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The Last Story
Article rédigé par Siqwall. Il y a 13 commentaires.
Rasuto Sut?r?, plus communément appelé The Last Story est un J-RPG développé par le studio Mistwalker et édité par Nintendo sur Wii. Fort de son expérience en la matière, le réalisateur Hironobu Sakugachi s'investit d'une mission pour le moins périlleuse : renouer le genre du J-RPG avec la critique châtiant de plus en plus le manque cruel d'originalité des jeux du même embranchement. Alors, The Last Story est-il la réconciliation tant espérée ?
:: Un scénario poétique aux thématiques connues
Suivre ses rêves et écouter son cœur. C'est pour ainsi dire l'idée principale dont se nourrit l'histoire du jeu à travers le périple de Zael sur l'île de Lazulis.
Cette dernière est gouvernée par le comte Arganan, pactisant de l'Empire mais privilégiant les besoins de son peuple aux divers problèmes financiers et politiques du continent. Réputée pour son puissant canon, l'île se veut une arme de dissuasion à elle seule.
Non loin de cette peinture utopique vivent les Guarks, peuple primitif opprimé et chassé de l'île depuis plusieurs décennies, qui aspirent à reconquérir leurs terres.
C'est dans ce contexte que le comte mande l'aide du groupe de mercenaires dont Zael est membre, en récompense de quoi il pourra réaliser son rêve et devenir chevalier. Cette mission pour le moins anodine va devenir la mission de leur vie, les menant à travers différentes contrées où se mêlent monstres, dragons et pouvoirs surnaturels sur un fond de romance et d'amitié.
:: Les personnages
:: Côté gameplay
La première chose qui ressort de The Last Story, c'est son système de combat dynamique. On constate que, non seulement les coups portés par le personnage se font automatiquement au contact d'un ennemi, mais également que la stratégie abordée peut varier de bien des façons. En effet, alors que certains pourront simplement attaquer de front, d'autres choisiront d'attirer les ennemis pendant que les mages chargeront leurs sorts les plus féroces. Ce panel de techniques doit prendre en compte les actions de l'IA. En effet, dans The Last Story, si vos équipiers viennent à encaisser des dégâts pendant une attaque, leur action est annulée et ils doivent la recommencer.
C'est donc au joueur d'établir une stratégie tout en surveillant ses camarades, l'environnement et le comportement des ennemis, qui bénéficient d'une IA relativement correcte. On apprécie cette même caractéristique chez nos alliés qui, dès les premiers signes de faiblesse de Zael, déclenchent automatiquement leurs sorts de soins. Ils vont même jusqu'à vous indiquer le point faible d'un ennemi, tout en tirant profit de celui-ci de leur propre initiative. C'est notamment le cas des boss, a contrario des ennemis forgeant votre quotidien, qui sont invulnérables si l'on ne procède pas d'une certaine manière pour les vaincre.
Ainsi, nous assistons donc à des combats dynamiques, sans chargements ni coupures, dans lesquels chaque adversaire nécessite une approche différente de par l'IA relativement retorse.
Le second grand élément de gameplay du jeu concerne la progression de l'aventure. Outre l'enchaînement de donjons en « couloirs », The Last Story vous propose l'exploration de la ville de Lazulis ainsi que de son château. Ajoutez à cela une quarantaine de chapitres et une multitude de quêtes annexes, pas toujours très intéressantes toutefois. Il est également possible d'accéder à l'arène afin de combattre quelques ennemis, pour le plaisir de vaincre.
Enfin, le jeu vous offre la possibilité de personnaliser l'intégralité de l'armure de votre personnage, aussi bien dans la forme que la couleur ou en y ajoutant des effets magiques. Le jeu propose également aux joueurs des choix qui influent sur le déroulement de l'histoire.
Bien entendu, on remarque quelques défauts notables. On peut par exemple regretter la présence d'une seule et unique version anglaise au profit d'une version anglaise/japonaise et de sous-titres français. Un autre point noir du jeu concerne la sédentarité de ce dernier. En effet, loin des RPG classiques où l'on peut voyager à l'aide de divers véhicules, presque l'intégralité de l'action prend place dans la cité de Lazulis et son château. Oubliez bateau, aéronef ou autres moyens de locomotion que vous pourriez diriger : tout se veut relativement linéaire et centralisé.
Le dernier point à aborder en ce qui concerne le gameplay, c'est sans doute la durée de vie. Une bonne vingtaine d'heures seront au programme afin d'achever le jeu en ligne droite, vingt-cinq avec les diverses quêtes annexes et autres à côté. En revanche, à l'instar d'autres RPG, le finir une première fois débloque l'accès à un New Game+.
:: Des graphismes travaillés, mais non adaptés
S'il y a bien un atout pour lequel The Last Story peut se vanter, c'est sa patte graphique. L'univers médiéval-fantastique avec une pointe d'inspiration occidentale est une véritable pépite pour les yeux. De la cité de Lazulis en passant par son château, sans oublier évidemment les divers donjons et lieux qui parsèment le jeu, les graphismes sont minutieusement travaillés, notamment au niveau des effets de lumière, qui participent à rendre l'univers le plus réaliste possible.
Cependant, ce qui fait la force du jeu en fait également sa faiblesse. Le travail fourni est si important que la console de Nintendo en souffre grandement et cela se voit. Les chutes de frame rate sont innombrables et certaines scènes ont très souvent du mal à passer. The Last Story est un jeu avec des graphismes dignes de la haute définition mais sur une plateforme non adaptée. N'oublions tout de même pas de citer Kimihiko Fujisaka (déjà à l'œuvre sur Drakengard) en tant que character designer, un atout de taille parmi l'équipe en charge du jeu.
