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Chains of Promathia : Chapitre 05 - Partie 4

Nous devons donc attendre le retour de Louverance pour savoir dans quel sens avancer. Cependant, le comportement de Louverance dans la chambre du dieu endormi nous a intrigué. Son enquête sur Al’Taieu l’a mené sur cette “divinité sombre”, quel que soit son nom. Mais ce Louverance semble bien différent de celui que l'on connaît. Est-ce l’influence de ce dieu qui est responsable de ce changement de comportement chez le chevalier ? Nous devons vérifier de quoi il retourne. Il ne nous a pas dit exactement où il se trouve, mais nous avons notre petite idée. Si on s'interroge sur les divinités et magicites, c’est à Tavnazia que l’on trouvera les réponses. Avec tout ce qui se trouve dans la sacristie, c’est une évidence. Lorsque nous arrivons au Refuge, nous le trouvons en train de discuter avec Despachiaire. Étrangement, le voici de nouveau avec son masque rouge. Le vieil homme s’arrête net à notre vue. Nous voyons bien dans son regard qu’il s’inquiète pour sa petite-fille, et que c’est notre venue qui a causé tout ce remue-ménage. Mais Louverance le rassure. Elle est venue de son propre gré et ne compte pas fuir ses responsabilités. Elle se sent pourtant coupable de ne pas pouvoir nous dire ce que représente la peinture représentant Al’Taieu dans le reliquaire. Mais que raconte donc Louverance ? Ulmia ne nous  a jamais rien dit à ce propos. Serait-ce une ruse de la part du chevalier pour obtenir des informations ? Louverance lui dit bien que personne ne blâme la jeune femme. Après tout, elle n’est pas théologienne. Et pourtant… Despachiaire ne peut supporter d’entendre que sa petite-fille se fustige elle-même. Il décide donc de nous raconter ce qu’il sait..

D’après les registres, la peinture fut apportée sur l’archipel depuis le temple d’Uggapelih il y a environ vingt-cinq ans. Il est censé illustrer le passage d’une chanson légendaire. La tentative des Anciens pour ouvrir les Portes du Paradis. Une porte de lumière gigantesque s’ouvrant au-dessus de la cité. Un dragon descendu des cieux pour la protéger. Malheureusement, ce dernier était retenu par d’immenses chaînes. Les gens n’en savaient pas plus jusqu’à ce que la cardinale Mildaurion n’arrive à Tavnazia et la voie. Elle leur expliqua qu’il s’agissait de la capitale céleste d’Al’Taieu. Et que pour avoir défié les dieux, la cité des Anciens fut envoyée par le fond dans la mer du nord. Nous devinons aisément que le dragon devait être Bahamut et qu’il essayait d'empêcher l’ouverture des portes. Quant aux chaînes… Cela ressemble au sort utilisé pour le restreindre que les chercheurs de Jeuno ont utilisé dans son nid. Mais comment la cardinale a-t-elle pu rassembler des informations aussi précises sur cette époque oubliée ? De ce que Despachiaire en sait, Mildaurion a voyagé sur les terres extérieures avant de se rendre à Tavnazia. Peut-être a-t-elle découvert ce qui est arrivé aux anciens à ce moment-là. Despachiaire a aussi entendu parler de Mithras, des Chasseuses de péchés, souhaitant que la peinture retourne au temple à cette époque. La cardinale réussit finalement à les convaincre de laisser la toile à Tavnazia. Cela ressemble à ce que Shikaree Z nous a dit. Elle devait être à Tavnazia pour la toile et c’est à ce moment-là qu'elle a rencontré Mildaurion et Prishe. Louverance sourit. Nous tenons le début d’une piste. Même si elles viennent de la nation mère, les Mithras doivent répondre de leurs actes à une cheftaine. Et la plus proche se trouve à Windurst. Nous connaissons notre prochaine destination.

