Vous êtes ici : AccueilFinal Fantasy 11Scénario détailléChains of Promathia : Chapitre 03

Chains of Promathia : Chapitre 03

Nous sommes réveillé en fracas par Prishe. Apparemment déjà en pleine forme, elle ne tient pas à faire du surplace. Mais ce n’est pas aussi simple pour nous. Nous avons mal partout et la tête embrumée. Soudain un aéronef parcourt le ciel. Prishe le confond avec celui qui a attaqué Bahamut et le prend en chasse. Nous n’avons pas le temps de lui dire qu’elle se trompe que la voilà déjà partie ! Nous sommes à la fois étonné et exaspéré par sa fougue. Nous nous relevons tant bien que mal, mais Prishe est déjà bien loin. Tant pis, nous allons la pister. Mais avant tout, où est-ce que Bahamut nous a envoyé ? Nous regardons autour de nous et constatons avec joie que nous reconnaissons les lieux. Nous sommes dans la région de Gustaberg, tout près de la nation de Bastok. L’aéronef doit sûrement s’y rendre, et par ricochet, Prishe également. Nous savons où nous rendre. Soudain, une pensée nous traverse l’esprit ! Cela fait plus de vingt ans que les survivants de Tavnazia n’ont pas quitté leur refuge. Et parmi tout ce monde, il fallait que ce soit Prishe qui se retrouve dans la nature ! L’exubérante Prishe… La vie sur le continent n’est pas du tout comme celle du refuge. Nous devons la retrouver avant qu’elle ne crée des catastrophes en tout genre.

Nous courons vers la ville, puis jusqu’aux quais. Et ce que nous craignions est bien en train d’arriver. Prishe est en train de se créer des problèmes avec les guichetiers de l’aéronef. Devant l’insistance de Prishe pour savoir à qui appartient ce vaisseau, l’employé finit par lui dire qu’il est la conception de l’ingénieur en chef, Cid. Il n’en faut pas plus à Prishe pour partir en furie le retrouver. Nous nous excusons pour son comportement auprès de l’employé et continuons à la suivre. Mais quelle galère ! Nous ne pouvons pas laisser ces deux fortes têtes se croiser dans de telles circonstances. Il faut faire entendre raison à la jeune Elvaan. Mais cette surexcitée court bien trop vite pour nous. Nous finissons par la perdre de vue. Il est temps de procéder autrement alors : trouver Cid directement. Nous nous dépêchons autant que possible. A notre arrivée, tout est étrangement calme et Cid en pleine forme. Avec un peu de chance, Prishe n’a pas encore trouvé l’atelier et nous sommes arrivé à temps. Tout faux ! L’ingénieur nous apprend qu’elle est déjà passée par là. Mais son comportement était trop étrange pour la laisser déambuler comme ça alors Ayame et Naji l’ont mise en cellule le temps qu’elle se calme, avec Cornelia pour veiller sur elle. Nous sommes stupéfait. Comment les choses ont-elles pu en arriver là en aussi peu de temps ?

Cid se met à rire et nous rassure. Elle sera bien traitée en prison, c’est uniquement le temps qu’elle reprenne ses esprits. En revanche, il s’interroge sur les raisons de sa venue. Elle lui hurlait une histoire à dormir debout à propos d'aéronefs armés et de scientifiques encapuchonnés. Nous lui expliquons alors de quoi il s’agit. L’ingénieur n’en revient pas. Il y avait bien un prototype d’aéronef cuirassé pendant la Grande Guerre, mais le projet fut abandonné après la défaite du Shadow Lord. Cid ne le sait que trop bien car il a travaillé sur ce projet. Et à part quelques élus, il n’y avait que ces scientifiques encapuchonnés de Jeuno qui travaillaient sur cet engin de guerre. Il se rappelle lorsqu’on lui a présenté le projet à l’époque. Jeuno utilisait une technologie beaucoup trop en avance sur son temps. L’unité de propulsion cristalline nécessitait une source d’énergie bien plus puissante que celle des huit cristaux élémentaires que l’on peut trouver partout. Cid nous explique qu'aujourd'hui comme à l’époque, il a toujours été un amoureux de la science. Il n’a donc pas pu laisser passer cette chance de découvrir ces technologies inconnues. Malheureusement, la seule chose qu’il pu voir était qu’ils menaient de bien étranges expériences dans le crag de Dem. Tout cela est bien étrange. Que peuvent-ils bien comploter ? 

