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La Fédération de Windurst - Chapitre 07

Nous avons passé la nuit à réfléchir à la tournure des événements. Il y a matière à réfléchir entre l’arrestation d’Ajido-Marujido, la confiance ébranlée de la Sibylle Stellaire et surtout toute cette histoire derrière la magie d’invocation. Pour nous changer les idées, nous décidons de nous plonger dans notre travail d’aventurier. On nous renvoie vers le ministère de l’optistère. Le ministre, Tosuka-Porika, a besoin d’un aventurier de confiance pour une tâche de la plus haute importance. Lorsque nous arrivons, nous sommes tout de suite mis dans le bain. Il ne s’agit pas d’une mission officielle mais d'une requête personnelle. Mais depuis qu’Ajido-Marujido a attiré l’attention de la Sibylle Stellaire, il est nécessaire de faire profil bas concernant certains sujets. La dernière fois que Tosuka-Porika nous a mandaté, c’était pour récupérer le Livre des Dieux des mains de la Chatte Cambrioleuse. Ajido-Marujido a fini par se l'approprier et l’a rendu à la Sibylle Stellaire. Seulement voilà, il y a quelques jours, la Sibylle a convoqué Tosuka-Porika. Elle lui a rendu le Livre des Dieux et a ordonné au ministre de cacher ce tome de telle sorte qu’il ne revoie plus jamais la lumière du jour. Comme il s’agit d’un ordre direct de la Sibylle Stellaire, Tosuka-Porika ne peut désobéir. Pourtant, son devoir en tant que ministre de l’optistère le pousse à découvrir la vérité. Pourquoi les pages sont-elles redevenues vierges ? Le ministre ne pourrait tout simplement plus se regarder en face s’il faisait fi des événements. Nous le comprenons parfaitement et lui montrons tout notre soutien. Tosuka-Porika semble soulagé. Il tient alors à nous raconter quelque chose, mais cela ne devra jamais sortir de ces murs.

Lorsqu’il était étudiant, Tosuka-Porika a déjà entendu parler du Livre des Dieux par son prédécesseur, Karaha-Baruha. Nous sommes surpris à l’énonciation de ce nom. Il s’agit du Tarutaru que nous avons vu dans les visions des magicites de Giddeus. Le Livre des Dieux contient la véritable Histoire écrite par la toute première Sibylle Stellaire. La vérité contenue dans ce livre peut être extrêmement dangereuse. En conséquence de quoi le Livre des Dieux fut scellé à l’aide d’un puissant sortilège et transmis à travers les générations. Pour briser ce sceau, il faut utiliser une quantité faramineuse de magie ainsi qu’un artefact appelé “l’étoile de Diza”, qui sert de collier aux Sibylles Stellaires. Tosuka-Porika ne sait pas comment Karaha-Baruha a fait à l’époque, mais il réussit à obtenir l’autorisation de la Sibylle Stellaire d’ouvrir le Livre des Dieux. Il utilisa la magie des ruines d’Horutoto pour briser le sceau et apprit une certaine vérité de ce livre. Cette vérité commença à l’obséder et il construisit son laboratoire à l’abri des regards, dans le canal de Toraimarai. Ce laboratoire fut rapidement surnommé le sixième ministère : l’animastère. Tosuka-Porika souhaite que nous retrouvions ce laboratoire. Il doit contenir toutes les recherches qu’a menées Karaha-Baruha et, par conséquent, des indices sur l’effacement du Livre des Dieux. Notre curiosité piquée au vif, nous sommes incapable de refuser. Évidemment que nous allons explorer ces canaux pour y trouver ce sixième ministère fantôme ! Tosuka-Porika nous prévient tout de même de faire attention, les canaux sont un véritable labyrinthe et Karaha-Baruha a dû piéger l’entrée de son laboratoire. Il nous remet également l’anneau de l’optistère, qui devrait ouvrir le passage.

