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Le Royaume de San d’Oria - Chapitre 01

Le Royaume de San d’Oria nous semble être l’endroit idéal pour débuter comme aventurier. Lorsqu’enfin nous arrivons sur place, nous ne pouvons être que pantois. Le château et l’enceinte des Elvaans sont simplement gigantesques. A la hauteur de leur fierté et de leur arrogance. Voilà de quoi renforcer notre excitation ainsi que notre motivation. Au centre de la ville se trouve un immense château, le très célèbre château d’Oraguille, demeure de la famille royale et des nobles. Et plus on s’en éloigne, plus les quartiers s'appauvrissent. Cela n’empêche cependant pas les routes d’être pavées magnifiquement et d’avoir de somptueux lopins de jardin ici et là.

Sans doute sommes-nous resté la bouche ouverte un peu trop longtemps, puisque nous sommes interpellé par un autre aventurier qui se présente sous le nom de Rochefogne. Ce dernier prétend bien connaître la ville bien qu’il ne s’y soit pas rendu depuis des années. Et à sa grande surprise, la ville n’a pas du tout changé. Il profite de la discussion pour nous faire faire le tour des lieux importants. De la cathédrale de l'église de la Déesse de l’Aube au château d’Oraguille, en passant par les différentes organisations militaires de la ville et les membres de la famille royale, nous avons désormais un aperçu global du royaume. Rochefogne nous indique finalement les lieux qui nous seront utiles en tant qu’aventurier avant de reprendre la route. Nous en profitons pour acheter un minimum d’équipements avec ce que nous avons comme économies.

Maintenant que nous possédons toutes les bases d’un bon aventurier, il est temps de commencer à faire nos preuves. Nous nous adressons donc à un garde du château pour lui demander s’il n’a pas une tâche à nous confier. Ce dernier, voyant que nous débutons, nous propose une mission simple : éliminer les quelques Orcs qui traînent un peu trop près des remparts et rapporter une de leur hache comme preuve de notre réussite. Pas vraiment rassuré, nous sortons de l’enceinte pour faire face à ces Hommes-bêtes. Les Orcs font bien la taille d’un Galka adulte et sont tout aussi larges. Ils possèdent une force démesurée mais heureusement pour nous, leur intelligence n'est, elle, pas très développée. Nous nous sommes déjà entraîné auparavant, mais rien de comparable. Il s’agit de notre toute première rencontre avec des Orcs, et, nous devons bien l’avouer, nous avons un peu peur. Mais finalement, plus de peur que de mal. Leur lourdeur et leur bêtise nous ont plutôt avantagé. Les haches récupérées, nous retournons apporter notre butin.

Le garde, lui, n’est guère impressionné. Au contraire même, il nous sermonne en nous disant qui si nous sommes fier pour si peu, c’est que nous avons encore un très long chemin à parcourir. Rochefogne apparaît alors et nous interrompt. Ce dernier demande s’il est possible de rencontrer la reine Leaute. S’il a voyagé jusqu’à San d’Oria, c’est uniquement dans le but de la rencontrer. Quelque peu étonné de cette requête, le garde répond qu’elle est morte de maladie il y a quinze ans. Mais le garde, toujours aussi mordant, lui répond également que même si elle était encore en vie, jamais un simple aventurier n’aurait pu la rencontrer. Ne l’écoutant même pas, Rochefogne demande le nom de la maladie qui a emporté la défunte. Le garde n’en sait rien. Seule la famille royale est au courant de ce genre d'informations. Rochefogne prend dix secondes pour réfléchir et repart après avoir remercié le garde qui semble intrigué. C’est comme si Rochefogne connaissait personnellement la reine, alors qu’il n’est pas au courant de sa mort… Enfin, cela ne nous regarde pas. Nous prenons notre récompense et partons en quête de notre prochaine mission.

Pas beaucoup plus glorieuse, notre seconde mission consiste à trouver et éliminer les responsables de la dégradation de la tombe du roi Ranperre, le plus prestigieux souverain de San d’Oria. La tombe a été érigée assez loin du château, au plus profond de la région de Ronfaure. Mais la distance n’a pas empêché le peuple de construire une sépulture à la hauteur du prestige du roi. Les lieux sont immenses et de vastes catacombes relient l’entrée à la tombe. Nous inspectons alors la pierre tombale du roi mythique, celui que l’on appelait le Roi Dragon. Soudain, nous entendons quelqu’un venir. Comme il peut s’agir du responsable, nous nous cachons derrière le monument pour le prendre en flagrant délit. Il s’agit de Rochefogne. Ce dernier s’adresse au vingt-quatrième roi de San d’Oria comme s’il le connaissait directement. Rochefogne a grandi en admirant les récits de Ranperre et a toujours voulu lui ressembler. Il craint cependant d’avoir échoué. Il prétend avoir tout perdu, même la plus sacrée de ses possessions. Mais de quoi parle-t-il ? Il en vient même à demander où se trouve “l’épée”.