C’est Prishe qui apporte la réponse de sa forte voix. Ils se sont rendus dans l’ancien marquisat pour capturer Bahamut. Mais que fait Prishe ici ? Cornelia arrive quelques secondes plus tard tout essoufflée. La prisonnière d’un jour s’est calmée et elle a donc décidé de la laisser sortir. Mais elle ne l’a pas attendu et s’est tout de suite rendue dans les forges. Cid demande alors qui est ce fameux Bahamut. C’est le plus simplement du monde qu’elle lui explique qu’il s’agit du roi des vouivres. Tout allait pour le mieux dans leur refuge jusqu’à ce qu’il se montre. Nous nous sommes alors mis en route pour discuter avec lui quand tout à coup, sorti de nulle part, cet aéronef s’est mis en tête de vouloir le capturer. Et au moment où nous allions les chasser, nous avons été téléporté. Cornelia n’en revient pas que nous ayons attaqué le duché. Mais après tout, nous n’allions pas les laisser s’en prendre à Bahamut sans rien faire non plus ! En plus, sans leur intervention, nous en saurions déjà plus sur ce fameux “Gardien de l’Apocalypse”. Tout cela inquiète Cid. Quelque chose d’énorme est en train de se produire, il le sent. Surtout que d’après les rapport des Mousquetaires de Mithril, les cristaux de téléportation des crags se sont brisés au moment où Bahamut est apparu pour la première fois. Il y a forcément un lien. Toujours aussi téméraire, Prishe indique la marche à suivre. Retourner voir Bahamut au cap Riverne pour mettre tout cela au clair ! Qu’en est-il pour Ulmia et les triplés ? Nous ne savons pas où ils se trouvent. Prishe ne s’inquiète pas. Elle sait qu’ils reviendront au refuge tôt ou tard. En ce qui nous concerne, elle connaît quelqu’un à Jeuno qui fait partie du Tenshodo. Il acceptera de nous ramener à Tavnazia. Et la voilà partie comme une flèche. Nous remercions Cid et Cornelia pour leur hospitalité et courons la rattraper. Il ne faudrait pas qu’elle crée de nouveaux ennuis comme aux quais.

Le voyage est mouvementé. Comme une éternelle enfant, Prishe ne tient pas en place. Elle s’étonne de tout et veut goûter à absolument n’importe quoi. L’avantage, c’est que grâce à sa force démesurée, nous n’avons aucun mal à avancer. Au bout de quelques jours intensifs, nous arrivons finalement à Jeuno. Nous ne perdons pas de temps et nous rendons à la Flèche de Neptune, le repaire du Tenshodo. A peine arrivés, Prishe frappe à la porte avec insistance. Lorsque la porte s’ouvre, elle ne prend même pas la peine de saluer Aldo et demande immédiatement à voir un certain Grezzo. Un nom que le jeune homme n’avait pas entendu depuis longtemps. Celui de feu son père. Prishe lui explique qu’elle le connaît depuis longtemps et qu’elle a besoin d’un navire pour retourner au refuge de Tavnazia. Aldo ne comprend rien à cette situation quelque peu étrange et demande des explications. Mais avant de pouvoir lui en donner, la garde ducale frappe à la porte. Wolfgang possède un mandat d’arrestation contre nous pour haute trahison. Aldo leur bloque le passage et demande des explications au capitaine de la garde. Pendant ce temps, des membres du Tenshodo entraînent Prishe dans l’arrière boutique avant qu’elle ne s’en mêle et ne crée plus de soucis qu’autre chose. La tension monte entre Aldo et Wolfgang, mais finalement les gardes repartent sans nous. Nous sommes cependant fortement convié à nous rendre de nous-même au plus vite. De toute façon, notre mandat d’arrêt a été diffusé à travers tout Vana’diel. Nous n’avons donc nulle part où fuir. 

Cette fois, c’est à nous de ne pas comprendre ce qu’il se passe. Nous suivons Aldo dans son bureau où nous allons mettre les choses au clair. Prishe nous pose tout un cas de questions saugrenues : est-ce que nous sommes un voleur ? Un tueur ? Pire ? Est-ce que nous avons été déposé sur Tavnazia en guise de sentence ? Aldo calme tout de suite Prishe. Il sait très bien que ce n’est pas notre genre. En revanche, il a plus de mal à croire l’histoire d’une jeune Elvaan inconnue au bataillon demandant à parler à feu son père pour retrouver des survivants de Tavnazia. Mais nous lui confirmons qu’elle dit la vérité. Pour la première fois, Prishe semble triste. La seule personne à qui elle pouvait faire confiance sur le continent était Grezzo. Et maintenant il n’est plus. Aldo la rassure. Si nous accordons notre confiance à la jeune Elvaan, alors il n’a aucune raison de ne pas en faire de même. Les routes nautiques ont changé en vingt ans, mais rien n’est impossible pour le Tenshodo. Et puis il était déjà en train de préparer l’itinéraire pour un autre client ayant la même requête. Nous allons donc devoir faire route commune. Et ça sera l’occasion pour nous d’échapper à la garde ducale. Ils ne nous trouveront jamais au refuge. Il nous reste un peu de temps avant que les préparatifs se terminent. Prishe compte en profiter pour faire du tourisme. De notre côté, nous décidons de nous rendre au grand palais pour savoir ce qu’il se trame. Wolfgang nous y attend de pied ferme. La vicaire de Jeuno veut absolument nous parler. Cependant, il est déjà en réunion avec un envoyé de l’extrême orient. Ce sera notre tour quand ils auront terminé. Nous nous installons donc à proximité, attendant notre tour. 

