Vous êtes ici : AccueilFinal Fantasy 11Scénario détailléRise of the Zilart : Chapitre 06

Rise of the Zilart : Chapitre 06

L’île se présente sous la forme d’un cercle. Au centre se trouve l’édifice le plus impressionnant. Le mécanisme pour ouvrir la Porte des Dieux, ainsi que Eald’narche, doivent s’y trouver. Malgré la végétation omniprésente, Tu’Lia est encore parfaitement fonctionnelle. Voilà une chose dont rêvent tous les savants de Windurst : étudier la technologie zilart encore en état de marche. Nous mesurons notre chance et gravons chaque instant dans notre mémoire. Mais connaissant l’importance de Tu’Lia pour les Zilarts, il doit forcément y avoir des systèmes de défense. Et en effet, cachés dans des niches à l’intérieur des murs, se trouvent une multitude de golems de pierre. Ils semblent en veille mais si jamais ils se réveillent tous, nous aurions bien du mal à les vaincre. Nous remarquons des veines tracées dans le sol, formant une sorte de chemin. Nous faisons en sorte de ne pas en sortir, espérant que cela suffira pour ne pas déclencher de combats inutiles. Il serait bête de se blesser maintenant. Le tracé nous guide jusqu’au bâtiment central. Ce que nous n’avions pas prévu, c’est qu’il soit si grand ! Dès la première salle, nous pouvons observer de gigantesques stèles. Grandes de plusieurs mètres. Nous n’arrivons pas à les lire, mais nous sommes incapable de détourner le regard. C’est à ce moment-là qu'une voix se fait entendre.

Elle nous apprend que ce lieu se nomme le tombeau de Ru’Avitau. Nous nous retournons et constatons qu’il s’agit d’Yve’noile. Elle est venue nous mettre en garde. Au centre du tombeau se trouve le Noeud Céleste. La clef pour ouvrir la Porte des Dieux. Mais il est protégé par cinq êtres nés du cristal, possédant une force comparable à celle de dieux. Les Guerriers du Cristal. Aussi appelés les Archanges, ils sont nés pour protéger les Cristaux-mère. Mais nous ne devons pas nous inquiéter. Pendant les dix mille années où les enfants d’Altana ont grandi, leur potentiel s’est développé sans limite. Nous avons en nous la force de les vaincre. Le véritable danger est Eald’narche, l'aîné des princes zilarts. Son pouvoir dépasse de loin celui des Guerriers du Cristal. Afin de nous aider dans notre lutte, Yve’noile souhaite nous prêter son pouvoir. Malheureusement, pour cela il nous faut rassembler cinq éclats des mains des Guerriers du Cristal. Chaque Guerrier du Cristal se trouve à l'extérieur du tombeau, dans les Jardins de Ru’Aaun. Il y a autour de Tu’lia cinq îles nettement plus petites. Chacune d’entre elles est l’endroit où reposent les Guerriers du Cristal quand ils ne sont pas invoqués. Nous devons les vaincre tous les cinq afin de pouvoir atteindre le Noeud Céleste. En y repensant, nous pourrions presque nous considérer comme nos ancêtres. Nous avons été façonné à leur image, par la même énergie dégagée par les Cristaux-mère. Mais contrairement à nous, ils n’ont pas de volonté propre et sont les pantins d’un mégalomane prêt à détruire le monde pour atteindre le paradis. Nous devons empêcher cela. Chaque petite île n’est accessible que par un système de portail de téléportation. Cela nous rappelle le château de Zvahl. Là aussi nous avons passé de nombreux téléporteurs pour atteindre le Shadow Lord. A croire que cela est une norme pour les menaces planétaires. Notre réflexion nous amuse. Bien que notre rire résonne dans le vide des ruines, nous nous sentons soulagé. Cela fait trop longtemps que nous n’avons pas pris le temps de nous détendre. Le temps peut sembler mal choisi, mais c’est pour le moment idéal. Il faut savoir se détendre avant les batailles importantes, afin de ne pas avoir l’esprit parasité par de mauvaises pensées. 

