Vous êtes ici : Accueil › Final Fantasy 11 › Scénario détaillé › Chains of Promathia : Chapitre 06

Nous retrouvons Ulmia à l’entrée de Jeuno. Rapidement, nous décidons tous les quatre de nous disperser pour couvrir plus d’espace en un minimum de temps. Nous nous donnons rendez-vous devant le palais de l’archiduc dans l’hypothèse où nous ne la trouvons pas. Cela voudra dire que le duché lui aura déjà mis la main dessus. Malheureusement, c’est bien vite que nous nous retrouvons tous les quatre devant le palais. Nous commençons à interroger quelques gardes. Ces derniers nous racontent que Prishe est venue se rendre d’elle-même il y a peu de temps. Un dénouement auquel nous ne nous attendions pas. Elle a rapidement été placée en cellule, mais elle s’est alors mise à hurler qu’elle souhaitait une audience avec la plus haute autorité de la ville. Au début, les gardes n’y prêtaient pas d'importance. Mais maintenant, cela devient insupportable. Au point que tout le monde se demande quand le capitaine Wolfgang reviendra de mission pour s’occuper de son cas.

Nous voyons Ulmia s’éloigner discrètement. Nous la suivons, inquiet pour elle. Elle nous aperçoit et nous avoue ne pas comprendre le comportement de son amie. Cela ne lui ressemble pas. Elle est tout de même soulagée de constater que le duché ne lui a rien fait. La barde souhaite donc profiter du fait qu’elle soit isolée pour la faire s’évader. Les grands esprits se rencontrent. Tenzen est venue nous retrouver pour nous expliquer que c’est ce que lui et Louverance ont prévu de faire. Toute la fine équipe s’est déjà réunie dans une taverne afin de discuter de nos prochaines actions. Il ne manque plus que nous deux. Rassurée, Ulmia le suit. Quand Tenzen disait que toute l’équipe était réunie, il ne mentait pas. Nous sommes tous les quatre, ainsi que Shikaree Z et Jabbos.

Maintenant que tout le monde est là, Tenzen prend la parole. Comme promis à Cid, il a attendu que Louverance soit parmi nous pour parler à Ulmia. Nous avons appris que Selh’teus s’empare de la lumière des Cristaux-Mère afin de contrecarrer les plans des Zilarts. Nous savons aussi que la divinité des ténèbres à qui obéissaient les démons de la Grande Guerre n’est pas Promathia. Jabbos nous apprend que c’est également cette divinité des ténèbres qui aurait appris l’éveil du Gardien de l’Apocalypse aux Mobelins. Enfin, grâce à ses pouvoirs, Fenrir avait prophétisé la naissance du gardien dix mille ans après l’Effondrement dans un pays qui s’appellera Tavnazia. Et Prishe porte dans sa poitrine une magicite emplie du Vide de Promathia. La conclusion est évidente. Ulmia refuse d’y croire. Son amie ne peut pas être le Gardien de l’Apocalypse. Elle la connaît depuis bien avant la destruction de Tavnazia. Elle n’a jamais vu quelqu’un avec un cœur aussi pur, avec autant de courage et de foi. Comment une personne comme elle pourrait-elle être cet être maudit ? 

Tenzen est d’accord avec ce que dit Ulmia. Si nous avions le temps et les connaissances nécessaires, nous l’aurions certainement secourue. Malheureusement, nous n’avons ni l’un ni l’autre. Nous devons stopper Bahamut et son armée au plus vite. Comme l’a dit Diabolos, tuer le Gardien de l’Apocalypse briserait le pacte, et nous serions tous sauvés des dragons. Sans oublier que la cardinale Mildaurion a sans doute l’intention de se servir de Prishe pour ressusciter Promathia, et par conséquent apporter la fin du monde. C’en est trop pour Ulmia. Elle ne peut définitivement pas croire que l’on envisage de sacrifier son amie et part en pleurs. Nous comprenons sa peine. Il est impossible de rester de marbre face à une telle décision. Mais que pouvons-nous faire d’autre ? A l’heure actuelle, il est difficile d’envisager une autre solution. Et pourtant… Nous ne pouvons nous y résoudre. Tenzen nous conseille alors d’agir selon notre cœur. Cette décision n’est pas simple pour lui non plus. Cela se voit à son regard. Il nous conseille de nous dépêcher. Pendant que nous cherchons une solution alternative avec l’aide d’Ulmia, lui, Shikaree Z et Jabbos mettront au point leur plan initial. 

Nous la retrouvons dans la ville, le regard dans le vide. Nous hésitons à lui parler. Après tout, nous n'avons pas défendu Prishe face au plan de Tenzen. Mais nous ne supportons pas de la voir dans cet état. Finalement, elle remarque notre présence et vient à notre rencontre. Elle nous présente ses excuses pour son comportement. Elle comprend pourquoi tout le monde a pris cette décision. Elle sait que Bahamut est sur le point de produire un génocide planétaire et que Jeuno compte lever une armée pour l’affronter. Et elle sait également que tout le monde souhaiterait sauver Prishe. De fil en aiguille, Ulmia commence à s'interroger. Est-ce que Diabolos aurait invité Prishe dans le royaume des songes parce qu’il connaissait sa nature de Gardien de l’Apocalypse ? Soudain, nous nous souvenons des paroles de Diabolos. Il avait conseillé à cette dernière de se sacrifier pour briser le pacte. Il était forcément au courant ! Est-ce le cas de la cardinale également ? Et c’est pour cette raison qu’elle lui a donné l’amulette ? Tout s’embrouille dans l’esprit d’Ulmia. Elle ne sait plus qui ou quoi croire.

