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Chains of Promathia : Epilogue

Nous pensions que c’était là, la fin de notre périple. Pourtant, il n’en est rien. Le destin peut se montrer bien cruel par moments. Quelques jours après le concert improvisé d’Ulmia, nous recevons une lettre de la part d’Esha’ntarl. Celle-ci n’annonce rien de bon. Un mot en particulier retient notre attention. “Bahamut”. C’est ainsi que commence le dernier chapitre de cette histoire…

Sans perdre un instant, nous nous rendons immédiatement à Jeuno. Pourquoi Bahamut se montrerait-il à nouveau ? Phoenix l’a repoussé... Le Gardien de l’Apocalypse ne réapparaîtra plus. Le vide a été chassé. Que peut donc bien vouloir le roi des dragons ? Esha’ntarl nous attend dans le palais ducal. Elle sait de source sûre que l’Avatar est de retour sur Vana’diel, et plus précisément au Cap Riverne. Ulmia et Prishe ont déjà été mises au courant et se sont déjà lancées à sa poursuite. Mais sans aide, la tâche est suicidaire. Tenzen et Mhag sont rentrés dans leur nation respective. “Louverance” est introuvable. Jabbos a peur que les Mobelins ne le rejoignent dans cette bataille et ne souhaite donc pas les mettre en danger. Quant aux triplés Chebukki… Il serait déraisonnable de les replonger dans cette spirale infernale maintenant qu'ils ont retrouvé leur père. Il ne reste donc que nous. D’autant que Jeuno sera occupé à calmer les autres dragons qui, voyant le retour de leur roi, s’en prennent à nouveau à l’humanité. Nous comprenons la situation et partons immédiatement.

Nous n’avons pas de temps à perdre. Nous ignorons le Refuge pour nous rendre directement à l’entrée du Cap Riverne. Ouf, nous les voyons ! Il n’est pas trop tard. Elles sont en train de réviser leur plan d’attaque. Ulmia nous explique qu’elles ont déjà visité tout le versant sud sans croiser Bahamut. Elles s’apprêtaient à explorer le versant nord lorsque nous sommes arrivé. Sans perdre un instant, Ulmia retourne explorer le Cap Riverne via les anomalies spatio-temporelles. Étrangement, Prishe reste en retrait. Elle avance alors timidement vers nous. Elle relève doucement la tête et nous dit qu’elle est ravie de nous voir dans un immense sourire. Puis elle court vers l’anomalie rejoindre Ulmia. Nous sommes rassuré. Elle semble plus en accord avec ses sentiments. Cela dit, nous avouons quand même que c’est étrange de voir une Prishe toute timide, à l’exact opposé de la boule d'énergie que nous avons côtoyée durant notre périple. Nous ne pouvons nous empêcher d’en rire avant de les rejoindre. Prishe est réellement devenue une enfant comme les autres.

De l’autre côté de l’anomalie, nous pouvons observer quelques dragons se diriger dans la même direction. Ils quittent le cap Riverne pour se rendre vers le continent. Ils doivent sans doute partir du nid où se trouve Bahamut. Si nous suivons la route opposée, nous trouverons sûrement l’Avatar. Nous nous retrouvons face à face bien rapidement. De son propre aveu, même l’Avatar ne s’attendait pas à nous revoir aussi rapidement. Nous lui demandons alors quelle raison peut pousser le roi des dragon à continuer son génocide. Bahamut nous regarde de haut. Il est au courant de tout. Il sait que Prishe possédait une magicite noire. Et il sait également que Prishe l’a rendue aux Cristaux-Mère. Malheureusement, cela n’a pas chassé le Vide de ce monde. Sa volonté résonne encore dans les Cristaux-Mère. Le Vide ne s’est pas encore incarné, mais il est déjà terriblement puissant. 

Prishe comprend immédiatement. Cela veut dire que son plan a fonctionné. Son intention de faire renaître le Gardien de l’Apocalypse a porté ses fruits. Mais elle a fait cela dans un moment de désespoir. C’est son immortalité qui l’a poussée à de tels extrêmes. Désormais, elle souhaite plus que tout vivre en paix dans ce monde. Le roi des dragons n’en a que faire. Tout ce qu’il sait, c’est que les Cristaux-Mère commencent déjà à souffrir de la présence du Vide. Tout ce que nous avons fait, finalement, c’est repousser l'inévitable. C’est pour cela que L’avatar compte bien de nouveau réduire l’humanité à néant. Encore une fois, nous ne comptons pas nous laisser faire. Nous connaissons la vérité. Nous avons appris de nos erreurs. Il est hors de question de laisser l’histoire se répéter.

