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Final Fantasy Legend III
Article rédigé par schrnieg. Il y a 0 commentaire.
Introduction
En ces temps d’Ultra HD 4K Remake, prenons notre vaisseau temporel commandé par cerveau et retournons en 1993. À l’époque existait une console de jeu portable, pour certains proche du parpaing, la Gameboy première du nom, non Color.
(Photo d’une antiquité qui marche encore ! Enfin presque, elle démarre mais le son et les boutons sont HS)
Dans ces temps immémoriaux, Squaresoft décida de faire des jeux destinés à une console portable (que jamais tu sortais de chez toi parce que c’était pas rétro-éclairé, donc dehors t’y voyais QUE DALLE). Ainsi naquit la série de jeux SaGa, jeux de rôles dans la veine des Final Fantasy. Attention, il ne s’agit pas de Romancing SaGa, mais bien de SaGa, rien à voir, à part le réalisateur. Et pour lancer le bal, voici le troisième opus de la série, sorti au Japon puis aux États-Unis, mais jamais en Europe. Plus tard, ils en feront en remake sur DS, exclusif au Japon, dont nous avons quelques images.
Dans un monde en cours d’apocalypse, une cruche géante (non, pas Aerith) déverse des flots infinis dans l’océan. Dans ces torrents interminables chute aussi une armée inextinguible de monstres corrompant les humains, les transformant eux-mêmes en monstres. Alors que tout semble perdu, Borgin, un des humains de la résistance, part vers le passé alors que le monde va sombrer sous la montée des eaux. Il utilise une relique du dieu Sol, un vaisseau répondant au nom de Talon (Griffe) pour remonter dans son passé, que nous situerons un peu avant le présent. Il emporte avec lui trois enfants, un humain et deux mutants, afin qu’ils puissent sauver le monde avant qu’il ne soit trop tard. Bon, vu qu’ils sont encore gamins, Borgin va les confier à l’ancien du village de Dharm, un lieu paisible et tranquille, localisé comme par hasard juste à côté des ruines contenant le vaisseau Talon.
Nous reprenons bien plus tard, alors que nos héros s’entraînent dans un simulateur en compagnie de Myron, l’un des combattants du village. L’ancien leur explique alors leur tâche : trouver un moyen de bannir l’entité aquatique, reconstituer le Talon et poutrer toute créature mettant en danger un être humain ou un mutant.
Alors, basiquement, nous sommes dans un multivers moitié apocalyptique, moitié science-fiction, et moitié fantasy, environ. Nous avons accès à trois époques : passé, présent, futur. Une fois arrivé dans le futur, nous avons accès au continent volant, puis ensuite au monde d’origine des monstres. Globalement un univers assez grand et fourni pour une Gameboy.
Personnages
Maintenant que l’univers vous enveloppe, mettons en avant les protagonistes. Mise en garde avant tout : sur le jeu original, ils n’ont que peu de texte et donc pas des masses de personnalité, ce sont des héros, point barre. Donc, faute de mieux, ils auront leur personnalité du remake DS. Ah, et les noms diffèrent dans la fan-traduction anglaise sur DS. Mais bon, il sera de bon ton d’utiliser les VRAIS noms.
Arthur : le protagoniste principal, c’est un humain combattant, il commence avec une épée. Good old Palouf, aller risquer sa vie de façon certaine pour sauver le monde d’un danger inéluctable ? Pas de problème, mon gars.
Curtis : un mutant axé lanceur de sort. Le mage noir sarcastique, bon, mais avec un style du turfu (du moins sur la version DS). Un personnage avec beaucoup de magies et qui fera très mal avec les sorts mono-cibles au début, et multi-cibles à la fin.
Gloria : une autre mutante également axée magie. D’un tempérament plus calme, c’est davantage une mage blanche, quand bien même tout le monde peut avoir des sorts de soin.
Sharon : petite fille de l’ancien de Dharm, elle n’est PAS originaire du futur et pourtant elle insiste quand même pour accompagner les héros quand ils vont voir le Talon. Sa raison ? Sauver le monde à grands coups de hache voyons ! (Bon, en vrai, c’est parce qu’elle veut se PEGI18 Arthur, c’est pas dit mais ça transpire)
À cela on ajoute une tripotée de personnages fonction pouvant rejoindre temporairement le groupe. Autant ils n’ont pas un énorme background, autant en vrai, pour un jeu de 1993, ça passe largement.
Gameplay
Il s’agit là du très classique tour par tour avant l’arrivée de l’ATB. Vous choisissez les actions de tout votre groupe, puis « roll for initiative », initiative gérée avec une caractéristique d’agilité. Chaque personnage peut équiper tout type d’arme, armure et autres. Les armes sont extrêmement variées, allant de l’épée au bon vieux bâton de TNT (utilisable une fois) en passant par les techniques de lattage à coups de pied. Certaines armes ont aussi la particularité d’utiliser la caractéristique de magie et non de force, très utile pour les deux mages.
Là où c’est moins classique, c’est que les personnages peuvent muter à la fin des combats. Les ennemis peuvent laisser tomber de la viande ou des parties robotiques qui métamorphoseront le personnage qui les utilise. Ces transformations donnent accès à des talents, des capacités actives ou passives dépendant du type de monstre en lequel vous vous transformez. Par exemple, si vous devenez une méduse, vous pourrez transformer les ennemis en pierre. Par contre, certaines transformations ont de sérieux malus, comme limiter votre vie maximale à un seuil abyssal ou vous empêcher d’utiliser votre arme.
L’exploration du monde est très intéressante, car les nouvelles zones se débloquent et par l’histoire, et par l’obtention de capacités. La première capacité permet de voler, et ainsi de découvrir les autres villes. Ensuite, on obtient de retourner dans le passé, on y découvre plus de terres, des personnages plus jeunes (ou moins vieux pour certains). On y trouve de quoi aller sous l’eau, et là tout un pan de la carte devient disponible, et ainsi de suite. Si la progression est linéaire, les zones sont assez larges et ouvertes pour que ça ne pose pas de problème. Alors il n’y a certes pas des milliers de choses à découvrir, mais il est possible d’explorer, de découvrir par exemple des villes qui ne servent qu’à être là.
Vrac
Alors soyons honnête, ça a vieilli. C’est du bon gros RPG « à l’ancienne » parce que, encore une fois, c’est sorti en 1993 sur Gameboy pas Color. Mais pourquoi diable le recommander, alors ? Si ce n’est pas pour le gameplay, l’histoire ni l’univers ? Au moins pour UNE chose : sa musique. Bon sang que c’est du bon, du lourd, de l’héroïque comme on n’en fait plus ! Comme exemple, voici deux musiques iconiques et un réarrangement, c’est cadeau :
Honnêtement ça rentre facilement dans les meilleurs thèmes sur 8 bits. Malheureusement, les remix pour la DS sont moins punchy, plus doux et du coup perdent un peu l’intensité des titres originaux.
Au final, si vous cherchez un RPG à l’ancienne à vous faire, que l’anglais ne vous rebute pas… Bah il est pas pire qu’un autre.
13 décembre 1991 | |
29 septembre 1993 | |
Jamais |
6 janvier 2011 | |
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Cet article a été corrigé par Matt971.
Cet article a été encodé par Arsenou-kun.
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