Vous êtes ici : Accueil › Final Fantasy 11 › Scénario détaillé › Treasures of Ath Urhgan : Épilogue -Razfahd-

Depuis que nous avons contracté cette dette improbable, nous travaillons du matin au soir pour la rembourser. Nous sommes en train de prendre un repos bien mérité lorsqu’une des Sentinelles de Salaheem vient à notre rencontre. Le pauvre mercenaire est totalement en panique. La présidente a demandé à nous voir immédiatement, allant même jusqu’à menacer de remplacer Abquhbah car incapable de nous retrouver immédiatement. Nous imaginons bien la scène. La Mithra qui fend l’air avec sa masse et frappe du poing sur la table, tandis que son assistant tremble comme une feuille morte. Il est vrai que Naja Salaheem se montre dure et terrifiante, mais maintenant nous la connaissons mieux. Il ne s’agit que de grands airs. Elle ne serait jamais capable de se séparer d’Abquhbah. Pour autant, nous nous dépêchons de rentrer à l’agence. Ce serait inhumain de le laisser dans une telle situation. A peine arrivé que la présidente nous tombe dessus ! Nous avons reçu une convocation de la part du palais. Nous n’avons pas le temps de tirer au flanc. Nous n’avons pas le temps de dire quoi que ce soit que la Mithra nous hurle de nous rendre sur place.

Dans la salle du trône, l’ambiance semble plutôt pesante. L’impératrice, ses deux automates, Ghatsad et Raubahn sont présents. Nashmeira nous remercie de nous être déplacés. Elle demande au Galka d’expliquer la raison de notre convocation. Ce dernier s’exécute. Conformément à ce qui a été annoncé lors du couronnement, l’empire garde le Colosse de Fer sous étroite surveillance. Jusqu’à présent, la marionnette mécanique ne montrait aucun signe d’activité. Mais depuis peu, d’infimes fluctuations du “portail astral” sont visibles. Comme si quelqu’un tentait d’ouvrir la porte depuis l’autre côté pour atteindre notre monde. L’hypothèse la plus probable serait qu’il s’agisse d’Alexandre lui-même. Il est donc nécessaire de prendre les devants avant que l’Avatar de lumière ne puisse aller et venir à sa guise comme Odin.

Nashmeira nous explique qu’elle a donc pris une décision. Elle compte réactiver le Colosse de Fer avant qu’Alexandre ne le fasse lui-même. Comment ? Nous ne comprenons pas. Si Alexandre revient dans notre monde, est-ce qu’il ne causera pas la destruction à nouveau ? Ghatsad tient à nous rassurer. La distorsion n’est encore que dans ses premiers stades de développement. L’ouverture du portail limiterait donc considérablement les pouvoirs d’Alexandre. Le but de cette opération est donc de vaincre la déité afin de contrer les perturbations depuis ce côté du portail. Bien entendu, ce plan n’est pas sans risques. C’est pourquoi ils souhaitent nous confier la “désactivation” du Colosse de Fer. Nous avons déjà prouvé que nous étions capable de lui faire face. Nous comprenons bien l’urgence de la situation, mais nous parlons du Colosse de Fer. La machine qui a failli conduire le monde à sa perte et qui lui a causé la méfiance des autres nations. Ghatsad nous explique que l’empire ne compte pas agir de son propre chef. Le Galka nous remet une lettre. Il nous demande de la remettre aux représentants des quatre nations. Il y est écrit tout ce qu’il vient de nous expliquer. L’empire attendra d’avoir leur autorisation et agira sous leur supervision.

Nous nous rendons immédiatement à Jeuno. Peut-être pourront-ils provoquer une nouvelle assemblée des Forces Alliées d’Altana ? La situation est grave et il ne faut pas perdre de temps. A peine mettons-nous pied à terre que nous nous rendons au palais de l’archiduché et demandons à voir immédiatement Wolfgang. Lorsque ce dernier arrive, il devine tout de suite que quelque chose ne va pas. Nous lui donnons la lettre qu'il lit avec attention. En effet, la situation est grave. Mais il n’est malheureusement pas habilité à agir de lui-même en cas d’affaire d’état. Il doit donc la montrer aux dirigeants de Jeuno, dont fait partie Esha’ntarl. Après de longues minutes à attendre, Wolfgang sort de la salle. Il nous explique que malheureusement, le Grand Duché ne souhaite pas se prononcer sur sa position à cause des potentielles répercussions possibles. Cela dit, le sérieux de la situation est tout de même pris en considération. Wolfgang nous conseille de ne pas baisser les bras. Si nous arrivions à convaincre les autres nations, Jeuno devrait se plier à la majorité. Nous savons donc ce qu’il nous reste à faire. Direction la nation la plus proche, le royaume de San d’Oria, pour convaincre le roi Destin.

