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Treasures of Aht Urhgan : Chapitre 10

Quelques jours sont passés depuis l’avènement du Ragnarok. La vie à Al Zahbi n’a pas changé. Les habitants ne se sont pas rendu compte de ce qu’il se passait dans l’ombre. Et heureusement ! En définitive, c’est presque comme si tout ça n’avait jamais eu lieu. Ah si… Il y a un changement. Nashmeira est sur le point d’être intronisée officiellement. Avant d’assister à la cérémonie, nous décidons de passer de faire un détour par l’agence des Sentinelles de Salaheem. A l’intérieur, c’est branle-bas de combat ! Même le pauvre Abquhbah n’est pas épargné. La présidente prétend que les sentinelles font face à la plus grande crise que cette agence n'ait jamais traversée ! S’ils ne se préparent pas en conséquence, personne ne passera l’année indemne. Mais de quoi parle-t-elle encore ? A la vue de notre expression dubitative, elle explique que son entreprise entre en pleine zone de guerre. Le destin de la compagnie est en jeu ! Elle a officiellement reçu une invitation à la cérémonie de couronnement de l’impératrice. Ce qui veut dire qu’elle sera en compagnie de personnes appartenant à la royauté, à la noblesse, des hauts gradés et même des ambassadeurs venus de tout Vana’diel ! C’était donc cela. Elle s’apprête à négocier de nouvelles succursales à travers le monde entier. La présidente a hâte d’y être. Et elle nous prévient. Nous avons intérêt à revêtir nos plus beaux habits pour cette cérémonie. Nous représentons les Sentinelles de Salaheem. Elle promet de s’occuper de nous si ce n’est pas le cas. Nous savons qu’elle en est capable… Nous quittons donc l’agence pour nous préparer convenablement.

Une fois prêt, nous retrouvons la présidente à l’agence. Après nous avoir passé au crible, Naja Salaheem nous autorise à l’accompagner au couronnement. Lorsque nous entrons dans la salle du trône, les hauts dignitaires des nations des Terres Centrales sont présents. L’ambassadrice de Windurst Karababa en compagnie du Roi de Coeur ; Wolfgang, le capitaine de la garde ducale de Jeuno ; Halver, le monarlais de San d’Oria ; ainsi que Volker, le capitaine des Mousquetaires de Mithril de Bastok. Bien sûr, les Immortels sont aussi présents. Même Raubahn. Nous allons finir par croire qu’il est réellement immortel ! Nous prenons place avec Naja Salaheem auprès des invités. Le maître de cérémonie commence alors son discours d’inauguration. Malheureusement, ce dernier est vite stoppé par l’impératrice elle-même. Cette dernière souhaite s’adresser directement à ses invités et tant pis si cela brise les conventions ! Le pauvre homme se retrouve bien embarrassé mais ne la contredit pas. Nashmeira se montre alors en personne. Tout le monde, mis à part Karababa qui l’avait déjà deviné, s’étonne de la jeunesse de Nashmeira. Il est vrai qu’avec toutes ces aventures, nous avons oublié qu’elle n’avait que seize ans. Ce que nous n’avons pas oublié en revanche, c’est la jeune feme espiègle mais timide qu’elle était. Aujourd’hui, c’est une future impératrice sûre d’elle qui nous fait face. Elle se tient face à son audience, pleine de confiance.

L’impératrice commence alors son discours. Elle sait que, récemment, de nombreux événements sont arrivés au sein de l’empire. Et sans doute que certaines des personnes présentes aujourd’hui ne ressentent que peu d’amour pour cette nation. Malgré tout ça, ces personnes sont tout de même venues accorder leur bénédiction lors du couronnement. Pour cela, elle les remercie humblement. Traditionnellement, il s’agit d’une grande cérémonie qui se déroule à travers toute la nation. Mais aujourd’hui, ce cadre plus intimiste a été choisi. Des mots qui frappent, quasi littéralement, Naja Salaheem. Elle qui était venue pour aborder des invités de marque… Nashmeira s’adresse alors plus spécifiquement aux dignitaires des Terres Centrales. Elle demande pardon pour la peur et la confusion qu’ont provoquées les actions hostiles de l’empire. L’empire exprime également ses plus profondes condoléances pour les vies qui ont pris fin dans le crash de l’aéronef. Wolfgang tient à la rassurer. Grâce aux efforts de Naji, il n’y a eu aucune perte. Voilà qui soulage grandement la jeune femme. Dans ce cas, elle tient à mettre à disposition les alchimistes impériaux pour les aider à récupérer au plus vite. Une aide qu’apprécie tout particulièrement Halver.