Les canaux s’étendent sous la quasi-entièreté de la région de Sarutabaruta. Il existe donc de nombreuses entrées. Nous choisissons l’une d’elles se trouvant dans les ruines d’Horutoto afin de ne pas éveiller de soupçons. Comme nous nous y attendons, le chemin est tortueux et les monstres nombreux. De toute évidence, peu de monde ose s’aventurer dans ces canaux. Au bout de quelques heures à marcher à tâtons, combattre des monstres et tomber dans des culs-de-sac, nous finissons par trouver le fameux laboratoire. Bien que la poussière se soit accumulée pendant des décennies, tout semble encore être en état. Nous commençons à fureter dans le laboratoire et un étrange livre sur une table attire notre attention. Sortie de nulle part, la Sibylle Stellaire nous interdit d’y toucher. Il s’agit d’un livre interdit contenant un grand danger. Mais ce n’est clairement pas le sujet de sa venue. La Sibylle nous demande comment nous sommes arrivé là. Le seul moyen d’entrer dans le laboratoire, à part s’y rendre depuis la chambre privée de la Sibylle, est d’utiliser l'anneau de l’optistère. Comprenant la situation, la Tarutaru décide de s’expliquer. Nous nous trouvons dans le sixième ministère caché de Windurst, l’animastère. Ce dernier fut construit il y a environ vingt-cinq ans par Karaha-Baruha. Voici ce qu’il lui dit il y a trente ans : “l’art de puiser l’énergie magique de la nature a été poussé à son paroxysme”. Il a alors postulé que l’on pourrait utiliser l'énergie magique contenue dans les être vivants. Cette magie manifesterait autant de pouvoir que la créature dont elle était issue. Mais cette théorie avait le potentiel de menacer tout être vivant et de nombreuses voix s'opposèrent à sa mise en pratique, y compris dans les cinq ministères. Seulement Windurst avait besoin d’un tel pouvoir à l’époque. Et les créatures normales ne suffisaient pas pour obtenir la puissance recherchée. Windurst avait besoin d’une puissance quasi illimité issue d’une entité extraordinaire. La fédération finit par être sauvée grâce à cette magie, mais ce ne fut pas sans conséquences. Les invocateurs finirent par périr à cause du contrecoup. Avant de repartir, la Sibylle nous demande de prendre le temps d’étudier les livres entreposés là. Si les étoiles nous ont guidé dans l’animastère, alors qu’il en soit ainsi. Il est cependant interdit de passer le portail scellé dans la tour centrale d’Horutoto. Si nous franchissons ce cap, il n'y aura plus de retour en arrière possible.

Nous suivons les conseils de la Sibylle et commençons à feuilleter les livres de feu Karaha-Baruha. Beaucoup d’entre eux se concentrent sur les ruines d’Horutoto. On y apprend que la magie des tours a été utilisée à de nombreuses reprises pour ensorceler des livres ou que de nombreux chercheurs ont étudié le fonctionnement des tours. Mais plus intéressant encore, ces ruines étaient déjà présentes à l’époque de la première Sibylle Stellaire, durant l’ ge des Bêtes. L’architecture indiquait déjà qu’elles appartenaient à une civilisation avancée. Plus loin, nous pouvons lire que lors de la Grande Guerre, un mage tenta d’invoquer la Grande Bête qui se cachait au plus profond de la Fontaine de la Pleine Lune. Malheureusement, les dispositifs magiques dans une des tours se brisèrent et la bête se libéra de l’emprise de l’invocateur et commença à dévaster Windurst. Nous le sentons, tout cela nous rapproche davantage de la vérité. Mais il est tard et Tosuka-Porika doit commencer à s'inquiéter. Nous le retrouvons dans l’optistère et lui racontons ce qu’il s’est passé et ce que nous avons découvert. Le ministre se met dans tous ses états lorsqu’il apprend que la Sibylle Stellaire était présente dans le laboratoire. Elle pourrait remonter jusqu’à lui et le condamner au Donjon Sombre. Tosuka-Porika panique et trouve finalement une solution. Il nous remet le Livre des Dieux et nous dit de l’échanger contre sa liberté dans le cas où il se ferait emprisonner. Nous ne sommes pas tout à fait sûr de la manœuvre, mais si cela peut le soulager, soit. Il nous demande ensuite de le laisser, ce que nous comprenons.

