Vous êtes ici : AccueilFinal Fantasy 11La République de Bastok - Chapitre 06

La République de Bastok - Chapitre 06

La fête s’est terminée tard hier soir. Nous avons beaucoup bu, nous nous sommes beaucoup amusé, mais la vie continue. Il est temps pour nous d’accomplir notre prochaine tâche. Un des gardes nous indique qu’un Galka résidant dans les mines aurait besoin de notre aide. Nous nous y rendons donc, tout guilleret de la veille. Le Galka qui requiert notre présence nous explique donc ce qu’il se passe. Il semblerait qu’un nouveau Talekeeper soit apparu. Ce serait le jeune Povall qui serait désormais capable de se souvenir de la vie de ses anciens camarades. Gabbot l’aurait entendu dans le Tunnel Korroloka réciter les événements passés. Povall enchérit en racontant comment s’est déroulé son voyage de la renaissance. La majorité des Galkas sont dès lors convaincus que leur leader est de retour et que tout va dorénavant s’arranger pour eux. Mais notre commanditaire, lui, est beaucoup plus sceptique. C’est pourquoi il nous demande d’enquêter.

Avant de pouvoir commencer, Iron Eater nous interpelle. Cette histoire est de la plus haute importance, et les conséquences seraient catastrophiques si jamais un imposteur était reconnu comme le nouveau Talekeeper. D’après le mousquetaire, lors de sa précédente vie, Povall se serait rendu au Rocher de la Révélation où il aurait trouvé un Galet de Lune d’Altepa. C’est à ce moment-là qu’une voix provenant des cieux lui aurait octroyé la mémoire disparue des Galkas. Un enfant normal ne pourrait se rendre dans un endroit aussi dangereux de lui-même et son récit serait donc véritable. Iron Eater souhaite donc que nous allions sur place vérifier si un tel galet s’y trouve vraiment, et dans le cas contraire, en trouver un nous-même. Nous prenons donc pour la première fois le chemin vers la terre natale des Galkas : l’archipel qui constitue la région de Kuzotz. Et plus précisément sur la plus grande d’entre elles, l’île de Zepwell qui abrite en son sein le désert d’Altepa.

Que dire d’autre sinon que le désert d’Altepa porte bien son nom ? Il s’agit d’une immense étendue de sable où rien ne semble pouvoir survivre à part quelques palmiers et monstres. Et nous devons le traverser d’est en ouest pour trouver le Rocher de la Révélation. Bon. Quand il faut y aller, il faut y aller, comme on dit ! Cette chaleur étouffante ne nous aide vraiment pas. Là où dans les régions de Fauregandi et de Valdeaunia, le froid nous poussait à garder nos armures pour avoir un semblant de chaleur, ce désert nous inciterait plutôt à nous dévêtir. Mais ce ne serait pas une bonne idée avec les monstres qui rôdent. Nous avançons en profitant de chaque coin et recoin d’ombre, économisant notre eau au maximum. Nous finissons enfin par atteindre notre destination, mais la nuit est d’ores et déjà tombée. Nous installons donc notre campement et nous nous préparons pour une nuit aussi froide que la journée est chaude. Décidément, il est facile de comprendre comment les Galkas sont devenus des forces de la nature dans un endroit comme celui-là. Après une nuit compliquée, nous entamons notre recherche du fameux Galet de lune d’Altepa. C’est comme retrouver une aiguille dans une botte de foin, mais nous réussissons avec fierté à les localiser. Mais comme rien n’est jamais simple dans ce désert, le fameux galet est protégé par deux Sphinx d’Altepa. Ces monstres, bien que dangereux, ne valent pas grand chose à côté du Shadow Lord. Nous les éliminons sans trop de difficulté et récupérons notre galet. Il est plus que temps de rentrer chez nous et enfin quitter cette chaleur suffocante.