Notre esprit maintenant éclairci, nous avançons le menton haut. Nous commençons par l’édifice où se trouve le Guerrier à l’apparence de Tarutaru. Contrairement aux habitants de Windurst, ce dernier manie une faux. Ce qui est plutôt l’apanage des chevaliers noirs, une classe qui demande une force certaine. Pour compenser son manque de puissance physique, l’Archange utilise de la magie pour déployer sa faux. Il peut ainsi porter des coups plus puissants et précis que ceux du plus robuste des Galkas. Le Guerrier du Cristal se met alors à parler pour la première fois. “Vous serez consumé par la lâcheté qui vous retient”. Une voix venue d’outre tombe, sans une once de chaleur. Sans prévenir, il se rue sur nous et nous donne un coup de faux. Nous reculons pour l’éviter mais grâce à la magie il peut la manipuler à distance et réussit à nous asséner un coup. Nous sommes abasourdi par sa force et sa rapidité d’action. Comment allons-nous pouvoir le vaincre ? Et il en reste encore quatre ensuite ! Jamais nous n’y arriverons ! Nous controns les coups les uns après les autres, avec autant de mal qu’un apprenti face à un maître d’armes. Nous devons fuir. Revenir avec des alliés. Soudain, les mots de l’Archange résonnent en nous. “Vous serez consumé par la lâcheté qui vous retient”. L’évidence nous frappe. Nous ne devons pas nous enfuir la queue entre les jambes. Nous devons faire face. Il en va de même pour ce duel. La faux possède une forte allonge, mais si nous arrivons à passer son périmètre d’action, nous pourrons lui porter le coup fatal. Enfin… C’est plus facile à dire qu’à faire. Le Guerrier du Cristal ne faiblit pas, contrairement à nous. Il faut vite trouver une solution. Que faire ? La ruse et le dialogue ne fonctionneront pas sur un être sans émotion comme lui. Nous avons beau réfléchir, aucune solution ne nous vient. Tant pis, nous ne serons pas lâche. Nous continuerons le combat jusqu’au bout. Voyant à notre regard que notre volonté ne faillira pas, l’Archange s’agace. Nous n’aurions jamais pu croire qu’il développerait une émotion par lui-même. Mais c’est l’occasion de frapper vite et fort. L'énervement est source d’erreur. Ses attaques perdent en précision, deviennent prévisibles. Un, deux, trois coups. C’est le moment d’avancer sans reculer et de porter l’attaque fatale. Le silence s'abat en un seul instant. Le Guerrier se fige et sa faux tombe lourdement sur le sol. Le corps du guerrier se cristallise et explose devant nous. Nous ramassons l’éclat qui formait son cœur et partons à la rencontre du prochain Archange.

