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La République de Bastok - Chapitre 07

Autre jour, autre mission. Tel est le quotidien des aventuriers. Cette fois, c’est Cid qui a besoin d’assistance. Ce dernier est fasciné par la civilisation zilart. Plus précisément par leur technologie. Aux quatre coins de Vana’diel reposent des ruines qui présentent des similitudes. Toutes sont construites grâce à un métal que les scientifiques de Bastok n’arrivent pas à reproduire : le cermet. Cid souhaiterait donc que nous en remettions une pépite vierge. D’après ses renseignements, il serait possible d’en trouver à Ro’Maeve, au plus profond du Sanctuaire de Zi’tah, dans la région de Li’Telor, sur le continent de Mindartia. C'est comme si Cid avait décidé de nous envoyer au bout du monde. C’est littéralement diamétralement opposé à Bastok dans les Terres Centrales. Mais bon, un génie tel que lui vaut bien cet effort. Nous prenons l’aéronef jusqu’à Jeuno et faisons le reste du chemin à pied. Après tout, nous n’avons pas encore eu la chance d’explorer cette partie du monde.

Pour atteindre le sanctuaire de Zi’Tah, il faut d’abord traverser la région d’Aragoneu. Et plus nous allons vers le nord-est, plus la végétation se fait luxuriante. La majesté de la forêt nous laisse bouche bée. Et en son centre se trouvent effectivement les ruines de Ro’Maeve. L’architecture ressemble bien à celle de Fei’Yin, mais les occupants ne sont pas du tout les mêmes. Ici nous avons plus affaire à des monstres artificiels tels que des golems ou des armes maudites. Et tous semblent extrêmement agressifs. Nous faisons donc en sorte de chercher cette pépite de cermet le plus discrètement possible. Evidemment, deux golems qui semblent plus féroces que les autres se tiennent devant l’objet de notre quête. Qu’à cela ne tienne, un aventurier est prêt en toutes conditions ! Nous utilisons une potion qui nous rend totalement silencieux et volons la pépite au nez et à la barbe des monstres. Maintenant, il est temps de rentrer à Bastok.

Cid est ravi d’avoir le matériau entre les mains. Mais avant qu’il puisse se mettre à l’ouvrage, nous sommes interrompus. Cornelia vient rendre visite à l’ingénieur pour lui demander conseil. Cette dernière vient d’avoir une étrange conversation avec Gumbah et préfère en parler avec Cid plutôt que son père qui, bien qu’étant le président, ne porte pas les Galkas dans son cœur. Elle explique que Gumbah lui a demandé si elle pouvait user de sa position pour trouver des informations sur Werei. Le jeune Galka sait bien que Werei a entrepris son Voyage de la Renaissance et qu’il n’aura plus la même forme qu’auparavant. Mais disparaître sans prévenir personne ne lui ressemble pas. Gumbah sait que Cornelia veut aider les Galkas et c’est pourquoi il s’est tourné vers elle. Mais cette dernière ne veut pas user de sa position sociale pour accomplir quoi que ce soit. Sans doute un peu trop jeune pour comprendre la position de la jeune Hume, Gumbah la qualifie d’hypocrite et repart dans le district des mines en courant.

Cid ne sait pas quoi répondre. En tant qu’ingénieur, il n’est pas le mieux qualifié pour l’aider. Il sait cependant une chose : à force de peser le pour et le contre, on peut finir par perdre de vue ses objectifs. Il raconte alors comment son père a été élu. Un peu avant le vote, un gigantesque incendie s’est déclaré dans Bastok. A cette époque, la ville était pauvre et la majorité des habitations étaient faites en bois. Afin de reconstruire, le gouvernement avait le choix entre deux solutions : se reposer sur les donations des habitants ou bien favoriser les marchands en échange de la remise sur pied de la ville. Quand Cid demande à la jeune femme ce qu’elle aurait choisi, elle répond les donations. Et à sa grande surprise c’est ce que décida Karst aussi à cette époque. Il gagna ainsi de nombreuses voies. Mais plus de six mois plus tard, l’état de la ville n’avait pas changé. Il se résigna alors à accepter la seconde proposition et Bastok fut reconstruite. Maintenant c’est à Cornelia de faire un choix. Cette dernière repart, pensive, après avoir remercié Cid. Celui-ci ne nous oublie pas et nous félicite d’avoir apporté le cermet. Ce métal va grandement l’aider pour son futur projet.

