Vous êtes ici : Accueil › Final Fantasy 11 › La République de Bastok - Chapitre 02

Accomplir toutes ces petites tâches commence à porter ses fruits. Cette fois, c’est une mission donnée par Cid en personne que nous devons accomplir. Ce dernier nous explique que dans les Hautes-Terres de Konschtat se trouve un lieu singulier appelé le Rocher de Dem. En menant des études préliminaires, l’ingénieur a constaté un phénomène des plus étranges. Entre la ville de Jeuno et le Rocher de Dem se trouve une ligne imaginaire qui émet une très forte résonance avec les cristaux. Cid a donc décidé de nommer cette particularité “Ligne Cristalline”. Les cristaux qui se trouvent à proximité de cet étrange phénomène se trouvent inexplicablement vidés de toute énergie. L’ingénieur souhaiterait donc que nous lui en apportions un afin de pouvoir l’examiner en détail.

Lorsque Cid pose les yeux sur l'échantillon que nous avons rapporté, son constat est sans appel : ils sont dans un état similaire à ceux trouvés dans la zone de Beadeaux. L’inventeur se met alors à ruminer dans sa barbe, ne sachant s’il s’agit d’une coïncidence ou bien d’une conséquence liée à un appareil antique découvert en morceaux. Dans tous les cas, il écrit son rapport dans une missive qu’il nous tâche de remettre à Volker. Seulement, Volker n’est pas disponible. Nous remettons donc le rapport à Ayame, une samurai de Norg membre des mousquetaires. Celle-ci accepte la lettre et nous remercie de notre venue.

Quelque temps plus tard, nous sommes convoqué par le président lui-même. Celui-ci semble avoir une mission de premier ordre à nous confier. Naji nous accompagne jusqu’à son bureau en nous précisant bien de rester poli, sans quoi le président pourrait se vexer. Le président ne semble pas avoir un caractère facile. Une fois dans l’office, c’est Sir Lucius qui nous présente directement au dirigeant. Bien que les deux hommes semblent proches, Karst ne manque jamais de rappeler son statut à son conseiller. Finalement, il s’adresse à nous en prenant un ton solennel. Officiellement, notre mission sera de nous rendre dans les consulats de Bastok qui se trouvent dans les villes de San d’Oria et Windurst afin de proposer nos services et ainsi tendre une main bienveillante aux nations voisines. Officieusement, nous sommes envoyé pour récupérer des informations sur les deux nations voisines.

Nous commençons donc par nous rendre dans le royaume de San d’Oria. Ce dernier ne ressemble en rien à Bastok. Il s’agit d’une immense ville fortifiée au centre de laquelle le château de la famille royale siège fièrement. Nous nous dirigeons vers le consulat et nous apprêtons à nous présenter à l’hôtesse d’accueil lorsqu’une jeune femme nous interpelle. Il s’agit d’une jeune Hume à la crinière de feu. Bien qu’elle semble vêtue seulement de vêtements légers, elle dégage une aura d'aventurière aguerrie. La jeune femme s’appelle Lion et enquête sur les agissement étrange des Orcs. Il se sont installés au nord-ouest de la ville et terrorisent les habitants. Mais ce qui l’intrigue vraiment, c’est que les Orcs portent des armes et armures de qualité supérieure alors qu’ils sont réputés pour avoir un travail de manufacture assez peu développé. Pourtant, les habitants préfèrent parler des affaires de la famille royale sans se rendre compte du danger. Lion s’agace un peu mais nous quitte en nous souhaitant une bonne continuation.

Finalement, le consul de Bastok nous reçoit. Son discours est à peu de choses près le même que celui de Lion. Les Orcs se rassemblent dans l’avant-poste de Ghelsba et préparent une invasion de San d’Oria. La présence d’un traître aidant les Hommes-bêtes est aussi suspectée et nous devons enquêter. Cependant, il faut l’accord de San d’Oria pour obtenir l’autorisation de s’approcher de l’avant-poste. Le consul nous envoie donc vers un certain Halver, travaillant dans le Château d’Oraguille.