Nous entendons ce qui se dit à l’intérieur. La vicaire se prénomme Esha’ntarl et son interlocuteur, un samurai de l’est, s’appelle Tenzen. Il souhaite parler avec l’archiduc mais la vicaire lui raconte que c’est impossible. Depuis la défaite du Shadow Lord, l’archiduc est bien trop occupé à remplir ses devoirs pour se montrer. Évidemment qu’il ne peut se montrer ! Kama’lanaut a été tué par Eald’narche en mettant à exécution leur folie. Pourquoi raconte-t-elle ces mensonges ? Peut-être pour éviter de perturber l’ordre établi. A moins qu’elle ne soit pas au courant ? Dans tous les cas, c’est donc Esha’ntarl qui dirige actuellement Jeuno. Tenzen lui explique que le monde est en proie au chaos. Le Vide se répand partout, avalant tout sur son passage. Son pays à l’est, mais aussi les nations de l’ouest et du sud de Vana’diel, sont rongés petit à petit. Et ce n’est pas tout. Au fur et à mesure que le Vide se répand, un même rêve se propage. Il prophétise l’arrivée prochaine du Gardien de l’Apocalypse et avec lui la fin de Vana’diel. Esh’ntarl lui avoue que le duché est déjà au courant de la situation. Seulement leurs recherches n’ont rien donné de concret. Etant donné que le Vide n'apparaît que dans des espaces localisés, le duché n’a pas jugé bon d’en avertir la population. Mais si la nation de Tenzen souhaite de l’aide, le duché est prêt à mettre à disposition des scientifiques pour identifier l’origine du phénomène chez eux et l'éliminer. Mais ce n’est pas la réponse que Tenzen espérait. Il sait que les cinq éclats de la légende reposent ici et que seuls leurs pouvoirs repoussent le Vide.

Le ton d’Esha’ntarl change radicalement. Le devoir du Grand Duché de Jeuno est de veiller sur les cinq éclats, les cinq Cristaux-mère. Ce sont les piliers qui maintiennent l’existence de Vana’diel. Ce devoir est l’héritage des anciens. Protéger les connaissances des Zilarts et les cristaux du reste du monde, afin que ceux-ci ne soient jamais utilisés à des fins perverses. La nation de Tenzen étant au courant de leur existence et de leur emplacement, ils ne sont plus dignes de la confiance du duché. Tenzen est révolté. Il souhaite juste sauver sa nation. La vicaire comprend très bien la situation. Elle lui donne alors un indice. Retrouver un jeune garçon qui a déjà apporté le Vide dans trois ruines zilarts et l’interroger. Le duché pense que c’est lui le “Gardien de l’Apocalypse”. Se pourrait-il qu’elle parle de notre jeune inconnu ? A ce moment-là, Esha’ntarl nous fait appeler. Quelle stupéfaction ! La vicaire n’est nulle autre que la femme qui dirigeait l’attaque contre Bahamut ! Tenzen porte une armure de samurai similaire à celles de Gilgamesh et Ayame, mais teinte en orange et noir. La vicaire explique que nous avons été aperçu de trop nombreuses fois au côté de l’inconnu pour que ce soit une coïncidence. Notre nation a déjà démenti toute implication de notre part mais le duché reste suspicieux. Si nous sommes réellement mêlé à cette histoire, Jeuno déclarera la guerre. Seulement, pour obtenir des preuves, il faudrait mener une enquête qui prendrait beaucoup trop de temps. Voici donc le marché : nous rendre au quatrième Cristal-mère et capturer le jeune garçon. Ainsi nous prouverons notre innocence et celle de notre nation. Et nous aiderons par la même occasion Tenzen. Il y a cependant une difficulté supplémentaire. Le quatrième cristal repose profondément sous la surface de Vana’diel, quelque part sous les glaciers des terres du nord. Là où les membres de l'expédition internationale se sont rendus. Malheureusement l’itinéraire emprunté a été perdu après leur mort. Il faudra donc enquêter sur chacun d’entre eux pour découvrir le chemin qui mène au Cristal-mère. Pour cela il faudra se rendre dans chacune des nations et investiguer le plus discrètement possible. Cela nous donne l’opportunité parfaite pour partir à la recherche d’Ulmia et des triplés Chebukki, qu’importe ce que pense Prishe. Nous n’avons d’autre choix que d’accepter.

Nous nous mettons en route pour la nation la plus proche : San d’Oria. C’est là que résidait Francmage M Mistalle, le Chevalier Royal qui a participé à l’expédition. Cependant, quelque chose nous perturbe depuis notre passage au Refuge. Ulmia a mentionné les Portes du Paradis. L'Église de San d’Oria doit en savoir plus sur le sujet. Le papsque Shamonde avait été manipulé par Eald’narche à l’époque dans le but de les ouvrir. Si le papsque a pris cette affirmation au pied de la lettre, “ouvrir les Portes du Paradis” semble être un terme plus abstrait pour les croyants. Nous interrogeons donc un vicasque qui nous informe qu’une barde dénommée Ulmia lui a posé les mêmes questions. Quelle coïncidence ! Nous ne pensions pas trouver l’une des nôtres aussi rapidement. Cela fait plusieurs jours qu’elle assiste rigoureusement à tous les sermons. Nous devrions logiquement la retrouver au prochain. Peu avant que le prêtre ne commence à prêcher la bonne parole, Ulmia s’installe en effet sur un banc. Nous la retrouvons et lui racontons les événements récents. Elle est rassurée de savoir Prishe indemne mais Ulmia ne souhaite pas rentrer tout de suite. Elle doit d’abord trouver des réponses à ses questions et c’est pour cette raison qu’elle est ici. Après l’office, nous retrouvons le vicasque. Il y a quelque chose qu’elle ne comprend pas. Pourquoi l'Église de San d’Oria souhaite-t-elle à ce point ouvrir les Portes du Paradis ? L’Eglise de Tavnazia enseigne qu’il s’agit au contraire d’un geste blasphématoire. C’est la raison pour laquelle les Anciens ont subi la colère du Dieu du Crépuscule. Le visage du vicasque s’assombrit. Il lui répond simplement que le seul moyen de calmer la colère du Dieu du Crépuscule et ainsi atteindre le paradis est d’abandonner tout désir et de se dévouer entièrement à Altana. Ulmia semble déçue de ce manque de discernement. Le vicasque le remarque et lui conseille d’aller voir un des hauts prêtres pour obtenir plus de réponses.