En parlant de la cardinale Mildaurion, Ulmia doit nous avouer quelque chose. Cela remonte au moment où Prishe s’est fait voler son amulette. Après s’être réveillée de son coma, elle s’est souvenue de quelque chose. Alors qu’elle s'évanouissait, Prishe a clairement senti la présence de la cardinale. Elle est persuadée que c’est elle qui lui a pris l’amulette. Pendant un bref instant, Prishe a pu lire ses pensées. La cardinale lui avoua qu’elle avait toujours gardé un œil sur elle. Mais le retour d’un vieil ami lui imposait de reprendre le bijou. Mais cela voulait-il dire que Mildaurion était au courant pour les survivants du refuge ? Et elle les a délibérément laissés à leur sort ? Ulmia nous confesse que c’est exactement la réaction qu’elle a eue. Mais Prishe lui assura le contraire en lui disant que la cardinale lui avait confié quelque chose, sans dire de quoi il s’agissait. C’est à ce propos qu’elles se disputaient quand nous sommes rentrés des ruines de Pso’Xja avec Tenzen.

Ulmia nous dit alors qu’elle est prête à tout pour sauver son amie. Elle veut sauver à la fois le monde et ses habitants. Même si Diabolos nous a clairement fait comprendre que ce n’est pas possible. Nous lui avouons que c’est aussi notre souhait. Tenzen nous a dit de suivre notre coeur, c’est ce que nous allons faire. Nous allons aider Ulmia à secourir Prishe et à trouver une solution qui ne demande aucun sacrifice. Ulmia nous remercie du fond du cœur. La barde souhaite continuer à trouver des informations sur la cardinale en ville. Nous lui soumettons l’idée d’interroger les triplés. D’abord étonnée, elle trouve finalement qu’il s'agit d’une bonne idée. Après tout, ils ont grandi au refuge avec Ulmia et ont une place stratégique aux côtés de Nag’molada. Ils doivent être au courant de ce qui se passe en ville.

Alors que nous nous rendons au palais de l’archiduc, Wolfgang et plusieurs de ses hommes arrivent en courant.  Il nous prévient que Bahamut va bientôt passer à l’attaque. Un aéronef entier d’aventuriers a déjà été abattu. Notre sang ne fait qu’un tour ! Nous ne pouvons pas laisser cela continuer. Les navires de guerre  du duché seront bientôt prêts, mais malheureusement, Esha’ntarl et Nag’molada sont introuvables. La Garde Ducale se retrouve donc sans commandement. Et comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule, un des hommes de Wolfgang nous apprend que les triplés Chebukki ont volé un des aéronefs de guerre. Nous proposons un plan d’action au capitaine de la garde. Nous allons suivre les triplés. Peut-être nous mèneront-ils jusqu'à Esha’ntarl ou Nag’molada. Pendant ce temps, il doit préparer un plan de bataille contre le Conquérant des Cieux. N’ayant d’autre option devant nous, il accepte rapidement. Nous partons rapidement à l'aéroport emprunter un vaisseau et nous nous mettons en route.

Le vaisseau des trois Tarutarus se pose non loin de la côte de Misareaux. Nous faisons de même et tentons de les pister. Nous pensions rapidement les trouver, mais c’est sur une tout autre personne que nous tombons. Esha’ntarl est là, contemplant la mer. Cette dernière semble surprise de nous voir. Elle présume que ce sont les souvenirs des Cristaux-Mère qui nous ont guidés. Tant que la vie existera, la mémoire de Vana'diel ne disparaîtra pas. Nous sommes nés de la Lumière des Cristaux-Mère et nous y retournerons à notre mort. Soudain, une voix  résonne dans notre tête. Elle corrige ce que vient de nous dire Esha’ntarl. Les gens naissent également des Ténèbres et y retournent. Nous naissons baignés de Lumière, mais nous sommes dévorés petit à petit par le Vide qui ne laisse place qu’à l’oubli. Tel est le cycle que la Déesse de l’Aube a instauré. Ce cycle, aussi cruel soit-il, a été créé pour le bien de Promathia, le Dieu du Crépuscule.