Lorsque nous rencontrons Halver, il est certain qu’il porte fièrement l’héritage des Elvaans. Arrogant et hautain, il décide quand même de nous envoyer en mission. D’après Halver, les Orcs ne sont pas un souci pour les chevaliers de San d’Oria, mais cette tâche serait trop ingrate pour leur stature. C’est donc aux aventuriers que sont confiées ces tâches. Halver nous envoie en infiltration dans l’avant-poste de Ghelsba pour éliminer leur chef de guerre. S’infiltrer en plein milieu du territoire ennemi n’est pas chose aisée, mais nous réussissons à le faire. Le chef de guerre se trouve bien entendu au fond du camp, et la route se fait longue. Esquiver tous ces Hommes-bêtes afin d’éviter un combat désavantageux est épuisant. Nous atteignons finalement le campement du chef et l’attaquons dans le dos. Mais ce dernier résiste à l’attaque et prend les armes. Après un rude combat, le chef de guerre rend l’âme et nous disparaissons comme nous sommes venu. Fier d’avoir accompli notre devoir, nous retournons voir le consul pour faire notre rapport. Ce dernier nous félicite de notre travail et est heureux de nous annoncer que San d’Oria nous voit enfin comme un aventurier compétent. Il est maintenant temps de nous mettre en route pour la capitale tarutaru : Windurst.

Nous voyageons par la mer pour nous rendre sur le continent de Mindartia, patrie des Tarutarus et des Mithras. Arrivé à Windurst, son atmosphère est la première chose qui nous frappe. Ici, nulle trace de métal comme à Bastok ou de pierres comme à San d’Oria. La nature est maîtresse des lieux et les habitants de la fédération vivent en harmonie avec celle-ci. Bien que toujours impressionné par l’environnement, nous n’oublions pas notre mission pour autant. Nous nous rendons dans l’ambassade de Bastok. Les nouvelles voyagent plus vite que nous apparemment, puisque la consule est déjà au courant de nos faits d’armes à San d’Oria. Elle nous apprend qu'un monstre gigantesque est apparu à la lisière de Giddeus, le territoire des Yagudos. En conséquence de quoi la fédération ne peut pas intervenir elle-même sans risquer de briser la paix fragile entre les deux peuples. C’est pourquoi un aventurier doit s’occuper de cette menace. Nous obtenons l’autorisation de pénétrer le territoire sacré des Yagudos et nous nous mettons immédiatement en route.

Lorsque nous arrivons, un affrontement a déjà lieu. Une Mithra affronte un Ahriman qui ne peut s’empêcher d’être des plus bavards. Ce dernier est fier de nous dire qu’il a fait courir la rumeur de la présence de l’horrible bête pour pousser Windurst et les Yagudos à s’affronter en brisant leur pacte de non-agression. Il veut ainsi rallier toutes les tribus d’Hommes-bêtes en une gigantesque armée afin de pouvoir reprendre Vana’diel aux Enfants d’Altana. La Mithra, qui s’avère être Semih Lahfina la cheffe des Gardes Sibylles, s’offusque d'entendre son adversaire vouloir créer une nouvelle Guerre du Cristal. Au moment de recevoir un coup fatal, le monstre invoque alors une créature redoutable, un dragon noir. Nous voyant arriver pour l’aider, la Mithra juge qu’elle a plus important à faire et nous laisse le soin d’éliminer la menace. Il s’agit sans aucun doute du combat le plus difficile auquel nous avons participé. Chaque partie du corps de la bête est conçue pour tuer, sans oublier l’Ahriman qui lui prête main forte avec ses sorts. Nous résistons tant bien que mal et finissons par terrasser le dragon. Son acolyte, lui, se retrouve acculé.

C’est à ce moment que Lion apparaît à nouveau. La jeune femme a suivi sa propre piste sur les événements récents, ce qui l’a menée jusque là. La présence du cadavre du dragon la surprend beaucoup. Ces créatures se trouvent habituellement sur les terres du nord et ont disparu depuis la défaite du Shadow Lord. La petite créature ne peut réprimer un rire devant l’étonnement de Lion. Aussi bavard qu’à son habitude, il ne peut s’empêcher de préciser que le Shadow Lord sera bientôt de retour dans le monde des vivants. Et cette fois-ci personne ne sera en mesure de le vaincre puisque le héros qui l'a vaincu il y a de cela vingt ans a disparu. Pendant que les Enfants d’Altana se reposaient sur leurs lauriers, les Hommes-bêtes, eux, préparaient le retour de leur seigneur. Le monstre finit par rendre son dernier souffle, laissant Lion plus que perplexe. Une nouvelle guerre se profile-t-elle ? Serons-nous en mesure de faire face ?

Gardant la tête sur les épaules, Lion nous empresse d’aller faire notre rapport au consul. Évoquer le nom du Shadow Lord suffit à effrayer n’importe qui, alors imaginer sa résurrection terrifie l’ambassadrice. Nous devons transmettre la nouvelle le plus rapidement possible à Bastok. Le président n’a que peu de temps à nous accorder et ne lit même pas les rapports des différentes nations. Cependant, le retour des hordes d’Hommes-bêtes le fait frémir. Occupé par une affaire urgente, c’est à Lucius que nous expliquons tout ce que nous savons. Nous venons certes de gagner le respect du président et de son cercle proche, mais le pire est encore à venir.