Une fois arrivé à la Fédération, nous demandons à rencontrer Perih Vashai, l’actuelle cheftaine. Cette dernière accepte de nous recevoir. Sans passer par quatre chemins, nous lui demandons ce qu’elle sait de la cité d’Al’Taieu. Perih Vashai semble bien étonnée d’entendre ce nom. Bien peu de gens le connaissent. Cependant, elle-même ne sait rien à propos de la ville. Tout ce qu’elle sait, c’est que suite aux négociations entre la cardinale et les chasseuses, une Shikaree novice se rendait régulièrement à Tavnazia pour tenter de récupérer tout de même la peinture. Mais elle ne s’attendait pas à ce que Mildaurion lui propose un marché. La cardinale était au courant des légendes mithras et du devoir qui leur incombe. La cardinale lui dit que tout ce dont elle a besoin pour accomplir son devoir se trouve à Tavnazia. La Shikaree novice n'a donc d'autre choix que de rester. Louverance ne peut s’empêcher de demander quel est le devoir en question. Qu’est-ce qui peut-être aussi important au peuple mithra ? Perih Vashai prend le temps de réfléchir. Au bout de quelques secondes, elle reprend la parole. Cette tâche leur a été confiée par l’ancienne race présente sur la peinture. Réveiller les dieux endormis. Exactement ce que Shikaree Z nous a raconté. D’après leurs légendes, le Vide s’est répandu suite à une immense blessure. Il avalait tout sur son passage : les montagnes, les mers, les cieux, les forêts et la vie elle-même. Les anciens utilisèrent les larmes d’Altana pour purifier le monde. Mais un conflit éclata entre le roi des anciens et le roi des dragons concernant la cinquième larme. Un conflit sans fin… Pour soigner la planète meurtrie, les survivants utilisèrent le pouvoir des dieux endormis. Ces derniers reposent à l’intérieur de cristaux géants aux quatre coins de la planète. Maintenant que Vana’diel saigne à nouveau et que le Vide se répand, il faut réveiller les dieux endormis pour panser ses plaies. C’est ce que la cardinale préparait. Mais la cheftaine ne sait pas de quelle façon. Si nous cherchons des réponses, nous ferions mieux de retrouver Mildaurion directement. Et surtout avant que les Shikarees ne s’en chargent.

Nous la remercions pour ces informations et faisons un point sur ce que nous venons d’apprendre. Les légendes se fondent toujours sur la réalité. Celles des Mithras parlent de cinq larmes d’Altana qui ont purifié le monde du Vide. Sans doute les cinq Cristaux-Mère. Seulement le cœur du conflit éclata à la cinquième larme, à Al’Taieu. Perih Vashai nous a également parlé de cristaux géants où reposent les dieux endormis. Ce qui coïncide avec les dires de Carbuncle. Dans la chaîne d’Uleguerand, nous avons trouvé les restes d’un cristal géant, censé abriter un des dieux endormis. Aussi appelé Avatar Céleste. Nous avions pris le temps de l’examiner avant de repartir, et ce dernier n’avait rien à voir avec les Cristaux-Mère. On aurait dit un cristal purement constitué de l’élément ténèbres. Un des huits éléments qui régit le monde de Vana'diel. Cela nous fait penser à ce que Yve’noile nous a expliqué sur Tu’Lia. Les Zilarts avaient extirpé de grosses quantités d'énergie élémentaire, qu’ils ont transformée en cristaux, afin de s’en servir comme ressource. Ils les appelaient “protocristal”. Il en existait un pour chacun des huit éléments. Et si le cristal que nous avons trouvé en morceaux était un protocristal ? Celui de l’Avatar Céleste des Ténèbres. Et si les dieux endormis reposaient chacun dans le protocristal associé à son élément ? Est-ce cela que cherchent les trois sœurs shikarees ? Tout prend forme petit à petit. Louverance nous met cependant en garde : les croyances mithras sont radicalement différentes de celles des Elvaans. Ce sont ces dernières, plus répandues à travers le monde, qui racontent que les cinq races qui composent l’humanité sont nées de chacune des larmes d’Altana. Nous ne pouvons donc pas nous fier aveuglément à ce que nous avons appris. Pourtant, les légendes de Perih Vashai parlent bel et bien du Vide. Louverance nous accorde cela. Et si les chasseuses se sont rabattues sur Prishe pour retrouver la cardinale, malgré leur flair hors du commun, il n’est pas inenvisageable qu’elle ait déjà disparu de ce monde.

