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Introduction

 

 

 

 

Et oui, comme on ne fait pas les choses à moitié, voici une introduction à cette solution de Final Fantasy IV. Rien de bien sérieux, toutefois. Une sorte de mise en bouche générale avant la véritable histoire qui arrive juste. Mais, comme vous le savez, dans une histoire il y a un début et une fin. La fin, je ne vais pas vous la raconter maintenant, l'intérêt même du jeu n'en serait plus vraiment un. Mais le début, présenté céans sous forme de scène animée en 2D (nous sommes sur GBA), je m'en vais vous le narrer d'une manière quelque peu "différente" (en tant que fan inconditionnel, je peux me le permettre). Bon, et bien c'est parti. (Je rassure cependant les gens déjà passablement effrayés par mon petit délire personnel, que le reste de la solution sera, lui, bien plus sérieux).

 

MUSIQUE MAESTRO !!!

Après avoir sélectionné votre langue (je préviens, grec ancien n'est pas disponible, pour les amateurs du genre ou les masochistes) et choisi "Nouvelle Partie" (en même temps, il s'agit de la seule option disponible), vous voici donc plongé au cœur de Final Fantasy IV. Je passe volontairement la séquence animée posant les bases du jeu, le joueur lambda sachant lire le français (il ne s'agit en effet que d'une présentation des forces en présence et de ce qu'il se passe). Nous disions donc, ah oui, une plongée au cœur de Final Fantasy IV.

Lorsque la lumière revient, ce sont cinq aéronefs (des vaisseaux volants) de la flotte du Royaume de Baron qui apparaissent sous nos yeux, sous la magnifique musique signée maître Uemastu, "Red Wings". La première impression qui nous frappe pourrait se résumer à "Wow, c'est beau". En effet, les graphismes de la GBA nous épurent de fort belle manière ceux déjà magnifiques pour l'époque de la version Super NES. Mais revenons à nos aéronefs. Il s'agit en effet des Ailes Rouges ou Escadron Rouge (Red Wings en anglais, pour ceux qui n'auraient pas compris), la flotte aérienne dudit Royaume. Quelques secondes avant d'avoir un plan détaillé du pont de l'un deux (le principal évidemment, pourquoi s'embêter avec les autres ?). Des soldats et un "Capitaine" (que l'on remarque tout de suite, étant situé au centre et portant des vêtements beaucoup plus distinctifs que les autres soldats, qui ont d'ailleurs tous la même tête). Cecil qu'il s'appelle, ce bon vieux Capitaine (alors pour la prononciation, évitez le "Cécil" comme dans la version française). Il a grise mine le Capitaine ; en effet, ses soldats l'embêtent un peu avec leurs allusions à ce qu'il vient de se passer. D'ailleurs l'un d'eux nous gratifie d'une réflexion intelligente et opportune qui plonge notre héros (oui, c'est bien lui le héros) dans un profond désarroi. Après tout, ce n'est pas bien de tuer des innocents (on vous l'a dit, intelligente).

On retrouve alors, le fameux "ce qu'il vient de se passer" ; Cecil et ses petits soldats attaquant ce qui semble être un temple (il s'agit de celui de la ville de Mysidia, protégeant le cristal de l'eau). Ils sont d'ailleurs très lâches, puisqu'étant à huit contre des pauvres habitant apeurés. Ces derniers ne font effectivement pas long feu et sont vite éliminés. Cecil s'empare alors du Cristal au centre de la pièce (évidemment, il était placé EN PLEIN MILIEU, pas possible de le cacher) Et semble à nouveau mécontent de son geste, avant de s'en aller (on ne le serait à moins, me direz-vous).

Une fois de retour sur le vaisseau (oui, c'était un souvenir, avec l'effet de style de l'écran jauni par le temps, vive la GBA), l'équipage se pose des questions. Mais qu'a-t-on fait ? (Fallait se le demander avant, pépère). Pourquoi toute cette violence ? Comment se fait-ce que le Roi d'un aussi puissant Royaume ordonne ainsi l'attaque de populations sans défense ? (Ils seraient bons en Philosophie ces soldats). Mais Cecil, énervé, voire courroucé (eh oui pardi, le courroux) de cette attitude désinvolte et orgueilleuse envers son bon Roi bien aimé s'insurge. Il nous ressort même l'argument du Roi, qui consiste à présenter ceux qu'on attaque comme des gens dangereux, possédant une puissance phénoménale grâce à leur cristal (on l'a bien vu d'ailleurs, ils ont repoussé superbement Cecil et consort). Et Cecil, en bon pion, euh, serviteur du Roi qu'il est se doit d'être exemplaire et de montrer un dévouement sans failles.