Contrairement à la dernière fois, Bahamut se décide à nous affronter en personne. La bataille risque d’être féroce. Nous nous préparons au pire. En sa qualité d’Avatar Terrestre, Bahamut est bien plus puissant que n’importe quel dragon que nous avons croisé jusqu’ici. Et cela nous pouvons le constater avant même de l’affronter. Le roi des dragons dégage une aura combative impressionnante. Une présence qui serait du genre à paralyser de terreur n’importe quelle personne qui ne s’y serait pas préparée. Ulmia remarque également que Bahamut est capable d’utiliser des magies puissantes. Son corps est protégé par de multiples sorts. Mais cela ne nous fait pas peur. Prishe nous accompagne et elle a déjà réussi à briser les barrières de Promathia. Ce ne sont pas celles de Bahamut qui devraient nous poser problème.

Malheureusement, Prishe semble encore affectée par ce que Bahamut nous a dit. Elle est responsable du retour du Gardien de l’Apocalypse. Tant et si bien qu’elle n’est pas capable d’éviter un puissant  coup de queue du dragon. Nous en profitons pour nous jeter sur l’assaillant pendant qu’Ulmia va relever son amie. Mais nous sommes repoussé d’un simple coup d’aile. Piqué au vif, Prishe se lance à son tour sur le dragon. Elle attrape une de ses pattes et le plaque au sol. Elle monte sur son abdomen prête à lui asséner un coup de poing à la force dévastatrice dont elle a le secret. Mais Bahamut ne se laisse pas faire. Il tire un rayon d'énergie depuis sa gueule que l’Elvaan évite de justesse !

Le dragon en profite pour se redresser et commencer à incanter un sort ancien. Nous tentons de le stopper mais en vain. Ce dernier est déjà hors de portée. Cependant, à notre grande surprise, le sort nous manque de plusieurs mètres. Nous ne comprenons pas comment Bahamut a pu se rater à ce point. Mais en regardant Ulmia, tout s’éclaire. Elle a utilisé une mélodie de barde pour étourdir les sens de l’Avatar. Encore une fois, Prishe le plaque au sol. Elle nous hurle alors d’en finir maintenant. Nous aurons difficilement une autre chance. Ulmia confirme ce que dit son amie. Les effets de sa mélodie vont s’estomper d’un moment à l’autre. Nous concentrons alors toute notre puissance dans cette attaque qui le frappe de plein fouet. Pendant les quelques secondes qui suivent, un silence absolu s’installe. Nous pensions l’avoir vaincu, mais le dragon reprend ses esprits et s'envole. Alors que nous croyons subir une attaque aérienne fatale, il se contente de nous observer.

Est-ce que nous avons réussi à repousser le roi des dragons ? Celui-ci nous affirme immédiatement que ce n’est pas le cas. Nous n’avons fait que retarder l’échéance. Pour son espèce, la notion du temps est différente de la nôtre. Une ère n’est rien de plus qu’un moment éphémère. Il attendra donc le bon moment pour faire disparaître l’humanité. Cependant, si l’humanité veut survivre, elle devra s’unir et faire front commun. Est-ce un moyen détourné pour Bahamut de dire que nous avons réussi son test ? Bien évidemment, l’Avatar est déjà loin. Il ne nous répondra pas. Mais nous pensions sérieusement qu’il s’agissait d’un test de sa part. Tester notre bravoure et notre détermination. Si nous n’avions pas été capable de le stopper, alors c’est que l’humanité méritait la mort. Il faut immédiatement prévenir Esha’ntarl de ce que vient de nous apprendre Bahamut. Nous partons devant pendant que les deux Elvaans se préparent au Refuge. Nous ne pouvons nous empêcher de remarquer que Prishe se fait étonnamment discrète. La culpabilité doit de nouveau la ronger. Mais ce n’est pas grave, nous allons régler ce problème tous ensemble. Comme nous l’avons déjà fait. 

