Vous êtes ici : AccueilFinal Fantasy 11Scénario détailléTreasures of Aht Urhgan : Chapitre 03

Treasures of Aht Urhgan : Chapitre 03

Depuis la “désertion” de Raillefal, nous faisons tout notre possible pour bien nous faire voir par la présidente. Nous avons accepté plus de missions que nous ne pouvons compter, sans ménager nos efforts. Rien que de penser à la façon dont elle s’est emportée la dernière fois nous donne froid dans le dos. Alors que nous venons faire notre rapport à Abquhbah, la Mithra nous interpelle. Cette dernière était en train de rectifier les critiques négatives sur ses méthodes de management afin qu’elles paraissent positives en attendant que nous arrivions. Mais maintenant que nous sommes là, elle compte nous parler d’une affaire de la plus haute importance. Elle a récemment reçu une demande de l’Institut de Recherche Archéologique d’Aht Urhgan, plus communément appelé IRAA. L'institut de…? Il s’agit du centre de recherche qui étudie les ruines sous l’autorité directe de l’impératrice. Seuls les alchimistes les plus talentueux sont acceptés en son sein. Il y a deux sites majeurs connus dans cette partie de l’empire. Les souterrains d’Aydeema, qui se trouvent sous les bois de Wajaom, abritent les ruines de l’ancienne civilisation d’Olduum. Mais c’est l’autre site qui nous intéresse : les ruines d’Alzadaal. Si nous nous souvenons correctement, il s’agit des ruines submergées qui dépassent de la mer de Cyan Deep. La Mithra nous félicite. Les ruines d’Alzadaal étaient jusqu’à peu encore interdites au public, mais l’IRAA en a autorisé l'accès d’une partie aux civils.

Et c’est là que nous intervenons. Bien que les ruines soient désormais ouvertes, des recherches ont toujours lieu. Malheureusement, il semblerait que des monstres ne laissent pas progresser les alchimistes comme bon leur semble. Naja Salaheem a immédiatement sauté sur l’occasion. Si l’IRAA travaille directement sous l’autorité du palais, il y a fort à parier que la récompense sera à la hauteur de ses espérances. Et c’est nous qu’elle a choisi pour accomplir cette tâche. Elle a bien vu que nous nous démenions ces derniers temps et nous fait confiance. Elle nous prévient en revanche que l’échec n’est pas toléré. Pour nous rendre sur place, rien de plus simple. Il suffit d’emprunter le tunnel le plus au nord de la futaie de Bhaflau. Cela étant dit, la Mithra nous jette presque dehors. Le temps c’est de l’argent ! Nous nous mettons en route, l’esprit quelque peu perturbé. Naja Salaheem nous a menti. Elle ne nous a pas choisi pour nous récompenser de nos efforts. Nous étions spécifiquement demandé. La Mithra a la mauvaise habitude de laisser traîner les documents sur son bureau, et la requête de l’IRAA y était. Il s’agissait du seul papier doré sur la table. Peu de doute quant à sa provenance. Et nous avons clairement vu notre nom écrit sur la requête. Sûrement que la présidente ne voulait pas que l’on prenne la grosse tête. Mais cela n’explique pas pourquoi une institution sous l’autorité directe de l’impératrice nous réclame spécifiquement.

Dans tous les cas, il est temps de nous rendre dans les ruines submergées d’Alzadaal. L’immortelle nous attend au début du tunnel. Après avoir payé le droit d’entrée, nous avançons. Et le moins que nous puissions dire, c’est que nous ne nous attendions pas à ça. On se croirait à l’intérieur d’un palais. Le sol est constitué de carrelage précieux. Chaque coin et recoin est recouvert d’or. De nombreuses colonnes de marbre se dressent dans les couloirs. Et les murs mélangent carreaux, or et marbre. Nous restons sans voix devant un tel spectacle. Et apparemment nous ne sommes pas seul à penser cela. Nous apercevons au fond d'une gigantesque salle, avec d’immenses fenêtres sur les fonds marins, plusieurs personnes. Deux Immortels ainsi qu’un Galka et un Tarutaru. Les lieux sont tellement grands que l’enthousiasme du Tarutaru résonne au loin. Il n’arrive pas à contenir son excitation. Il a tellement hâte d’étudier ces ruines, surtout en compagnie de son maître.