Selh’teus se montre alors à nous. Cela rend Esha’ntarl bien nostalgique. Cela fait dix mille longues années qu’ils ne s’étaient pas revus. Elle lui confie que le pacte qu’il a passé avec les Avatars Terrestres est toujours honoré par les enfants de Vana’diel. Le retour du Gardien de l’Apocalypse a été évité. Cette remarque nous surprend au plus haut point. Prishe n’est-elle pas le gardien ? Est-ce qu’elle est hors de danger ? Mais Esha’ntarl répond par la négative. Bahamut n’est pas de cet avis. Il considère que tant que le Gardien de l’Apocalypse n’est pas libéré du cycle des Cristaux-Mère, le pacte ne peut être honoré. Selh’teus reste muet, comme à son habitude. Mais cela ne dérange pas Eshan’tarl. Elle sort de sa poche l’amulette de Prishe et précise que son âme est ainsi reliée à celle du garçon par le biais du Testament d’affinité. Ils peuvent donc communiquer grâce au Murmure de l’Âme. Attendez un moment… La dernière fois que l’on a rencontré Esha’ntarl, elle s’était déjà adressée à Selh’teus à travers le bijou. Pourtant, Ulmia nous a confié que c’est la cardinale Mildaurion qui l’avait dérobé à Prishe. Nous n’avons pas immédiatement fait le rapprochement mais cela veut dire que Esha’ntarl et la cardinale sont forcément liées. Nous devons découvrir comment. 

Tout à coup, des projectiles magiques nous sont tirés dessus ! Lorsque nous reprenons nos esprits, Selh’teus a disparu et Esha’ntarl est blessée. En face de nous, Nag’molada. Il ne comprend pas ce qui est passé par la tête d’Esha’ntarl. Elle aurait perdu son âme en accomplissant le Testament d’affinité. Après quelques secondes de réflexion, Nag’molada comprend. Esha’ntarl voulait faire croire que Selh’teus la contrôlait pour gagner du temps et le laisser s’enfuir. Plus médisant que jamais, Nag’molada ne s’étonne même pas de cette ruse digne d’un Zilart. Sauf que le Cristal-Mère lui a montré la vérité. Esha’ntarl est née en tant que Kuluu. Elle n’est devenue une Zilart que plus tard en utilisant la Chambre Vespérale, un appareil créé par Yve’noile qui rendait le Murmure de l’âme aux Kuluus. Et c’est sans doute pour cacher l’existence de cette machine qu’il n’a pas été autorisé à enquêter sur Al’Taieu. Lasse, Esha’ntarl lui répète qu’elle a beau lui dire la vérité, il refuse de l’accepter. La capitale céleste, ainsi que la Chambre Vespérale, ont été détruites il y a dix mille ans. Rien ne peut changer ces faits. 

Mais Nag’molada ne peut s’empêcher de rire. Ce sont les Zilarts qui rendent ces faits véridiques. Mais en tant que Kuluu, il peut s’absoudre de leur parole. Voici son hypothèse. Lors de la destruction d’Al’Taieu, l'énergie du Cristal absorba la puissance des Avatars Terrestres et créa une anomalie dans l’espace-temps. Pour appuyer ses propos, il se base sur ce qu’a révélé Diabolos. Il a dit lui-même qu’Al’Taieu et ses habitants existent encore par-delà le cinquième Cristal-Mère. Et Nag’molada compte bien vérifier cela. Et si tel est le cas, il se rendra dans la capitale céleste et utilisera la Chambre Vespérale pour devenir un Zilart. Ainsi, il deviendra immortel comme l’est Eshan’tarl ! Voilà donc ce qui le motive depuis le départ ? C’est pour cette raison qu’il a trahi les Kuluus avant l’Effondrement ? Mais Esha’ntarl prévient le Kuluu. Al’Taieu n’est plus l’endroit hospitalier qu’il était. C’est devenu un lieu maudit, interdit. C’est ainsi qu’il apparaît dans les souvenirs de Selh’teus. Esha’ntarl lui propose même d’utiliser l’amulette pour voir les souvenirs du garçon de la cité. Mais Nag’molada se met à rire. Il ne veut pas tomber dans un piège aussi grossier et laisser Selh’teus contrôler son âme. A la place, il s’apprête à tuer Esha’ntarl avec une attaque magique à bout portant. Alors qu’il se met à jubiler de sa position de force, une surprise l’attend. Les triplés utilisent un sort pour le téléporter loin d’ici. Nous sommes abasourdi… Les triplés Chebukki ont trahi Nag’molada pour sauver Esha’ntarl ? Voilà un retournement inattendu ! Gardant la tête froide, cette dernière est vraiment reconnaissante envers les trois Tarutarus. Elle n’oublie pas la trahison de Nag’molada pour autant. Il ne s’en tirera pas à si bon compte ! Soudain, le ciel se met à rugir. La bataille contre Bahamut est sur le point de commencer…