Cette fois-ci, c’est la Guerrière du Cristal à l’apparence de Mithra qui nous attend. Comme pour son compagnon maintenant détruit, l’Archange possède des caractéristiques aux antipodes des vraies Mithras. Normalement, les Mithras sont connues pour leur vitesse, leur agilité et leur dextérité sans pareille. Cependant, elle tient à la main une hache de combat. Une arme lourde qui requiert plus de force que de finesse. Et comme si ce n’était pas suffisant, un monstre est présent à ses côtés. Il s’agit d’un tigre mais ayant une apparence similaire à la sienne. Lorsque nous nous approchons, la guerrière prend la parole. “Vous serez perverti par l’envie qui vous guide”. Nous y revoilà. Pour le Tarutaru, il s’agissait de la lâcheté. Et faire preuve de courage et de détermination est ce qui nous a mené à la victoire. Nous devrons combattre l’envie cette fois-ci. Mais à peine le temps de réfléchir que le tigre se jette sur nous ! Aucun doute, il est plus puissant que tous ceux que nous avons croisés en liberté. Mais ce n’est rien par rapport à la puissance d'adversaires comme le Shadow Lord, Kam’lanaut ou bien les Guerriers du Cristal. Il est évident que le tigre n’est là que pour laisser une ouverture à sa maîtresse. Les coups de hache sont lents mais dévastateurs. Chaque coup porté laisse une crevasse au sol. Occupons-nous d’abord du monstre. Nous reculons afin de mieux lui faire face. Le félin se jette sur nous, gueule ouverte et griffes en avant. Nous parons et exécutons une roulade pour passer derrière. De là, l’Archange brandit sa hache. Nous avons à peine le temps d’esquiver le coup que nous sommes soufflé par l’impact. Nous remarquons que le tigre aussi a évité l’impact. Voilà la solution ! Nous devons forcer la guerrière à frapper sa bête. Nous nous laissons attraper par le tigre et attendons que l’Archange brandisse sa hache. Nous saisissons le tigre et le poussons sous le coup de l’arme, qui le coupe net en deux. L’imitation de Mithra s'énerve alors devant son geste. Si elle est sujette à l’envie, perdre un bien doit lui être contre nature. Mais ce que nous n’avions pas prévu, c’est qu’elle invoque une autre créature. Une mandragore capable de lancer de puissants sorts. Bien plus que ceux que nous avons pu voir lors de notre aventure avec Ajido-Marujido. Le docteur Shantotto nous en avait parlé une fois. Il s’agit de magies antiques, les versions ultimes des magies élémentaires. Si puissantes que peu de personnes peuvent s’en servir. Nous qui trouvions le tigre dangereux, c’est encore pire avec cette mandragore ! Heureusement pour nous, toutes les mandragores ont une faible constitution. Elle peut peut-être lancer des sorts dévastateurs mais son corps est toujours aussi frêle. Rapidement, nous mettons au point notre stratégie. Nous faisons en sorte que la mandragore se trouve toujours entre nous et la guerrière. Cette dernière, incapable de nous attaquer, finit par lancer sa hache. Le pauvre monstre n’y survit pas et l’arme finit sa course dans le mur. Maintenant qu’elle est désarmée, nous en profitons pour asséner le coup de grâce. Comme pour le précédent combat, l’Archange se cristallise et éclate. Une menace en moins et un éclat en plus !

La troisième île périphérique renferme l’Archange à l’apparence d’un Hume. Nous ne sommes même pas déjà entré que nous entendons déjà un combat faire rage. Il s’agit d’Aldo, apparemment en difficulté. Le Guerrier du Cristal porte deux épées à une main et se tient immobile. “Vous serez vaincu par l’indifférence qui vous ronge”.  