Mais même notre héros, aussi Chevalier Noir qu'il est, ne peut se résoudre à cette attitude révoltante (en effet, on peut être Dark et avoir des sentiments humains, Cecil en est le parfait exemple ; le côté Dark étant pour faire classe évidemment, jeune homme mystérieux et incompris). Il est même bien embêté notre ami. Il essaye de réfléchir à tout cela, mais manque de bol, on attaque !!!

Et là, c'est magique. Tout d'abord, aucun minable soldat ne vient gêner notre Dark héros dans son combat et de toute façon, ce dernier ne leur aurait pas vraiment laissé le temps de sortir l'épée du fourreau. Cecil est un vrai monstre, il lance des attaques joliment colorées et nommées qui font très mal, massacrant en un coup les trois cyclopes volants et le piaf suivant. On ne contrôle rien, on admire. Et on note, qui plus est, les superbes animations et décors apportés par la GBA ; le lifting combat est plus que réussi. Après que Cecil a mis une rouste mémorable aux gros méchants se dressant sur sa route, les voilà repartis en direction du château de Baron. On notera au passage le petit élément de mystère que laisse planer Cecil (en bon spoiler qu'il est), avec son "Serait-ce un signe ?". Comme quoi, c'est bien connu que les recrudescences de monstres, c'est jamais bon pour le moral.

Une fois le pied posé au château, Cecil se fait accoster dès son arrivée par un dénommé Baigan (alors là pour la prononciation, c'est selon votre humeur) qui s'avère en réalité être l'homme de main du Roi (son second comme on dit). D'ailleurs il n'est pas très poli, le bougre ; pas un Bonjour ou un merci et lorsque Cecil lui explique que finalement, le fameux GRAND DANGER DE MYSIDIA n'était pas si dangereux que cela, notre ami le bien nommé l'envoie sur les roses. Ça cache quelque chose, on dirait. Cecil suit alors le grand blond en cape dans l'intérieur du vaste édifice (là aussi, un réel effort a été accompli avec la version GBA sur les décors d'intérieur).

Arrivé devant la salle du trône, monsieur "J'ai un sale nom" fait attendre Cecil. Comme prévu, il est parti raconter au Roi que certains doutes émanaient du jeune Capitaine de l'Escadron Rouge. Et le Roi, en bon Roi qu'il est (oui la répétition est voulue) s'en moque éperdument. De toute façon, il avait déjà prévu cette "rébellion" (il est trop fort ce Roi). Une fois Cecil entré, un petit salut au Roi et la remise dudit cristal, on le somme de partir. Mais Cecil, tourmenté comme on le sait par l'attitude qu'on lui force à adopter, fait volte-face et demande des explications au Roi.

Et à nouveau comme prévu (il faut croire que cette introduction est réglée comme du papier à musique, ça devient rasoir à force), le Roi s'insurge de cette attitude de conspiration et de trahison. Et aussi méchant et vil qu'il est ce Roi, il démet Cecil de ses fonctions de Capitaine de l'Escadron Rouge. Ce n'est pas de bol, ça alors ! D'autant que le Roi l'envoie pour une mission (qui a dit une mort ?) de "rachat", vaincre un monstre et porter un colis plus que suspect dans la ville de Mist.

A cet instant, alors que notre héros se fait conduire de manière plus que musclée hors de la salle du trône, Kain apparaît. Ce Chevalier Dragon (oui, ça se voit au premier coup d'œil) demande au Roi d'arrêter ses outrecuidances à l'égard de son ami (Cecil et Kain sont amis de longue date) en prétextant (avec une certaine réussite, on va le voir) que Cecil n'est pas un traître. Agacé par tant de bruit (c'est un Roi, pardi), notre bon souverain ordonne à Kain d'accompagner Cecil pour son voyage. Il donne donc à Cecil l'Anneau de Bombo (rien que le nom du colis, ça aurait dû lui mettre la puce à l'oreille, vous verrez dans la première partie de la Solution). Ils sont alors jetés hors de la salle du trône. Kain, se voulant rassurant, prend congé de Cecil, lui proposant d'aller se reposer (c'est bien connu, la nuit porte conseil).

Et enfin, nous voilà aux commandes de Cecil (je précise avant toute chose que le mode course automatique est réglé sur "On" au départ du jeu, vous pouvez bien évidemment le changer dans le menu du jeu, il faudra alors appuyer sur B en continu pour courir). Personnellement, je le trouve tout de même bien pratique (se farcir tout le jeu en marchant sur Super NES, c'est long, croyez-moi).

C'est ainsi que s'achève votre calvaire, passez une agréable journée sur Final Fantasy IV et la suite de cette solution made in Finaland.

 

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