Volker, quant à lui, met tout de suite les pieds dans le plat. Il souhaite connaître les intentions de la jeune femme concernant l’avenir des relations entre l’empire d’Aht Urhgan et les Terres Centrales. Nashmeira est consciente qu’il s’agit du sujet primordial. Cependant, elle pense que la première étape sera de revenir à l’état qui existait avant ces événements. C'est-à-dire, une relation neutre de non-agression mutuelle. Elle s’explique. Les Hommes-bêtes continuent de menacer l’empire avec leurs assauts à répétition. De plus, et ce malgré l’impasse, la guerre fait toujours rage contre les nations de l’est. Halver comprend alors les intentions de l’impératrice. En cas de rapprochement politique, les nations des Terres Centrales se retrouveraient impliquées dans les conflits de l’empire. L’impératrice confirme les dires du monarlais. Le visage de la jeune femme s’assombrit. Mais une voix familière se fait entendre. Elle demande à la jeune femme de ne pas se montrer défaitiste. Une bombe fumigène explose et Gessho apparaît. Il s’excuse pour son entrée tardive. Naja Salaheem ne manque pas l’occasion de lui rappeler qu’il a disparu depuis trop longtemps, ce dont s’excuse le Yagudo. Nashmeira est ravie de le revoir. Gessho lui apprend que le Mikado a bel et bien reçu la lettre qu’elle lui a adressée. Voici ce qu’il lui a répondu en retour : “ Il sera difficile de négocier la paix en de pareils moments”. Bien qu’elle s’attendait à une telle réponse, la deception se lit sur le visage de la jeune femme.

Gessho la rassure. Il n’a pas dit uniquement cela. Le mikado a aussi précisé qu’il parlerait de cette lettre au conseil des seigneurs. A ces mots, Nashmeira laisse apparaître un grand sourire. Gessho précise alors aux convives que l'extrême-orient est une terre de traditions. Le Mikado n’est pas libre d’agir librement. N’importe quelle décision demande de longues délibérations. En résumé, les nations de l’est se retrouvent dans une situation similaire à celle de l’empire. La jeune femme confirme les dire du Yagudo. Ordonner un cessez-le-feu immédiat pourrait entraîner une rébellion parmi les forces militaires se trouvant à l’est. Gessho se tient prêt à reprendre sa mission d’intermédiaire entre l’empire et les nations de l’est quand l’impératrice le lui ordonnera. Ce début de négociations de paix a le mérite de rassurer tout le monde. Volker compris. Nashmeira compte bien signer une alliance avec les Terres Centrales, mais uniquement après avoir obtenu la paix avec l’est.

Wolfgang évoque alors le cas d’Alexandre. L’impératrice avoue qu’il se situe encore sur l’île de Nyzul, bien qu’il soit totalement inutilisable. Toujours aussi franc, Volker pointe alors un problème. L’empire ne peut donc pas garantir que cette arme apocalyptique ne sera pas un jour réparée et utilisée à nouveau. Le seul gage de sécurité serait de détruire le colosse sous l'œil attentif de tout le monde ici présent. Nashmeira ne sait que répondre. Ce serait en effet le choix le plus logique. Cependant… C’est Karababa qui prend la suite. Il ne s’agit pas que d’une simple coquille de métal. Elle possède un secret. L’impératrice reprend la parole. Au sein même du noyau du Colosse de Fer se trouve une distorsion dans le tissu de la réalité. Volker n’en croit mot. Pourtant, Karababa confirme que c’est la vérité. Pour résumer, le colosse est devenu une porte astrale. D’après ce qu'elle a entendu, il existe un portail vers les enfers dans les laboratoires souterrains de Hazam. L’impératrice confirme. C’est par ce portail qu’Odin est entré dans notre monde. Karababa indique donc que le Colosse de fer est devenu quelque chose de similaire. Un lien entre le monde des Avatars et notre réalité.