Encore cette même rengaine. Aldo repart à l’assaut avant de se faire repousser par une passe d’arme si rapide que nous n’arrivons pas à la voir. Aldo, qui se bat à l’aide d’une dague, se retrouve désavantagé face aux deux épées du Guerrier du Cristal. Nous décidons d’intervenir. Le jeune homme fait mine de ne pas nous voir et retourne au front immédiatement. Nous essayons de nous synchroniser sur ses attaques, mais il est difficile de trouver le timing adéquat. Aldo est de nouveau mis à mal. Puis c’est à notre tour d’être éjecté “Vous serez vaincu par l’indifférence qui vous ronge”. Encore cette phrase. Aldo semble ne plus pouvoir l’entendre. C’est pour Verena qu’il est ici, et personne d’autre. S’il était réellement indifférent, il ne se soucierait pas de sa sœur. Mais l’Archange lui répond encore et toujours la même chose. Plus nous observons la scène, plus nous comprenons que c’est à Aldo de mener ce combat. Nous décidons de poser les armes et de simplement observer ce qui va suivre. Aldo esquisse un sourire et brandit sa dague de plus belle. Les attaques du chef du Tenshodo restent toujours aussi futiles, mais l’assaut ne faiblit pas. Les coupures s’accumulent sur tout le corps du jeune homme. Au point même que nous commençons à nous inquiéter. Mais Aldo nous fait signe de ne pas bouger. Nous respectons sa décision, mais décidons tout de même de l’aider. Nous lui demandons pourquoi il se bat. Comme si notre question était d’une idiotie sans nom, il nous répond que c’est évidemment pour le bonheur de Verena. Mais nous contestons ce point. De notre point de vue, Aldo mène une bataille égoïste. Il ne souhaite que garder sa sœur auprès de lui dans une prison dorée. Evidemment, le jeune homme réfute avec agacement. Dans l’énervement, il ne peut éviter un coup d’épée en direction de son bras gauche. Il s’agace. Il n’emprisonne pas sa propre sœur ! Tout ce qu’il fait, il le fait pour elle. Nous lui demandons donc, si c’est vraiment le cas, ce que souhaite réellement Verena. Après un court silence, Aldo trouve la réponse. Ce qu’elle souhaite, c’est établir la paix avec les Hommes-bêtes. Verena est l’incarnation même de l’empathie envers ces peuples méprisés et rejetés. Pour rendre sa sœur heureuse, il doit aider les Hommes-bêtes… Pour conserver le sourire de Verena, il doit les protéger. Il doit vaincre cet Archange ! Fier d’une détermination nouvelle, la vitesse d’action d’Aldo se voit décuplée. Il sait ce qu’il doit faire et comment le faire. Il ne reculera devant rien. Peu importe ce que les Hommes-bêtes ont commis, les enfants d’Altana en ont fait de même. Le sang appelle le sang. Ce n'est que par la compréhension mutuelle que tout s’arrangera. La passe d’arme, après avoir atteint une vitesse prodigieuse, se termine sur l’immobilisation des deux opposants. Aldo s’écroule le premier d’épuisement. L’Archange, lui, se brise en mille morceaux. Nous récupérons l’éclat et allons vérifier l’état du jeune homme. Il est recouvert d’entailles mais va bien. Nous nous excusons pour ce que nous avons dit. Mais il nous assure que ce n’est pas la peine. Il avait besoin que quelqu’un lui ouvre les yeux. Il nous demande de partir devant, le temps qu’il puisse récupérer. Après lui avoir laissé quelques potions et remèdes, nous nous mettons en route.

Trois de vaincus, plus que deux ! En toute logique, il nous reste les Guerriers du Cristal avec l’apparence d’Elvaan et de Galka. Le premier "souffre" de l’arrogance tandis qu’il s’agit de la rage pour le second. Nous commençons déjà à réfléchir à une manière d’agir sur la route. Face à de tels adversaires, nous ne devons rien laisser au hasard. Notre prochain adversaire est donc l’Archange elvaan. Il porte sur lui une épée et un bouclier presque aussi grand que lui. Il semble être un paladin, une classe que les Elvaans utilisent au sein de leurs castes. Enfin un Guerrier du Cristal qui n’est pas une représentation tordue de nos races. “L’arrogance qui vous défigure vous étouffera”. Le voilà, le fameux avertissement des Archanges. L’arrogance. Nous nous doutions qu’il s’agissait de cela. Étrangement, il ne nous attaque pas et se contente de nous fixer