Vous êtes ici : Accueil › Final Fantasy 11 › Le Royaume de San d’Oria - Chapitre 07

Depuis que la tombe du roi Ranperre a été retrouvée, l’ambiance au château d’Oraguille s’est considérablement détendue. Bien évidemment, des tensions existent encore entre l’Eglise et la famille royale, mais San d’Oria n’est plus dans l’urgence. Une nouvelle ère approche et cela se ressent. Il est facile de constater une lueur d’espoir dans les yeux des chevaliers. Même lorsque nous demandons au garde s’il a une mission à nous confier, nous remarquons un visage serein. Il semblerait que le papsque Shamonde en personne souhaite nous voir afin de nous confier une mission toute particulière. Nous nous rendons donc à la cathédrale pour savoir de quoi il retourne. Le papsque se trouve en compagnie du prince Pieuje. Ils souhaitent que nous retrouvions l’épée sacrée Lightbringer au plus vite. Rien qu’à l’idée de penser que les Orcs puissent mettre la main dessus rend l’homme d’église malade. Les savants de l'Église étudient le livre que nous avons trouvé à la recherche du moins indice, mais en vain. Le prince Pieuje reste cependant optimiste. Pendant que nous discutons des différentes possibilités quant à son emplacement, un messager frappe à la porte. En faisant des recherches dans les ouvrages anciens de la librairie, un parchemin a été découvert dans un ouvrage. Si de prime abord il semble n’être qu’un banal poème, il semblerait qu’en réalité, il s’agisse d’un message codé. Ce dernier indique que quelque chose à été caché au plus profond des oubliettes de Bostanieux. Shamonde est persuadé qu’il s’agit de l’épée du Roi Dragon. Après avoir congédié le messager, le prince Pieuje souhaite avertir immédiatement le roi de cette découverte. Mais le papsque freine immédiatement le prince cadet. Il préfère nous envoyer d’abord en mission de reconnaissance, afin de ne pas déranger le roi pour rien si cet indice se révèle être une fausse piste. En réalité, Shamonde a une tout autre idée en tête. Il souhaite que la découverte de l’épée sacrée soit attribuée à l’Eglise afin de renforcer son pouvoir politique. Mais le prince Pieuje a la tête sur les épaules et part tout de même prévenir son père. Le papsque nous envoie quand même enquêter dans les oubliettes. Bien que nous ne soyons pas forcément d’accord avec les agissements de l’homme d'église, nous ne nous voyons pas remettre son autorité en question.

Les oubliettes de Bostaunieux se trouvent en dessous du château d’Oraguille. Il s'agit d’anciennes prisons dont plus personne ne se sert. Quelques gardes parcourent encore les allées principales pour éviter la présence de monstres, mais rien de plus. Autrement dit, il s’agit d’un enchevêtrement de couloirs sombres, humides et putrides où le danger rôde à chaque recoin. Rassurant. Nous explorons donc ces anciennes geôles, sans découvrir le moindre indice. Tout ce que nous trouvons, c’est un tunnel menant droit à l’extérieur dans la partie ouest de Ronfaure où nous attend un Orc. Ce dernier a sur lui une tablette de pierre où un texte en ancien san d’orien est écrit. Sans doute l’a-t-il découvert dans la prison. Nous rentrons au royaume et faisons part de notre expédition au papsque. Bien évidemment, ce dernier est déçu que nous n’ayons pas trouvé la Lightbringer, mais cette tablette pourrait bien être une nouvelle piste à suivre. C’est à ce moment précis que le prince Pieuje revient du château. Il nous annonce que les Chevaliers Royaux n’ont rien trouvé dans les oubliettes. Mais Shamonde n’en a que faire puisque nous lui avons ramené le seul indice qui était présent sur place. On raconte que lorsque le roi Ranperre a apporté la paix dans le royaume, ses avertissements furent gravés dans la roche. Shamonde en est certain, il s’agit de la tablette que nous avons trouvée. Le prince rétorque que nous ne pouvons en être certains. Le papsque approuve et c’est pour cela qu’il souhaite ne pas prévenir les Chevalier Royaux tant que cette information ne sera pas confirmée. En attendant, il va faire étudier la tablette par les érudits de l'Église. Il promet au prince d’informer personnellement sa majesté si cette tablette est bien celle qu'il pense. Shamonde nous quitte ensuite, sans oublier de préciser qu’il aura sûrement une nouvelle mission à nous confier lorsque le déchiffrage sera terminé.