Soudain, un Tarutaru vient à la rencontre de Louverance. Il semble ravi de le retrouver, même s’il aurait préféré qu’il annonce sa présence. Il faut dire que sa présence provoque toujours un sacré remue-ménage. Louverance ne répond pas, presque comme si cela le gênait que cette rencontre se fasse en notre présence. Honoi-Gomoi, de son prénom, lui remet alors un objet. Il est fier d’avoir enfin pu le réparer après qu’il s’est brisé lors d’un duel avec un certain “Vukki”. De plus, il lui annonce avoir retrouvé la trace du chasseur de prime que l’on surnomme “Goldmane”. Louverance semble tout de suite plus enthousiaste. Honoi-Gomoi lui apprend qu’il s’est réfugié sur une toute petite île au sud de la ville de Maura. Cette nouvelle réjouit l’Elvaan qui s’empresse de suivre son comparse tarutaru. Nous lui emboîtons le pas mais Louverance nous stoppe net. Cela est une affaire privée qui ne nous regarde en rien. Il nous demande donc de rester en dehors de cette histoire. Nous le laissons partir sans rien dire, mais il est hors de question de ne pas le suivre. Louverance est bien trop suspect pour ne pas garder un œil sur ses agissements. Et puis nous en avons plus qu’assez de tous ces secrets.

C’est ainsi que nous arrivons sur une petite île de la baie de Bibiki. Malheureusement, nous avons perdu de vue Louverance entre-temps.  L’île n’est vraiment pas bien grande. Il n’a pas dû aller bien loin. Les monstres ne sont pas dangereux non plus. Cela nous laisse le loisir de partir à sa recherche en toute tranquillité. Tout se passe bien jusqu’à ce que nous tombions sur une machine de guerre des Hommes-bêtes ! En parfait état de marche, celle-ci s’active quand nous passons à proximité. Sans doute alerté à cause du bruit, Louverance approche pour la détruire. A notre vue, il semble agacé de constater que nous ne l’ayons pas écouté. Peu importe. Nous détruisons la machine tous les deux, et trois mandragores en sortent. Elles se mettent à parler, se plaignant de notre geste. Mais le chevalier n’est pas dupe. Il intime à leur maître, Vukki-Chebukki, d’arrêter de se cacher. Nous avons bien entendu ? Chebukki ? Comme les trois pestes du Refuge qui sont à la botte de Nag’molada ? Et c’est donc un chasseur de prime connu sous le nom de “Goldmane” ? Le Tarutaru sort de l’ombre. Apparemment, lui et Louverance ont une querelle à régler. Vukki-Chebukki lui ordonne de déposer les armes. Il ne se laissera pas duper, il reconnaîtrait cette façon de combattre n’importe où. En cas de geste suspect, un oiseau se rendra au château d’Oraguille pour informer les Chevalier Royaux de sa survie. Mais… Louverance n’est-il pas un Chevalier Royal ? Et, aux dernières nouvelles, la comtesse Hinaree le savait vivant. Donc pourquoi parler de “survie” ? Nous avons bien fait de le suivre. Tout cela n’est pas normal.

C’est exactement ce que le chevalier lui répond, d’ailleurs. Il ne sait pas avec qui le Tarutaru le confond, mais il appartient à la famille Mistalle, descendant de Francmage. La note de l’oiseau est donc totalement inutile. Vukki-Chebbuki reste méfiant. Il lui demande alors pourquoi quelqu’un de famille noble agit aussi étrangement. Est-ce que l’honneur seul ne serait plus suffisant pour se remplir l’estomac ? Louverance lui répond qu’il s’agit justement d’une question d’honneur, ce que les Tarutarus ne peuvent comprendre. Il doit rendre justice, peu importe les moyens. Vukki-Chebukki se met à rire. Sa vision de la justice aurait dû disparaître il y a vingt ans avec le Marquisat de Tavnazia. Louverance apprend alors au chasseur de primes que tout Tavnazia n’a pas disparu. Les survivants se sont regroupés et vivent dans un refuge sous terre, à l’abri des Hommes-bêtes. Cette information semble bouleverser Vukki-Chebukki. Le chevalier lui apprend qu’il est d’ailleurs désormais possible de s’y rendre depuis Jeuno. C’est l’excuse dont s'est servi un politicien pour fouiller la sacristie. Mais cela importe peu pour Vukki-Chebukki. Il se moque de ces reliques d’un temps passé. Il est tout simplement heureux de savoir que des habitants ont survécu. Louverance n’est pas d’accord. Vukki-Chebukki a perdu sa femme et ses trois enfants durant la guerre. Trois enfants ? Plus aucun doute, il est le père des triplés. Le chevalier continue. Le Tarutaru devrait être en colère. Ceux qui ont survécu ont vécu l’enfer et ont fini coupés du reste du monde. Finissant même par être oubliés par ceux-là mêmes qui ont détruit leur nation. Et aujourd’hui, ce sont les responsables de la perte de Tavnazia qui sont remerciés pour les avoir retrouvés. Cette injustice ne peut continuer. Louverance compte bien raconter toute la vérité et restaurer la nation de Tavnazia.