Nous partons donc pour Jeuno prévenir Esha’ntarl. Cette dernière avait déjà prévu le retour du Gardien. Mais pas avant plusieurs milliers d’années. C’était sans compter sur le geste de Prishe. La présence de l’Étoile de Tavnazia a évincé toutes ses prédictions. Elle aimerait nous aider mais Jeuno doit toujours s’occuper des dragons. Elle nous rassure cependant. Bahamut ne devrait pas réapparaitre de sitôt. Il n’a de considération que pour ceux dont il reconnaît la force. Notre venue tombe bien, cependant. Esha’ntarl souhaite que nous assistions à une rencontre avec certains habitants de Jeuno. Des personnes que nous connaissons tout particulièrement. Nous nous retournons et voyons Aldo et Verena entrer dans la salle du trône. Ça pour une surprise ! 

Aldo semble content de nous voir mais son visage est tendu. Il ne cache même pas le fait qu’il sache qu’Esha’ntarl est une Zilart et qu’il compte la garder à l'œil. Verena, derrière son frère, est plus mesurée. Elle nous fait un discret signe de la tête en guise de salut. Esha’ntarl ne prend pas note des piques d’Aldo et nous explique la raison de cette rencontre. La mission de la Société d’Armathrywm est de veiller sur les Cristaux-Mère. Ce faisant, les chercheurs de Jeuno ont observé des résultats inquiétants et ont donc voulu enquêter sur ce phénomène. Le Cristal-Mère le plus préoccupant était celui de Zvahl, dans les ruines de Pso’Xja. Les chercheurs ont donc voulu se rendre sur place pour voir de quoi il retournait. Et c’est là qu’Aldo intervient. Les ruines de Pso’Xja sont, comme nous le savons, sous l’autorité du Tenshodo. Malgré tout, après quelques altercations, les chercheurs ont pu pénétrer les ruines. Et c’est là qu’ils virent Verena, marchant comme si elle était possédée. Et lorsqu’elle s’arrêta, elle trouva un bien étrange objet à ses pieds.

Il s’agissait d’un cristal noir, ressemblant à la magicite de Prishe. Pire encore, Verena affirme que l’âme de Raogrimm est piégée à l’intérieur. Esha’ntarl a émis l’hypothèse que seule Verena a répondu à l’appel de ce cristal car elle a été l’hôte du Shadow Lord. Aldo se met à serrer le poing rien qu’en se rappelant ce qu’Eald’narche lui a fait subir. Depuis ces événements, les rapports d’activité sur les trois crags de Holla, Dem et Mea ont empiré. Ils indiquent les mêmes résultats inquiétants que ceux de Pso’Xja. C’est pourquoi Esha’ntarl souhaite que nous enquêtions sur les trois Promyvions. Cette découverte nous inquiète au plus haut point. Le Vide serait-il en train de se condenser en utilisant des âmes fortes comme catalyseurs ? Nous devons aller vérifier ça au plus vite. Nous profitons de sa présence pour demander à Aldo de nous accompagner, comme au bon vieux temps. Mais celui-ci refuse. Il a déjà vécu l’horreur à Tul’Lia et ne compte pas recommencer. Nous comprenons son choix et n’insistons pas. Il est temps pour nous de découvrir ce que cache cette résurgence du Vide. Après les propos de Bahamut sur le retour du Gardien de l’Apocalypse, cela ne peut pas être une coïncidence.

Nous retournons donc dans chacun des Promyvions. Holla, Dem et Mea. Ils n’ont pas beaucoup changé depuis la dernière fois. La seule différence notable est leur taille réduite. Sans doute que celle-ci est proportionnelle à la quantité de Vide présente dans le Cristal-Mère. Ce qui ne peut être qu’une bonne nouvelle. Dans tous les cas, c’est toujours le même paysage désolé qui s'étend dans un espace distordu. Toujours les mêmes monstres inoffensifs qui errent ici et là. Les chercheurs ont pu localiser grossièrement l’emplacement de chaque perturbation, grâce à Verena, ce qui nous a fait gagner du temps. A chaque emplacement, nous avons découvert un cristal identique à celui que la sœur d’Aldo a trouvé. 

Nous les rapportons à Esha’ntarl afin qu’elle puisse les examiner. Son visage se crispe en apercevant les cristaux noirs. Elle peut ressentir les âmes de Nag’molada, Eald’narche et Kam’lanaut à l’intérieur. Comment ? Pourquoi ? Il ne s’agit que d’êtres mégalomaniaques qui ont cherché à détruire le monde. Raogrimm n’est pas si différent si on y réfléchit, d’ailleurs. Le Shadow Lord était peut-être même la plus grande des menaces que les Enfants d’Altana aient connue. Esha’ntarl craint le pire. Leurs objectifs concordent avec la volonté du Vide de tout engloutir. Bien décidé à revenir fouler le monde des vivants, ils ont dû décider de devenir les émissaires du Vide. Nous ne pouvons pas les laisser revenir sur Vana’diel. Il faut les stopper avant qu’il ne soit trop tard ! Esha’ntarl a besoin de temps pour réfléchir à un plan d’attaque. Elle nous demande donc de rester à Jeuno le temps de savoir quoi faire.