Lorsque nous arrivons au château d’Oraguille, Halver est ravi de nous apercevoir. Sans perdre un temps précieux, nous lui expliquons la raison de notre venue. Il nous conduit alors au roi. Ce dernier est entouré de ses deux fils lorsque nous lui soumettons la demande de Nashmeira. Le roi résume bien sèchement la situation. Une toute jeune impératrice souhaite réveiller une machine géante capable de détruire des vaisseaux de guerre d’une seule attaque. Il est vrai que dit comme cela… Le roi demande alors ce qu’en pense le monarlais. En toute honnêteté, Halver doute de la sagesse d’une telle manœuvre. Il n’y a pas si longtemps, Aht Urhgan menaçait le royaume avec ce même Colosse de Fer. Le prince Trion s’offusque. Mais Halver lui fait signe de le laisser continuer. Cela étant, l’empire a depuis présenté ses excuses et San d’Oria les acceptées. Tenir compte des actions passées ne serait donc pas très honorable. Le prince Pieuje tient à souligner qu’il ne faut pas les oublier pour autant. Le monarlais prend alors la défense de l’empire. Le fait même qu’il fasse une demande de doléance au lieu d’agir de son propre chef est une preuve de bonne foi. Pieuje le sait. Et c’est bien parce qu’il connaît le passif de l’empire qu’il est capable de mesurer toute la sincérité de cette demande. Le prince Trion ajoute que notre simple présence aux côtés de l’impératrice est gage de sûreté. Il a déjà combattu avec nous et sait de quoi nous sommes capable. A l‘écoute de tous ces témoignages, le roi Destin a pris sa décision. Il nous charge de dire à l’impératrice que le royaume de San d’Oria lui apporte son soutien. Nous les remercions et quittons la salle du trône. Halver nous remet une lettre d’approbation avant de partir pour Bastok.

Nous nous rendons au bureau du président Karst afin de lui parler. Lucius, le conseiller du président, nous mène jusqu’à lui. Volker arrive peu après. Après lecture de la missive, le président demande à Lucius ce qu’il pense de cette requête. Pour lui, l’empire mijote forcément quelque chose. Le président doit avouer que la puissance de cette machine est un problème. Nous avons échappé au Ragnarok une fois, mais il n’y a aucune garantie que nous soyons capable de la vaincre à nouveau. Il décline donc la demande de l’impératrice. Volker s’indigne. Il s’est rendu au couronnement à sa demande et a pu l’observer. Elle possède un cœur pur ainsi qu’une force de caractère rare. En peu de temps elle est devenue une dirigeante aimée et digne de confiance. Le fait qu’elle demande l’approbation des nations en est la preuve. Refuser reviendrait à prendre le risque de perdre un allié puissant. Le président Karst admet que Volker a raison. Pour autant, il ne peut pas prendre le moindre risque concernant la sécurité de ses citoyens. Lucius prend également la parole. Il n’en revient pas de ce qu'il va dire mais si Volker est si sûr de la bonne foi de l’empire, pourquoi ne pas l’écouter ? Les deux plus fidèles conseillers du président lui demandent d’accéder à la requête de Nashmeira. Le président nous demande alors ce que nous en pensons. Nous avons déjà protégé les Terres Centrales de nombreuses fois. Et nous ne comptons pas faillir maintenant ! Karst soupire. Décidément, il est entouré d’idiots. Il nous donne alors sa permission et se tourne vers Volker. Si quoi que ce soit arrive, il sera tenu pour responsable. Ce que le capitaine des Mousquetaires de Mithril accepte avec joie. Lucius nous remet la lettre d’approbation et nous nous rendons à Windurst.