Voilà donc l'objectif de Louverance. Restaurer la fière nation de Tavnazia. Mais comment compte-il s’y prendre ? N’est-il pas un simple chevalier royal tombé en disgrâce ? Mais l’Elvaan a déjà tout prévu. Il prétend avoir le successeur du marquisat sous sa coupe. Est-ce qu’il parle de Rochefogne ? De plus, une famille aisée lui fournira tous les fonds et troupes dont il aura besoin en échange des connaissances et reliques de l'Église de Tavnazia. Ces mêmes reliques ont été dérobées par la cardinale Mildaurion. Dégainant son épée et la pointant sur le Tarutaru, Louverance lui pose alors une question simple. Il est au courant que lui et quelques autres ont été missionnés par l’Eglise de Tavnazia pour retrouver Al’Taieu. Pourquoi s'embarrasser de quelques reliques perdues quand il peut se rendre à la source de tous ces artefacts ? Où se trouve donc la cité ? Vukki-Chebukki lui dit que malgré leurs recherches, rien n’a été découvert. Louverance rit. Si c’était le cas, pourquoi les théologiens de Tavniazia l’ont-ils engagé pour réduire au silence le célèbre chasseur de primes Goldmane ? Deux solutions s’offrent à lui. Garder le silence ou garder sa vie. Pris de panique, le Tarutaru lui révèle ce qu’il sait. Le chemin vers Al’Taieu ne s’ouvre qu’une fois tous les cent ans. Il ne sait rien de plus, il le jure. Louverance range son épée et sort alors l’objet que Honoi-Gomoi lui a confié. Il s’agit d’un Miroir Mimeo permettant d'observer les souvenirs des gens. Le chevalier le pointe sur Vukki-Chebukki. Une statue de Promathia se dessine. Celle se trouvant dans la sacristie de la cathédrale de Tavnazia. Est-ce que la statue vient d’Al’Taieu ? Le Tarutaru en a profité pour s'enfuir. Aucune importance, Louverance a obtenu ce qu’il souhaitait. Et il compte bien savoir jusqu’où cette information peut le mener. Et nous, nous devons surveiller Louverance. Son ambition semble dangereuse…

Louverance se souvient avoir lu dans les registres des théologiens que le professeur Yoran-Oran avait été embauché pour examiner cette statue. Il nous suffit donc d’aller à sa rencontre pour qu’il nous dise ce qu’il a découvert. Avec un peu de chance, il nous ouvrira directement la voie royale pour la capitale céleste. Nous nous rendons immédiatement à Windurst pour l’interroger. L’ancien ministre s'en souvient très bien car la demande était très étrange. Les théologiens lui avaient demandé non pas d’étudier la nature de l’objet, mais de découvrir sa provenance. Il se souvient qu’il y avait des traces de terre provenant du fond de la mer de Shu’Meyo, mais également de terre appartenant à la région de Gustaberg. Comme si la statue avait voyagé depuis la mer au nord de Jeuno jusque dans le sud-ouest à Gustaberg en passant sous terre. Il s’est toujours demandé comment cela était possible sans en avoir la réponse. Une chose est certaine, nous allons résoudre ce mystère avec Louverance. Nous partons donc en direction de la région de Gustaberg. Nous passons plusieurs jours à chercher la moindre entrée vers les profondeurs de la région. A fouiller la moindre grotte, la moindre crevasse. Ce dur labeur finit par porter ses fruits. Nous finissons par trouver une grotte qui semble sans fin, s’enfonçant toujours plus profondément dans les entrailles de la terre. Nous ne savons pas réellement à quoi nous attendre au bout du tunnel, mais certainement pas à ceci... Une grotte immense, creusée manuellement, entièrement éclairée par des torches. Des échafaudages en bois partout. Des treuils et des poulies pour monter des caisses et des outils en hauteur. Un véritable chantier souterrain.