En homme de foi honorable, il accepte de nous expliquer ce que nous ne comprenons pas. Il nous amène vers le reliquaire de la cathédrale. Cette pièce fut construite par l’ancien papsque, Muchavatte, qui dédia sa vie à aider les autres. Sur son lit de mort, la déesse Altana lui apparut. Elle lui indiqua le moyen d’atteindre le paradis : renoncer à tous désirs et se vouer corps et âme à la Déesse de l’Aube. Les religieux de l’époque prirent ces paroles au pied de la lettre et tentèrent par tous les moyens de trouver le chemin sur Vana’diel. Ils attaquèrent même l’Eglise de Tavnazia pour rassembler des livres et des parchemins qui auraient pu dissimuler l’emplacement des portes. Alors qu’en vérité, le Paradis n’existe que dans le cœur des êtres vivants. L'Église de San d’Oria avait fait fausse route, mais les religieux finirent par comprendre leur erreur. Ulmia comprend mieux. Les Portes du Paradis de San d’Oria ne sont qu’une image. Nous aussi nous comprenons mieux. Shamonde devait faire partie des religieux ayant cherché ces portes sur le continent. Et cette vieille obsession fut ranimée par Eald’narche, ce vil manipulateur… Ulmia a encore une question à poser. Elle demande au haut prêtre comment se libérer de la malédiction du Dieu du Crépuscule. Ce dernier hésite à répondre. Il prend finalement la parole pour lui dire qu’en tant que personne de foi, elle devrait savoir qu’il est interdit de parler de “l’infâme”. Mais nous n’avons pas à nous inquiéter. La lumière d’Altana peut briser les chaînes du mal . Ainsi les Portes du Paradis s’ouvriront. Ulmia remercie l’homme de foi et s’apprête à partir. Mais nous avons nous aussi une question à poser. Nous voulons savoir où est-ce que nous pourrons trouver des informations sur le Chevalier Royal Francmage ayant participé à l’expédition internationale. Le haut prêtre nous répond que sa famille possède un manoir dans une partie reculée de la forêt de Jugner. L’accès y est difficile mais si nous cherchons des informations, c’est là que nous les trouverons.

Le manoir se trouve dans une zone marécageuse de la forêt appelée la Jetée des Charpentiers. Il n’est possible d’y circuler qu’en bateau. En nous enfonçant dans les marécages, nous croisons un Elvaan assez âgé. Nous voulons lui demander où se trouve le manoir mais ce dernier prend peur à l’évocation du nom des Mistalle. Il lâche sur nous un Morbol géant. Nous le vainquons rapidement mais le vieillard ne se laisse pas abattre. Il est prêt à donner sa vie pour le nom des Mistalle. Nous avons beau répondre que ne voulons que des informations, il ne veut rien entendre. C’est alors qu’un Elvaan à dos de chocobo lui intime d’arrêter. Il porte une armure de chevalier royal ornée d’un tissu au motif de damier orange et blanc et une épée à deux mains. Il a de longs cheveux blancs et un masque violet fait le contour de son visage. Le vieil homme s’arrête net devant celui qu’il appelle “seigneur Louverance”. Ce dernier lui rappelle que ce n’est pas de la sorte qu’il honorera le nom du comte Francmage. Puis il se tourne vers nous pour s'excuser des événements. Il nous dit être le petit-fils de Francmage. Malheureusement sa famille est tombée en disgrâce depuis trente longues années. Après la mort de Francmage, Leservieus, son fils, a voulu défendre l’honneur de feu son père qui était moqué pour sa mort peu glorieuse. Il provoqua la famille Revemel en duel. Malheureusement, les duels étaient interdits et les deux familles furent destituées de leurs terres et titres. Nombreux sont ceux qui les chassent depuis. C’est pourquoi le vieil Elvaan nous a attaqué. Nous qui cherchions le manoir des Mistalle, nous trouvons directement l’héritier. Quelle chance ! Louverance accepte de répondre à nos questions pour se faire pardonner de l’agissement de son vassal. Malheureusement pour nous, il ne sait pas grand chose sur l’expédition internationale. Il suppose que son aïeul devait profiter de l’expédition pour enquêter en secret sur les Portes du Paradis. L’Eglise doit donc avoir des informations. Seulement, nous n’y aurons pas accès sans l’accord du papsque actuel. Louverance réfléchit deux secondes. L’ancien papsque Muchavatte était très proche de la famille Caffaule. Peut-être sauront-ils nous renseigner. La comtesse Hinaree sera ravie de nous aider si nous lui disons que nous venons de la part de la famille Mistalle. 