Dans ces circonstances, Volker concède qu’il n’est pas envisageable de détruire la machine. Comment savoir quelles en seraient les conséquences ? Voilà qui ravit Karababa ! Windurst accepte pleinement de s’occuper de l’étude du colosse. Qui sait quelles incroyables découvertes pourront naître de ces recherches ? Halver donne également le consentement de San d’Oria au nom du Prince Trion concernant la non-destruction de la machine. Volker ne peut parler à la place du président Karst à propos du colosse, mais il peut donner sa bénédiction pour le couronnement. Après tout, elle n’a pas besoin de permission pour reprendre les rênes de son propre pays. Pour finir, Wolfgang met une seule condition à sa bénédiction : que le colosse reste inactif et soit maintenu sous étroite surveillance. Ce qui sera bien évidemment le cas.

Maintenant que la situation est claire, il est temps de passer au couronnement en lui-même. Le maître de cérémonie demande à l’impératrice si elle a décidé qui aura l’honneur de lui décerner la couronne. Nashmeira le sait depuis bien longtemps. Elle se tourne alors vers nous. Est-ce que nous acceptons d’accomplir cette ultime tâche ? Rien ne nous ferait plus plaisir. La jeune femme appelle alors Ghatsad pour qu’il nous remette la couronne. Le Galka approche. Il s’excuse alors platement. Il n’a plus la couronne. Il avait besoin du métal qui la composait, alors il l’a fait fondre. Toute l’assemblée s’insurge ! Le Galka montre alors à tout le monde pourquoi il a accompli ce crime de lèse-majesté. Il dépose à ses pieds Ovjang et Mnejing, complètement réparés. Le Galka les réactive. Les deux automates se mettent à bouger et à parler comme si rien ne leur était arrivé. Nashmeira n’en croit pas ses yeux. Elle pardonne immédiatement Ghatsad pour son geste. Soudain, quelque chose frappe la jeune femme. Comment Ovjang et Mnejing sont capables de bouger et de s’exprimer par eux-mêmes ? Ghatsad lui explique que tous deux étaient de très anciens modèles d’automate. Ils ne pouvaient rien faire sans que le marionnettiste ne leur donne de directive. Il a donc pris l'initiative de les améliorer pour qu’ils soient maîtres d’eux-mêmes. A peine avait-il fini de les réparer qu’ils se sont mis à parler comme des moulins à parole ! Ovjang ne peut pas s’empêcher de taquiner sa maîtresse. Ce n’est pas digne d’une impératrice d’avoir un regard aussi vide Quant à Mnejing, il se contente de rappeler que la cérémonie devrait reprendre son cours. La joie est telle que l’absence de couronne n’est plus un problème. L’impératrice se tourne alors vers nous. Elle nous annonce que notre bénédiction, à nous qui l'avons soutenue et qui lui avons montré la voie tout ce temps, est plus que suffisante.

L’impératrice se met alors à genoux. Nous avançons vers elle. Nous nous baissons à notre tour et faisons semblant de lui poser la couronne sur la tête. Nous en sommes sûr maintenant, l’empire d’Aht Urhgan est entre de bonnes mains. Nous lui confions qu’elle a bien grandi depuis notre première rencontre, et qu’elle peut être fière de son parcours. Nashmeira se relève sous les applaudissements de tous ses invités et nous remercie tous chaleureusement. Elle tient également à remercier Naja Salaheem Zhwan pour son soutien sans faille. Zhwan ? Comme la nation Zhwa, du continent d’Olzhirya, au sud des Terres Centrales ? Mais si elle porte le même nom qu’une nation… Est-ce que Naja Salaheem serait de sang royal ?! En cette occasion, elle autorise officiellement les Sentinelles de Salaheem à agir à nouveau pour le compte du palais. Mais ce n’est pas tout. Elle offre également mille pièces de platine à la compagnie de la Mithra. La présidente ne sait pas comment réagir à une telle générosité ! Mais Nashmeira tient à la récompenser. Sans elle, Al Zahbi n’existerait plus aujourd’hui. Enfin, elle a demandé à ses ministres de se conformer à la demande d’indépendance de sa patrie, la nation de Zhwa. Elle est sûre que la mithra saura faire bon usage de sa récompense. Nous comprenons tout… Naja Salaheem était aussi avide d’argent pour permettre à son pays d’obtenir l’indépendance.