Le lendemain, notre mission nous conduit au rhinostère. Apparemment, la ministre Rukususu aurait trouvé un objet de nature inconnue dans les ruines de Fei’Yin. La chercheuse qui étudia l’objet découvrit quelque chose de surprenant. Via cet étrange artefact, elle ressentit la présence de l’esprit d’Iru-Kuiru. Il s’agit du Tarutaru envoyé par Windurst pour accompagner l’expédition internationale, il y a trente ans de cela. Il se trouverait quelque part au sud de Mindartia. Lorsqu’elle en parla à la ministre, cette dernière eut une drôle de réaction. Et plus personne ne l’a vue depuis. Nous devons donc la retrouver au plus vite. Décidément, les ministres de Windurst cachent bien des secrets… Au sud du continent se trouve l’immense île d’Elshimo. Elle abrite une jungle épaisse et de nombreuses ruines. Pour s’y rendre, il faut emprunter une voie aérienne à Jeuno. Cela nous fait faire un petit détour, mais nous n’avons pas vraiment le choix. Après quelques heures de voyage, l’aéronef nous dépose dans le village de Kazham. Il s’agit d’un village indépendant où une majorité de la population se compose de Mithras. Ce village vit paisiblement de la chasse et de la pêche. En nous promenant et en interrogeant les habitants, nous apprenons qu’il y a bien des années, Iru-Kuiru se serait installé dans le temple d’Uggalepih. L'édifice en ruines se trouve à l’abri des regards indiscrets, par-delà la jungle de Yhoator. Aucun doute que c’est ici que s'est rendue Rukususu ! Les autochtones nous préviennent tout de même : la jungle regorge de dangers que les habitants du continent ne connaissent pas. Et le temple lui-même est réputé pour être un lieu maudit où se regroupent les tomberrys. Ces Hommes-bêtes sont connus pour être extrêmement dangereux et leur simple évocation suffit à faire trembler n’importe qui. Nous en prenons bonne note et nous mettons en route.

Nous traversons d’abord la jungle de Yuhtunga, puis celle de Yhoator avant de parvenir au temple. Un voyage bien compliqué pour qui n’est pas préparé. Nous n’avons vraiment pas l’habitude de cette végétation luxuriante et étouffante, de la moiteur des lieux et surtout de tous ces insectes et prédateurs redoutables. Après une randonnée extrême, nous arrivons devant le gigantesque temple de pierres. Les murs semblent ne pas avoir de fin et les couloirs se multiplient de façon incessante. La jungle a repris ses droits et de nombreuses plantes et racines ont envahi les lieux. Pourtant la plus grande menace n’est ni la perte d’orientation ni un quelconque pollen empoisonné, mais bien les tomberrys présents en surnombre ! Il est difficile de les éviter et nous croisons souvent le fer avec eux. Leurs lampes ne font qu’exacerber leurs visages difformes et leurs lamentations les rendent encore plus terrifiants. Cependant, il semblerait que les on-dits étaient exagérés. Ils ne sont pas aussi redoutables que ce que l’on raconte lorsqu'ils sont pris seul à seul. A force de déambuler dans ces ruines, nous finissons par nous familiariser avec les lieux. A chaque nouvelle salle, nous nous demandons qui pouvait bien vivre ici, à l’époque où ce temple était encore vivant. Des chambres, des salles cérémoniales, et même une immense cuisine avec des restes d'ustensiles. Nous croisons toutes sortes de pièces que le temps a, bon gré mal gré, conservées. Nous finissons par trouver ce qui ressemble à un ancien laboratoire. Et en toute logique, c’est là que Rukususu se trouve. Cette dernière est étonnée de savoir qu’on la cherchait. Elle nous explique qu’Iru-Kuiru était le ministre à la tête du rhinostère à l’époque. Il menait des recherches pour connaître la vérité derrière la légende de la fondation de Windurst. Malheureusement pour lui, ses recherches étaient mal vues par ses pairs. Cela ne le freina nullement et il continua à se renseigner. Lors de son voyage avec l'expédition internationale, il découvrit quelque chose qui l’amena à quitter son poste et à vivre ici. Lorsqu’on lui parle de l’esprit d’Iru-Kuiru, Rukususu pense tout de suite qu’il a quelque chose à lui transmettre.