Mais le mage bleu est bien plus terre-à-terre. Ces ruines sont dangereuses. Même en présence d'Immortel, qui sait ce qu’il pourrait se passer ? De nombreux alchimistes sont devenus les victimes des immondes créatures qui reposent ici. On dit que les cris qui résonnent depuis la mer de Cyan Deep lors des nuits sans lune sont ceux des esprits de ces pauvres alchimistes. Ce n’est pas pour rien que l’empire a engagé de nombreux mercenaires pour patrouiller dans ces ruines. C’est à ce moment qu’une autre Immortelle interrompt son collègue. Il n’est nullement nécessaire de terrifier leurs invités. Nous arrivons alors à leur niveau. D’abord méfiant, le groupe se détend quand nous montrons notre insigne de mercenaire. Le Tarutaru présente alors le groupe. Le Galka derrière lui est le célèbre Ghatsad, ingénieur et créateur des automates. Il doit s’agir des poupées mécaniques qui aident les habitants au quotidien. Lui s'appelle Abda-Lurabda et est son apprenti. Quant aux deux mages bleus, il s’agit de Rishfee et Amnaf.

Toujours aussi excité, Abda-Lurabda nous dit que nous arrivons au bon moment. Son maître était sur le point de parler de l’architecture de ces ruines. Ghatsad serait ravi de répondre aux questions de son apprenti. Lui qui était d’ailleurs fasciné par la vue sur les fonds marins, a-t-il seulement remarqué qu’il n'y a pas de verre ? Les fenêtres sont alimentées en huile de plasma, ce qui repousse l’eau malgré la pression écrasante qui s’exerce. Tant que les “vitres” continuent d’être alimentées en huile, ces ruines ne craignent rien. Ghatsad dirige ensuite notre attention sur les colonnes. Leur forme est similaire aux temples construits sous le règne de l’empereur Alzadaal, neuf cents ans auparavant. Mais le plus fascinant reste leur conception. Celles-ci portent des marques qui suggèrent qu’un degré de rotation et d’allongement est possible. Le Galka théorise qu’il s’agit d’un moyen de compenser les changements de pression de l’eau. Quant au sol, les mosaïques dont il est composé témoignent de leur appartenance à la dynastie Alzadaal. Abda-Lurabda remarque un symbole magique dans une partie de la pièce. Ghatsad lui explique qu’il s’agit d'un portail de téléportation, assez similaire aux portails runiques dans les faits. Le plus étrange étant qu’il fonctionne toujours. Lorsque l’IRAA est venu explorer ces ruines, ils ont tout fait pour nettoyer les lieux. Cependant, ils n’ont eu besoin de faire aucune réparation ni entretien. Tout était encore en parfait état, comme figé dans le temps.

Mais il est temps pour son apprenti de rentrer. Ghatsad fait raccompagner Abda-Lurabda par Rishfee afin de pouvoir s’entretenir en tête à tête avec nous. Le Galka nous apprend qu’il est le chef de l’IRAA. De ce fait, il vient régulièrement dans ces ruines. Cependant, la conservation du patrimoine culturel ou les recherches sur les anciennes civilisations ne sont qu’une façade. En réalité, l’Institut de Recherche Archéologique d’Aht Urhgan est ici sur ordre de l’impératrice afin de retrouver les Incandescences Astrales manquantes. “Les” ? Ghatsad opine du chef. Peu de gens le savent, mais il existe plusieurs Incandescences Astrales. l’IRAA a pu confirmer leur existence à travers l’étude de plusieurs reliques et textes anciens. Ils ont par exemple découvert que l’Incandescence présente à Al Zahbi fut ramenée à la capitale par l’empereur de l’époque pour stopper la propagation de la peste bastokienne. Malheureusement, le prix pour obtenir la bénédiction de l’Incandescence, le Vent Astral, était la paix.