Nous nous dirigeons vers la Tour des Cieux. A l’intérieur, nous demandons à Kupipi, la secrétaire générale, une audience avec la Sybille Stellaire. On nous informe rapidement qu’elle nous attend en haut de la tour en compagnie de l’ambassadrice Karababa et du Roi de Coeur. Contrairement à San d’Oria et Bastok, la Sybille Stellaire nous informe que nous avons sa bénédiction. Karababa lui a raconté la situation dans laquelle se trouvait l’empire et la menace que représente Alexandre. Elle a totalement confiance en notre jugement et en celui de l’ambassadrice. Cela dit, elle tient à nous rappeler que la magie d’invocation est quelque chose de dangereux. Il faudra donc agir avec prudence. La Sybille Stellaire nous remet donc sa lettre d’approbation. Il ne reste plus qu’à convaincre Jeuno. Nous nous rendons de nouveau au palais de l'archiduc avec la ferme intention de négocier l’accord de la nation. Mais Wolfgang nous coupe l’herbe sous le pied. Il nous apprend que pendant notre petite excursion, les dirigeants de Jeuno ont réussi à trancher. Ils ont délibéré en faveur de l’impératrice. Elle a également l'accord de Jeuno. Nous avons donc les bénédictions des quatre nations. Voilà qui devrait ravir Nahsmeira !

Et effectivement, la nouvelle fait naître plusieurs sourires au palais. Non seulement l’impératrice, mais aussi les deux automates et Ghatsad. Une fois le calme revenu, le Galka nous explique la situation. La distorsion est restée stable. Cependant, un autre problème s’est manifesté : l’alimentation. Utiliser une Incandescence artificielle pour réalimenter le colosse serait bien trop risqué. Ghatsad nous explique qu’ils ont alors besoin d’une cellule électrique. Le problème, c’est que cette technologie est obsolète depuis de nombreuses années et plus personne ne possède les connaissances requises pour en créer une. Personne sauf Megomak, un scientifique fou mobelin. Bien évidemment, l’empire ne peut se permettre de négocier avec un Homme-bête. C’est pourquoi il serait préférable que nous nous en occupions. Aux dernières nouvelles, il se trouverait au sommet du mont Zhayolm. Afin de nous faire gagner du temps, le Galka nous a préparé un sac qui devrait nous aider à convaincre Megamok. Pendant que nous obtiendrons la cellule, lui ira modifier le colosse de fer en conséquence.

Nous retrouvons donc le vieux Mobelin qui vit seul sur son volcan. C’est étonnant de croiser un de ces Hommes-bêtes isolé de son groupe. Il faut cependant croire qu’il s’agit d’un choix puisqu’à peine nous aperçoit-il qu’il nous demande de partir. Mais nous insistons. Nous avons besoin à tout prix d’une cellule électrique. L’Homme-bête rigole. Voilà une demande des plus saugrenues. La surprise passée, il nous fait remarquer qu’un tel appareil n’est pas aussi facile à construire que nous le pensons. Et même si c’était le cas, pourquoi nous la fabriquerait-il ? Nous lui montrons alors le sac préparé par Ghatsad. Le Mobelin bougonne que ce n’est pas ce qui le fera changer d’avis. Mais la curiosité l’emporte et il finit par jeter un œil à l’intérieur. Nous ne savons pas ce qui se trouve dans le sac mais le Mobelin change immédiatement de comportement après avoir vu son contenu. Il se dit prêt à mettre son génie à notre service si nous le lui donnons en échange. Ce que nous acceptons immédiatement. L’Homme-bête rentre dans son atelier et des bruits de métallurgie commencent à se faire entendre. Quelques heures plus tard, Megomak en ressort, fier de lui. Il nous prévient, la cellule est à usage unique. Nous ferions mieux de ne pas nous tromper. Maintenant que son travail est terminé, il nous demande de partir.

La cellule en poche, nous nous mettons en route pour l’île de Nyzul. Alors que nous nous apprêtons à donner l'alimentation au Galka, nous remarquons qu’il n’est pas seul. Non seulement Nashmeira et ses automates, mais aussi Raubahn, Gessho, Rodin-Comidin et Travialce sont présents. Tous veulent être présents à l’éveil du Colosse de Fer. Ghatsad nous explique qu’aussitôt que la source d'énergie sera activée, l’Avatar tentera de traverser le portail. Nous devrons alors le combattre avec tout ce que nous avons afin de le renvoyer dans sa dimension. L’alchimiste nous conseille toutefois de rester vigilant. Même affaibli, le colosse reste puissant. Gessho se dit prêt à mettre sa vie en jeu pour nous aider dans cette bataille. Rodin-Comidin panique à cette déclaration. il pensait n’être là que pour observer la scène. Travialce soupire de voir que même dans un moment pareil, il fait preuve de couardise. Mais Raubahn stoppe toutes ces chamailleries. La bataille est sur le point de commencer.Nous prenons place face à la machine. Nous inspirons profondément et empoignons notre arme. Finalement nous expirons et faisons signe à Ghatsad de lancer l’alimentation. La vapeur jaillit des articulations de la machine. Puis des éclairs la parcourent. Les turbines se mettent en marche. Le Colosse de Fer se redresse. Alexandre se met alors à répéter le même discours que lorsque nous l’avons affronté. Il est temps de le renvoyer chez lui. Mais cette fois l’affrontement sera différent.

