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Final Fantasy Lost Stranger : tome 8

Tome 8 : Vers de nouveaux horizons

Résumé

Shogo obtient enfin un moyen de mettre un terme aux agissements de Byblos : l’anneau de feu de la femme du mage Elmo. Le démon des livres vaincus, Shogo, Rei et Alus retrouvent enfin Sharuru, Deston et M.Gu. Ce dernier, pour les remercier d’avoir retrouvé Alus, les récompense comme il se doit. Il leur explique sa théorie sur la nature des pouvoirs de Shogo puis leur donne une lettre de recommandation à donner à Greed Trade, le marchand d’informations, et leur indique la sortie. Nos héros sont plus que ravis de pouvoir retrouver leur monde, mais malheureusement, Alus et M.Gu ne les accompagnent pas. Pire encore, alors que nos héros sont sur le point de quitter définitivement leurs amis, Alus leur révèle qu’il est comme Shogo : il vient d’un autre monde.

De retour à Mysidia, nos héros ont du mal à réaliser ce qu’il vient de se passer. On leur affirme qu'ils ne se sont absentés que quelques heures. De plus, ils ne sont pas blessés et leurs vêtements ne sont pas abîmés. Pour ne pas éveiller les soupçons, ils participent alors à la restauration de la cathédrale attaquée par les Sœurs Magus. Sarah en profite pour leur montrer leur plus grand trésor : un portrait du premier roi de Mysidia. Il s’agit de nul autre qu’Alus. Cela veut donc dire qu’il a réussi aussi à sortir du labyrinthe, mais qu’il est mort depuis plusieurs siècles également.

Le lendemain, nos héros partent à la rencontre de Greed Trade. Pendant ce temps, Sarah tente d’échapper à Gershwin qui souhaite la forcer à participer à une réunion diplomatique. Le Palais Royal semble avoir retrouvé toute sa quiétude. Mais Sarah réalise bien vite qu’elle ne peut se soustraire à ses obligations. Shogo et ses amis rentrent alors au palais annoncer leur prochaine destination : l’île de Heian. Greed leur a concédé une information gratuite après avoir lu la lettre de recommandation de M.Gu. Aussi spontanée que d’habitude, Sarah propose d’accompagner le groupe. La réunion diplomatique à laquelle elle doit participer se trouve sur le chemin qu'empruntent les quatre jeunes gens.

C’est ainsi que tout ce beau monde se retrouve dans la ville de Gold Saucer. Une ville prospère se situant au confluent de routes commerciales importantes. Voyant que chaque étal propose à la vente des répliques d’objets iconiques de la série Final Fantasy, Shogo n’arrive pas à contenir son enthousiasme. Il finit même par attirer l’attention d’un certain Cid. Le groupe d’amis se sépare alors. Sarah part accomplir ses devoirs diplomatiques tandis que les aventuriers sont obligés d’attendre le prochain navire en destination de Heian. Ce dernier n’arrivant pas avant une semaine, ils se voient contraints d’accepter de petites missions de la guilde des aventuriers locale en attendant. C’est ainsi qu’ils partent à la recherche d’Azuri, la commanditaire, qui a besoin d’aide pour trouver des artefacts ayant autrefois appartenu au roi mage.

Notre avis

Ce huitième tome possède une construction très étrange. Comme s’il n’osait pas évoluer. D’un côté, il conclut toute la saga Mysidia comprenant les arcs des Sœurs Magus, celui de la Grande Bibliothèque, et débute une nouvelle intrigue ; de l’autre il ne cesse de revenir en arrière avec des flash-back et des passages inutiles. C’est un manque à gagner assez significatif quand on connaît le rythme de parution plutôt lent de cette série.

Par exemple, le premier chapitre de ce tome 8 sert avant tout à conclure l’intrigue de la Grande Bibliothèque. Byblos est vaincu, Alus retrouve M.Gu, on en apprend plus sur le pouvoir de Shogo et le groupe de héros rentre à Mysidia après des adieux touchants. Nous avons même un court épilogue sur Alus qui nous explique qu’il est le premier roi de Mysidia et que par conséquent, nos protagonistes ne pourront plus jamais le rencontrer. Tout est donc clos. Pourtant, les auteurs nous fournissent un chapitre entier se concentrant uniquement sur Sarah alors qu’il ne sert strictement à rien. C’est un bête jeu du chat et de la souris dont la morale est déjà connue : Sarah assume son rôle et compte faire de son mieux. C’est bien, mais elle nous a déjà fait tout un discours dessus trois tomes auparavant.

De la même façon, bien que nos héros arrivent à la ville de Gold Saucer, le royaume de la magie est toujours présent. On commence par un flash-back inutilement long sur Greed Trade qui donne l’information tant recherchée par Shogo. Mais pourquoi faire autant de mystères autour de Greed Trade ? Pareil pour l’intrigue qui démarre en fin de tome. Pourquoi revenir aider un mage de Mysidia à retrouver des objets ayant appartenu à Alus lors de son règne ? Pourquoi ne pas proposer quelque chose de totalement inédit ? D’autant plus que la ville de Gold Sauver distille de nombreuses pistes inédites. Les mythes et légendes de ce monde, tous inspirés par des éléments réellement utilisés dans les jeux de la série. Le fait que la ville soit en totale opposition avec Mysidia. Là où le royaume de la magie est renfermé sur soi et est reconnu pour ses sorts, Gold Saucer est ouvert au monde et semble reposer sur la technologie. C’est en tout cas ce que semble démontrer la présence de Cid, des machinistes et des gigantesques rouages sur le pont.

Et le plus frustrant avec cette construction contre-productive, c’est que l’intrigue ne demande qu’à progresser ! En témoignent les quelques planches présentant trois Au Ras à la fin du premier chapitre. Ils ne sont nullement introduits et annoncent que le prologue de toute cette histoire est désormais terminé. Qu’il est temps de commencer la véritable intrigue. Cela pourrait paraître comme une bonne accroche pour la suite. Sauf qu’elle est immédiatement suivie par la partie de chat et le flash-back sans qu’on ne les revoie par la suite lorsque l’on découvre Gold Saucer. Heureusement, le tome 9 promet son lot de nouvelles aventures. Espérons qu’elles ne traîneront pas autant en longueur que les précédentes.

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