Nous retournons aussi vite que possible à Jeuno. Esha’ntarl ne perd pas un instant pour reprendre le commandement et autorise l'assaut contre la horde de dragons de Bahamut. Pendant que nous nous préparons à l’assaut avec les gardes, nous ne pouvons que constater le remue-ménage dans la caserne. Les trois Tarutarus vont recevoir une sanction exemplaire pour avoir volé un vaisseau de guerre. Et Nag’molada est activement recherché par la société d’Armathrwm. D’un coup, Ulmia déambule dans le palais. Elle doit sans doute vouloir interroger la fratrie Chebukki à propos de la cardinale Mildaurion. Nous la retrouvons dans un jardin en train de consoler les trois Tarutarus en larmes. Comme d’habitude, ils pleurent sur leur sort. Ulmia, qui les connaît bien, sait comment les rassurer. Elle leur dit que partout en ville on parle des trois courageux Tarutarus qui ont sauvé un membre important du gouvernement de Jeuno. Il y a de quoi en être fier. Mais la vérité, ce n’est pas pour cela qu’ils sont dans tous leurs états. C’est ce qu’une voix bien familière nous affirme. En nous retournant, nous avons la surprise de voir Prishe. Cela explique pourquoi ils ont si peur… Fidèle à elle-même, Prishe les sermonne à la dure. Ce n’est pas avec cette attitude qu’elle va les laisser s’occuper de Tavnazia. Ils ont intérêt à se ressaisir ou ça va barder. Ils ont la responsabilité de veiller sur chaque personne du refuge ! Est-ce que nous avons bien compris ? Prishe vient de confier la responsabilité de Tavnazia aux triplés Chebukki ? Sans dire un mot de plus, elle nous demande de la rejoindre avec Ulmia dans la salle d’audience.

Nous ne pensions être qu’en tête en tête, mais Esha’ntarl est également présente. Ulmia ne s’attendait clairement pas à ça. Elle reste figée pendant de longues secondes en voyant le visage de la Zilart. Comme si un fantôme venait de lui apparaître. “Mildaurion”. C’est tout ce qui sort de sa bouche. Est-ce que nous avons bien entendu ? Esha’ntarl est la cardinale ? Qu’est-ce que cela veut dire ? Devant la surprise d’Ulmia, la Zilart prend les devants et lui explique la vérité. Son véritable nom est Esha’ntarl. Elle est née il y a dix mille ans dans la capitale céleste d’Al’Taieu. Elle, Nag’molada et tous les membres de la Société d’Armathrwn qui gouverne aujourd’hui Jeuno viennent tous de cette époque. Pour empêcher les Zilarts d’ouvrir les Portes du Paradis via l’île flottante Tu’Lia, les Kuluus et les Avatars Terrestres lancèrent une offensive sur le cœur du système : la tour de Delkfutt. Cette dernière servant à rassembler et canaliser l'énergie des Cristaux-Mère, l’attaque provoqua une explosion sans précédent connue sous le nom de l’Effondrement. Tous ceux présents à l’intérieur, les princes compris, survécurent en se retrouvant piégés dans des cristaux. Ils ne purent revenir à eux que lorsque Raogrimm devint le Shadow Lord, réactivant brièvement la Tour de Delkfutt. Cela étant, Esha’ntarl est différente. Elle possède le don d’immortalité. Elle a survécu à l’Effondrement et s’est mise à voyager aux confins de Vana’diel afin d’en apprendre tous les secrets en attendant la naissance de l’enfant maudit. Afin de mieux se préparer à sa venue et sa destruction. C’est comme cela qu’elle apprit une vérité qui changea drastiquement son plan d’action. Tuer le Gardien de l’Apocalypse est inutile. Cela ne fera que repousser l’inévitable. Le gardien se réincarnera dans un autre corps. Pour briser ce cycle, il faut éradiquer les ténèbres des Cristaux-Mère. Il faut vaincre le Gardien de l’Apocalypse non pas en tant qu’humain, mais une fois qu’il sera devenu le dieu du crépuscule. C’est pourquoi sous le nom de Mildaurion, elle a mis au point un plan pour ressusciter Promathia grâce au Lai des Immortels avant la naissance du gardien. Mais ce plan échoua.

C’est au tour de Prishe de prendre la parole. Elle a toujours vécu dans la cathédrale tavnazienne, et elle pensait que les Portes du Paradis devaient être ouvertes comme les enseignements le prônaient à cette époque. Mais lors de son baptême, tout changea. L'Œil d’Altana, qui servait uniquement de bénitier pour les théologiens, cristallisa le Vide en elle sous forme de magicite. L’étoile de Tavnazia. Suite à cet incident, Prishe n’a plus vieilli et était capable de lire les pensées des gens qui l’entouraient. Prishe était devenu le Gardien de l’Apocalypse. Cela explique également pourquoi Bahamut s’en prend toujours aux habitants de Vana’diel. Tuer le Gardien n'élimine pas la menace. Il réapparaîtra dans un nouveau corps. C’est pourquoi Bahamut souhaite annihiler l'humanité. Mais Prishe compte bien retrouver le cinquième verset pour devenir le Dieu du Crépuscule. Ainsi elle se rendra face à Bahamut et se sacrifiera. Le pacte sera ainsi rompu. Être détruit puis expulsé du cycle de la vie des Cristaux-Mère. Tel est le destin réservé au Gardien de l’Apocalypse. Bien évidemment, Ulmia ne peut accepter qu’un tel sort arrive à son amie. Elle est révoltée. Comment peut-elle envisager de sacrifier son existence à Promathia sans même se battre ?