Deux jours plus tard, nous recevons une convocation au palais ducal de la part de la Zilart. Enfin ! Ces deux jours nous ont semblé être des siècles. Nous commencions à nous faire du mauvais sang. Esha’ntarl nous apprend qu’elle s’est entretenue avec Bahamut pour débattre de la marche à suivre. Ils en sont arrivés à la conclusion que si le Gardien de l’Apocalypse souhaite se manifester à nouveau sur Vana’diel, alors autant mettre à exécution l’ancien plan de Prishe. Se rendre auprès du cinquième Cristal-Mère et chanter le Lai des Immortels au complet. Ainsi ces quatre émissaires seront forcés de s’incarner devant nous et nous les anéantirons. Esha’ntarl nous donne rendez-vous au Refuge de Tavnazia pour retrouver nos deux amies. 

Sur place, Prishe semble toujours aussi timide. Il faut croire que son exubérance a disparu avec son immortalité. Elle commence à se confondre en excuses à propos de l’Etoile de Tavnazia, du retour du Gardien de l’Apocalypse et de tout le reste. Mais Ulmia arrive discrètement dans son dos. Prishe sursaute comme si elle était prise en flagrant délit de bêtise. D’un ton que nous ne lui connaissions pas, Ulmia lui ordonne d’arrêter de jouer la comédie en notre présence. Prishe bafouille que des retrouvailles normales n’auront pas été amusantes. Mais Ulmia voit clair dans son jeu. C’est uniquement pour cacher sa propre maladresse. Prise sur le fait, Prishe tombe à la renverse. Alors qu’elle tente de se justifier, le vaisseau de Cid atterrit dans le port. Prishe en profite pour s’enfuir à son bord sans demander son reste. Impossible de ne pas rire en observant la scène. Finalement, Prishe est bel et bien redevenue elle-même. Ulmia nous apprend qu’Esha’ntarl nous rejoindra plus tard et que ce n’est pas la peine de l’attendre. Nous pouvons donc embarquer.

Le pilier de lumière menant à la capitale céleste est de nouveau ouvert. Selh’teus doit nous observer régulièrement pour ouvrir le passage avant même que nous le lui demandions. Comme la dernière fois, nous arrivons à l’extérieur de la ville d’Al’Taieu. Ici non plus rien n’a changé. Nous nous attendions à croiser Selh’teus, mais il faut croire qu’il est trop occupé dans le royaume des Dieux. Qu’à cela ne tienne. Nous devons de toute façon nous rendre auprès du cinquième Cristal-Mère. Nous nous y croiserons à nouveau sans doute. Avancer dans ce palais nous laisse à tous une étrange impression. Nous nous revoyons tous lors de notre première visite. Appelés par la voix de Promathia, à nous entredéchirer. Mais cette fois ce sera différent. Nous en sommes sûrs. C’est ce que nous confirme une voix dans notre dos. Nous nous retournons, surpris. Ils sont tous là. Tenzen, “Louverance” -Atarefaunet ayant étrangement remit son déguisement-, Mhag, Jabbos. Même les triplés Chebukki. Voilà donc pourquoi Esha’ntarl n’est pas venue avec nous ! Elle est partie demander de l’aide pour cette tâche. Nous sommes ravis de nous retrouver. Ils nous avouent tous qu’ils sont un peu frustrés de leur dernière performance dans ces lieux. Incapables de se battre, ils ont plus été un fardeau pour nous. Mais cette fois, nous pourrons compter sur eux ! A la vue de tous ses compagnons, Prishe retrouve l'énergie qu’on lui connaît. Elle a hâte de botter les fesses de ces soi-disant émissaires !