Nous voilà de retour à San d’Oria. L’Eglise nous cache des informations, c’est sûr. Nous devons absolument trouver un moyen de savoir lesquelles. Sur les conseils de Louverance, nous rendons visite à la comtesse Hinaree Caffaule. La vieille femme est ravie de savoir que Louverance se porte à merveille. Après quelques banalités autour d’une tasse de thé, nous évoquons enfin le sujet de l’expédition internationale. Elle se rappelle qu’à l’époque, le papsque Muchavatte leur rendait  souvent visite, à elle et feu son mari, quand elle vivait dans le village de La Vaule, avant qu’il ne devienne Davoi. Muchavette lui avait confié que l’expédition avait pour but de vérifier la véracité de certaines informations que possédait Bastok. Les Humes prétendaient qu’une puissante force se cachait dans les terres du nord. Le papsque n’y croyait pas, mais le mari d’Hinaree suggéra qu’il pouvait s’agir des Portes du Paradis. Ulmia se redresse brusquement. Alors les Portes du Paradis existent vraiment ? Hinaree s’arrête quelques secondes. Elle dévisage Ulmia et finit par la reconnaître. La cardinale Mildaurion voyageait souvent entre Tavnazia et San d’Oria à l’époque. Et  un beau jour, elle est arrivée accompagnée par Ulmia. La comtesse se souvient également d’une autre jeune Elvaan qui l’accompagnait à l’époque. Plongée dans ses souvenirs, la femme âgée ne peut s’empêcher de penser que tout était mieux il y a trente ans. A l’époque où Muchavatte et Mildaurion étaient encore là. Ils pouvaient rester assis des heures avec feu le comte Caffaule pour philosopher sur la nature des Portes du Paradis.

Ulmia en profite pour rebondir sur l’information. C’est justement pour cela qu’elle a fait le voyage depuis Tavnazia. Les explications de l’Eglise sont trop vagues pour en tirer quoi que ce soit. La vieille femme lui rappelle que la vérité n’est pas toujours ce qui vient en aide aux gens. La foi en une idée peut conforter les âmes. Elle devrait le savoir en tant que barde. Ulmia désapprouve. La cardinale Mildaurion lui a appris que c’est le courage de faire face à la vérité qui apportera le salut. Hinaree prend le temps de réfléchir. Après un long silence, elle confesse que le papsque Muchavatte lui a bien dit quelque chose. Sur son lit de mort, il a confié à la comtesse qu’on l’avait forcé à abandonner la vérité. Hinaree n’a pas osé demander plus d'explications au mourant. Peu de temps après la cardinale Mildaurion a révoqué sa noblesse et a quitté le royaume de San d’Oria. Cela s’est produit quelques jours après l’attaque des Hommes-bêtes contre le Marquisat de Tavnazia. Ulmia est sous le choc. Elle pensait que la cardinale avait péri pendant l'assaut. Elle est donc encore en vie ? Nous pouvons peut-être la retrouver. Mais la comtesse n’a pas la moindre idée d’où elle a pu se rendre. Cependant, elle a entendu dire que Louverance lui-même avait été chargé de la retrouver. Nous remercions la comtesse pour le temps qu’elle nous a accordé et repartons. Ulmia est songeuse. Quelle vérité Muchavatte a-t-il dû abandonner ? Cela concerne-t-il les Portes du Paradis ou bien un autre secret de l'expédition ? Et si la cardinale Mildaurion est encore en vie, pourquoi n’est-elle jamais retournée à Tavnazia ? Ces questions sans réponse hantent l’esprit d’Ulmia. Il faut qu’elle en discute avec Prishe. Nous accompagnons donc Ulmia jusqu’au Grand Duché de Jeuno. Nous la présentons à Aldo, afin qu’il la mette sous sa protection. De notre côté, nous allons continuer notre enquête. Nous choisissons d’ignorer la République de Bastok pour le moment et de partir pour la Fédération de Windurst. Cela pour plusieurs raisons. Premièrement, les triplés Chebukki sont des Tarutarus. Nul doute qu’il vont vouloir découvrir leur nation. Ensuite, nous avons déjà pu constater les conséquences de l'expédition internationale dans la nation des Humes. La trahison d’Ulrich et la réaction de Volker. La révolution des Galkas après la disparition de Raogrimm. La perte de leur Tale Keeper…. De plus, Windurst a l’habitude de tout référencer pour ses recherches. Il sera sans doute plus aisé de trouver ce que nous cherchons. Après un rapide au-revoir à Ulmia, nous nous mettons en route. 

Lorsque nous arrivons, nous ne reconnaissons pas Windurst. D’habitude si paisible, la ville est sens-dessus-dessous. Les triplés Chebukki n’en font qu’à leur tête depuis leur arrivée dans la ville. Ils essaient de connaître l’identité de leur père, mais ne font que provoquer la zizanie entre les habitants. Il est hors de question que nous passions notre temps à leur courir après pour réparer leurs bêtises. De toute façon, ils sont bien vite convaincus d’être les enfants du célèbre Karaha-Baruha. Suite à quoi ils ont décidé de rentrer à Jeuno pour retrouver Nag’molada. Ce dernier les a impressionnés lors de son passage au Refuge et ils souhaitent être dans ses bonnes grâces. Concentrons-nous plutôt sur l’expédition internationale. Iru-Kuiru, le Tarutaru y ayant participé, faisait partie du rhinostère. Des chercheurs nous apprennent qu’il a quitté Windurst et est parti vivre loin de la Fédération. Il sera donc difficile d’en apprendre plus sur lui et ses recherches. Cependant, l’ancien ministre du rhinostère, Yoran-Oran, le connaissait assez bien. Il pourra sans doute nous renseigner. Malheureusement pour nous, ce dernier nous avoue ne pas savoir grand-chose à propos de l’expédition. Tout ce qu’il peut nous dire, c’est que le pouvoir qui se cache dans les terres du nord est de source inconnue. Tout ce que peut affirmer Yoran-Oran est que les actions de Bastok ont interféré avec le véritable but de l’expédition internationale. Nous voulions éviter de remuer le couteau dans la plaie, mais nous n’allons pas avoir le choix. Il va falloir se rendre à Bastok et raviver de vieilles blessures.