Esha’ntarl tente de calmer la situation. Le cinquième verset de la Memoro de la Stono n’existe plus. De plus, aucune arme de ne peut rivaliser contre le Dieu du Crépuscule. La seule solution viable est d’affronter Bahamut. C’est l’unique moyen de sauver les enfants d’Altana. Wolfgang entre alors dans la salle. L’armada est fin prête. Il est temps de partir. Esha’ntarl stoppe alors la conversation. Jeuno risque de devenir une zone de guerre. Elle conseille à Prishe et Ulmia de rentrer à Tavnazia protéger ce qui leur est cher. Mais bien sûr, Prishe ne l’entend pas de cette oreille. Elle compte bien aller au bout de sa métamorphose et se faire vaincre. Elle sait que nous en sommes capables. Mais nous lui rappelons ce qu’a dit Esha’ntarl. Le cinquième verset n’existe plus. Faux, nous rétorque-t-elle toute fière ! Elle connaît quelqu’un à Selbina qui le connaît, bien que sa mémoire ne soit plus ce qu’elle était. Et sans même nous attendre, Prishe nous quitte à toute vitesse. Le regard perdu, Ulmia ne sait que dire ni que faire. Elle est incapable d’aider son amie à se sacrifier. Louverance se montre alors à nous. Il nous confesse avoir entendu toute l’histoire. Et si Prishe parle bien de qui il pense, alors nous sommes chanceux. Cette personne à la mémoire défaillante, il la connaît bien. Et il sait comment stimuler ses souvenirs. 

Étrangement, nous ne voyons Prishe nulle part à Selbina. Louverance ne perd pas de temps et nous guide vers une jeune femme. Il nous apprend que son véritable nom est Emeline, mais que suite à une amnésie sévère, elle se fait désormais appeler Mathilde. Emeline… Ce nom dit quelque chose à Ulmia. Mais oui, il s’agit d’une camarade qui faisait partie du chœur de l’église. Ulmia essaie bien de lui rappeler qui elle est, mais en vain. Ulmia tente alors la subtilité. Elle lui explique qu’elle ressemble énormément à quelqu’un qu’elle a connu dans sa jeunesse. Et qu’elle avait également un frère cadet. Mathilde semble se souvenir d’avoir eu un frère. Mais ils ont été séparés durant la guerre. Ulmia ne souhaite pas insister plus que de raison, mais Louverance ne se fait pas prier. Il lui demande de se rappeler d’une certaine mélodie. Elle doit toujours être gravée dans son cœur. Le cinquième verset de la Memoro de la Stono qu’elle a appris à Tavnazia. Tous ces mots-clefs lui font ressurgir des souvenirs de son passé oublié. Louverance se sert alors du Miroir Mimeo pour observer ce dont elle se souvient. Elle se revoit, pendant la Guerre du Cristal, emmenée par les Hommes-bêtes. Ils la guident vers un cristal noir dans une grotte de glace. Est-ce l’endroit où nous nous sommes rendus avec les sœurs shikarees ? Serait-ce le cristal de la Divinité Sombre avant qu’il ne se brise ? Ils la forcent à chanter le verset. Et les souvenirs s’arrêtent ici. De nombreuses questions se posent alors. Pourquoi des Hommes-bêtes voudraient réveiller la divinité sombre ? Est-ce que le cristal a éclaté quand elle se serait réveillée ? Si oui, où se trouve-t-elle ? Dans tous les cas, Ulmia a été capable de mémoriser le cinquième verset. Elle connaît désormais le Lai des Immortels dans son intégralité. Mais Ulmia n’est pas sûre de vouloir s’en servir. Louverance la rassure, ils n'en auront peut-être pas besoin. Le chevalier semble avoir une idée derrière la tête. Il souhaite rentrer à Jeuno pour discuter avec Prishe d’un plan. Nous déclinons son offre et décidons de les retrouver un peu plus tard. Nous voulons d’abord faire un détour.

Nous voulons passer à Bastok pour voir Cid. Il sera sûrement de bon conseil pour la suite. De retour aux forges, nous racontons nos découvertes à l’ingénieur. Tenzen, Shikaree X, Shikaree Y, Shikaree Z et Jabbos sont aussi tous là. Sans doute voulaient-ils l’aide de Cid pour repousser l’assaut des dragons. Toujours est-il que nous en profitons pour leur partager ces informations capitales. La cardinale Mildaurion n’est nulle autre qu’Esha’ntarl, une Zilart immortelle. Pour accomplir le pacte passé entre Bahamut et Selh’teus il y a dix mille ans, elle a tenté de ressusciter Promathia afin de le tuer. Malheureusement, elle a échoué. C’est à ce moment-là qu'elle apprit que tuer le Gardien de l’Apocalypse ne servait à rien. Pour vaincre le dieu du crépuscule, il faut d’abord qu’il s’incarne à travers le gardien. C’est dans ce but qu’elle a réuni deux éléments nécessaires à son plan : le Gardien de l’Apocalypse et quelqu’un capable de chanter le Lai des Immortels. Prishe et Ulmia. Et non Selh’teus. Une fois le Dieu du Crépuscule vaincu, Bahamut plongera à nouveau dans un profond sommeil et Vana’diel sera ainsi sauvée. Ce qui choque le plus Cid dans cette histoire, c’est l’attitude de Prishe. Elle ne s’est jamais plainte. Elle n’a jamais pleuré ni montré le moindre signe de tristesse. Elle a porté ce lourd fardeau seule. Nous ne pouvons qu'acquiescer. Nous avons toujours vu Prishe pleine de vie, d’entrain. Nous ne pouvons que constater à quel point elle est forte.