Nous empruntons le même chemin que la dernière fois. Le sous-sol du palais où nous nous sommes ensuite téléporté dans ce lieu hors du temps et de l’espace. Ce sanctuaire où repose le cinquième Cristal-Mère. Nous allons mener l’assaut final. La tension commence à monter et le stress assèche les gorges. Sauf dans le cas de Prishe qui ne tient plus en place. C’est à ce moment précis qu’Esha’ntarl nous rejoint pour le combat final. Mais à notre grande surprise elle n’est pas seule. Elle est accompagnée d’Aldo… et de Zeid. Elle a réussi à les convaincre de participer à la bataille ? C’est vraiment une diplomate hors pair ! Elle nous explique que pour Aldo, il suffisait de lui faire comprendre que si le monde se faisait engloutir par le Vide, Verena n’aurait plus de place où vivre et réaliser son rêve. Et puis, deux des émissaires sont les princes zilarts contre qui il a juré de protéger Vana’diel. Pour Zeid ce fut plus compliqué. D’abord retrouver le chevalier errant n’est pas une mince affaire. De plus, son esprit inflexible ne rend pas la discussion aisée. Mais quand elle lui a expliqué qu’une version pervertie de Raogrimm allait s’incarner pour détruire le monde, il n’a pas pu rester sans rien faire. Mais maintenant, ils sont ici. Nous sommes bien placé pour connaître leur force. Ils nous seront d’un grand secours. Et ce n’est pas tout. Elle nous explique qu’elle a dû faire un énième détour pour récupérer un objet indispensable. Mais elle ne nous en dit pas plus…

Bien ! Maintenant que tout le monde est présent, nous pouvons commencer. Ulmia sort sa harpe et commence à en caresser les cordes. Un silence absolu s’installe alors. Ulmia entame le premier couplet de la Memoro de la Stono. Puis le second. Un premier vortex se forme. Un Galka géant portant une armure noire en sort. Nous ne le reconnaissons que trop bien… Le Shadow Lord ! Un second vortex. Dans son armure blanche et dorée, c’est au tour de l’ancien archiduc Kam’lanaut de se montrer. Nag’molada traverse un troisième portail. Et pour finir, c’est le pire d’entre tous, Eald’narche, qui se montre. Sans cache-oeil ni artifice. Il déploie déjà toute la puissance du cristal qu’il possède. Ils semblent cependant étranges. Comme des spectres ne pouvant totalement se matérialiser dans notre monde. Ulmia continue de chanter. D’autres portails commencent à s’ouvrir. D’autres émissaires ? Non, il ne s’agit que de simples monstres vivant dans le Vide. Ils tentent de s’en prendre à Ulmia mais sont vite éliminés par nos amis.

Un dernier portail s’ouvre au-dessous des émissaires lorsque la barde finit sa mélodie. Il est différent des autres. Nous semblons y percevoir une présence familière. C’est alors qu’elle apparaît. Nous restons sous le choc. C’est impossible… Lion ?! Mais que fait-elle ici ? Est-ce qu’elle est devenue une émissaire également ? Et plus que tout, pourquoi tient-elle l’Etoile de Tavnazia entre ses mains ? La magicite de Prishe se brise en quatre morceaux qui viennent chacun s’insérer dans le corps des émissaires. Leur corps prend alors une forme tangible. Lion, dépossédée de la magicite, commence une chute de plusieurs mètres. Selh’teus apparaît alors pour l’attraper avant qu’elle ne s’écrase au sol. Comme s’il s’agissait d’un signal, le combat débute alors à cet instant précis. Zeid, “Louverance” et les triplés Chebukki se lancent sur le Shadow Lord. Prishe, Ulmia et Esha’ntarl prennent à part Nag’molada. Quant aux princes zilarts, ils semblent vouloir s’en prendre spécifiquement à nous. Mais Tenzen et Aldo ne comptent pas nous laisser seul dans cette bataille. Mhag et Jabbos s’occupent des monstres du Vide. Selh’teus n’a d’autre choix que de s’occuper de Lion qui est dans un état critique.

Sur notre gauche, nous avons à peine le temps de voir le début de l’affrontement contre le Shadow Lord. Le colosse porte un coup vertical puissant, stoppé par Zeid. Alors que ce dernier est immobilisé par la lame du Shadow Lord, “Louverance” tente une percée tandis que les triplés Chebukki invoquent un météore. Mais le Shadow Lord arrive à contenir le sort et à le rediriger vers le chevalier de San d’Oria. “Louverance” est envoyé au sol sur plusieurs mètres tandis Zeid, déconcentré par l'impact, se fait submerger par la lame du Shadow Lord. Le chevalier noir se met alors à hurler sur ceux qu’ils considèrent comme des gênes. Trois enfants sans aucune expérience n’ont rien à faire ici. Ils ne feront que causer plus de problèmes. Quant à “Louverance”, ce combat ne le regarde pas. C’est à lui seul de libérer l’âme de Raogrimm de sa malédiction. Autant de fois que nécessaire.