Sans nous en rendre compte, nous faisons craquer une branche. Immédiatement repéré, nous sortons de notre cachette. Nous expliquons que nous sommes simplement à la recherche des responsables de la dégradation de la tombe. Rochefogne examine alors les lieux, et constate bien l’état de la stèle. Il se demande alors si la fameuse épée qu’il recherche n’était pas posée sur cette tombe avant d’être volée. Un Elvaan stoppe net Rochefogne dans ses pensées. Il nous affirme que les responsables de ces saccages ne sont que les chauve-souris environnantes. Et d’un ton tout aussi sec, il ordonne à Rochefogne de le rejoindre et de partir d’ici, ce que l'intéressé fait. Drôle de personnage. Pourquoi Rochefogne, apparemment à la recherche de réponses, le suit-il ? Nous attendons la nuit pour défaire les monstres responsables de ces dégradations et rentrons faire notre rapport.

Mais le garde n’a pas vraiment le temps de s’occuper de nous. Ou plutôt, si. Nous sommes la solution idéale à son problème. Il arrive que les Orcs enlèvent de temps à autre des enfants. Dernièrement, un apprenti de la cathédrale a disparu. Le garde nous explique que les Chevaliers Royaux aimeraient attaquer le camp de Gheslba où ils sont retenus prisonniers, mais ils ne peuvent intervenir sans en avoir reçu l’ordre. Or, le prince Trion est parti en mission dans le nord. Le prince Pieuje, lui, préconise plutôt d’envoyer les Templiers mais ces derniers ne sont pas censés intervenir en dehors de la ville. Suite à ce rapide briefing, nous partons à la cathédrale pour recueillir de plus amples informations sur le disparu. C’est le vicasque qui nous reçoit. L’apprenti ecclésiastique qui a disparu allait régulièrement en forêt afin de cueillir des plantes médicinales. On avait beau lui dire que l’endroit était dangereux, ce dernier pensait que sa foi le protégerait de tous les dangers. Pendant que nous récoltons des informations, le prince Pieuje et le papsque Shamonde eux-même viennent s’adresser au vicasque. Ces derniers ne souhaitent pas envoyer de Templiers tant qu’ils ne sont pas sûrs que l’apprenti est bel et bien aux griffes des Orcs. Nous sommes donc chargé par le prince lui-même d'aller vérifier si c’est le cas.

Nous nous rendons donc dans l’avant-poste de Ghelsba. Nous restons discret et observons les allées et venues des Orcs. Après quelques heures à les regarder, nous remarquons une cabane qui nous semble suspecte. Des cris ne correspondant pas à ceux des Orcs s’y font entendre. De plus, plusieurs gardes y sont postés. Nous attendons le moment où ces derniers quittent leur poste pour tenter de délivrer le jeune Elvaan. Malheureusement, il semble que cela soit une embuscade puisque nous sommes pris à revers par trois Orcs ! Le combat s’annonce difficile. Les trois Hommes-bêtes sont bien plus puissants que ceux de la dernière fois. Ils attaquent de façon organisée. Leur chef nous attaque au corps-à-corps avec sa hache, tandis que les deux autres restent en soutien pour l’aider. Nous parvenons à esquiver les coups puissants, mais lents, du chef pour nous faufiler derrière ses acolytes et les éliminer.

La menace écartée, nous pouvons entrer dans la cabane. C'est sans compter sur la présence d’une poignée de chevaliers venant vers nous, nous faisant signe de nous arrêter. Celui qui semble diriger la troupe s’approche de nous. Il porte une armure entièrement blanche et dégage une aura impressionnante. Sans doute parce qu’il s’agit du prince Trion, tout droit revenu de sa mission. Aussitôt a-t-il appris ce qu’il se passait, qu’il s’est rendu sur place. Pour Trion, c’est le devoir d’un prince de résoudre lui-même les problèmes de son peuple. C’est une question de fierté. Pieuje n’est qu’un lâche d’avoir envoyé un aventurier accomplir sa besogne. Nous parlons, nous parlons, mais il ne faut pas oublier l’enfant kidnappé. Heureusement, ce dernier reconnaît le prince et nous suit sans poser de question jusqu’en ville. Avec cette mission, nous espérons avoir impressionné le prince et l’église. Le vicasque en tout cas est ravi du retour de l’apprenti. En haut d’une balustrade, nous apercevons le papsque. Ce dernier semble nous regarder d’un mauvais œil, bien que nous n'ayons pas la moindre idée de pourquoi, avant de rentrer dans ses appartements.

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