De retour à la République de Bastok, nous demandons de l’aide à Cid. Il est au courant de tout ce qu’il se passe en ville. Est-ce qu’il connaît les véritables motivations derrière l’expédition internationale ? L'ingénieur n’a pas l’air ravi d’aborder le sujet. Comme les deux autres nations nous l’ont appris, c’est Bastok qui a intimé à San d’Oria et Windurst d’organiser l’expédition. Ou plus précisément, c’est Cid lui-même qui a organisé cette expédition. Trente ans plus tôt, une personne apporta une étrange pierre aux forges. Elle n’était pas bien grosse mais le pouvoir qui émanait d’elle était incroyable. Le voyageur qui apporta cette pierre l’appela “magicite”. Il prétendait que cela faisait partie d’un joyau plus large qui s'appelait “l’Etoile de Tavnazia”. Lorsque cette personne révéla avoir trouvé cette pierre dans les terres du nord, Cid y vit une opportunité. Celle d’acquérir plus de ces pierres et de faire de Bastok la nation la plus avancée et la plus puissante de Vana’diel. Cela devait être une opération secrète mais l’information finit par fuiter. C’est ainsi que San d’Oria et Windurst proposèrent de former un groupe expéditionnaire. Cid leur confia la pierre afin qu’ils en trouvent la source. La suite, nous ne la connaissons que trop bien. Ce fut un désastre total. Et le morceau de magicite fut perdu au même moment. Une petite minute… Si le joyau s’appelait “l’étoile de Tavnazia”, nos amis du Refuge sauront peut-être de quoi il s’agit. Nous repartons donc pour Jeuno voir si Aldo a fini ses préparatifs pour nous y conduire.

Lorsque nous arrivons en ville, la Garde Ducale est agitée. Ils sont en pleine préparation d’aéronefs. Est-ce pour retrouver le garçon ? Ou bien pour attaquer Bahamut de plus belle ? Dans tous les cas, nous apercevons au détour d’un croisement Nag’molada qui semble ravi. Mais ce n’est pas pour cette raison que nous sommes venu. Nous avons des questions à poser à Prishe et Ulmia. Nous rendons donc une petite visite à Aldo. Malheureusement, ni lui ni Ulmia ne savent où se cache l’enfant terrible. Nous demandons quand même à Ulmia ce qu’elle sait à propos de l’Etoile de Tavnazia et de cette magicite. Malheureusement, elle n’en sait pas plus que nous. Elle a seulement entendu le nom de cette pierre dans des histoires mais rien de plus. Aldo, en revanche, semble s’inquiéter. Il se demande si la magicite de Tavnazia est liée d’une quelconque manière à celles dont les Hommes-bêtes se sont servis pour ressusciter le Shadow Lord. Seul problème, Prishe est introuvable. Elle doit encore vagabonder dans les rues de la ville, s’empiffrant ici et là. Nous partons à sa recherche, mais revenons bien vite bredouille. Ce qui n’est pas le cas du réseau d’information du Tenshodo. Aldo nous apprend qu’une personne correspondant à la description de Prishe se trouve dans la clinique de Montberaux. Elle aurait été retrouvée inconsciente dans le Temple d’Altana. C’est plus qu’il n’en faut pour que nous nous précipitions pour la retrouver.

Nous arrivons à la clinique tout essoufflé. Dans sa chambre, Prishe est recroquevillée de douleur et respire difficilement.  Tenzen est également présent dans la chambre. Nous essayons de lui parler mais Monberaux nous arrête. La jeune Elvaan est inconsciente. C’est comme si elle était plongée dans un cauchemar sans fin. Elle se débat comme un diable et parle du Gardien de l’Apocalypse dans son sommeil. Nous ne savons que faire. Peut-être que les Tarutarus de Windurst pourront nous aider ? Ulmia nous dit que ce n’est pas la peine. Elle a tout de suite remarqué que Prishe a perdu son amulette. La samurai nous explique que c’est lui qui a retrouvé Prishe. Elle était déjà dans cet état et ne portait pas d’amulette. Ulmia se tourne alors vers nous. Elle nous supplie de donner notre amulette à son amie. Sans ça, sa situation risque d’empirer. Nous n’y voyons pas d’inconvénient mais ne comprenons pas comment cela serait possible. Comme le prévoyait Ulmia, Prishe se stabilise. Elle retrouve une respiration régulière. Peut-être qu’elle va se réveiller ? Mais Monberaux nous fait signe que non. Bien que son état physique se soit arrangé, rien ne permet de penser qu’elle retrouvera ses esprits. 