derrière son bouclier. Nous n’avons pas de temps à perdre et lançons l’assaut ! Notre adversaire ne bouge pas d’un pouce. Au contraire, il prend ses appuis dans le sol. Lors de l’impact, notre corps entier se met à vibrer. Non seulement le guerrier n’a pas la moindre égratignure mais en plus nous avons eu la sensation de frapper un rocher. Une telle défense est inimaginable ! Mais nous devons pourtant bien la forcer. Nous recommençons, encore et encore. Toujours la même sensation de nous battre contre un mur de métal en fer forgé. Et notre adversaire n’est pas dupe. Il profite du très court moment où nous sommes sonné pour contre-attaquer. Chaque attaque se fait donc de plus en plus difficile. Cette barrière infranchissable nous agace de plus en plus. La fatigue cumulée à notre impuissance nous pousse à faire de nombreuses erreurs. Pourquoi nous n’y arrivons pas ? Nous qui avons vaincu le Shadow Lord, Kam’lanaut, trois Archanges... Cela n’a pas de sens. Si nous avons pu les vaincre, nous pouvons vaincre son bouclier. Nous sommes assez fort pour protéger Vana’diel. C’est à ce moment que le Guerrier du Cristal se met à répéter son sermon. “L’arrogance qui vous défigure vous étouffera”. La vérité nous éclaire alors. Il a raison. C’est l’arrogance qui nous guide depuis un certain temps. L’audace de croire que nous pouvons vaincre n’importe qui. Pourtant, nous avons déjà connu la défaite. Plusieurs fois. Flickblix, Raogrimm, Ajido-Marujido, Verena… Plusieurs fois, nos compagnons ont mis leur vie en jeu sans que nous ayons pu garantir leur sécurité. Il est temps de redescendre sur terre et de voir la vérité en face. Nous ne sommes qu’une simple vie sur Vana’diel parmi tant d’autres. Chaque vie est unique. Et c’est pour cela que nous devons les conserver, même au prix de la nôtre. Et c’est bien ce que nous comptons faire ! Le Guerrier du Cristal continue à se cacher derrière son bouclier, nous fixant de son regard vide. Nous savons qu’une attaque frontale n’est pas la solution. Mais les attaques sournoises ne fonctionnent pas non plus. Il est assez rapide pour déplacer sa garde en fonction de n’importe quelle attaque. Il ne nous reste qu’une seule solution… Nous nous lançons sur lui, encore une fois. Nous préparons notre attaque. L’Archange ne bronche pas. Comme toutes les fois précédentes, l’impact est tel que nous sommes sans défense pendant quelques secondes. Mais c'est ce que nous cherchions à faire. La seule ouverture dans sa garde parfaite réside dans sa contre-attaque. Au moment où il brandit son épée, nous pouvons attaquer. Mais cela nécessite de se faire mettre à mal volontairement, ce que l’arrogance nous interdit de faire. Son épée nous tranche le flanc. La douleur est atroce. Mais nous serrons les dents et frappons de toutes nos forces. Le bras du Guerrier du Cristal qui tenait le bouclier tombe lourdement au sol. Complètement démuni, il tente une attaque désespérée. Mais nous n’avons pas de mal à l’éviter et l’achevons.

Nous prenons le temps de nous soigner et de nous reposer avant d’aller voir le dernier Guerrier du Cristal. Il ne reste que le Guerrier du Cristal avec l’apparence d’un Galka. Plus nous nous approchons de son antre, plus nous avons la chair de poule. C’est inexplicable. C’est comme si notre instinct nous prévenait d’un danger imminent. Pourtant, nous ne voyons ni n'entendons le moindre danger. Pas le moindre son d’impact, pas la moindre gerbe de lumière. Tout devient clair lorsque nous voyons l’Archange. Il se tient là, immobile. Il porte un sabre massif et une wyvern vole autour de lui. Une bien étrange combinaison pour un Galka. Le maniement des sabres demande du contrôle et de la précision, et seuls les dragonniers de San d’Oria, à l’époque où ils existaient encore, savaient dresser les wyverns. Zeid lui fait face. Il n’est ni impressionné, ni trop