Ces nouvelles données remettent tout en question. Tuer le Gardien de l’Apocalypse n’est plus une solution viable. De plus, Tenzen nous apprend que Phoenix nous déconseille d’aller affronter Bahamut directement. Mais nous ne pouvons pas rester les bras croisés. Ce qui ne nous laisse que trois solutions. Premièrement, n’opposer aucune résistance à l’armée du roi des dragons. Deuxièmement, utiliser l’aéronef de Cid pour aller affronter Bahamut avec la flotte de Jeuno. Enfin, se servir de la Memoro de la Stono pour incarner Promathia dans le corps de Prishe. Le principal problème avec la troisième option, c’est de savoir si nous serons assez puissant pour faire face à un des deux dieux créateurs de Vana’diel. Prishe semble le croire en tout cas. C’est ce qu’elle nous a affirmé à Jeuno avant que l’on parte pour Selbina. Cid n’est pas tranquille. Aucune de ces solutions ne semble bonne. Peu importe ce que nous tentons, le risque est bien trop élevé. Dans tous les cas, nous devrions  discuter de tout cela avec Prishe avant de prendre la moindre décision. L’ingénieur doit se rendre à Tavnazia pour récupérer des pièces spéciales pour son aéronef. Il nous demande de l’y attendre. Il fera un petit détour pour récupérer nos compagnons à Jeuno avant de nous rejoindre. 

Pourtant, lorsque Cid arrive au refuge, Prishe n’est pas présente. Seuls Ulmia et Louverance ont accompagné l’ingénieur. Cid nous abandonne pour réceptionner ce dont il a besoin et c’est Ulmia qui nous explique ce qu’il se passe. Depuis que nous sommes parti à Selbina, Prishe a disparu. Plus qu’étonné, Tenzen se demande ce qu’elle peut bien avoir en tête.   Ulmia a une idée. La barde pense que son amie a dû se cacher dans un des navires de guerre de Jeuno.  Elle ne voulait pas que nous la suivions jusqu’à Bahamut. Elle est capable de lire dans le cœur des gens et savait ce que nous pensions de son idée. Elle voulait nous épargner trop de peine. Une décision qui, bien que pleine de bons sentiments, ne fait qu’un peu plus souffrir Ulmia. L’Elvaan ne supporte plus d’être mise à l’écart de la sorte par son amie. Jabbos tente de la réconforter. Qu’importe combien des personnes sont proches, il est impossible de ne pas être blessé. Quand il est impossible de surpasser cette peine, il suffit de changer le monde. Une déclaration qui débloque une volonté sans faille chez Ulmia. Oui, elle est prête à changer le monde pour sauver son amie. Avec un timing parfait, Cid nous annonce que les préparatifs sont terminés. Il nous prête son vaisseau, maintenant équipé d’une arme secrète dont nous lui dirons des nouvelles. Il nous aurait bien accompagné, mais il n’est plus le jeune homme qu’il était. Il va donc rentrer à Bastok en bateau et prier pour nous.

Nous n’avons plus de temps à perdre. Nous devons rattraper Prishe au plus vite. Nous embarquons tous à bord du vaisseau et nous nous dirigeons vers Bahamut. Nous nous envolons directement vers le sommet du cap Riverne. Sur le pont, nous discutons de notre stratégie avec Tenzen. L’armada compte de nombreux vaisseaux. Comment allons-nous retrouver Prishe ? Heureusement, grâce à Aldo, Ulmia connaît la tactique employée par la flotte de Jeuno. La majorité des vaisseaux vont essayer d’attirer l’attention de l’armée de dragons, ce qui permettra aux aéronefs restants d’attaquer Bahamut. Prishe se trouvera sûrement parmi ceux-ci. Louverance arrive alors sur le pont avec une mauvaise surprise. Il a surpris trois passagers clandestins, les triplés Chebukki. Toujours aussi imbus d’eux-mêmes, ils se présentent comme notre arme secrète. Nous prions fort pour que ce ne soit pas la même arme secrète que celle dont Cid nous a parlé… Soudain, un rayon d'énergie frôle notre navire. C’est l’armada de Jeuno ! Une dizaine de navires de guerre nous font face. Un nouveau tir passe à proximité du bébé de Cid. Sans doute s’agit-il d’un coup de semonce. Vite, nous emmenons les triplés dans la salle de communication. Ils nous permettront de dialoguer avec l’armada. Après quelques minutes, les négociations portent leurs fruits. Les tirs semblent avoir cessé. 