Nous en profitons donc pour rentrer chez nous. Mais nous sommes interrompu par un garde. La princesse Claidie souhaite nous voir dans le jardin où sont plantées les Roserêves que nous sommes allé chercher dans le désert d’Altepa. Après les oubliettes, un peu de douceur ne nous fera pas de mal. Au moment où nous arrivons, nous voyons une jeune Elvaan partir en riant. Chalvatot nous explique qu’il s’agit d’une orpheline qu’il a pris sous son aile. Elle qui s’était totalement coupée du monde extérieur a réussi à retrouver le sourire grâce au jardinage. La princesse nous explique qu’elle nous a fait convoquer dans le simple but de nous remercier pour tous nos efforts. Nous sommes toujours présent pour répondre aux demandes de la famille royale, alors qu’elle-même n’est pas capable d’aller chercher quelques fleurs. Le jardinier s’offusque alors. La princesse de San d’Oria ne peut se permettre de quitter le royaume. Ce serait bien trop dangereux. Mais Claidie n’est pas de cet avis. Elle ne veut pas rester une simple princesse sans défense. Elle n’a de cesse de penser à ce qui est arrivé au marquisat de Tavnazia. Cette contrée a été rasée par les Hommes-bêtes pendant la Guerre du Cristal. Aujourd’hui il n’en reste qu’un archipel totalement désolé. La princesse craint qu’un événement similaire n’arrive à son pays. Et pire que tout, qu’elle soit totalement inutile dans pareille situation. Cachant son chagrin, la princesse fait mine de devoir retourner à ses occupations, mais nous ne sommes pas dupe. Quel dommage qu’une personne aussi douce et altruiste ne puisse pas être heureuse… C’est le cœur attristé par cette conversation que nous rentrons chez nous.

Le lendemain, on nous informe qu’un escadron des Chevaliers Royaux a été envoyé à l’avant-poste de Ghelsba. D’étranges agissements des Orcs auraient été repérés dans la grotte de Yughott. Malheureusement, les chevaliers tardent à revenir de leur mission et nous devons aller les aider. Nous partons donc jusqu’à l'extrême nord-ouest de la région de Ronfaure, là où se trouve l’avant-poste. A notre arrivée, nous pouvons constater qu’une lutte sans merci a eu lieu ici. Heureusement pour nous, tous les corps recouvrant la pelouse sont ceux d’Orcs. Nous avançons jusqu’aux tunnels qui constituent la grotte de Yughott et là, la situation n’est pas la même. Des morceaux d’armures, du sang, des armes brisées, mais toujours pas de chevalier. Nous commençons à nous inquiéter et avançons plus prudemment que jamais. En nous enfonçant dans les tunnels, nous retrouvons les chevaliers. Ceux-ci sont en piteux état. Ils nous préviennent que les Orcs utilisent d’étranges machines et qu’ils n’ont rien pu faire pour se défendre. Nous leur donnons quelques portions que nous avons sur nous et avançons. Nous pouvons observer au loin un attroupement d’Hommes-bêtes. En nous rapprochant suffisamment, nous pouvons apercevoir les fameux appareils que les Orcs essaient tant bien que mal d’utiliser correctement. Mais heureusement pour nous, ceux-ci ne sont pas connus pour leur intelligence. Ils ne sont cependant pas assez bêtes pour ne pas nous remarquer lorsque nous approchons d’un peu trop près. Une bataille s’engage alors. La machine rassemble l'énergie environnante pour se mettre en marche. Ces automates géants sont plus que rudimentaires mais ne sont pas inoffensifs pour autant. Leurs bras sont remplacés par des armes et peuvent lancer des projectiles. Nous faisons donc bien attention à ces machines de guerre et éliminons rapidement les Orcs. Une fois débarrassé des Hommes-bêtes, il ne reste plus qu’à détruire ces appareils, faits majoritairement de bois et de peau. Il nous suffit dès lors de lancer un sort de feu pour les détruire rapidement.

Alors que nous reprenons notre souffle, nous sommes rejoint par un Elvaan en armure jaune. Ce dernier dit s’appeler Eideialc et être un aventurier comme nous. Ayant entendu parler des machines des Orcs, il a voulu en savoir plus sur celles-ci. Et après avoir examiné leurs restes, il en vient à une conclusion : utiliser des machines aussi instables que celles-là pourrait avoir de graves conséquences. Dans le pire des cas, l'énergie absorbée pourrait provoquer une explosion semblable à ce qu’il s’est passé à Tavnazia. Eideialc partage alors avec nous ses informations. Les Orcs semblent être également à la recherche de la Lightbringer. Sans doute pour construire un automate fonctionnel. Qui sait ce qu’il se passera s’ils trouvent l’épée avant San d’Oria. Un nouvel intervenant apparaît alors : Rochefogne. Ce dernier applaudit Eideialc pour son raisonnement. Effectivement il serait sage d’empêcher les Orcs d’utiliser la technologie leur permettant de rassembler l'énergie magique. Mais est-ce qu’une simple machine de guerre pourrait provoquer autant de dégâts en cas de défaillance ? Rochefogne nous conseille de ne pas nous arrêter à ce que les apparences nous montrent, avant d'utiliser la magie pour disparaître. Eideialc n’a pas le temps de dire quoi que ce soit que l’échange est déjà terminé. Nous lui expliquons ce que nous savons de Rochefogne, ce qui le laisse songeur. Finalement, l'aventurier repart de son côté en nous souhaitant bonne chance, pendant que nous, nous rentrons au château faire notre rapport.