Si seulement nous en savions plus sur ces amulettes. Nous pourrions en savoir plus sur leurs effets. Si nous retrouvions le jeune garçon, nous pourrions en savoir plus. Après tout, c’est lui qui nous a remis notre amulette. Tenzen en déduit que c’est sûrement parce qu’il s’agit du même bijou que Prishe a été prise pour cible. Mais Ulmia conteste. C’est la cardinale Mildaurion qui a remis son amulette à Prishe. La cardinale lui a dit que ce bijou la protégerait quoi qu’il arrive et elle ne l’a pas quitté depuis. Elle devait forcément être au courant de ses pouvoirs. C’est peut-être la cardinale qui a essayé de récupérer l’amulette. Cette idée révolte Ulmia. Monberaux nous dit que nous réfléchissons trop. Au lieu de nous poser des questions qui n’ont pas de réponse, nous ferions mieux de le retrouver. Heureusement pour nous, le médecin a l’habitude de laisser traîner ses oreilles lors de ses consultations. Pendant qu’il soignait des gardes à la caserne, il les a entendus parler de notre John Doe. Il semblerait qu’il ait été aperçu dans les ruines de Pso’Xja. La samurai se précipite alors sur les lieux pour le retrouver. Pso’Xja… Ces ruines se trouvent dans les terres du nord. Là ou Esha’ntarl nous a dit que se trouvait le quatrième Cristal-mère. Se pourrait-il que…? Nous partons aussi rapidement que le samurai en confiant Prishe et Ulmia à Monberaux. Ce dernier nous prévient que les ruines sont sous l’autorité du Tenshodo. Nous ne pourrons pas rentrer comme dans un moulin. Un problème pour des personnes ordinaires, mais pas pour nous !

Avant de partir pour la région de Fauregandi, nous faisons un petit détour par la Flèche de Neptune. Tant pis pour Tenzen. Le samurai sera bien forcé de nous attendre lorsque le Tenshodo ne le laissera pas passer. Nous expliquons la situation à Aldo qui se montre alors magnanime. Il nous donne une lettre qui nous autorise à explorer ces ruines si nous ne gênons pas les opérations du Tenshodo. C’est ainsi que nous nous rendons dans la région de Fauregandi, toujours aussi glaciale. Nous retrouvons Tenzen à l’entrée du glacier de Beaucedine. Il n’est pas bien long à convaincre de se joindre à nous pour progresser dans les ruines. Les ruines de Pso’Xja sont similaires à celles d’Horutoto : de nombreuses tours en surface mais un réseau complexe de couloirs en souterrain. D’après Aldo, la tour centrale est celle qui s’enfonce le plus profondément. Ce qui nous mènera potentiellement vers le Cristal-mère. La route est longue et l’atmosphère pesante. Presque suffocante. Nous finissons par arriver dans une pièce étrange. Soudain, nous apercevons Prishe, inconsciente, en contrebas. Mais comment peut-elle être ici ? Nous l’avions laissée à Jeuno avec Ulmia. D’un coup, un portail noir se forme et notre inconnu en sort. Il s’approche de Prishe qui se réveille alors. Il lui montre l’amulette et lui fait comprendre qu’elle doit la rendre. Et comme pris de peur, il s’enfuit alors. 

Nous aurait-il vu ? Tenzen saute jusqu’en bas pour le rattraper. Mais une créature de cauchemar sort du même portail que notre inconnu. Elle ressemble à une chauve-souris humaine, teintée de rouge et de noir. Elle essaye de rattraper le jeune homme qu’elle qualifie de traître. La sabre du samurai se met à trembler. Tenzen reconnaît alors la créature. Il s’agit de Diabolos, l’Avatar des rêves. Ce qui ne peut signifier qu’une seule chose : nous sommes entré dans le monde des rêves sans nous en rendre compte. Nous devons être prudents. Nous prenant pour des intrus, Diabolos nous attaque. La créature semble tout droit sortie d’un cauchemar. Elle virevolte dans les airs et nous attaque avec ses griffes acérées. Nous réussissons à nous défendre contre ses assauts aériens mais ne pouvons pas l’attaquer directement. Au bout de quelques minutes, Diabolos s’arrête. Il prend la parole et nous dit qu’il ne sert à rien de lutter. Nous sommes dans un rêve et il est le maître des mondes oniriques. Il le prouve en invoquant de multiples doubles de lui-même. Diabolos essaie de nous piéger dans son monde et nous avons bien du mal à nous défendre. Nous ne savons que faire. Mais Tenzen garde son sang-froid. Il dégaine son sabre qui prend soudainement feu. Mais ce n’est pas une flamme ordinaire. Comme s’il ne s'agissait pas d’un feu destructeur mais d'un feu divin protecteur. Une impression qui se voit rapidement confirmée. Diabolos reconnaît la présence de Phoenix à travers cette flamme divine et se calme.