Nous décidons donc d’aborder pacifiquement les navires pour retrouver Prishe. Malheureusement, l’armada ne l’entend pas de cette oreille. Sur le premier navire où nous descendons, nous sommes attaqués par des Zilarts. Les triplés nous apprennent qu’il s’agit en réalité de mamettes. Des poupées conçues par la Société d’Armathrywm pour accomplir la basse besogne. Impossible de les raisonner, donc. Heureusement pour nous, elles ne font pas long feu face à notre groupe. Nous les vainquons et fouillons le navire, en vain. Sur le navire suivant, c’est une machine quadrupède avec un œil rouge qui garde le pont. Un peu plus puissante que les mamettes, mais encore une fois, notre travail de groupe permet d’en venir rapidement à bout. Il suffit tout simplement d’éviter son laser puis de détruire ses pattes une à une avant de l’achever une fois immobile. Alors que nous fouillons le navire, un vaisseau de l’armada situé à proximité subit une explosion. Immédiatement, nous décidons d’aller voir de quoi il retourne. Plus nous nous rapprochons, plus nous pouvons constater la bataille qui fait rage. Des explosions dans tous les sens, des rayons qui se perdent dans les cieux… 

Finalement, nous arrivons assez proche pour voir de quoi il retourne. Il s’agit d’une nouvelle arme zilart, qui fait face à Prishe. Il est difficile de dire à quoi cela ressemble vraiment . On dirait une sorte de gros insecte humanoïde donc le corps a été amélioré mécaniquement. Toute sa partie supérieure est protégée par une armure massive. Derrière eux, Nag’molada observe l’affrontement avec délectation. Il se réjouit de la puissance de son nouveau jouet, l’ultima arma, bien qu’encore incomplet. Dès que nous sommes suffisamment proche, nous sautons sur le navire où Prishe se trouve. Elle est plus que ravie de nous revoir, mais ce n’est pas le cas de Nag’molada. Ce dernier déchaîne alors toute la puissance de son arme. La créature se met alors à rugir, relâchant une aura nauséabonde autour d’elle. Prishe tente bien de lui asséner un de ses coups de poings surpuissants, mais sa carapace est trop résistante. L’arme l’envoie alors valdinguer à l’autre bout du vaisseau. Frappée de plein fouet, Prishe ne se relève pas. Nous attaquons alors tous ensemble. Même constat pour le sabre de Tenzen, la lance de Shikaree Z ou les magies des triplés. Elles sont inefficaces. Et à l’inverse, les attaques de l’Ultima Arma sont pour le moins dévastatrices. Néanmoins, un détail  nous saute vite à la figure. Ultima possède trois pierres incrustées dans chacune de ses épaules. Et celles-ci se mettent à luire avant d’utiliser la moindre attaque magique. Nul doute qu'il doit s’agir là de son point faible. Entre deux esquives, nous faisons passer le message à toute l’équipe. Tenzen et nous nous chargeons d’occuper le monstre afin qu’il évite d’utiliser ses sorts pendant que Shikaree Z et le trio Chebukki visent exclusivement les pierres. 

Les assauts de l’arme sont rudes. Bien que rachitiques, ses bras sont extrêmement puissants. Heureusement qu’ils sont aisément parables. Non, le plus compliqué reste sa queue. Ultima s’en sert pour balayer toute la zone autour d’elle. Et comme elle dispose de la même cuirasse que le reste de son corps, cela demande beaucoup d’efforts pour y résister. Pendant ce temps, Shikaree Z utilise l’allonge de sa lance pour détruire une pierre. Puis deux. Et enfin trois. Nous n’avons jamais vu quelqu’un utiliser une lance avec autant d’aisance. C’est littéralement une pluie de coups qui s'abat sur l’épaule gauche. Un peu jaloux de la Mithra, les triplés redoublent d’efforts. Kukki-Chebukki concentre des boules de feu en un point pour en accroître la puissance pendant que Makki-Chebukki bande son arc. Ils font feu et détruisent deux cristaux. Cherukiki utilise un sort de lumière pour surcharger la dernière pierre et la faire exploser. Fiers d’eux, les triplés jettent un regard hautain à la Mithra qui n’en a que faire. Ultima, complètement désarmée, finit par tomber hors du vaisseau. Constatant la défaite de son prototype, Nag’molada tire sa révérence.

Mais c’est sans compter sur l’intervention d’Esha’ntarl et de la Société d’Armathrwn qui lui bloquent la route. Comment ose-t-il se montrer après ce qu’il a fait ? il pensait vraiment que créer de telles armes lui permettrait d’expier ses fautes ? Ou alors souhaite-t-il simplement demander à Bahamut le moyen de se rendre à Al’Taieu ? Esha’ntarl soupire. Elle comprend combien il est difficile de vivre en tant que Kuluu, coupée de toute connexion avec ses semblables. Mais il faut tourner la page. Les enfants d’Altana n’ont pas eu besoin du murmure de l’âme pour s’entraider. On peut même dire que les Kuluus étaient les précurseurs de cette nouvelle façon de créer des liens. Nag’molada rugit. Si c’est si simple, pourquoi s’est-elle rendue dans la chambre vespérale pour récupérer ce don ?! Et pourquoi aider les Zilarts à cacher la capitale céleste si elle le comprend si bien ? Esha’ntarl ne sait que répondre. Tout ce que souhaite Nag’molada, c’est d’utiliser le même processus pour nettoyer son âme des ténèbres et ainsi être libéré.