Pas le temps de détourner l’attention plus longtemps. Eald’narche a d’ores et déjà commencé à déposer ses mines volantes. Ces cristaux flottants qui explosent au moindre contact. Kam’lanaut, lui, a enchanté son épée avec sa magie de feu, faisant exploser les mines simplement en s’en approchant. Aldo, qui a déjà fait face aux princes, essaie d’expliquer la marche à suivre à Tenzen. Mais sans Zeid et Lion, il est difficile d’appliquer les mêmes stratégies. En déviant une attaque de Kam’lanaut, Tenzen fait malheureusement exploser un cristal. Une réaction en chaîne se produit alors, nous soufflant tous les trois. Aldo, toujours aussi rapide, se redresse immédiatement pour nous pousser au loin. Il nous évite ainsi d’être embroché par un des piliers de cristal d’Eald’narche. Malheureusement, le chef du Tenshodo ne s’en sort pas indemne et se voit grièvement blessé à la jambe.

Nous relevons difficilement la tête et apercevons Prishe, Ulmia et Esha’ntarl se battre contre Nag’molada. Nous n’avions encore jamais vu la Zilart se battre. Et étonnamment, elle utilise des capacités similaires à celles des deux princes zilarts. Autre surprise, c’est voir Nag’molada se battre lui-même pour la première fois. De ce que nous pouvons entre-apercevoir, il utilise un pouvoir similaire à celui du Dieu du Crépuscule. Nous pouvons le voir utiliser un bouclier identique à ceux de Promathia pour parer les coups de poing surpuissants de Prishe. Ulmia, en retrait, se sert de ses mélodies pour renforcer ses alliés. Prishe se prépare à utiliser son fameux coup de pied renversé qui brisait les barrières du dieu pendant qu’Esha’ntarl matérialise une mine cristaline semblable à celles d’Ealdn’arche. Mais Nag’molada ne compte pas se laisser faire. Il fait apparaître une multitude de piques de Vide solidifiées et les lance contre ses opposants. Le cristal d’Esha’ntarl est touché et explose à côté d’elle. Esha’ntar s’effondre ! Prishe arrive aisément à esquiver les projectiles. Malheureusement ce n’est pas le cas d’Ulmia qui ne peut rien faire. Prishe se jette alors dans la trajectoire et sert de bouclier à la barde. Grièvement blessée, elle a bien du mal à tenir sur ses jambes.

Il faut cependant nous concentrer sur notre bataille. Si notre esprit vagabonde trop, les princes ne feront qu’une bouchée de nous. Surtout que, étonnamment, ils forment un duo parfaitement complémentaire et synchronisé. Pendant qu’Eald’narche piège le terrain et restreint nos mouvements à distance, son cadet nous assaille avec ses coups d’estoc infusés de magie. S’ils avaient coopéré durant leur vivant, nous n’aurions jamais pu les vaincre ! Il nous faut trouver une parade à cet assaut d’une rare violence. Aldo et Tenzen ont beau faire de leur mieux, nos adversaires sont redoutables. Ils commencent cependant à ajuster leurs gestes en fonction des compétences de nos ennemis. Tenzen se sert de son arc pour détruire les cristaux explosifs avant qu’ils ne nous blessent et Aldo détourne l’attention de Kam’lanaut en l’attaquant de toutes parts. A notre tour de jouer ! Nous nous précipitons vers Eald’narche afin d’éliminer celui qui nous pose le plus problème. Ce dernier tente bien de nous stopper avec un de ses piliers cristallins mais Tenzen le découpe au vol. Kam’lanaut abandonne alors Aldo pour protéger son frère avec son bouclier. Et dans un timing parfait, Eald’narche nous repousse avec une vague d'énergie. Nous voilà face contre terre une fois de plus !

