Vous êtes ici : Accueil › Final Fantasy 11 › La République de Bastok - Chapitre 03

La mission que nous avons accomplie pour le président a dû vraiment impressionner les dirigeants de Bastok. Aujourd’hui, nous travaillons directement avec les Mousquetaires de Mithril. C’est la Galka Iron Eater qui nous reçoit. Déjà que les personnes appartenant à cette race sont imposantes, le mousquetaire l’est d’autant plus dans son armure bleu marine. Pendant que nous nous rendons dans la salle de réunion, une jeune fille passe en trombe devant nous. Nous avons à peine le temps de comprendre qu’elle se rend dans les mines qu’elle a déjà disparu ! Iron Eater ne peut s’empêcher de lâcher un soupir bruyant. Cette jeune femme n’est nulle autre que Corniela, la fille du président. Elle a tendance à n’en faire qu’à sa tête et les mousquetaires doivent régulièrement la retrouver. Dans la salle de briefing, toute l'élite des mousquetaires est présente, ainsi que quelques autres aventuriers. Une fois que tout le monde est fin prêt, Volker prend la parole. Il s’agit d’une opération conjointe entre les mousquetaires et les aventuriers contre les Quadavs. Ayame et Naji seront à la tête de l’opération et tous ensemble nous devrons nous rendre dans leur capitale Beadeaux pour affaiblir leurs troupes. L’ordre de mission reçu, nous nous préparons convenablement et nous nous rendons au lieu de rassemblement, juste devant leur place forte. Après un bref récapitulatif, nous commençons notre mission. Les Quadavs sont féroces, mais ce n’est rien à côté du dragon noir de la fois précédente.

Nous arrivons à notre but sans trop de mal, prouvant que nous nous sommes bien amélioré depuis le début de notre aventure. Direction notre point de rendez-vous afin d’entamer notre retraite. Naji ne peut s’empêcher de se faire remarquer une fois de plus, ce qui agace Ayame. Mais malgré tout, leur complicité saute aux yeux. Sur le chemin du retour, nous entamons la conversation avec les autres aventuriers qui ont participé à la mission. Les deux mousquetaires sont au centre de toutes les discussions. Il faut dire qu’il ont été très impressionnants sur le champ de bataille. Ce n’est pas pour rien si Ayame et Naji sont les deux plus jeunes recrues que les Mousquetaires de Mithril aient jamais connues. Un autre aventurier nous partage également sa réflexion : cette mission pourrait très bien n’être qu’un test permettant de déterminer quels aventuriers peuvent accomplir des tâches plus ardues encore. Qu’il en soit ainsi, nous comptons bien prouver notre valeur autant qu’il le faudra. Notre prochaine mission est un peu moins gratifiante, mais un aventurier ne doit pas se plaindre d’avoir du travail. D’après l’ordre de mission, nous devons rapporter un minerai rare des mines de Gusgen : du glocolite. Nous ne savons pas à quoi cela peut bien servir, mais nul doute que les artisans de Bastok en feront bon usage. Nous nous préparons au voyage, vainquons les quelques monstres sur notre chemin et trouvons le précieux sésame. A peine rapportons-nous le minerai en ville que Cid et Lucius nous tombent dessus. Comme quoi, notre intuition était bonne. Cid souhaite faire des expériences sur la pierre, et Lucius est persuadé qu’elle a des propriétés magiques. Le conseiller est gêné de la réclamer mais l’ingénieur la lui cède volontiers. Cid a très bien vu tous les efforts que fait le mage pour initier les habitants de Bastok à l’art de la magie. Grâce à la découverte de la Ligne Cristallin, Lucius a même réussi à faire venir des magiciens à Bastok et à développer de nouvelles formes de magies.