La stratégie n’est pas différente de la fois précédente. Il faut bien sûr commencer par désactiver les unités de suspension régénératrices. Nous nous faufilons à travers ses bras afin d’atteindre plus facilement son dos. Raubahn s’apprête à lancer son sort de ténèbres pour nous permettre d’attaquer, comme la fois précédente, lorsqu’il se fait soudainement attaquer par un rayon de lumière ! Nous ne comprenons pas. Alexandre n’en est pourtant pas responsable. Nous en sommes sûr, nous ne l'avons pas quitté des yeux. Nous cherchons alors à savoir d’où vient cette attaque. Notre regard finit par se poser sur des répliques d’Alexandre. Seulement celles-ci sont nettement plus petites. Elles ressemblent presque à des Élémentaires, des monstres qui ne sont qu'un amas d'énergie élémentaire condensée autour d’un noyau central. Pendant que nous détournions le regard, Alexandre en a profité pour se retourner et nous frapper avec ses bras. Nous voilà propulsé à l’autre bout de la pièce. Quelle puissance ! Nous avons du mal à nous relever. Lorsque nous y arrivons enfin, nous voyons nos compagnons faire face aux “mini-Alexandre” tandis que l’Avatar nous fixe. Il nous attend. Nous reconnaît-il ?

Une fois sur pied, nous nous lançons de nouveau à l'assaut des unités de suspension. Gessho utilise alors sa vitesse et ses talents de ninja pour éliminer la réplique qui tenait tête à Raubahn. Le chef des Immortels saisit l’occasion pour lancer une magie bleue de ténèbres sur le colosse avant d’être à nouveau pris d’assaut par les copies d’Alexandre. C’est largement suffisant. Nous slalomons entre ses immenses bras pour atteindre son dos. La voie libre, nous attaquons sans mesurer notre force. Immédiatemment, Alexandre se trouve de nouveau incapable de bouger et sans moyen de défense. Au tour des bras ! Comme lors de notre premier affrontement, le colosse lance de nombreux sorts de lumière. Nous expliquons rapidement à nos alliés que la source des sorts sont les cristaux situés dans les épaules d’Alexandre. Rodin-Comidin demande alors au Yagudo de le protéger le temps de préparer un sort. Gessho s'exécute pendant que le Tarutaru récite son incantation. Au bout de quelques secondes, le sort OmniFoudre est prêt. D’immenses éclairs s'abattent sur le géant de métal. Les deux bras du colosse surchargent et s’enrayent. Sans perdre la moindre seconde, nous détruisons les cristaux se trouvant sur ses épaules. Bien, il ne reste plus que le cœur ! Encore une fois, nous ne pouvons pas approcher du buste de la marionnette mécanique. Travialce se place alors devant nous. Usant de ses compétences de chevalier royal de San d’Oria, il nous protège des rayons de lumière dévastateurs d’Alexandre. Grâce à lui, nous atteignons rapidement le cœur que nous pourfendons rapidement.