A travers ses études, l’IRAA a déjà pu confirmer la présence de quatre Incandescences Astrales supplémentaires. Le but de l’institut est de toutes les retrouver pour mettre fin à tous ces conflits inutiles. Le Galka nous fixe alors. Il nous demande si nous serions prêt à les aider dans cette tâche. C’est dans ce but qu’il a envoyé cette requête aux Sentinelles de Salaheem. Quelque chose ne tourne pas rond. La requête spécifiait un besoin de protection pour permettre aux archéologues d’explorer les ruines. Or, ce n’est pas du tout ce que nous avons fait ici. Et quand bien même il y aurait des monstres, les deux Immortels présents auraient été plus efficaces qu’un seul mercenaire. Ghatsad nous confesse qu’il s’agissait d’une excuse pour nous parler loin des oreilles indiscrètes. Il nous a dévoilé de lourds secrets après tout. Cela s’entend. Mais pourquoi nous spécifiquement ? Le Galka nous explique que lorsqu’il a formulé sa requête, notre nom a tout de suite été placé en tête de liste. Nous avons fait bonne impression auprès des Immortels des postes d’observation. C’est aussi simple que cela. Ghatsad ne souhaite que la paix. Pourquoi refuser ? D’autant que cela nous permet d’approcher encore plus l’empire. Nous acceptons. Ravi, le Galka nous donne une boussole astrale. Il s’agit d’un appareil qui réagit lorsque nous sommes à proximité d’une Incandescence Astrale. Elle a été configurée pour ne pas réagir à celle d’Al Zahbi. En tant que mercenaire, nous serons amené à voyager à travers tout l’empire. La probabilité que nous passions à proximité de l’une d’entre elles est donc élevée. Il est donc indispensable que nous gardions l'appareil sur nous. Avant de partir, Ghatsad nous demande une dernière faveur : de faire comme si nous ne le connaissions pas en public et ne pas révéler ses fonctions au sein de l’IRAA. Il apprécie trop sa vie calme avec la boutique d’automates pour s’en passer. Nous comprenons parfaitement.

Nous rentrons dans les bureaux des Sentinelles de Salaheem plutôt satisfait. Notre enquête avance à bon rythme. Malheureusement, Naja Salaheem semble vouloir gâcher notre plaisir. L’expression sur son visage ainsi que sa façon de jouer avec sa masse d'armes laisse présager qu’elle a quelque chose à nous reprocher. Elle nous montre une lettre qui porte la marque du serpent à deux têtes sur son bureau. Elle nous demande pourquoi une seconde lettre de l’IRAA est parvenue à son bureau. Nous avons beau répondre que nous n’en savons rien, la Mihtra ne veut rien savoir. Elle appelle alors Abquhbah, son assistant, et lui demande de réciter le rapport sur nos activités. Le pauvre s’empresse de répondre. Depuis que nous sommes parti pour les ruines d’Alzadaal, nous n’avons fait aucun rapport à la présidente Naja Salaheem. Nous nous défendons. Nous nous sommes bien rendu dans les ruines comme demandé ! La Mithra est au courant. Cette lettre contenait notre récompense : deux cent cinquante pièces d’or. Toutefois, si nous avons déjà reçu notre récompense, cela veut dire que nous sommes allé faire notre rapport directement au palais. Naja Salaheem s’emporte à nouveau. Comment osons-nous l’ignorer ?! C’est à elle que nous devons faire nos rapports. Nous ne sommes qu’un simple mercenaire ! Notre insubordination va nous coûter cher. Littéralement. Elle nous fait une liste d'infractions toutes plus fallacieuses les unes que les autres. L'entièreté de la récompense y passe, à notre grand désarroi. Mais au-delà de s’être rempli les poches, la présidente trouve cette histoire étrange. Pourquoi la récompense est-elle arrivée au bureau avant nous ? La Mithra se sent manipulée, et elle n’aime pas ça. Quand bien même il s’agit de l’impératrice. Il est peut-être temps de rappeler à l’empire qu’il ne faut pas se moquer des Sentinelles de Salaheem.