Prishe revient à elle à ce moment précis. Et Nag’molada lui casse déjà les oreilles. S’il tient tant que ça à se rendre à Al’Taieu, qu’il aille voir les Mobelins dont on lui avait confié la tâche ! Selh’teus leur a déjà demandé de trouver un chemin menant au cinquième Cristal-Mère. Et la pierre se trouve dans la capitale zilart, non ? Comment Prishe est-elle au courant ? Sûrement grâce à ce fameux “testament d’affinité”. Nag’molada y réfléchit quelques instants. C’est vrai que les Mobelins sont capables de retrouver n’importe quoi tant que cela est enfoui. Que ce soit sous terre ou sous mer. Et puis il a une affaire à régler avec Selh’teus. D’une pierre deux coups ! Satisfait, le Kuluu se téléporte sur la proue du navire. Il se met alors à chanter le Lai des Immortels et invoque Bahamut. Usant de ses mots perfides, il jure au roi des dragons que les Zilarts ici présents ont juré de se venger des Avatars Terrestres. Puis il se téléporte nous laissant face à face avec Bahamut. L’espace d’un instant, c’est comme si le temps s’était figé. Plus personne ne bouge ou n’ose respirer. L’immense dragon se trouve devant nous. Il nous observe. Nous en faisons de même. C’est Prishe qui brise ce silence de mort. Pour elle, c’est maintenant que les choses deviennent intéressantes. C’est ce qu’elle souhaitait depuis le départ. 

Elle s’avance au plus prêt du dragon et lui adresse la parole. Elle se présente comme étant le Gardien de l’Apocalypse, la personne responsable du pacte passé entre les Avatars Terrestres et Selh’Teus. Elle sort l’Etoile de Tavnazia de sa poche et la brandit devant elle. Cette magicite n’est rien d’autre qu’une autre forme du Vide. De son vide. Cette pierre maudite est une partie d’elle-même. Prishe annonce le plus simplement du monde que si nous sommes tous ici, c’est uniquement pour invoquer et détruire non seulement le Vide, mais également son créateur, Promathia. Ici et maintenant ! Mais Bahamut la stoppe. Elle n’est pas le Gardien de l’Apocalypse. Pas le gardien ? Comment ça ? Mais pourtant… Bahamut est bien conscient des actions d’Esha’ntarl depuis des millénaires. Ainsi que des efforts de Phoenix malgré la perte de son corps. Même notre dévotion à protéger Vana’diel l’a touché. C’est pourquoi il accepte de nous dire la vérité.

Le Gardien de l’Apocalypse se trouve à Al'Taieu. A l’intérieur de son âme repose une quantité incommensurable de ténèbres. Il est resté endormi pendant dix millénaires, mais est désormais éveillé. Peu importe qui a restauré la Ligne Cristalline et absorbé la Lumière des Larmes d’Altana. Ce qui compte vraiment, c’est que le pouvoir du dernier Cristal-Mère commence à s’évanouir. Si celui-ci s’éteint, Al’Taieu réapparaîtra sur Vana’diel. Ainsi le Gardien de l’Apocalypse sera libre d’absorber toute forme de vie. Le Dieu du Crépuscule pourra alors prendre forme et sera en capacité de commencer son règne éternel. C’est pourquoi Bahamut cherche à annihiler les enfants d’Altana. Si le Gardien ne peut plus absorber personne lorsqu’il sera ici, alors Promathia n’aura pas la force nécessaire pour venir dans notre monde. Tout le monde est sous le choc de ces révélations. Non seulement Prishe n’est pas, n’est plus, le Gardien de l’Apocalypse, mais en plus ce n’est pas pour l'éliminer qu’il compte détruire l’humanité. Tout le monde est sans voix… sauf Prishe bien entendu. Avec son franc parler légendaire, elle lui fait remarquer que s’il nous avait dit la vérité dès le départ, nous nous serions déjà rendus à Al’Taieu et aurions vaincus le vrai Gardien. Tenzen ose même dire que les actions de l’Avatar ne sont pas dignes de son rang. Bahamut rugit. L’humanité ne peut vaincre Promathia. Par nature, elle ne peut même pas l’approcher. Pourquoi se reposer sur eux ? La destruction est notre destin. C’était le cas il y a dix mille et ça l’est toujours. Mais Esha’ntarl n’abandonne pas. Selh’teus nous l’a affirmé. Nous n’avons pas à combattre Promathia si nous arrivons à stopper le Gardien de l'Apocalypse. Il est revenu sur Vana’diel précisément pour empêcher qu’Al’Taieu ne revienne dans notre monde. Bahamut n’y croit pas. Selh’teus n’en a pas le pouvoir.

Alors que Bahamut observe, son regard se pose sur nous. Comme s’il avait aperçu quelque chose de particulier en nous, il se met à rugir. Il se met alors à maudir Selh’teus. L’avatar ne compte pas le laisser blesser Vana’diel une fois encore. Qu’est-ce que cela veut dire ? Selh’teus nous aurait fait quelque chose sans que nous en ayons conscience ? Mais la rage du Conquérant des Cieux a pris le dessus. Bahamut se prépare alors à tirer une immense boule d'énergie sur notre navire. Tenzen, lui, reste derrière pour nous donner assez de temps pour nous retirer. Usant de tout le pouvoir de Phoenix contenu dans son sabre, il réussit à contenir l’attaque de Bahamut.