal ne le trahira. La volonté du cristal est identique à celle de ce monde qui fut brisé. Quel triste spectacle... La vision change. Yve’noile se tient face à nous et nous parle. Elle nous explique qu’il n’y aura pas de salut. “Il” existe au sein même des âmes de chaque être vivant. Nous n’en sommes que les vaisseaux. 

Écrire un commentaire

Vous devez être inscrit(e) et connecté(e) pour pouvoir poster un commentaire.
Inscrivez-vous dès maintenant !