La situation des Galkas est vraiment préoccupante. Nous espérons sincèrement que Cornelia et son père puissent s’entendre pour trouver une solution. En parlant du loup, notre prochaine mission nous est donnée directement par le président. Ce dernier souhaite que nous enquêtions sur les derniers actes de Werei. Plus précisément, il semblerait que ce dernier ait donné une lettre à un aventurier avant d’entamer son Voyage de la Renaissance. Est-ce que Cornelia aurait enfin réussi à parler avec son père ? Le président nous guide jusqu’aux appartements de sa fille, mais cette dernière s’enferme à double tour en le voyant. Le doute n’est plus permis, ces deux-là se sont dit ce qu’ils avaient à se dire. Toujours aussi autoritaire, le président annonce à Cornelia qu’il accepte d’enquêter parce que cela peut arranger les affaires de Bastok. Mais si elle ne souhaite pas nous révéler ce qu’elle sait, il passera à autre chose et il n’y aura pas de retour en arrière. Toujours cloîtrée dans sa chambre, Cornelia avoue avoir entendu parler d’un aventurier nommé Hani dans une auberge. Il aurait rencontré Werei dans le Tunnel de Korroloka et le Galka lui aurait remis une lettre. Mais elle n’en sait pas plus. Nous commencerons donc par aller interroger la gérante de l’établissement. Pendant que nous nous éloignons, la conversation père-fille reprend. Cette dernière n’est toujours pas sûre de ses actions et craint d’être jugée. Son père lui répond que peu importe ce que nous faisons ou non, il y aura toujours quelqu’un pour nous regarder de haut. Mais cela ne doit pas nous stopper pour autant.

Dans l’auberge, la gérante nous apprend que Hani est parti dans les Mines de Palborough pour une mission. Nous nous y rendons donc, dans l’espoir de connaître le lien entre lui et Werei. Mais après quelques dizaines de mètres à nous enfoncer dans les galeries, nous entendons un appel à l’aide. Hani se trouve dans le Tombeau de Waughroon, le lieu le plus sacré qui soit pour les Quadavs, entouré par plusieurs d’entre eux. Nul doute qu’il n’aurait pas dû s'aventurer ici. Nous nous interposons mais les Quadavs ne sont pas impressionnés. Ils sont quatre et forment un groupe solide, comparable à ceux des aventuriers. Le combat n’est pas de tout repos. Nous attaquons d’abord celui qui se trouve au fond et qui soigne ses camarades grâce à ses sorts. Ensuite le second qui nous lance des magies offensives non loin de là. Les deux adversaires les plus agaçants éliminés, il ne reste plus que deux combattants au corps-à-corps. Nous usons de parades et d’esquives pour nous glisser entre leurs lames et porter le coup de grâce. Ça y est, Hani est sauvé ! Ce dernier s’était aventuré aussi loin dans l’unique but de trouver un trésor. L’avidité n’a donc pas de limites. Nous voyant un peu excédé, il nous remet la lettre pour nous remercier et nous l’accompagnons jusqu’à l’extérieur.

Une intuition nous dit qu’un certain Gumbah serait ravi de lire cette lettre. Nous nous rendons donc dans le district des mines pour la lui donner. Dans sa lettre, Werei s’excuse de ne pas l’avoir prévenu de son départ. Mais ce n’est pas tout, il dit aussi à son ami qu’il est temps de prendre ses responsabilités. Il deviendra la lumière de la raison qui éclairera les Galkas trop fiers. Il sait que le poids que porte Gumbah est lourd. Le poids des Talekeepers. Werei l’avait tout de suite deviné mais n’en a jamais parlé pour respecter la volonté de Gumbah. Il sait que porter la colère, la peine et la souffrance des Galkas n’est pas chose aisée. Il sait que les Talekeepers ont un destin tragique. Et c’est pour toutes ces raisons qu’il a feint l’ignorance. Mais il est temps. Pas en tant que Talekeeper, mais bien en tant que Gumbah, de faire ce dont lui seul est capable. Werei conclut la lettre en disant qu’il a hâte de le retrouver à nouveau. Le jeune Galka ne sait que dire. Son ami savait tout cela et n’a rien dit. Pire encore, il a continué à guider les Galkas à la place du Talekeeper. Toujours le regard dans le vide, Gumbah demande à Cornelia d’arrêter de se cacher. Cette dernière se montre timidement, lui demandant ce qu’il compte faire. Bien évidemment, le jeune Galka n’en sait rien et demande à rester seul. La jeune femme lui répond qu’elle a confiance en lui. Quoi qu’il décide de faire, elle sait qu’il y fera face avec bravoure. Nous laissons Gumbah seul et apportons la lettre au président. Ce dernier décide de ne pas intervenir dans cette histoire. Il sait qu’il n’est pas très apprécié des Galkas et ne veut pas envenimer la situation. L’avenir de tout un peuple repose donc sur les frêles épaules du jeune Gumbah… En y réfléchissant, il est vrai qu’il nous a toujours semblé un peu différent de ses comparses. Il est plus calme, plus discret et plus enclin à la discussion qu’à l’action. Mais sera-t-il seulement capable d’assumer le fardeau du Talekeeper ?

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