Nous avons réussi ! Le Colosse de Fer est vaincu ! Ghatsad nous affirme que le portail est de nouveau stable. Nous avons donc réussi à repousser l’Avatar dans son domaine avec succès ! Pendant que nous célébrons cette victoire, une anomalie apparaît sur le dispositif du Galka. Il reçoit des signes de vie non identifiés depuis l’intérieur du colosse. Notre regard croise celui de Nashmeira, Raubahn et Ghatsad. Nous comprenons immédiatement qui est responsable de cette anomalie. Le mage bleu ne perd pas de temps et escalade la machine jusqu’à son cockpit. L’impératrice le suit de près. Raubahn en sort le corps de Razfahd. C’est un véritable miracle ! Raubahn le pose au sol. Il est inconscient, mais bel et bien en vie. Nashmeira est en larmes. Elle retrouve son frère que tout le monde pensait disparu. Ghatsad n’en croit pas ses yeux ! Mais la stupeur est rapidement remplacée par son sang-froid à toute épreuve. Il l’examine et annonce avec soulagement qu’il va bien. Il ne sait pas comment le grand vizir a pu survivre tout ce temps mais il est hors de danger. Il faut désormais le transporter jusqu’au palais où des examens approfondis lui seront prodigués.

Après quelques jours, nous recevons une convocation de la part de l’impératrice. Elle tient à nous remercier du plus profond de son cœur. Non seulement nous avons stoppé une fois de plus Alexandre, mais en plus nous lui avons ramené Razfahd. L’émotion la submerge. Ghatsad prend alors le relais. Il nous apprend que le grand vizir a repris conscience et qu’il se repose dans ses appartements. Cependant, le Galka ne s’explique toujours pas comment il a pu survivre. L’atmosphère de ce “plan astral” est nocif pour les humains. Une exposition aussi longue serait fatale à n’importe qui. Mais l’alchimiste a une hypothèse : d’après lui, le sang du grand vizir est la clef de ce mystère. Ce sang vicié qui lui a coûté autrefois le trône lui a sauvé la vie, une fois encore. Quelle ironie !

Cela dit, Ghatsad tient à rappeler que tout danger n’est pas écarté. Le retour d’Alexandre a été repoussé aujourd’hui. Mais le portail existe toujours. Il y aura donc indubitablement une prochaine fois. L’IRAA va faire de son mieux pour repousser le pire et trouver un moyen de sceller le portail. Et comme un problème ne vient jamais seul, le retour d’Alexandre a trouvé écho avec le portail présent dans les laboratoires souterrains d’Hazhalm. Il se peut qu’Odin lui-même atteigne à nouveau Vana’diel et provoque un nouveau Ragnarok. C’est pourquoi l’IRAA est d’ores et déjà en train de chercher un moyen de stopper le retour des Avatars. Dans tous les cas, ils n'hésiteront pas à faire appel à nous, le protecteur d’Aht Urhgan, si jamais ils se retrouvent dépassés par les événements. Sur ce, le Galka nous quitte. Ses apprentis à la boutique d’automates vont finir par s’inquiéter s’il ne rentre pas rapidement. Mais trêve de négativité. Pour nous remercier de nos efforts, une grosse récompense sera envoyée au bureau des Sentinelles de Salaheem. Peut-être que Naja Salaheem nous laissera un peu plus respirer grâce à cela. Nous l’espérons de tout notre cœur.

Ghatsad sorti, Nashmeira nous écrase à nouveau sous ses innombrables remerciements. Jusqu’à ce qu’elle soit arrêtée par une voix familière, celle de Razfahd. Il lui demande d’arrêter, cela va finir par nous mettre mal à l’aise. La jeune femme lui reproche d’être sorti de son lit. Son état ne lui permet pas encore de se promener librement. Mais ce dernier assure qu’il va bien. Et plus important, il tenait à nous parler. Il sait qu’il ne mérite pas notre pardon. Il ne le mérite pas. La culpabilité des atrocités commises contre son peuple sera sa peine. Non, ce qu’il tenait à nous dire, c’est merci. Malgré le fait que nous ayons été témoin de tous ses crimes, nous l’avons sauvé ! Nashmeira lui demande d’arrêter. Il ne fait aucun doute qu’il agissait pour le bien de l’empire. L’amour qu’il porte à sa nation n'a rien à envier à personne. Mais Razfhad n’est pas aveugle. Cela ne pardonne en rien ses actes. Ce qu’il sait en revanche, c’est que sous le règne de l’impératrice Nashmeira II, Aht Urhgan connaîtra la paix et la prospérité comme jamais auparavant. Et il fait le vœu qu’à chaque étape de son périple, il se tiendra à ses côtés. Non pas en tant que grand vizir, mais en tant que frère aîné. Nous voilà rassuré. C’est le cœur léger que nous quittons le palais. Soudain une voix se met à résonner dans notre tête…

“Mortel… Tu as été jugé…digne…

Parle…et ce… que tu désires… sera tien…”