Louverance nous dit qu’il a déjà entendu parler de ce genre de lieu. Il avait déjà des suspicions lorsque Yoran-Oran avait parlé de tunnels souterrains  passant sous les mers et continents. Il s’agit de l'œuvre de Mobelins, une race de Gobelins qui est partie vivre sous terre il y a environ cent ans. C’est donc ici que Nag’molada doit se rendre pour sa mission. Nous risquons même de le rencontrer. Soyons prudents. Le chevalier nous met également en garde contre les Mobelins. Contrairement à leurs cousins qui vivent à la surface, ces Hommes-bêtes peuvent se montrer beaucoup plus agressifs. Tous ne le sont pas, mais ceux qui le sont attaquent en groupes. De plus, certains Mobelins ont subi des expériences génétiques afin de les rendre plus imposants et forts. Ils servent de main d'œuvre mais aussi de machine de guerre. De plus, ils sont au courant de leur statut d’Enfants de Promathia, et en sont fiers. Il est difficile d’imaginer qu’une race d’Hommes-bêtes souterraine louant Promathia va nous guider bien gentiment jusqu’à Alt’Taieu. Alors que nous avançons dans les tunnels, nous apercevons Selh’Teus au loin. Nous tentons de le rattraper mais ce dernier a déjà disparu. Voilà qui finit de nous convaincre que nous sommes au bon endroit. Plus nous avançons, plus nous sommes impressionné par l’ampleur des travaux des Mobelins. Louverance ne manque pas une occasion de nous apprendre ce qu’il sait d’eux. Les Mobelins se déplacent constamment sous terre. Ils appellent leur ville Movalpolos et l’entrée par où nous sommes arrivés doit être un vieux Movalpolos. Nous devons donc trouver l’actuelle Movalpolos. Heureusement pour nous, nous apercevons Selh’teus de temps en temps. Il nous sert malgré lui de guide, ce qui nous permet d’éviter de nous perdre dans ce labyrinthe.

Selh’teus est stoppé par un groupe de Mobelins. Nous nous mettons à couvert afin d’en apprendre plus. Ces derniers le prennent pour la réincarnation de Promathia. Ils lui promettent de respecter leur promesse et de le guider jusqu’à sa destination. Un “lieu brillant”. Alors que nous espionnons, nous sommes surpris par quelqu’un. Un Galka ? Ce dernier porte des vêtement usés par le temps et salis par la terre. Il parle également avec difficulté. Comme s’il n’avait pas conversé avec quelqu’un depuis longtemps. Il souhaite savoir qui nous sommes, nous deux et Selh’teus. Voyant que nous sommes étonnés de sa présence, il se présente. Il s’appelle Jabbos et vit parmi les Mobelins depuis de très longues années. Il nous prévient qu’il est dangereux d’être ici pour les habitants de la surface. Les Mobelins, autrefois pacifiques, sont désormais agressifs. Ils se sont mis à vénérer Promathia et s’en prennent aux enfants d’Altana. Il nous demande donc de partir et de le laisser s’occuper de ses amis. Mais avant d’avoir pu faire quoi que ce soit, les triplés Chebukki débarquent en trombe. Ils doivent être ici sous les ordres de Nag’molada pour récupérer Selh’teus ! Sans perdre un instant, ils attaquent le groupe de Mobelins. Étonnamment, ils arrivent à les vaincre avec une grande facilité. Depuis quand sont-ils capables de se battre de la sorte ? Jabbos ne peut rester sans rien faire devant ses amis qui se font malmener. Il sort une bombe artisanale de sa poche et la lance sur les triplés. Ces derniers perdent connaissance suite à l’explosion. Notre présence révélée, une armée de Mobelins s’en prend à nous. Il serait futile de résister. Nous les laissons nous enfermer dans une cage. 