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Au palais, Amnaf et Rishfee retrouvent le grand vizir dans un couloir. Les deux Immortels attendaient son retour pour lui transmettre un message de Ghatsad. L’objet a bien été remis au mercenaire. Le message transmis, Razfahd rentre dans la salle du trône, suivi par les deux Immortels, pour faire son rapport à l’impératrice. Il lui indique que leurs efforts pour retrouver les Incandescences Astrales vont bon train. Toutes les pièces se mettent en place. L’impératrice le félicite. Cependant, elle commence à être lasse d’attendre. Razfahd lui demande tout de même de continuer à patienter. Leurs actions ne doivent attirer l’attention ni des habitants de l’empire, ni des nations voisines. C’est son souhait le plus cher de lui offrir le “trésor”. Mais l’impératrice le corrige. Il s’agit du souhait de l’empire. Razfahd s’adresse alors à Raubahn, le chef des Immortels. Il lui rappelle que l’Âge du Jugement approche. Toute personne menaçant leurs progrès devra être éliminée. Il est hors de question de donner libre cours à ces démons d’un autre monde.

De l’autre côté de la pièce, un automate rouge se demande ce que peuvent être les fameux démons dont parle le grand vizir. S’agit-il de fantômes ? Une jeune femme en tenue blanche lui répond par l’affirmative. L’automate s’extasie. Cela veut dire que leurs tristes jours au sein du palais touchent à leur fin. Mais la jeune femme reste de marbre, ce qui étonne l’automate. Razfahd corrige l’automate. Pour l’heure, le plus important est de faire croire aux autres nations que la recherche des Incandescences Astrales est leur priorité. Mais l’automate ne veut rien savoir. Les fantômes l'intéressent bien plus. L’impératrice demande alors au grand vizir ce que sont ces histoires d’esprits vengeurs. Razfahd lui demande de le pardonner. Il ne voulait pas lui faire perdre son temps avec de simples rumeurs. Le grand vizir ordonne à Amnaf d’expliquer la situation. La mage bleue s’exécute.

Ces dernières années, les rumeurs évoquant la présence d’esprits et d’un vaisseau fantôme voguant sur la mer de Cyan Deep sont de plus en plus nombreuses. Cependant, les Immortels pensent que ces rumeurs de fantômes ne concernent en réalité que les activités des Lamias. L’automate lui demande plus de détails sur le vaisseau fantôme. Amnaf s’exécute. D’après les rumeurs, il s’agit de l’Ashu Talif. Cependant, avec le temps les rumeurs ont commencé à changer et à donner un autre nom à ce navire. Le nom du Black Coffin revient de plus en plus souvent. Il s’agit d’un bateau pirate du royaume perdu d’Ephramad. Là aussi les Immortels ont une hypothèse. Ils pensent qu’il s’agit de rumeurs lancées par la Phratrie de la Mouette, un groupe rebelle de descendants du royaume d’Ephramad. Malheureusement, l’empire n’arrive pas à leur mettre la main dessus. Le problème, c’est que leurs actions commencent à rassembler des sympathisants chez les autres descendants du royaume disparu. Les rumeurs annoncent même le retour de Luzaf. Razfahd balaie cette information d’un geste de la main. Luzaf est mort il y a deux cents ans, en même temps que son royaume.

Cela suffit pour que l’impératrice ordonne d’enquêter sur ce navire. Le grand vizir conteste. Les troupes impériales sont déjà peu nombreuses et occupées avec les Hommes-bêtes. L’empire ne peut se permettre de détacher plusieurs hommes sur la base de simples rumeurs. Qu’à cela ne tienne. L’impératrice ordonne à Aphmau, la jeune femme en blanc et marionnettiste impériale, et Ovjang, l’automate rouge, d’enquêter sur ce navire. Razfahd proteste, mais en vain. Cette affaire n’est plus de son ressort. Et l’automate le lui fait bien comprendre. Il a d’ailleurs déjà décidé de la marche à suivre : demander de l’aide aux Sentinelles de Salaheem. Une fois tous deux sortis, Razfahd ordonne à Raubahn de garder la jeune femme sous étroite surveillance.

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