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Interview du directeur de Square Enix France


Nos confrères de Gamekult ont eu la chance de rencontrer Patrick Melchior , le directeur de Square Enix France. La société était autrefois connue sous le nom d'Eidos jusqu'à son rachat par la firme japonaise.
L'interview offre une occasion d'en savoir un peu plus sur ce rachat, le bilan de l'année 2009, et les projets futurs.

Gamekult : 2009 a été une année agitée à plus d'un titre pour Square Enix. Qu'en retiendrez-vous ?
Patrick Melchior : C'est une année en demi-teinte. Le marché subit probablement le contre-coup de la crise économique, qui touche tous les secteurs de grande consommation. Mais il est aussi victime d'une évolution qui lui est propre ; une partie de la consommation de jeux passe désormais par le online. Ceux qui consomment en ligne, ceux qui piratent, ceux qui jouent en ligne... tout ça affecte le business d'une manière encore difficile à saisir sur le long terme. On vend donc moins de boîtes, mais on génère en contrepartie de l'activité d'une nouvelle manière : la part des revenus online est amenée à croître, c'est déjà le cas en 2009. La crise a davantage frappé les produits grand public, et donc les formats moins "Next Gen". On peut aussi évoquer le PC, qui subit plus le contre-coup du online que les autres.

Dans les résultats d'Eidos, puis de Square Enix, comment ce bilan s'est-il matérialisé ?
Ca n'est pas sur un titre en particulier, parce que notre offre était bien ciblée sur 2009. C'est plutôt sur des formats, comme la DS, où l'on a vu les ventes chuter de manière assez significative. Les plates-formes dites "Next Gen" sont bien installées. La PS3 et la 360 ont connu une croissance assez intéressante, surtout la 360 à qui d'aucuns prêtaient de profondes difficultés en France, fin 2008. On voit que Microsoft a fait le nécessaire : la console se porte bien, après les investissements importants de leur part. C'est plus sur les consoles comme la DS et la Wii, qu'on a vu notre activité chuter.

Quels ont été les moments forts de votre année, dans ce bilan ?
Chez nous, le titre majeur de 2009 a été Batman : Arkham Asylum sur PS3, 360 et PC. De mémoire dans ma carrière, je n'ai pas connu de titre ayant autant d'éloges, aussi bien dans la presse spécialisée et les sites Internet. On a eu des méta-critiques supérieures aux 90%, avec en France une pléthore de 19/20. On a bien maîtrisé le potentiel du produit - on est au dessus des 100.000 pièces vendues, ce qui répond à nos attentes. Ca faisait longtemps, chez Eidos, qu'on n'avait pas eu un succès à la fois d'estime et commercial.

Cette licence prometteuse peut-elle venir à la relève de Tomb Raider, dont on sait que les ventes ne sont pas au mieux ?
Tomb Raider Underworld s'est tout de même vendu davantage que Batman, car c'est un titre plus grand public, sorti sur un plus grand nombre de plates-formes. Mais les prévisions que nous avions étaient beaucoup plus élevées pour le titre, et le résultat nous a déçu. Batman : Arkham Asylum, en contre-partie, a sensiblement dépassé nos attentes.

Sur PSP, Dissidia Final Fantasy compte également parmi les meilleures ventes du support en 2009..
Pour ce titre, cela se passe bien. C'est un produit qui va se vendre sur la durée. On subit malgré tout la baisse du marché PSP qui est assez importante. On n'est donc pas tout à fait en phase avec ce qu'on attendait, mais on n'en est pas très loin.

Vous parliez de croissance des revenus en ligne à l'instant ; pourquoi Dissidia n'est-il pas apparu sur le PlayStation Network, dans ce cas ?
Il n'a pas été encore proposé sur PSPgo, et la raison en est simple. Nous avons un certain nombre d'unités à vendre sur la PSP classique.

C'est votre position officielle par rapport au dématérialisé en général, ou sur la PSPgo en particulier ?
Il faut savoir que le groupe Square Enix a une approche extrêment pro-active du marché du online depuis des années. Une partie significative du résultat se fait sur le jeu en ligne. C'est un peu moins flagrant en France et en Europe, mais ça l'est davantage au Japon et aux Etats-Unis, qui ont une base installée plus importante sur les consoles Next Gen qui proposent ces services. Je n'ai pas d'avis particulier sur la PSPgo, c'est encore trop tôt. Je remarque qu'elle a un démarrage poussif, mais j'ignore ce que Sony en attendait. On aura certainement des produits sur le support en 2010.