Dans notre cellule, les triplés sont aussi insupportables que d’habitude. Même les Mobelins n’ont pas la patience de les écouter geindre. Jabbos, qui n’a pas été enfermé avec nous,  essaye de raisonner les Hommes-bêtes. Selh’teus ne peut pas être Promathia, il ne ressemble en rien à la statue qui leur a été volée. Les Mobelins s’en souviennent et avouent que Jabbos a raison. Mais Selh’teus a  pourtant utilisé le pouvoir des ténèbres ! Comme Promathia. Jabbos continue son argumentaire. D’après sa statue, Promathia possède un cristal sur sa poitrine. Ce n’est pas le cas du jeune homme. Et même si c’était le cas, les Mobelins ne sont pas une création du Dieu du Crépuscule. Les Mobelins s'énervent. Ils en ont assez que le Galka tente de les convaincre de ce mensonge ! Il s’est fait duper par les habitants de la surface ! Les Mobelins comptent donc se venger sur nous pour avoir “perverti” Jabbos. Les triplés proposent alors un marché. Ils savent où se trouve la statue. S’ils les libèrent et lui confient Selh’teus, ils la leur rendront. Ces petits… Ils vendraient les biens de Tavnazia sans aucun remords ? Les Hommes-bêtes ont bien du mal à se décider. D’un côté, cette statue est un bien important pour eux. De l’autre, ils considèrent Selh’Teus comme la réincarnation de Promathia. Sûrement las de tout ce cinéma, Selh’teus décide de partir. Les Mobelins, inquiets de l’avoir vexé, le suivent et nous laissent seuls. Il ne reste que Jabbos, qui décide de nous libérer. Les triplés partent directement à la poursuite de Selh’teus. Le Galka nous conseille de partir rapidement de Movalpolos. Cet endroit peut s’avérer dangereux. De plus, il nous “conseille” de ne rien dire à qui que ce soit à propos de ce que nous avons vu et entendu ici. Malheureusement, nous sommes contraint de refuser. Nous souhaitons en savoir plus sur Selh’teus et les Mobelins doivent avoir des informations. Mais Jabbos n’en sait pas plus que nous. Il est cependant tout aussi curieux. Nous proposons de nous rendre à Bastok. Cid devrait pouvoir nous en apprendre plus sur les Mobelins. 

Jabbos nous conseille de passer par les tunnels souterrains pour gagner du temps. Une proposition originale qui ne se refuse pas ! Grâce à lui, les Mobelins ne nous attaquent pas. Nous pensions que Jabbos allait rester dans les tunnels, mais pas du tout. Ce dernier souhaite nous accompagner jusqu’à la surface. Cependant, n’étant pas revenu à Bastok depuis des décennies, il préfère s’arrêter au bar plutôt que de rencontrer Cid. Louverance décide de rester avec lui au cas où quelque chose se passerait. Nous nous rendons donc aux ateliers pour demander à Cid ce qu’il sait de Movalpolos. Mais à peine mettons-nous un pied dans les forges que Cornelia débarque en trombe ! Elle est à bout de souffle comme si une catastrophe venait d’arriver. Elle nous informe que les Mobelins attaquent Bastok ! Puis c’est au tour de Louverance de faire son entrée. Les Mobelins ont enlevé Jabbos et sont retournés à Movalpolos ! Cid ne comprend rien à ce qu’il se passe. Il ne sait pas qui est ce Jabbos, qui sont les Mobelins ni ce qu’est Movalpolos. L'assistant galka de Cid, en revanche, semble savoir qui est Jabbos. Mais ce dernier le renie en tant que Galka et dit qu’il a mérité son sort. Voilà sans doute la véritable raison pour laquelle Jabbos ne voulait pas rencontrer Cid. Mais en tant qu’aventurier, nous ne pouvons l’abandonner. Surtout qu’il est notre seule piste pour retrouver Selh’teus dans ce dédale souterrain.