De retour à Bastok, nous confions notre galet à un soldat galka. Ce dernier demande alors à Pavoll et Gabbot de nous montrer le leur. Le visage du garde se décompose alors. Iron Eater se montre et annonce tout haut ce que tout le monde pensait tout bas. Pavoll n’est pas le vrai Talekeeper. Le Galet de Lune d’Altepa est une roche légendaire pour les Galkas et celle du soi-disant Talekeeper n’en est pas une. Bien évidemment, le ton monte. Gabbot insinue que c’est nous qui avons ramené une fausse pierre et que de toute manière, un Galka à la solde des Humes tel qu’Iron Eater ne saurait faire la différence entre les deux. C’est à ce moment-là que Gumbah, le jeune Galka qui vivait avec Werei, s’adresse à Pavoll. Ce dernier prend un air malicieux et lui avoue qu’il est admiratif de Pavoll. Après tout, les Talekeepers ne vivent que rarement très vieux. Le dernier en date, Raogrimm, est même mort dans la fleur de l’âge dans les montagnes du nord. Werei en parlait souvent à Gumbah, ne sachant si c’était à cause du poids des responsabilités ou du destin. Pavoll commence à s’inquiéter et demande alors à Gabbot si tout cela est bien vrai. Le jeune Galka n’a suivi les instructions de Gabbot que pour pouvoir manger du mouton grillé. Pris de panique, Pavoll part en courant, criant qu’il ne veut plus faire partie de cette magouille. D’un ton calme cachant maladroitement sa fureur, Iron Eater conseille à Gabbot de quitter la ville au plus vite, sans quoi il risque de lui arriver malheur assez rapidement. L’imposteur ne se fait pas prier et prend ses jambes à son cou. Iron Eater soupire fortement et reprend ses esprits. Il fait remarquer à Gumbah qu’il est rare de le voir énervé de la sorte. Ce dernier rétorque qu’il n’était pas énervé, mais qu’il ne pouvait pas laisser ces imposteurs stopper les recherches visant à retrouver Werei. La foule se disperse alors, nous laissant seul avec nos réflexions. L’avenir des Galkas semble bien compliqué, et nous comprenons un peu mieux pourquoi Iron Eater semble si soucieux.

Quelques jours passent et une nouvelle mission se présente à nous. Cette fois nous devons nous rendre dans la ville portuaire de Norg, repaire des bandits en tout genre du Tenshodo sur l’île d’Elshimo. Le garde nous renvoie donc vers Naji pour en connaître les détails. Pourquoi Naji ? Ne nous avait-on pas dit que c’était Ayame qui avait fait son entraînement de samouraï là-bas ? Et en effet, le garde s’était bien trompée. Ayame nous rejoint, reprenant la mission en main. Après une petite raillerie de la jeune femme envers son camarade, nous en venons au fait. Ayame souhaite que nous allions à Norg en tant qu'émissaire de Bastok. En effet, la république et la ville portuaire d’Elshimo ont toujours eu d’étroites relations, malgré la présence du Tenshodo. Norg est une ville par laquelle transite tout un tas de marchandises et qui commerce beaucoup avec Bastok. En échange, la république y envoie ses aventuriers quand Norg a besoin de ceux-ci. Ayame nous demande donc de nous y rendre et de rencontrer un certain Gilgamesh. Elle nous y rejoindra un peu plus tard.

Nous devons donc prendre un navire pour nous rendre à Elshimo. Mais avant d’avoir eu le temps ne serait-ce que de tourner les talons, Naji nous prend à part. C’est bel et bien lui qui avait demandé à ce qu’on le rencontre. Ce dernier s’inquiète beaucoup pour Ayame qu’il trouve… différente ces derniers temps. La jeune femme semble s’être refermée depuis qu’un monstre banal a réussi à la mettre à mal. Il est vrai que les Mousquetaires de Mithril ne sont que très rarement sur le terrain et que conserver ses capacités au combat est compliqué dans ces conditions. Naji pense que si Ayame veut rentrer à Norg, c’est pour parfaire son entraînement de samouraï et qu’elle risque de ne plus rentrer à Bastok suite à cela. Il souhaite donc que nous accomplissions notre tâche au plus vite afin que sa camarade rentre rapidement.

Cette fois-ci nous prenons la mer, avec un double objectif en tête : satisfaire Norg et veiller sur Ayame. Nous ne pensions pas devoir materner un membre des mousquetaires lorsque nous sommes devenu aventurier, mais après tout, cela ne nous dérange pas. La traversée en mer est calme et nous voyons enfin Norg. Il s’agit plus d’une gigantesque caverne aménagée en entrepôt que d’une véritable ville. Pour autant, de nombreuses personnes sont présentes, toutes occupées à tenir un petit commerce, à préparer les navires ou bien les décharger. Nous nous mettons à la recherche de Gilgamesh, dont on nous indique qu’il est ni plus ni moins que le dirigeant de Norg. Cet homme dégage une droiture et une aura intimidantes. Sa tenue ne laisse place qu’aux doutes quant au fait qu’il soit un samouraï lui aussi, et son bandeau sur l'œil témoigne de son expérience des batailles. Sa façon de s’exprimer est également à l’image du personnage : directe et franche.