Du côté du Shadow Lord, Zeid continue de repousser ses alliés. Il n’accepte pas de recevoir l’aide d'inconnus. Raogrimm et le Shadow Lord sont son combat. Mais “Louverance” et les triplés ne se laissent pas intimider. Eux aussi ont leurs raisons de combattre. Le chevalier explique que le Shadow Lord est responsable de tout son malheur. C’est à cause de lui que Tavnazia a été détruite. Lui encore en vie, son rêve de reconstruire sa nation ne se réalisera jamais. Les triplés approuvent. S’ils veulent être dignes de leur paternel, ils doivent prouver qu’ils sont capables de défendre leur patrie. Et puis, en battant un adversaire de cette trempe, tout le monde leur sera redevable. Devant ces braves âmes qui se battent pour construire un avenir, Zeid finit par les accepter comme frères d’armes. Une toute nouvelle synergie émerge alors. Comme la première fois, il pare les coups dévastateurs d’épée du Shadow Lord. Il reste impassible, malgré la puissance qui s’abat sur lui. En y regardant de plus près, nous pouvons constater que “Louverance” a lancé un sort de protection digne des plus grands paladins sur Zeid. Pendant ce temps, les triplés ont le temps de concentrer leur magie au maximum. Zeid et Louverance doivent tenir bon jusqu’à ce que l’incantation soit prête. Quand c’est enfin le cas, les trois Tarutarus n’invoquent pas un météore, mais bien une pluie de météores ! Ils sont plus petits que d’habitude, mais leur nombre fait chuter le Shadow Lord. Au sol, Zeid et Louverance lui assènent le coup fatal. C’en est fini de lui !

Nag’molada ne se porte pas mieux. Prishe a fait preuve d’une volonté de fer pour ne pas succomber à la douleur. Elle s’est jetée sur lui et l’a frappé encore et encore, au point que même si son bouclier ne s’est pas brisé, il a été repoussé sur plusieurs mètres. Ulmia en a profité pour soigner Esha’ntarl de son explosion et renforcer ses capacités magiques. Remise sur pied, cette dernière utilise une magie aveuglante, ce qui force Nag’molada à fermer les yeux quelques secondes. Un temps largement suffisant pour que Prishe utilise son coup de pied tourbillonnant pour détruire la barrière. A découvert, Nag’molada n’a pas le temps de réagir. Ulmia se sert d’une de ses mélodies pour embrouiller ses sens. Complètement inoffensif, Prishe s’approche de lui calmement. Elle ne lui a toujours pas pardonné ce qu’il a fait. Et c’est l’heure d’en payer les frais. Coup après coup, Prishe décharge toute sa rancune sur son adversaire. Nag’molada vaincu, Prishe s’effondre. Esha’ntarl se précipite vers elle pour la soigner du mieux possible.

Cette magie d’aveuglement nous a aussi avantagé. Les deux princes zilarts ont également dû détourner le regard l’espace d’un instant. Tenzen et Aldo font barrage de leur corps afin que nous puissions garder la vue. Un instant crucial. Pendant quelques secondes, c’est nous qui avons le champ libre. Nous devons porter une attaque fatale. Nous nous relevons et courons de tout notre être sur Eald’narche. Il est là, totalement sans défense. Nous pouvons lui porter le coup fatal. Au dernier moment, celui-ci rouvre les yeux et nous aperçoit. Impossible de changer quoi que ce soit, l’impulsion est donnée… Il s’effondre, impuissant. Soudain, nous ressentons une vive douleur dans le dos. Un pilier cristallin ? Même aux portes de la mort, il a préféré nous porter un dernier coup plutôt que de penser à sa vie ? Comment aurions-nous pu prévoir cela ? Nous nous effondrons sur le sol. A deux doigts de l’inconscience, nous voyons l’épée de Kam’lanaut s'abattre sur nous. Alors c’est ainsi que cela se termine ? Tant pis, nous aurons bien vécu... Nous fermons les yeux et attendons notre mort… Mais c’est sans compter sur Aldo et Tenzen qui retiennent la lame ! Il est hors de question qu’ils nous laissent trépasser maintenant ! Tenzen dévie l’épée d’un coup de sabre tandis qu’Aldo donne un coup de pied dans le bouclier. Kam’lanaut ainsi désarmé, les deux hommes n’ont aucun mal à achever l’ancien archiduc de Jeuno.