Nous retournons au plus vite dans la cité des Mobelins. Nous le retrouvons, pour notre plus grand plaisir, sain et sauf. En revanche, lui se demande pourquoi nous sommes revenu. Il ne peut rien nous apprendre de plus. Mais il promet de convaincre les Mobelins de vivre en paix. C’en est trop pour Louverance ! Cela fait des décennies qu’il tente de les convaincre, sans le moindre résultat. Et cela n’est pas près d’arriver. Les enfants d’Altana et les Hommes-bêtes sont trop différents. Jamais nous ne nous comprendrons. Évidemment qu’il existe des individus qui veulent dépasser ces différences, mais ils ne sont qu’une minorité. La volonté du groupe écrase celle des individus. Il s’agit de leur nature et rien ne pourra l’altérer. Et c’est exactement pour cette raison que les Mobelins ne trahiront jamais Selh’teus. Car il a hérité de la volonté de Promathia. Mais Jabbos refuse de croire cela. Il sait que les Mobelins ont été trompés. Autrefois les Mobelins recherchaient un géant de métal baignant dans la lumière. C’est pourquoi ils ont commencé à creuser la terre. Mais tout ce qu’ils trouvèrent fut cette fameuse statue. Ils pensaient que c’était ce qu’ils recherchaient depuis si longtemps. Ils la vénéraient, lui firent des offrandes, des prières, mais sans rien obtenir en retour. Et c’est pour savoir pourquoi qu’ils sont remontés à la surface, attaquant des villages et kidnappant des gens innocents. C’est pour les stopper que Jabbos commença un voyage. Pour apprendre la vérité à propos de cette statue. Il ne mit pas longtemps à découvrir qu’il ne s’agissait pas d’une effigie du géant de métal mais de Promathia. Jabbos se rendit à Movalpolos pour apprendre aux Mobelins la vérité, espérant qu’ils cesseraient d’être aussi agressifs. Malheureusement, cela ne fit qu’empirer les choses. Les Mobelins se mirent à croire qu’ils étaient des Enfants de Promathia. Et que leur destin était de haïr et détruire les enfants d’Altana.

Pauvre Jabbos ! Nous comprenons maintenant pourquoi il tente tant bien que mal de convaincre les Mobelins. Il se sent coupable de leurs agissements. Louverance lui répète que ses efforts sont vains. Tôt ou tard, ils auraient appris qu’ils étaient les enfants de Promathia. Mais encore une fois, Jabbos réfute. Une théologienne de Tavnazia lui a appris la vérité. Les légendes sont fausses. Les Mobelins ne sont pas les enfants de Promathia. Louverance s’offusque. Le chevalier s’emporte. Comment Jabbos ose-t-il blasphémer de la sorte ? Comme s’il allait croire qu’une théologienne de Tavnazia allait renier les enseignements d’Altana. Mais le Galka sait ce qu’elle lui a raconté. Elle l’a aidé à surmonter sa peine. La prêtresse lui a expliqué que le Dieu du Crépuscule est mort bien avant la naissance des Hommes-bêtes. Mais un jour, il ferait son retour, mettant un terme à Vana’diel. Elle lui demanda également de continuer à chercher le véritable géant de métal. Et lorsqu’il trouverait ce dieu endormi, il lui montrerait la vérité. Suite à quoi elle est retournée à la surface en emportant la statue de Promathia. Les Mobelins ont alors arrêté d’attaquer les gens pour creuser à nouveau la terre, dans l’espoir de retrouver leur statue. La paix dura un certain temps. Jusqu’à ce qu’ils trouvent un cristal. Un cristal qui apporte le souffle de la vie sur Vana’diel. Quoi ? Les Mobelins auraient trouvé le chemin qui mène au cinquième Cristal-Mère ?