Quelle est la part de revenus que constitue le online dans vos résultats ?
Par rapport à ce que j'évoquais à l'instant, c'est une part significative. Ramené à la France, c'est insignifiant. Cela s'explique par le fait que la plupart des revenus online sont pilotés depuis l'étranger, même pour des sommes générées chez nous. Et puis, notre fonction de base est de vendre des produits dans la distribution classique, pas d'exploiter le online.

Comment a-t-on accueilli, chez Square Enix, les baisses de prix opérées cette année sur le matériel de jeu (Wii, PS3...) ?
On ne peut que s'en réjouir : plus les prix sont attractifs, plus le scope du nombre de consommateur qui peuvent souscrire à l'achat d'une console est ouvert. Je note néanmoins qu'à fin octobre, les chiffres étaient en retrait par rapport à 2008. Il faudra donc voir si les résultats de fin d'année, incluant les baisses de prix du hardware, ont permis de stabiliser le marché, voire de lui donner une légère croissance.

En ces temps de crise, avec les effets que l'on imagine sur le pouvoir d'achat, peut-on continuer à vendre des jeux à 70€ ?
Le jeu vidéo, un loisir cher ? Non. Ramené à l'heure d'usage du produit... prenons un titre que l'on va sortir en mars, comme Just Cause 2. Celui-ci propose entre 50 et 90 heures de jeu, vous divisez ça par 70€ : ça n'est pas très cher comparé à une heure de cinéma, ou une heure de lecture. Donc non, ça n'est pas cher. Et quand on voit les investissements derrière les gros jeux, en marketing aussi, la valeur d'usage est bonne.

Suivant cette logique, les jeux peuvent-ils encore augmenter de prix ?
Non. Je pense que le prix d'aujourd'hui est un prix-marché raisonnable, qui fonctionne. L'équation économique est certes un peu tendue, surtout quand le marché tire la langue, mais elle marche.

Et à la lumière de la baisse de vos ventes sur Wii et DS en 2009, peut-on affirmer que c'est la mort du casual gaming comme eldorado des éditeurs ?
La tendance lourde sur le casual gaming, c'est effectivement l'évolution de la consommation en ligne pour ce genre de produits. J'ai personnellement quatre enfants, d'âge différents. Ils ont quasiment tous abandonné le jeu sur support physique pour se consacrer uniquement sur le online. Il y a une transition qui se fait au détriment du offline.

L'autre grande actualité cette année, c'est le rachat d'Eidos par Square Enix, avec l'arrivée d'une filiale française pour l'éditeur nippon. Racontez-nous l'histoire de vos relations entre les deux firmes...
C'est un sujet sur lequel je peux difficilement m'étendre. Ce que je peux vous dire, c'est que les relations entre Eidos Interactive et Square ne sont pas très vieilles ; elles ont un peu plus d'un an. La première rencontre s'est faite en octobre 2008. Le cheminement a été assez rapide. Square Enix avait des projets de croissance externe en Occident, car le marché du Japon est saturé. Eidos cherchait lui des partenaires potentiels. Il y a eu une osmose entre les personnes, et l'affaire s'est faite rapidement.

Où en est-on aujourd'hui, de ce rapprochement ?
La première différence, c'est qu'on s'appelle désormais Square Enix. Déjà, c'est énorme. Après 14 ans, c'est un changement important. Nous sommes un groupe japonais, avec ce que cela implique au niveau de la cuture, différente...

... justement ces différences, quelles sont-elles ? Qu'avez-vous à apprendre les uns des autres ?
Toutes ces choses se feront sur la durée. La différence drastique, c'est le plaisir de vendre les produits Square Enix en France, ce qui n'est pas rien quand on a un Final Fantasy XIII en ligne de mire. C'est une expérience valorisante pour les équipes marketing et commerciales. Après, on sent qu'il y a un rapprochement culturel intéressant : les Japonais se sentent assez proches de la culture française, et inversement. Il suffit de voir la Japan Expo : j'ai découvert ça cette année, puisque je n'avais aucune raison de m'y intéresser auparavant. J'étais stupéfait par l'engouement d'une population sur les produits japonais, c'était du jamais vu. Cela ouvre pour nous des horizons au niveau des activités de figurines de personnages, des publications, puisque Square Enix a des activités de produits dérivés connexes aux jeux. Il n'y a que du plus.