confiant. Il se contente d’observer calmement son adversaire. “Vous serez consumé par la rage qui brûle en vous”. Zeid se met alors en garde. Il lui répond qu’il a déjà expérimenté la “rage des Galkas”. Est-ce qu’il parle de Raogrimm ou bien… Il continue. Il est conscient plus que quiconque des conséquences d’une rage incontrôlée. La destruction, la solitude, la mort. Mais les Galkas ont depuis longtemps appris à maîtriser et utiliser leur rage. C’est ça, être un Chevalier Noir. Le Galka a passé bien des années à souffrir, à succomber à sa rage. Mais il fut un jour sauvé par une Hume. Et depuis, il emploie sa rancoeur pour le bien commun. Serrant sa prise sur la longue lame noire de jais, il se met à courir vers son adversaire. Son aura ne cesse d’augmenter et pourtant, son visage reste impassible. Le Guerrier du Cristal reste immobile. Juste avant que l’épée de Zeid ne le touche, il dégaine alors son sabre et contre l’assaut. L’impact entre les deux armes blanches provoque une onde de choc qui nous fait reculer de quelques pas. Aucun des deux ne cède. La wyvern se met à souffler un jet de flammes pour aider son maître. Mais Zeid ne bouge pas. Le souffle de feu devient un souffle de glace. Puis de foudre, d’eau, de vent… Zeid ne bronche pas. Au contraire, cela l’agace même. Il baisse intentionnellement son arme et repart en arrière en marchant. L’Archange ne bouge toujours pas. Il se remet en position. Mais avant de lancer un nouvel assaut, il utilise une technique propre aux chevaliers noirs. De nombreuses lames recourbées jaillissent du sol en direction de la wyvern. Bien qu’il s’agisse d’un monstre volant, la rapidité de l’attaque et la taille grandissante des lames l’empêche de les esquiver. La wyvern est éliminée en un coup ! Le Guerrier de Cristal n’y fait même pas attention. Zeid reprend alors son souffle. Et la seconde d’après, il se jette à nouveau sur son opposant. Comme la première fois, l’épée de Zeid croise le fer avec le sabre de l’Archange. Des gerbes d’étincelles jaillissent. Mais Zeid commence alors à relâcher sa puissance. Des fissures commencent à apparaître sur le sabre, ne laissant aucun doute quant à l’issue du duel. Le sabre se brise et Zeid tranche le Guerrier du Cristal en deux. Nous sommes sans voix. C’est donc ça la véritable puissance de Zeid ? Le Galka nous aperçoit et comprend à notre expression ce que nous avons en tête. Il nous met alors en garde : si ce que nous avons vu peut paraître impressionnant, il n’en est rien. Ne pas avoir peur de mourir et utiliser sa rage pour combattre est tout sauf un signe d’honneur et de force. C’est notre envie de vivre et notre sens de la justice qui nous pousse à devenir plus fort. Pas l’opposé. Et sans dire un mot, il repart explorer Tu’Lia. Nous prenons avec nous le dernier éclat. 

Nous retournons voir Yve’Noile dans le tombeau de Ru’Avitau. Elle nous explique que malheureusement, l’accès au Noeud Céleste est scellé par un pouvoir inconnu. Un pouvoir contre nature. Cependant, si la prêtresse n’est pas capable d’ouvrir la voie, elle remarque que nous avons rassemblé les cinq éclats. Grâce à cela, elle est capable de nous transférer ses pouvoirs. Les cinq éclats se mettent à léviter et ne font plus qu’un. Elle nous met en garde cependant, cela ne fonctionnera qu’une seule fois. Il dépendra de nous de l’utiliser au bon moment. Suite à quoi elle disparaît. Nous voilà bien avancé ! Ce pouvoir sera sûrement notre atout phare contre Eald’narche, mais comment allons-nous l’atteindre si les portes restent closes ? A court de solution, nous décidons de rentrer à Norg. Nous cherchons Aldo et Zeid pour leur faire part des événements récents. Aldo décide de rentrer avec nous. Il s’inquiète pour Verena. Zeid quant à lui préfère rester au cas où quelque chose se passerait.

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