Notre colis remis, nous retournons nous reposer chez nous. Sur le chemin, nous croisons le capitaine Volker. Ce dernier est en train d’interroger un garde à propos de la situation des Galkas. Lorsqu’il nous aperçoit, le capitaine vient à notre rencontre. De récentes rumeurs disent que Zeid, le dernier membre des mousquetaires, était présent dans les mines de Gusgen. Malheureusement, nous ne l'avons pas croisé. Volker désespère de retrouver son ami. Zeid est le dernier Galka chevalier noir, un guerrier hors-norme et une figure respectée parmi les siens. Bien que ce dernier soit porté disparu depuis vingt ans, le capitaine est persuadé qu’il est encore vivant. Volker pense que son ami saurait comment apaiser les tensions entre les deux peuples de Bastok. Le capitaine nous remercie de notre aide et continue sa ronde. Un peu plus loin, c’est Iron Eater qui tente d'apaiser les tensions. Nul doute que les mousquetaires veulent la paix avant tout, mais cela ne semble pas une chose aisée. La situation est tendue entre les Galkas et les Humes. Et sans leader pour les Galkas, l’escalade de la violence peut rapidement dégénérer. Nous espérons malgré tout en notre for intérieur que cette situation se résoudra rapidement et sans encombre majeur.

Aujourd’hui nous sommes convoqué par le conseiller Lucius en personne. Bastok a besoin d’envoyer une personne de confiance à l’ambassade “bastokienne” de Jeuno et, après concertation entre le président Karst et le capitaine Volker, c’est notre nom qui est ressorti. Une nouvelle qui nous fait extrêmement plaisir. Notre travail a été reconnu par les personnes les plus importantes de la cité. Lucius nous remet une lettre d’introduction et nous nous mettons en route. Le Grand Duché de Jeuno se trouve au centre de Vana’diel, là où les continents de Quon et de Mindartia se rejoignent. On nous a raconté qu’il y a encore quelques décennies, il s’agissait d’un petit village de pêcheurs tout ce qu’il y avait de plus classique. Mais depuis la montée au pouvoir de l’archiduc Kam’Lanaut, la ville a considérablement évolué. Et effectivement, la cité est impressionnante, toute en verticalité. Entourée de nombreux ponts hors-norme, le duché est vraiment le carrefour commercial par excellence. Toutes les cultures et races se retrouvent ici dans cette zone neutre. Après une visite abrégée de la ville, nous nous rendons dans notre ambassade pour connaître les raisons de notre voyage. Malheureusement, l’ambassadeur n’est pas présent. D’après l’hôte d’accueil, il serait parti enquêter sur la Tour de Delkfutt et ne devrait pas tarder à revenir. L’hôte d’accueil nous conseille de nous rendre nous-même à la tour sur l’île de Qufim pour y retrouver l’ambassadeur. Il est donc temps pour nous de nous préparer à partir en mer.

On nous a prévenu de la présence des monstres redoutables qui habitent l’édifice, mais nous étions loin d’imaginer que cela aurait cette ampleur. La tour est immense et compte dix étages, tous abritant des monstres plus puissants les uns que les autres. Finalement, la tour est à l’image de l’île sur laquelle elle repose : dévastée et hostile. Par chance, nous avons rejoint un groupe d'aventuriers qui partaient en expédition dans la tour, rendant notre progression beaucoup plus simple. D’autant plus que cette tour ressemble à un immense labyrinthe. Nous gravissons chaque étage à la recherche de l’ambassadeur, mais arrivé au sommet, rien à part une clef. C’est à ce moment-là que nous nous souvenons d’un drôle de mécanisme au rez-de-chaussé. Redescendre après avoir eu autant de mal à monter est assez frustrant, mais il s’agit de la seule piste que nous ayons. Et notre intuition est la bonne ! La clef ouvre une immense porte, derrière laquelle se trouve l’homme politique évanoui au sol. Nous sécurisons la zone et tentons de le réveiller. Altair, c’est ainsi qu’il se prénomme, nous remercie alors. L’ambassadeur sentait quelque chose d’étrange dans la tour et était venu enquêter sur ce phénomène quand il a pris un coup par derrière. Sans notre intervention, Altana seule sait ce qu'il serait advenu de lui.

Nous nous dépêchons de quitter cet endroit lugubre et dangereux. Rien ne vaut le confort moderne de la ville et ce n’est pas l’ambassadeur qui nous contredira. Une fois dans l’ambassade, Altair ne peut s’empêcher de se confondre en excuses. Nous avons risqué notre vie pour lui après tout. L’homme politique prend finalement un air plus sérieux et nous annonce que nous avons été convoqué pour nous voir offrir le poste d’attaché à l’ambassade de Bastok à Jeuno. Il sera de notre devoir de consolider la relation entre les deux nations. Une tâche que nous sommes fier d’accepter. Altair nous confie qu’il a une mission bien particulière à nous confier, mais que pour l’instant nous ferions mieux d’aller nous reposer.