Tenzen s’adresse alors à Diabolos. S’il a quitté sa nation, c’est pour requérir l’assistance des Avatars Terrestres et repousser la progression du Vide. Trois Cristaux-mère ont déjà succombé, il n’en reste plus que deux. Le pouvoir des Avatars est nécessaire pour combattre le Vide. Il s’agit de leur devoir ! Mais Diabolos n’est pas d’accord. Leur rôle est de protéger Vana’diel, pas de combattre le Vide. De plus, Phoenix ne fait que propager de faux espoirs, oubliant la vérité cachée derrière l’Effondrement. Nous ne comprenons pas ce qu’il sous-entend. Diabolos prétend que le Vide est nécessaire. Qu’il fait partie intégrante du grand dessein de l’univers. Et la raison de son existence se trouve en chacun de nous. C’est ce qui fait de nous des humains. Défier le Vide revient à défier sa propre raison d’exister. Il est futile de vouloir échapper au Vide. A ces mots, Prishe comprend que si l’Avatar dit la vérité, alors notre âme ne peut être constituée que d’une chose : le Vide. Mais Diabolos se veut rassurant. Il n’y a aucune raison de désespérer. L’Avatar est capable de nous offrir le salut. Il peut nous permettre d’échapper à la réalité en se rendant dans le royaume des rêves : Dynamis. Nos corps seront peut-être engloutis par le Vide, mais nos âmes resteront intactes. Si le Gardien de l’Apocalypse est sur le point de se réveiller, c’est ce qu’il reste de mieux à faire. Bien évidemment, Prishe ne peut s’empêcher d’envoyer paître l’Avatar. Personne ne souhaite vivre dans une cage dorée. Et puis comment pouvons-nous savoir si le Vide ne peut être vaincu si nous n’essayons même pas ? Diabolos ne comprend pas cet entêtement à vouloir souffrir. Les Kuluus lui ont répondu la même chose il y a dix mille ans. C’est le regard triste qu’il disparaît.

Soudain nous nous réveillons au fond des ruines de Pso’Xja, aux côtés de Tenzen. Nous avons donc vécu cette rencontre avec Diabolos dans un songe ? Si tout cela n’était qu’un rêve, qu'est-ce que Prishe et notre inconnu faisaient ici ? Pourquoi Diabolos le pourchassait-il ? Est-ce que Diabolos nous a dit la vérité à propos du Vide ? Tellement de questions se bousculent dans notre tête. Mais pour l’heure, nous décidons de rentrer. Avoir rencontré Prishe dans le monde des rêves nous inquiète. Nous décidons de rentrer à Jeuno vérifier son état. Heureusement, Monberaux nous rassure immédiatement. Cela fait quelques heures que Prishe est réveillée. Nous nous rendons dans sa chambre pour vérifier cela nous-même. Et effectivement, elle est en pleine forme. Elles étaient en train de discuter sur l’implication de la cardinale dans le vol de l’amulette quand nous sommes entré. Mais à notre vue, elles changent tout de suite de sujet. Ulmia nous remercie d’avoir sauvé son amie. Prishe se souvient de tout ce qu’il s’est passé avec Diabolos. Elle ne pouvait se réveiller car son âme était piégée dans le domaine des rêves. Et nous l’en avons sortie en défiant l’Avatar. Cependant, nous ne savons toujours pas ce qu’il est advenu de son amulette. Ulmia en est persuadée, tout cela n’est que la partie visible de l'iceberg. La barde nous demande alors ce que nous savons sur les événements. Ce n’est plus le moment de se faire des cachotteries. Tenzen ne peut qu’approuver. Après ce qu’il s’est passé, il est persuadé qu’il y a un lien entre Prishe et le garçon. Mais la jeune Elvaan n’en n’a pas la moindre idée. Tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle lui doit la vie. En revanche, elle souhaite absolument en savoir plus sur Diabolos. Tenzen a l’air d’en savoir long sur le sujet. Nous lui demandons de partager ses connaissances. Après quelques instants de réflexion, il accepte. 

Diabolos est l’Avatar Terrestre des rêves. Les Avatars Terrestres sont cinq dieux dont la tâche consiste à protéger Vana’diel coûte que coûte. Il y a de cela des temps immémoriaux, les cinq Avatars Terrestres ont entamé une terrible bataille contre une puissance maléfique qui tenta d’envelopper et d’étouffer Vana’diel. Ces cinq dieux sont Diabolos, le maître des rêves ; Phoenix, l’oiseau de la résurrection dont l’essence se trouve dans son sabre ; Fenrir, le gardien de la lune ; Carbuncle, le porteur d’arc-en-ciel ; et enfin Bahamut, le conquérant des cieux. Fenrir et Bahamut sont donc des Avatars ? Cela explique beaucoup de choses. Tenzen a voyagé jusqu’ici pour demander assistance et stopper le retour du Gardien de l’Apocalypse. C’est vrai qu’au Cap Riverne, Bahamut a déjà fait mention de ce “gardien”. Et Prishe en a également fait mention lors de son sommeil bien qu’elle ne s’en souvienne pas. En revanche, elle se souvient de deux choses dont Diabolos lui a parlé. Premièrement quelque chose à propos de l’importance du cantique Memoro de la Stono. Et Deuxièmement, retrouver Bahamut le plus rapidement possible. Si jamais le Gardien de l’Apocalypse apparaît sur Vana’diel, Bahamut n’aura d’autre choix que de respecter son pacte. Et il faut à tout prix éviter cela. Encore cette histoire de pacte ? Plus nous en apprenons sur cette histoire, moins nous comprenons ce qu’il se passe. Mais une chose est sûre : il faut rentrer à Tavnazia pour parler à Bahamut. Le samurai est surpris d’apprendre que Prishe et Ulmia sont originaires de l’archipel. Mais en vérité, cela l’arrange. Il avait déjà demandé au Tenshodo de préparer un navire pour l’y amener. Nous n’aurons qu’à l'accompagner. C’était donc lui le mystérieux voyageur qui souhaitait également s’y rendre ! A croire qu’il s’agissait vraiment de notre destin de nous rencontrer. 

Écrire un commentaire

Vous devez être inscrit(e) et connecté(e) pour pouvoir poster un commentaire.
Inscrivez-vous dès maintenant !