Je repose ma question précédente : sur quels points relevez-vous des différences culturelles, qu'elles soient susceptibles de vous diviser ou, au contraire, de vous enrichir ?
L'intérêt de Square Enix, c'était d'abord de mettre la main sur un éditeur occidental qui propose des licences de chez nous. On sait très bien que les produits développés en Occident peinent à se vendre au Japon, tandis que certains produits japonais marchent plutôt bien en Europe et aux Etats-Unis. Moi personnellement, j'ai plus de 26 ans de métier. Pendant 25 ans et 6 mois, j'aurai travaillé uniquement avec des Américains et des Anglais. Donc, forcément, c'est un choc. Je ne suis jamais allé au Japon, je ne connais pas l'Asie. Je vais apprendre à travailler avec des gens qui pensent différemment, qui...

... différemment en quoi, donc ?
Je ne peux pas vous dire, comme ça, que j'ai compris la culture japonaise. D'abord, les relations se font principalement entre Londres et Tokyo. Ici, on est un peu en retrait, même si on reçoit maintenant des développeurs japonais pour nous présenter leurs produits. Mais ce sera un apprentissage constant, et en dehors de vous dire que j'essaie de baragouiner quelques mots en Japonais, je n'ai pas plus à dire que ça. J'ai moi-même à comprendre le pourquoi de l'engouement des produits nippons en France. Je suis né un peu après l'invasion des dessins animés en France, qui a un peu créé cet engouement générationnel. C'est quelque chose que je dois comprendre pour faire mon boulot, et d'être à même d'émettre des forecasts (prévisions, ndlr) et des évaluations de produits.

Vous me glissiez hors-micro, avant cette interview, que Square Enix se montrait particulièrement pointilleux sur la communication. Vos réponses prudentes, c'est lié à cet aspect précis de leur politique ?
Non, pas du tout. C'est juste que quand on connaît pas bien, on essaye de prendre le temps d'apprendre. Il faut faire usage de notre devoir de réserve avant de voir ce que la direction attend de nous. C'est plutôt moi, dans l'exercice de mes fonctions... et en même temps, hier on travaillait pour un groupe anglais : Londres est à deux pas. Aujourd'hui, Tokyo n'est pas à deux pas. C'est une société plus vaste sur le plan géographique, et ça demande un temps d'apprentissage, d'absorption de cet environnement, pour travailler de façon un peu plus... (il réfléchit)

... décomplexée ?
Pas décomplexée, non. Je ne trouve pas vraiment le mot.

Je crois par ailleurs savoir que le président Yoichi Wada a personnellement fait le déplacement dans vos locaux récemment. Que vient-il chercher en venant vous voir ? A-t-il des curiosités particulières sur ce territoire ?
C'était plus une visite de découverte de l'installation et de l'équipe, pour voir ce qu'il avait "racheté" au niveau du marché français. Il y avait aussi un intérêt pour suivre l'évolution du marché des mangas, du mobile, des produits dérivés comme les figurines. Nous avons passé beaucoup de temps à étudier ces questions-là, pour déterminer comment se placer demain sur ces marchés. Il y aura certainement d'autres étapes dans cette longue aventure.

Y-a-t-il eu des conséquences en termes d'effectifs parmi la cellule française d'Eidos ?
Il y a eu des conséquences mesurées et maîtrisées, et... (il s'arrête)

C'est à dire ?
On ne donne pas de chiffres, pas pour le moment. Je ne sais pas ce que voulez me faire dire, mais...

... combien de personnes ont dû être remerciées chez vous, par exemple ?
D'abord, on est une petite division ici, à peine une vingtaine de personnes. Ca n'est peut-être pas tout à fait le minimum, puisqu'on peut toujours être moins, mais c'est ce qu'il faut comme équipe pour piloter la France et le Bénélux, qui est aussi dans la boucle. S'ils avaient voulu intervenir sur ce plan-là, cela aurait été pour dire qu'ils ne voulaient pas d'une distribution en direct, comme Square Enix l'a déjà fait dans le passé avec des partenaires tiers (notamment Ubisoft, KOCH Media France, ndlr).

Comment-vous expliquez d'ailleurs ce fait ? Ca n'est pas paradoxal que Square Enix ait été aussi longtemps absent en France, alors que nous sommes particulièrement sensibles aux produits culturels nippons ?
Il n'y avait pas la masse critique en termes d'offre pour avoir une distribution en direct. Je ne vous cache pas que dans l'histoire d'Eidos France, et cette année encore, on arrive à tenir une équipe efficace et opérationnelle parce qu'on fait de la distribution de produits tiers.