Soudain, les Mobelins apparaissent tout autour de nous. Ils sont fous de rage ! Nous dégainons les armes mais eux ne bougent pas. Ils ne semblent pas vouloir se battre. Ils sont furieux de savoir que Jabbos leur a menti. Qu’il leur a délibérément caché la vérité à propos de cette statue et de Promathia. Ils lui demandent alors de quitter Movalpolos et repartent dans leurs tunnels sans se retourner. Jabbos est dépité. Il ne sait plus quoi faire. Nous avons l’impression que les Mobelins n'ont agi non pas par méchanceté, mais par bonté. Comme pour le pousser à se faire des amis parmi les siens. Louverance lui propose de venir avec nous. C’est vrai, il nous serait d’une aide précieuse. Il possède une force et une volonté de sauver les Mobelins qui n’a pas fléchi à travers le temps. Pourquoi ne pas s’en servir pour sauver les enfants d’Altana ? Nous sommes aussi menacés par la volonté de Promathia. Par sa malédiction. Si ce qu’il a dit est vrai, que les Mobelins ne sont pas les enfants de Promathia, peut-être sont-ils sous son influence négative ? En le vainquant, ils redeviendront eux-mêmes. Nous aimerions qu’il nous accompagne chez Cid pour nous aider à nous débarrasser de la volonté du dieu du crépuscule une bonne fois pour toutes. Jabbos réfléchit quelques secondes avant d’accepter. Cependant, il ne fait pas cela pour les enfants d’Altana. Il le fait pour ses amis les Mobelins. 

C’est sans encombre que nous arrivons cette fois à l’atelier de Cid. Les Mobelins ne se sont montrés ni dans les tunnels ni à la surface. L’assistant de l’ingénieur regarde Jabbos d’un mauvais œil mais qu’importe. Nous racontons à Cid ce que Perih Vashai et Jabbos nous ont appris. Cid n’aime pas la tournure des événements. Selon eux, le Gardien de l’Apocalypse serait la réincarnation de Promathia. Les Mobelins pensent qu’il s’agit de Selh’teus à cause de sa faculté à contrôler le Vide. Et pire que tout, nous l’avons encore perdu de vue. Jabbos nous apprend que Selh’teus a quitté Movalpolos. Les Mobelins sont donc retournés creuser en attendant son retour. Ils ont l’intention de lui montrer le chemin jusqu’au cristal. Cid soupire. Il serait sage de surveiller les Mobelins. Rien ne dit qu’ils ne refassent pas surface à un moment ou un autre pour semer à nouveau la zizanie. De plus, nous ne pouvons les laisser guider le Gardien vers le cinquième et dernier Cristal-Mère. Mais Louverance est plus terre à terre. Bahamut est une menace nettement plus pressante. Nous n’avons pas de temps à perdre avec les Mobelins. De plus, si les Mobelins creusent un tunnel pour Selh’teus, ce sera l’endroit parfait pour lui tendre un piège. Cid se résigne. Louverance dit vrai, il faut nous occuper de Bahamut avant tout. Cid nous apprend qu’il travaille depuis un certain temps sur un projet secret en vue de cet affrontement. Fier de son travail, l’ingénieur ne peut pas garder le secret plus longtemps. Il a entendu, de source fiable, que Bahamut se cache par-delà la mer de nuages, bien plus haut que là où n’importe quel homme peut se rendre. Son aéronef actuel ne peut pas s’y rendre. Il travaille donc de concert avec les meilleurs artisans de Bastok pour lui apporter les améliorations qui s'imposent. Malheureusement, il a encore besoin de temps avant qu’il ne soit terminé. Jabbos se propose de retourner à Movalpolos pour garder un œil sur les Mobelins. Personne n’est mieux qualifié que lui pour cette tâche. Il préviendra Cid dès que le tunnel sera prêt.

Tout à coup, Cornelia et Ulmia déboulent en plein milieu de la pièce. Elles semblent prises de panique. Nous leur demandons de s’expliquer. A bout de souffle Cornelia arrive à nous faire comprendre que le Tenshodo a envoyé une lettre. Mais que peut-elle bien contenir pour mettre les deux jeunes femmes dans cet état ? Prishe a été localisée à Jeuno. Aldo a bien essayé de la prévenir à propos de la prime offerte pour sa capture mais elle n’en a que faire. Ulmia ne comprend pas ce que Prishe tente de faire. A moins que… La barde semble bien avoir une idée de ce qui se trame, mais elle part avant même de nous expliquer de quoi il retourne. Nous partons prévenir Tenzen et nous mettons en route avec Louverance pour le duché.

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