C’est alors qu’un esprit nous apparaît. Non pas celui d’Iru-Kuiru, mais plutôt d’une silhouette ressemblant à une Hume. Elle se présente sous le nom de Grav’iton Berrisacci, une ancienne membre des Kuluus. Tout de suite, Rukususu fait le rapprochement avec les notes de son prédécesseur. Ce dernier évoque dans ses carnets de recherches deux races anciennes : les Zilarts et les Kuluus. Rukususu la questionne alors sur les Kuluus, aujourd’hui disparus et oubliés. Grav’iton est surprise de constater que personne ne connaît leur existence à notre époque. Les Kuluus sont pourtant ceux qui ont guidé les Tarutarus et la première Sibylle Stellaire jusqu’aux terres de la lune et leur ont confié le pouvoir d’Horutoto. Rukususu est malheureusement obligé d’avouer que les tours ne fonctionnent plus depuis deux décennies, au grand désarroi du spectre. Nous les avons pourtant réactivées avec Ajido-Marujido. La Sibylle Stellaire a dû garder cette information secrète. Autrefois, les tours convertissaient la lumière de la lune en énergie. Si elles ne fonctionnent plus, cela ne peut vouloir dire qu’une seule chose : la Grande Bête de la lune a été relâchée sur Vana’diel. Sans elle, l'énergie accumulée prendra la forme d’un terrible démon. La Kuluu demande alors si Rukususu porte toujours sur elle l’étoile de Diza. A cause du Livre des Dieux que nous portons sur nous, Grav’iton a confondu la ministre avec la Sibylle. L’esprit de la Kuluu remarque rapidement que le livre a perdu ses pouvoirs. Ce qui ne l’étonne guère puisqu’il s’agit d’une conséquence de la destruction des tours. Faisant preuve de bienveillance, l’ancienne Kuluu souhaite restaurer la magie du Livre des Dieux. Comme les Kuluus ont guidé les Tarutarus il y a de cela des millénaires, Grav’iton nous guide vers notre avenir. Malheureusement, les pouvoirs de Grav’iton étant nettement moins puissants que ceux de la Lune, la restauration ne sera que temporaire. Usant de tous ses pouvoirs, les pages du Livre des Dieux se remplissent à nouveau de lettres, puis de phrases et de paragraphes. Lorsque cela est terminé, un grand flash nous éblouit.

A notre réveil, Grav’iton a disparu, mais Rukususu est à nos côtés. La ministre n’en revient pas des découvertes qu’elle vient d’apprendre. Tout ce savoir est inestimable, et confirme les recherches d’Iru-Kuiru. Elle nous conseille de rentrer au plus vite à Windurst pour montrer le Livre des Dieux à Ajido-Marujido. D’après elle, le ministre de l’orastère est le seul capable de le lire. Le seul problème étant que le ministre est en prison… Peut-être que Rukususu n’est pas non plus au courant de cette histoire. Nous décidons de garder l’information pour nous. De toute façon, nous trouverons bien un moyen de le revoir. Le connaissant, il s’est peut-être même déjà évadé. Nous pouffons de rire en imaginant la scène ! La ministre du rhinostère nous demande ce qui nous fait rire. Nous trafiquons un peu notre réponse et c’est en gardant cette bonne humeur que nous rentrons chez nous. De retour au rhinostère, Rukususu ne peut s’empêcher de taquiner les chercheurs qui s'inquiétaient pour elle. Elle nous prend aussi à partie pour nous demander une dernière faveur. Nous devons garder les événements du temple d’Uggapelih secrets. Les Tarutarus ne sont pas encore prêts à remettre en question leurs croyances.

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