:: Une aventure coordonnée au son de douces mélopées
Un autre nom que l'on retient , c'est bien évidemment celui de Nobuo Uematsu. Particulièrement connu pour ses œuvres vidéoludiques, l'homme exerce son talent dans un registre doux et immersif. De nombreuses perles sont à retenir dans cette OST, qui tend vers un style lyrique, teinté de très légères sources d'inspiration occidentale afin de s'accorder au mieux avec l'ambiance du jeu.
Il est évident que certaines pistes ne sont pas aussi méritantes que les autres, mais cela reste un travail d'une grande finesse qui nous prouve encore une fois le talent d'Uematsu à intégrer la musique comme l'un des acteurs principaux d'un jeu vidéo.
Evidemment, comme chaque OST, les goûts et les couleurs divergent selon les oreilles, mais cela n'empêche pas d'apprécier l'extrême qualité de cette dernière.
L'extrait ci-dessous n'est autre que le thème principal du jeu.
:: Conclusion
The Last Story est un jeu pour le moins versatile. Un joueur acerbe raillera les graphismes mettant la console à genoux, tandis que d'autres trouveront chaque détail à la mesure d'un excellent RPG. En revanche, s'il demeure un point sur lequel l'opinion est unanime, c'est concernant le gameplay relativement dynamique, où la stratégie occupe une grande place, notamment dans les combats contre les boss.
L'aventure est courte, oui. Mais l'histoire n'est pas dénuée de charme et l'envie insatiable de connaître la suite nous ronge. La progression dynamique et cohérente du scénario est un véritable plus pour le jeu, sans oublier bien évidemment les compositions qui l'accompagnent.
En bref, The Last Story reste un bon RPG, avec un système de combat digne des plus grands et de superbes graphismes malheureusement gâchés par sa plateforme. L'apport d'un mode multijoueur en Versus et en coopération vous aidera peut-être également à égayer vos parties avec des amis.
Si vous n'avez pas encore été charmés, il n'est pas trop tard pour prendre la mer en direction de Lazulis et vous forger vous-même votre propre avis. Car après tout, comme le montre si bien le jeu, les sentiments varient en fonction des êtres qui les expriment, et ça, c'est indéniable.
27 janvier 2011 | |
14 août 2012 | |
23 février 2012 |
Cet article a été corrigé par Matt971.
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Ouip, la version anglaise est tout à fait honorable.
Mouais...Bon c'est surtout pour les motivés ce qui est pas trop mon cas. -_- Chose que j'ai oublié de mentionné j'ai trouvé la VA franchement pas mal pour un J-RPG, certe ça vaut pas là VO mais au moins ça resté du bel et pas de l'Amériquano machouiart pas beau du tout ! >_<
Mini-boss et boss plus forts. Tu peux faire encore plus évoluer ton équipement et tu obtiens certains objets rares plus facilement.
Oui c'est vraiment dommage que le jeu possède une durée beaucoup trop court. D'ailleur j'ai pas trop compris l'intérêt du New Game +.
La relation entre Calista et Zael est touchante mais je me suis senti frustré en finissant le jeu. J'aurais mis un développement plus long. D'ailleurs, une fois les mécaniques maîtrisées, le jeu se termine relativement vite. C'est dommage.
Oui,oui c'est sur Noctis. ^^ Mais j'ai trouvé qu'il y avait quelles similitudes.
@Tallulah Pourtant le scénario du IX est bien plus enchanteur et fouillé.
Un des jeux qui manquent à mon palmarès pour cause de console manquante En tout cas il me tente de plus en plus maintenant, merci Siqwall xD
Merci pour ce test Siqwall
Bien bel article, petit Siqwall, merci =D Ne connaissant presque rien du jeu, fors sa musique (merci à toi pour m'avoir bombardé avec ses mélopées xD), cet écrit me donne bigrement envie de l'essayer et m'y investir quelques heures !
Trés bon test Siqwall ! ^^ Pour le reste je suis du même que Noctis. Je est quand trés répétitif,malheuresement trop court aussi et le fait qu'il n'y a qu'une dans tout le jeu et fort dommage. Certe elle est relativement et se dévelloppe petit à petit mais ça reste dommage. Sinon j'ai trouvé les références de FFIX trés sympas surtout la relation entre Zael et Calista qui rappellera celle de Zidane et Grenat. D'ailleur Hironobu Sakagushi avait déclaré qu'il se trouvé dans le même état d'esprit de celui FFIX lorsque qu'il a écrit le scénario de The Last Story. Et pour finir j'ai trouvé les graphismes de ce jeu vraiment beau pour de la Wii, les musiques magnifiques (Nobuo j'ai t'aime <3) et le Chara design génial (Kimihiko je t'aime aussi <3).
J'ai oublié de souligner la belle plume de Siqwall, bon travail l'ami.
Très bon test bien que je ne sois pas vraiment d'accord sur plusieurs points où je vois trop de clémence. Notamment sur l'aspect stratégique du jeu. Il ne faut pas vraiment se creuser la tête. Il doit exister à tout casser trois configurations vraiment utiles pour se dépatouiller dans les rixes. De plus, j'ai trouvé les combats extrêmement répétitifs. Pour ma part, c'est un J-RPG correct, surtout pour la console qui l'accueille, mais bien trop classique et trop sédentaire comme tu l'as souligné.