Sans tourner autour du pot, Gilgamesh nous donne notre mission. Les aventuriers sont devenus une concurrence plutôt rude pour les marchands de Norg. A force de récolter des matériaux, de faire tourner les commerces locaux, Norg commence à tourner au ralenti. Mais plutôt que de se mettre en compétition, Gilgamesh souhaite que nous nous entraidions. Il nous envoie donc chercher quelques matériaux que les habitants de Norg n’ont pu récupérer. Il en profitera pour nous observer et ainsi déterminer les besoins des aventuriers. D’une pierre deux coups. Ce que recherche Gilgamesh se trouve dans le Chaudron d’Ifrit, une zone volcanique.

Et dire que nous nous plaignions du désert d’Altepa la dernière fois… Quelle chaleur épouvantable au cœur d’un volcan en activité ! Sans compter que pour en arriver là, nous avons dû traverser la jungle de Yhoator et escalader le mont Yuhtunga. Si les habitants de Norg traversent régulièrement ce genre de périples pour faire tourner leurs commerces, ils méritent le respect de chaque personne de Vana’diel ! Au détour de quelques monstres enflammés et mares de lave, nous trouvons ce que cherche Gilgamesh. Il est temps de rebrousser chemin et surtout, surtout, prendre le temps de bien s’hydrater avant de faire notre rapport. Nous avons aperçu une taverne dans la ville en arrivant, c’est l’occasion idéale de s’y arrêter.

Maintenant revigoré, nous retournons voir Gilgamesh pour lui remettre l’objet de sa requête. Ce dernier l’accepte et s’apprête à nous écrire une lettre à remettre au président, quand Ayame entre dans la pièce. L’expression du dirigeant change du tout au tout en voyant la jeune femme. Comme lorsqu’un papa gâteau retrouve sa petite fille après un certain temps. Il se permet même de l’appeler “petite Ayaya” comme il le faisait dans le temps. Nous ne pouvons nous empêcher de pouffer, ce qui embarrasse Ayame. Cette dernière se met à rougir et répond qu’elle n’est désormais plus une enfant. Reprenant son sérieux, Gilgamesh lui demande la raison de sa venue. S’il s’agissait seulement de nous chaperonner, ce n’était pas la peine. Il lui propose même de rejoindre les rangs de Norg, comme le craignait Naji. Après tout, elle pourra s’entraîner et pratiquer autant qu’elle le voudra ici. Mais Ayame refuse. Elle est satisfaite du travail qu’elle accomplit à Bastok. Et plus que tout, elle veut perpétuer ce que ses parents lui ont appris : les armes ne sont pas faites pour être dégainées. Mais si la mousquetaire est venue en personne, c’est pour délivrer à Gilgamesh un document écrit par le président lui-même. Il s’agit d’un écrit qui couvre le traitement des aventuriers de Bastok ainsi que des directives commerciales à l’étranger. Connaissant bien Gilgamesh, elle sait comment le convaincre de les signer. Chose qu’il accepte en feignant de geindre. Une relation solide lie ces deux-là, cela se remarque au premier coup d'œil.

Nous rentrons donc à Bastok avec Ayame. Cette dernière profite du trajet pour nous raconter des anecdotes qu’elle a vécues durant son entraînement à Norg. C’est sous un tout nouveau jour que nous la découvrons. Une fois de retour dans les forges, Naji vient à notre rencontre. Nous lui racontons ce qui s’est déroulé entre sa camarade et Gilgamesh. Naji est rassuré, mais ne peut s’empêcher de geindre qu’il aurait bien aimé se rendre à Norg au lieu de rester ici. Ce à quoi Ayame répond qu’ils n’ont pas besoin de portier. Et les voilà qui recommencent ! Ces deux-là ne manquent pas une occasion de se chamailler.

Écrire un commentaire

Vous devez être inscrit(e) et connecté(e) pour pouvoir poster un commentaire.
Inscrivez-vous dès maintenant !