Nashmeira se tourne finalement vers nous. Nous qui non seulement avons sauvé le monde du Ragnarok mais aussi empêché une guerre mondiale. Elle ne saurait exprimer sa gratitude pour notre héroïsme. Elle souhaite donc nous offrir un trésor appartenant à la dynastie Majaab. Un anneau ayant appartenu à quelqu’un de très important. Nous la remercions mais nous ne pouvons accepter. A partir d’aujourd’hui, Nashmeira nous promet de travailler dur pour devenir une impératrice dévouée et aimée. Le temps des aventures est terminé, mais elle a sincèrement apprécié les moments passés en notre compagnie. Elle espère que nous continuerons d’être le champion d’Aht Urhgan. Et un jour peut-être, pourra-t-elle… Finalement, Nashmeira se ravise et quitte la salle. Mnejing demande alors au maître de cérémonie de clôturer la célébration.

Tout le monde en profite pour nous féliciter. Volker nous remercie pour notre aide inestimable apportée à Ayame et Naji. Halver nous transmet les regrets du prince Trion de ne pas avoir pu être plus présent sur le terrain. Karababa nous dit que le professeur Shantotto a vu que le destin n’en a pas encore terminé avec nous. Gessho est fier de nous avoir rencontré et espère pouvoir combattre avec nous à l’avenir. Mnejing nous remercie pour tout ce que nous avons fait. Nous avons soutenu Nashmeira tout ce temps. Elle est l’espoir de l’empire. Elle est le véritable trésor d’Aht Urhgan. La fête continue ainsi jusqu’à tard dans la nuit.

Le lendemain, Naja Salaheem nous convoque. Lorsque nous arrivons, elle nous attend assise sur son bureau. Avec tout ce que nous venons d’accomplir, elle suppose que nous nous prenons désormais pour quelqu’un d’important. Pourtant, au sein des Sentinelles de Salaheem, nous sommes encore quelques rangs en dessous de sa position de présidente. Cela dit, elle admet que nous avons obtenu des récompenses impressionnantes de la part du palais. La Mithra part alors dans son bureau et revient avec la couronne qu’elle nous avait “empruntée”. Elle nous la rend. Au départ il s’agissait d’une simple récompense de la part de l’impératrice. Aujourd’hui c’est également un symbole de sa reconnaissance. Et pour être sûre que nous ne l’oublierons pas, la Mithra a également fait graver sa signature à l’intérieur, juste à côté de celle de l’impératrice.

Soudainement, Naja Salaheem nous pose une question que nous n’aurions jamais cru entendre de sa part. Avec tous ces succès, nous pourrions prendre notre retraite en tant que mercenaire. Est-ce que c’est ce que nous souhaitons ? La présidente nous prend de court. Pourtant, la réponse est plus qu’évidente. Nous faisons partie des Sentinelles de Salaheem. Il est hors de question de les abandonner. Cette réponse réchauffe le cœur de la Mithra. Nous décidons de rester malgré les clauses douteuses dans notre contrat. Malgré les pertes d’argent que nous avons fait subir à la compagnie. Malgré la maltraitance de la part de notre chère présidente. Naja Salaheem ne peut que reconnaître notre cran. Et elle nous prévient, nous allons en avoir besoin pour la suite ! Elle cogne du poing sur son bureau et demande à Abquhbah de prendre des notes. Vingt-trois utilisations de la compétence “Halo Noir” à deux cent trente pièces d’or l’unité, vingt-neuf utilisations de “Frappe Sextuple” à deux cent vingt pièces d’or l’unité, trente-sept utilisations de “Frappe Véritable” à cent soixante-quinze pièces d’or l’unité… Mais elle ne s’est jamais servie de toutes ces compétences contre Amnaf ! Bien sûr que non. La Mithra compte toutes les batailles avant qu’elle ne nous ait trouvé. Elle inclut également tous les en-cas qu’elle a dû prendre pour conserver sa force et les tissus qu’elle a dû acheter pour réparer sa tenue. Le total s’élève donc à… quatre-vingt dix-huit mille pièces d’or ! Abquhbah s’évanouit à l’énonciation de la dette que nous avons contractée ! Le visage de Naja Salaheem affiche un sourire narquois. Avec autant d’argent à rembourser, il ne faut pas perdre une minute. Elle nous ordonne donc de nous rendre à l’agence des commissions illico presto afin d’accepter tous les contrats possibles. Nous sommes dépité... Comment avons-nous pu croire qu’elle avait bon cœur ? Est-ce qu’un jour elle nous laissera au moins tranquille ? Notre vie d’aventurier libre nous manque tant…

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