Quel poids prêtez-vous à une franchise comme Final Fantasy dans votre activité des prochaines années ?
C'est quelque chose qui sera énorme, plusieurs centaines de milliers de pièces - les chiffres sont en phase d'affinage. On est largement au dessus de Batman : Arkham Asylum en termes d'anticipation de résultats, mais on ne va pas surdépenser pour le plaisir de dépenser. C'est une licence qui est bien installée, des communautés importantes suivent l'actualité de la franchise. Ce sont eux qui véhiculent le bouche à oreille, on va se servir de cela, et également investir dans les médias. Quant au support avec les constructeurs, nos relations sont excellentes. On a pu le voir à la conférence de l'E3 de Sony et Microsoft, Final Fantasy XIII et XIV faisaient partie du line-up présenté à la presse. Il y aura forcément un soutien intéressant de leur part.

Avez-vous déjà une indication sur l'effort que vous comptez faire pour pousser le titre ?
Le budget final dépendra des objectifs sur le volume mis en place. Il y a non seulement le jeu, mais on va également vendre le guide, des figurines... on va essayer de théâtraliser le lancement autour d'une offre produit qui sera élargie. Ce sera forcément un budget conséquent, mais je n'ai pas de chiffres à vous donner.

Vous vous attendez, tout de même, à réaliser une meilleure performance de FF XIII sur PlayStation 3, à laquelle la licence Final Fantasy reste fortement associée ?
Historiquement, Final Fantasy se vendait sur les plates-formes Sony Computer Entertainment Europe. Ce sera la première fois qu'il sortira sur PS3 et 360. En termes de vente, a priori oui, ce sera en faveur de PlayStation. Je ne peux pas donner de ratio prévisionnel. C'est difficile d'anticiper l'évolution de cette franchise sur ces supports, étant donné que c'est une première.

La diffusion du titre est prévue le 9 mars en Occident. N'est-ce pas un peu risqué, étant donné le calendrier de sorties particulièrement dense en cette période ?
La réponse est simple : je n'ai rien à y voir, c'est une décision de groupe. On ne l'a pas subie, nous sommes au contraire ravis. Le premier trimestre 2010 est effectivement un peu encombré ; beaucoup de produits sortent peu après Noël. Mais Final Fantasy XIII a définitivement un rôle important à jouer dans ce périmètre-là, et je ne suis pas trop soucieux de l'encombrement du marché.

Et si les chiffres de 2009, voire ceux de début 2010, indiquent que les consommateurs ne répondent pas au rendez-vous, est-ce encore imaginable que Final Fantasy XIII soit repoussé ?
La date est dans le marbre, elle a été annoncée. Nous avons même investi lors de la publication de la date. Pour moi, tous les signaux sont au vert. Alors c'est vrai que ça n'est pas toujours le cas ; on a bien souvent des interrogations sur des sorties. Là, non.

Les retournements de marché, les crises, la multiplication des plates-formes et des publics : diriez-vous que votre métier est devenu, sur cette génération, plus difficile ?
(il réfléchit) J'ai un silence évocateur, non ? (rires)

Et en essayant d'y mettre des mots ?
Il y a quelques années, c'était difficile de se projeter dans le temps, que ce soit un an ou deux ans. Aujourd'hui, c'est extrêmement compliqué, même si l'on est amené à faire des comptes d'exploitation sur des produits qui sortiront fin 2010, en 2011, voire 2012. On nous demande des chiffres tous les jours sur des titres à venir, et heureusement. Ce qui est important, c'est déjà de déterminer le comportement du marché sur la fin 2009, et on attend les chiffres de décembre. Il y a des poids lourds sortis récemment ; vont-ils tirer le marché vers le haut, d'autres peuvent-ils bénéficier de cette bonne inertie ? Le premier trimestre 2010, on l'a dit, sera encombré. Il y a beaucoup d'attentes des éditeurs sur des produits à sortir en début d'année. On ne peut qu'espérer que le marché soit dynamique, que les gens ressentent une sortie de crise, et se mettent à jouer plus que d'habitude.

Et pour conclure, quelle serait votre auto-critique sur cette année 2009 ? Y a-t-il des choses que vous auriez aimé faire, ou ne pas faire ?
Ce qu'on aurait aimé faire, ça ne concerne pas spécialement l'année 2009. J'aurais voulu anticiper la baisse de marché fin 2008, qu'on a traîné sur l'année suivante. Comme Tomb Raider Underworld, par exemple. Il a fallu travailler sur des situations qu'on n'avait pas vues venir. C'est mon regret.

Les commentaires

  • Commentaire par FoFoX (non pas FFX ^^) le 06.01.2010 à 15h13

    oui c'est vrai que c'est surtout économique cette interview, on se demande vraiment si c'est un site de jeux vidéo qui a posé les questions...

  • Commentaire par nagari le 06.01.2010 à 13h14

    On entre dans une autre dimension là.. le monde de l'économie.
    Mais c'est très intéressant, et je suis content de voir que Square Enix compte toujours se développer en France ^^

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