Ça y est ! Ils sont tous à terre ! Les quatre émissaires sont vaincus ! Ils sont là, immobiles, semblables à des pantins à qui nous aurions coupé les ficelles.  Esha’ntarl sort alors l’Oeil d’Altana. Mais oui ! Si ces quatre-là se sont matérialisés à travers le Vide, alors cet artefact pourra les transformer en magicite. Suite à quoi nous pourrons les détruire. Elle a vraiment pensé à tout ! L’un après l’autre, leur corps devient un amas de Vide cristallisé avant d’exploser. Voilà. C’en est définitivement fini de cette histoire. Il n’existe plus de magicite noire sur Vana’diel et nos adversaires ont enfin trouvé le repos. Maintenant que le danger est écarté, Selh’teus soigne les blessés autant qu’il le peut. Ses pouvoirs quasi divins nous sont d’une aide précieuse après cette lutte sans merci.

Soudain, nous voyons Aldo se ruer vers Selh’teus. Lion ! Avec tout cela nous l’avions oubliée. Elle est de retour dans le monde des vivants ! Selh’teus nous explique alors qu’elle a combattu durant tout ce temps à l’intérieur des Cristaux-Mère. Pour protéger la Lumière des Cristaux-Mère de l’influence néfaste des princes zilarts. Elle s’est emparée de l’Etoile de Tavnazia pour éviter que les émissaires ne puissent s’en servir d’eux-mêmes. Mais le chant d’Ulmia a forcé leur apparition, ainsi que celle de la magicite. La volonté de Lion de ne pas céder ce cristal maudit a sûrement dû jouer dans l’invocation et l’a fait sortir de la Ligne Cristalline. Selh’teus a fait tout ce qu’il a pu pour elle. Elle n’est maintenant plus en danger. Elle risque cependant d’avoir des cauchemars pendant encore un certain temps. Prishe s’approche alors de la jeune Hume, encore inconsciente. Etrangement, elle la reconnaît. C’est sa voix et sa présence qui la guidaient dans le monde onirique où Diabolos l’avait piégée. Aldo ne peut s’empêcher de pleurer. Elle est enfin de retour. C’est comme si sa culpabilité venait de s’envoler d’un coup. Gilgamesh va enfin pouvoir revoir sa fille. Cependant, Aldo n’ose pas le faire lui-même. Il nous demande de la raccompagner à sa place.  Nous acceptons immédiatement. Si Aldo est trop timide pour voir la réaction de Gilgamesh, ce n’est pas notre cas. Le reste de la bande se sépare après avoir quitté Al’Taieu. Nous ne sommes pas triste. Nous nous sommes déjà dit au revoir. Et nous savons que ce n’est pas un adieu.

A Norg, le pirate n’en croit pas ses yeux : sa fille est de retour au pays, saine et sauve ! Lui qui avait douloureusement fait son deuil récupère la prunelle de ses yeux. C’est un miracle auquel personne n’aurait osé croire. Gilgamesh est prêt à nous offrir n’importe quoi pour nous récompenser, pour lui avoir ramené sa fille. Mais nous refusons. Cependant, en bon pirate qu’il est, il ne peut nous laisser partir sans rembourser sa dette. Nous réfléchissons quelques instants et trouvons une solution. Nous lui demandons de nous donner une bouteille d’alcool maison. Nous l’ouvrirons quand Lion nous rendra visite et que nous nous raconterons mutuellement nos aventures. Le pirate rit aux éclats devant cette décision inattendue mais accepte de bon cœur. Nous n’échappons pas malgré tout à un petit pot de départ. De retour à Jeuno, c’est Aldo qui nous attend. Pendant tout ce temps, Verena sentait que Lion était en vie quelque part. C’est vrai qu’elle en avait fait part. Aldo fit tout son possible, mais plus le temps passait plus Lion semblait définitivement perdue. Pourtant, Verena avait raison. Il s’en veut de ne pas avoir persévéré. Mais tout est bien qui finit bien désormais. Lion est de retour, Verena est sauve, Jeuno est plus sûre que jamais. 

Aldo est également certain d’une chose : plus rien ne nous retient sur les Terres Centrales de Vana’diel. Nous avons exploré, combattu, déterré la vérité. Si notre soif d’aventure est aussi intarissable qu’il le croit, alors nous devrions explorer les continents extérieurs. Le contient d’Aradjiah à l’est, où se trouvent l’Empire d’Aht Urhgan ainsi que la nation de Tenzen ; ou bien le continent d’Ulbuka à l’ouest où se trouve la sainte cité d’Adoulin avec qui Atarefaunet a passé une alliance. Une idée qui, nous l’avouons, nous séduit énormément. Qui sait ce que nous réserve l’avenir ? Une chose est certaine, c’est que nous avons hâte de le découvrir !

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